
1.Je vis le ciel ouvert
Chap: 1 - L’apparition du Seigneur - Dieu nous ouvre une nouvelle page et nous communique des informations qui s’étendent jusqu’à l’éternité la plus lointaine. Il vaut la peine d’élever nos yeux vers lui et de regarder dans les cieux ouverts !
La section qui va du ch. 19 v. 11 au ch. 21 v. 8, forme un tout, présentant une unité. La particularité de cette partie de l’Apocalypse est de retracer les événements dans un ordre strictement chronologique, et de montrer leur succession dans le temps sans aucune interruption. Elle commence par l’apparition du Seigneur venant du ciel, et se termine par l’état éternel. Les événements intermédiaires – les derniers et les plus graves de cette douloureuse histoire de l’humanité – sont décrits sans omission, et dans l’ordre où ils se seront succédés dans le temps. Au commencement de cette section se trouve le jugement des vivants, et à sa fin le jugement des morts.
Cette partie chronologique est suivie, à partir du ch. 21 v. 9 jusqu’au ch. 22, v. 5, d’une rétrospective sur « la sainte cité, Jérusalem », qui est la glorieuse Assemblée de Dieu, en rapport avec le Royaume millénaire. L’objectif et le motif ayant conduit l’Esprit Saint – après avoir donné la description de l’état éternel – à faire un retour en arrière sur l’Assemblée pendant le Royaume, seront exposés plus loin, lorsque nous arriverons au passage en question.
Mais on peut déjà dire ici ceci : La description très étendue de l’Assemblée dans la gloire, présentée dans ses relations avec la terre pendant le règne de paix de Christ, aurait sensiblement perturbé le récit concis et chronologique des événements de la fin. Nous trouvons huit fois, dans la section qui nous occupe maintenant (19 v. 11 à 21 v. 8), l’expression « et je vis » (grec : kaï eïdon)*.
Elle signale chaque fois un nouveau début et nous donne immanquablement la structure de cette partie de l’Apocalypse ; car chaque fois, après cette expression, suivent de nouvelles visions qui sont communiquées au voyant.
* Le deuxième verset du ch. 21 ne commence pas, dans le grec, par l’expression « kai eidon » = « et je vis ». Là, le « eidon » suit l’objet.
- « Et je vis le ciel ouvert » – suivi par « l’apparition du vrