21.Je vis le ciel ouvert

21.Je vis le ciel ouvert

Chap: 7 - Les deux scènes de gloire (suite) - Cette dernière partie présente une sorte de rétrospective, une description de l’Église dans la gloire dans ses relations avec la terre durant le règne de mille ans.

Il y a encore quelque chose d’autre qui ne se trouvera pas dans la Jérusalem céleste, et cette absence se fonde de nouveau sur une vérité merveilleuse : « Et la cité n’a pas besoin du soleil ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’a illuminée, et l’Agneau est sa lampe » (Apocalypse 21 v. 23).

La lumière de la gloire de Dieu (21 v. 23).

Le soleil et la lune sont des sources de lumière naturelles, dont l’homme, la créature, dépend absolument. Dieu les a placés pour dominer sur le jour et sur la nuit (Genèse 1 v. 16). Tant que la première création existe, ils annoncent à leur manière la gloire de Dieu le Créateur. Leur langage se fait entendre jusqu’au bout de la terre (Psaume 19 v. 1 à 6).

Mais cette cité céleste n’a pas besoin de ces lumières naturelles. Pourtant, elle ne manque pas de lumière. Déjà le sanctuaire terrestre dans l’Ancien Testament n’avait pas de fenêtre. Une vérité tout à fait essentielle était déjà indiquée dans des temps aussi anciens. Les saintes choses de Dieu ne peuvent pas être saisies par la lumière de la nature, ni par la simple intelligence, ni par la logique humaine ou l’équivalent.

Malgré ce que pensent toujours à nouveau des enfants de Dieu, selon qui, les déclarations du Saint-Esprit doivent être étayées par les résultats de la science ou de la recherche humaines, afin de les rendre plus vraisemblables auprès des gens. Mais même dans le sanctuaire terrestre, il n’y avait aucunes ténèbres malgré l’absence de fenêtres. Le chandelier à sept branches diffusait sa lumière sur les objets du sanctuaire qui parlaient tous de Christ.

Quelles pensées précieuses. Seule la lumière qui émane de Dieu lui-même, rend le croyant capable de reconnaître et de saisir Christ et son œuvre et toutes les choses de Dieu de manière correcte.

Dès que l’assemblée aura pris sa place au ciel, elle sera entièrement illuminée de la gloire de Dieu. Nous avons déjà vu en rapport avec le v. 11, ce que signifie la gloire de Dieu : la révélation des traits de la nature de Dieu. Dieu donnera lui-même la lumière nécessaire pour qu’on reconnaisse les traits absolument élevés de sa nature, et qu’on en jouisse.

« En ta lumière nous verrons la lumière » dit le psalmiste (Psaume 36 v. 9), et ce sera parfaitement le cas. Quel bonheur immense cela sera, bien-aimés, quand dans la lumière de la parfaite révélation de Dieu, nous oublierons tout, même nous-mêmes, pour nous perdre entièrement dans la contemplation de ce que lui-même est. Cela constituera le ciel.

Quand il est ajouté ici « et l’Agneau est sa lampe », il nous est de nouveau indiqué qu’à la fin, cela sera comme c’était au commencement (du christianisme) : Dieu se révèle dans son Fils : « Personne ne vit jamais Dieu, le Fils qui est dans le sein du Père, lui l’a fait connaître » (Jean 1 v. 18).

Dans ce sens, l’Agneau sera alors encore la lampe, celui qui répand la lumière sur toute la scène. Ce n’est que par le Seigneur Jésus que la lumière de la gloire de Dieu devient accessible. La lumière est la lumière de Dieu, Dieu comme tel est lumière (1 Jean 1 v. 5), mais le diffuseur de lumière est l’Agneau. « Celui qui m’a vu, a vu le Père », disait déjà le Sauveur quand Il était sur la terre (Jean 14 v. 9). Le principe en restera toujours le même.

Combien le mot « Agneau » nous rappelle les souffrances expiatoires du Seigneur, et le fait qu’elles resteront éternellement devant les yeux et sur le cœur des siens. Avec ces versets s’achève ce qui est proprement la description de la beauté et de la gloire de la Jérusalem céleste. Ce qui suit est plutôt une description de ce qui appartient à la cité, et des relations qu’elle entretient avec d’autres, et de ce qui réjouit à l’intérieur de la cité.

Les relations de la cité avec la terre (21 v. 24).

« Et les nations marcheront par sa lumière ; et les rois de la terre lui apporteront leur gloire » (Apocalypse 21 v. 24). Nous avons vu que l’Agneau est le diffuseur réel de lumière pour la lumière divine, et qu’il le sera encore au temps du règne de mille ans. La cité, l’assemblée en gloire, reçoit sa lumière par le Seigneur Jésus. Elle n’a pas besoin d’une autre lampe. Le déploiement de la gloire de Dieu l’inondera et fera son bonheur. Qui pourrait mesurer la grandeur de cette bénédiction, ne serait-ce que de façon approximative ?

Mais en dehors des saints célestes qui forment l’Assemblée, il y a également sur la terre des rachetés. Eux aussi ont besoin de lumière, pour marcher. C’est par l’Assemblée glorifiée qu’ils l’obtiendront. Comme on l’a déjà remarqué, la cité céleste sera en ce temps-là comparable à un corps céleste irradiant ou au firmament. Une illumination morale merveilleuse émanera de la gloire qui lui a été conférée, en direction des nations de la terre qui auront été épargnées des jugements.

Quelle pensée élevée, que l’Assemblée soit le moyen ou l’instrument dans la main de Dieu, par lequel les hommes sur la terre doivent recevoir de la lumière sur les pensées de Dieu. Que dans le temps présent, elle ne se conforme à cette vocation que de manière extrêmement défectueuse, cela ne change rien au fait qu’aujourd’hui aussi, il n’y a aucune lumière pour le monde en dehors de l’assemblée de Dieu :

« Afin que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d’une génération tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le monde, présentant la parole de vie » (Philippiens 2 v. 15 et 16).

Mais pourquoi les enfants de Dieu reluisent-ils si peu comme des luminaires aujourd’hui, pourquoi apportent-ils la parole de vie que de manière si insuffisante devant les hommes ? La réponse est pour nous tous, plus ou moins, un sujet de honte : parce que nous nous sommes nous-mêmes laissés trop peu éclairer par la vraie lumière ; parce que notre amour pour notre Seigneur et Sauveur s’est largement refroidi ; parce que nous ouvrons trop peu nos cœurs aux rayons de son amour qui réchauffent.

Ne voulons-nous pas prendre pour stimulant la perspective qu’un jour les nations de la terre obtiendront leur lumière de l’Assemblée glorifiée, pour nous ouvrir et nous livrer davantage déjà aujourd’hui à la merveilleuse personne de notre Seigneur ? Ce n’est que de cette manière que nous serons rendus capables de faire connaître au dehors la gloire de sa personne. Dans la gloire du ciel, nos affections appartiendront à notre Rédempteur, et c’est en accord avec cela que nous serons en état de renvoyer vers d’autres la lumière de sa personne et des pensées de Dieu, sans la moindre restriction.

Les gens de la terre verront les croyants du temps de la grâce revêtus de la gloire de Dieu, alors qu’aujourd’hui, ils sont méprisés et caractérisés par la faiblesse. Le Seigneur Jésus sera en ce jour-là « glorifié dans ses saints et admirés dans tous ceux qui ont cru » (2 Thessaloniciens 1 v. 10).

À travers la gloire qui leur aura été donnée, le monde connaîtra que Dieu les a aimés comme Il a aimé le Fils (Jean 17 v. 22 et 23). Cette insondable « bonté envers nous » comme l’appelle l’apôtre aux Éphésiens (2 v. 7), leur mettra clairement sous les yeux les immenses richesses de la grâce de Dieu, afin que dans cette lumière merveilleuse, ils reconnaissent aussi, dans son vrai caractère, ce que Dieu fait avec eux-mêmes. Et ainsi tout aboutira à la louange et à la gloire de Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur. Nous nous réjouissons de cela.

Le fait qu’il soit parlé ici de nations et de rois de la terre, confirme ce que nous avons établi précédemment, à savoir que ce passage ne décrit pas l’état éternel. La description de l’état éternel s’achève au v. 8 de notre chapitre. Ce que nous avons ici est plutôt un tableau des relations de l’Assemblée glorifiée avec la terre pendant le temps du règne de mille ans. Dans l’état éternel il n’y a pas de nations, pas de rois : il n’est parlé que du tabernacle de Dieu d’un côté, et des rachetés sur la nouvelle terre de l’autre côté.

Mais pendant le règne de paix de Christ sur la terre, les nations de la terre viendront à Jérusalem pour adorer Jéhovah (Yahwe = l’Éternel), elles devront y venir une fois par an (Zacharie 14 v. 16 à 19), si elles veulent être bénies. Qui ne s’est pas déjà réjoui aux paroles du prophète Ésaïe décrivant ces temps bénis sur la terre ?

« Et les nations marcheront à ta lumière, et les rois, à la splendeur de ton lever. Lève autour de toi tes yeux, et regarde : ils se rassemblent tous, ils viennent vers toi ; tes fils viennent de loin, et tes filles sont portées sur les bras. Alors tu verras, et tu seras rayonnante, et ton cœur frissonnera et s’élargira ; car l’abondance de la mer se tournera vers toi, les richesses des nations viendront vers toi » (Ésaïe 60 v. 3 à 5).

Et un peu plus loin il est dit : « La gloire du Liban viendra vers toi…, pour orner le lieu de mon sanctuaire ; et je rendrai glorieuse la place de mes pieds. Et les fils de tes oppresseurs viendront se courber devant toi, et tous ceux qui t’ont méprisée se prosterneront à la plante de tes pieds, et t’appelleront la ville de l’Éternel, la Sion du Saint d’Israël » (Ésaïe 60 v. 13 et 14 ; voir aussi 66 v. 12).

Ces paroles ne nous font-elles pas naturellement penser à la reine de Sheba, venue d’un pays lointain pour voir la gloire de Salomon et apprendre sa sagesse ? Elle était venue « avec un grand train » à Jérusalem, et lorsqu’elle se disposait à rentrer dans son pays, il est dit : « Et elle donna au roi cent vingt talents d’or, et des aromates en très-grande quantité, et des pierres précieuses. Il n’est plus venu une abondance d’aromates pareille à ce que la reine de Sheba en donna au roi Salomon » (1 Rois 10 v. 2 à 10).

C’est en fait une belle image de ce qui arrivera au temps du règne du vrai Salomon. Christ régnera avec ses saints célestes sur la terre, et la nuée-Shekina de la gloire de Dieu demeurera entre les chérubins dans le temple de Jérusalem alors reconstruit (Psaume 99) : « Les rois de Tarsis et des îles lui apporteront des présents, les rois de Sheba et de Seba lui présenteront des dons. Oui, tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront » (Psaume 72 v. 10 et 11).

Ces versets montrent visiblement qu’au temps du règne de mille ans, une relation et une liaison stable existeront entre la Jérusalem céleste et la Jérusalem terrestre, entre le ciel et la terre. Car quand il est dit dans notre verset de l’Apocalypse que les rois de la terre apporteront leur gloire à la cité céleste de Jérusalem, nous pouvons y apercevoir l’expression du tribut d’hommage et de reconnaissance, qu’ils lui paieront en tant que véritable siège du gouvernement de Christ.

Ils n’iront pas effectivement dans la cité céleste, mais ils apporteront leurs offrandes à la Jérusalem terrestre. Il n’y aura pas de fréquentations directes des habitants de la terre avec le ciel. En relation avec le v. 10, nous avons déjà vu que la cité sainte Jérusalem ne viendra pas directement sur la terre durant le règne de mille ans. Inversement, ce sera le cas durant l’état éternel (v. 2).

Plus de nuit (21 v. 25 et 26).

« Et ses portes ne seront point fermées de jour : car il n’y aura pas de nuit là. Et on lui apportera la gloire et l’honneur des nations » (Apocalypse 21  v. 25 et 26).

Les portes de la métropole céleste ne seront pas fermées de jour : cela est indiqué manifestement en rapport avec ce qui est dit au v. 24 ; car au v. 26, la pense est répétée et élargie en ce que la gloire et l’honneur des nations lui sont apportés, et non plus seulement des rois. Il n’y aura plus aucune entrave dans ce domaine. Cela est confirmé par une parole du prophète Ésaïe qui se rapporte naturellement d’abord à la Jérusalem terrestre :

« Et tes portes seront continuellement ouvertes (elles ne seront fermées ni de jour ni de nuit), pour que te soient apportées les richesses des nations, et pour que leurs rois te soient amenés » (Ésaïe 60 v. 11).

Or la raison pour laquelle les portes ne seront pas fermées de jour, cache encore une autre pensée : il n’y aura plus de nuit et donc aucune menace de danger ou d’ennemi contre la cité. Néhémie se voyait obligé de demander qu’on ferme les portes de Jérusalem de nuit (Néhémie 7 v. 3 ; 13 v. 19), pour se défendre contre l’intrusion de méchants se protégeant par l’obscurité.

C’est ce que nous avons aussi à faire aujourd’hui, car du point de vue moral, c’est aujourd’hui la nuit (Romains 13 v. 12). Dans ce temps de la responsabilité de l’homme, il faut veiller aux portes, et l’assemblée du Dieu vivant doit être protégée de l’intrusion du mal moral ou doctrinal. Mais quand la vraie Église aura atteint le but éternel de sa vocation, et depuis son enlèvement, elle sera déjà dans l’état dans lequel elle restera éternellement, alors le temps de la mise à l’épreuve de l’homme sous la responsabilité sera passé pour toujours. La nuit n’existera plus dans cette sphère.

La nuit du rejet de Christ, la « nuit des larmes » avec toutes les angoisses et les détresses sera achevée pour toujours. Tout sera semblable à un jour unique rayonnant. Aucun nuage sombre n’assombrira jamais la gloire de Dieu, aucun souci source de tourment ne paralysera notre courage. Déjà aujourd’hui nous sommes « du jour » (1 Thessaloniciens 5 v. 8), mais la nuit nous environne et nous presse de tous côtés. Mais alors il n’y aura plus aucune possibilité de pécher.

Cher croyant pèlerin, nous nous hâtons vers ce jour ! « Le jour est proche » et « notre salut est plus proche que lorsque nous avons cru ». Levons donc la tête, pleins de foi, et poursuivons le chemin sans frayeur ! Nous savons quelle est sa fin : ce sera la gloire, ce sera Christ.

Pas d’accès pour le mal (21 v. 27).

Le dernier verset qui termine à la fois la section et le chapitre, souligne ce que nous avons déjà appris en rapport avec les portes de la cité : « Et il n’y entrera aucune chose souillée, ni ce qui fait une abomination et un mensonge : mais seulement ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21 v. 27).

L’assemblée glorifiée ne sera plus corrompue ni par Satan ni par l’homme, comme ce qui s’est passé avec elle en tant que témoin responsable de Dieu sur la terre. La vraie Église se repose maintenant entièrement sur la rédemption, mais il a plu à Dieu de la mettre, dans le temps présent et dans un certain sens, sous une obligation de responsabilité de l’homme.

Le résultat de cette mise à l’épreuve nous est connu : comme corps responsable, l’ Église a entièrement failli. Mais alors, dans ce temps du règne de mille ans, ce ne sera plus la nuit comme nous l’avons vu. Cela signifie que Dieu n’a jamais mis personne à l’épreuve dans le ciel. Le lieu d’habitation de Dieu n’est pas le domaine de la mise à l’épreuve de l’homme. Dès que la vraie Église aura atteint son but dans la gloire de Dieu, Dieu la préservera absolument par sa puissance.

La grâce et l’amour divin auront fait des siens cette cité glorieuse, et la justice et la puissance divine éloigneront d’elle de manière inflexible ce qui ne correspond pas à sa sainteté. Il n’entrera en elle rien de profane, rien de souillé, rien qui fasse une abomination ou le mensonge. Bien que les portes de la cité restent constamment ouvertes, afin que la bénédiction de Dieu se déverse sans empêchement du ciel vers la terre, inversement, rien ne pourra se rapprocher d’elle qui soit susceptible en aucune manière de la souiller.

Combien est heureuse cette pensée, chers amis. Aucun cœur ne doit continuer à se ronger ni à se faire du souci pour savoir si une si belle chose pourrait peut-être encore être de nouveau gâtée par l’intrusion du mal. De tels sentiments ne nous sont pas étrangers aujourd’hui, mais alors nous nous en rappellerons tout au plus comme de l’eau répandue.

Aujourd’hui, Satan a submergé la terre de souillure, d’abomination et de mensonge. Le Seigneur Jésus l’a caractérisé comme le père du mensonge (Jean 8 v. 44). Des milliards de personnes ont suivi ce séducteur, et se sont souillées par la souillure morale et des abominations effroyables. Des milliards de personnes pratiquent l’idolâtrie abominable, des milliards de personnes aiment le mensonge et les ténèbres plus que la vérité et la lumière.

Aucun d’eux ne pourra jamais entrer dans la cité céleste de Dieu. L’apôtre Paul a dû une fois rappeler aux croyants de Corinthe d’où ils étaient sortis et que quelques-uns d’entre eux avaient été des fornicateurs, des idolâtres, des adultères, des efféminés, des pédérastes, des voleurs, des avares, des ivrognes, des outrageux, des ravisseurs. L’apôtre disait que de pareilles gens n’hériteront pas du royaume de Dieu (1 Corinthiens 6 v. 9 à 11). Que personne ne se laisse aller à une pareille tromperie.

Dans les derniers chapitres de la Bible, il est encore une fois établi, de manière non équivoque, où seront les pécheurs non rachetés : non pas dans la cité, mais dehors : « Dehors sont les chiens, et les magiciens, et les fornicateurs, et les meurtriers, et les idolâtres, et quiconque aime et fait le mensonge » (Apocalypse 22 v. 15). Ce « dehors » est équivalent à  « l’étang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 v. 8).

Au temps de bénédiction du règne de mille ans sur la terre, il y aura tout à fait encore des cas de péchés manifestes, et le Seigneur jugera sur le champ les malfaiteurs (Psaume 101 v. 8 ; Ésaïe 66 v. 24). Mais dans la cité céleste, aucun non-racheté n’accédera. Cela montre de nouveau ce que nous avons déjà dit, que l’assemblée aura déjà atteint son état stable et éternel dès son enlèvement au ciel. Pour nous, bien-aimés, l’éternité commence dès l’entrée au ciel. Les scènes sur la terre peuvent être et seront soumises à des changements, mais l’Assemblée de Dieu demeurera éternellement dans l’état et la position que la grâce de Dieu lui aura conféré.

Jusqu’à maintenant, nous n’avions que des côtés négatifs devant nous, qui ou quoi n’entrera pas dans la cité. Mais la Jérusalem céleste n’exclura pas seulement le mal : elle inclura le bien. Ce côté positif nous est aussi présenté. Seuls ceux dont les noms sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau entreront dans la cité. Le v. 14 du chapitre suivant montre de quelle manière on acquiert le « droit » d’entrer par les portes dans la cité : ce n’est qu’en lavant ses vêtements, c’est-à-dire en étant prêt à se faire purifier des souillures de la vie dans le sang de l’Agneau.

Nous nous sommes déjà occupés du livre de vie en rapport avec le chapitre 20 v. 21 ; ce livre de vie est appelé ici « le livre de vie de l’Agneau ». L’ajout « de l’Agneau » nous rappelle ici qui est venu autrefois dans le monde pour ôter le péché du monde (Jean 1 v. 29). Quel privilège indescriptible d’avoir trouvé le pardon des péchés dans son sang. C’est cela seul qui rend un homme capable d’avoir accès à la bénédiction céleste qui nous est présentée dans ces images.

Quand dans ce chapitre et le suivant, il nous est parlé de ceux qui entrent par les portes dans la cité, est-il indiqué que les saints d’autres dispensations, les saints ne faisant pas partie de l’assemblée, auront part comme habitant de la cité à ses bénédictions ? Je ne le pense pas. L’intention de l’Esprit Saint, dans l’Apocalypse, n’est manifestement pas de nous enseigner de qui l’assemblée se compose, de quels saints elle est composée. Ce sont d’autres passages du Nouveau Testament qui le montrent, par exemple Éphésiens 2 v. 19 à 22 et 1 Pierre 2 v. 5.

Au lieu de cela, les bénédictions et les relations de l’assemblée glorifiée doivent ici être montrées, et il faut qu’il soit clair qui aura accès à ces bénédictions. Cela paraît être le sens de la manière de s’exprimer du Saint-Esprit. De même le v. 14 du chapitre 22 ne peut guère être interprété autrement, à mon avis.

En voyant les choses de cette manière, la cité céleste se compose des mêmes personnes que ses habitants. Ce sont deux images d’une seule et même chose. Dans l’image de la cité, c’est l’état de l’épouse, la femme de l’Agneau qui est mis devant les yeux, tandis que les habitants nous présentent plutôt les bénédictions personnelles des individus.

En bref, nous avons trouvé dans le chapitre 21 la description de l’état éternel dans les huit premiers versets, puis dans la section suivante (à partir du v. 9 jusqu’à la fin du chapitre), il nous a été présenté, dans une sorte de rétrospective, les relations que l’assemblée au ciel entretiendra avec la terre durant le règne de mille ans.

Ce tableau n’est cependant pas complètement terminé avec la fin du chapitre 21. Les cinq premiers versets du chapitre 22 appartiennent encore à cette description ; ce qui change, c’est seulement la direction du regard de celui qui contemple.

 

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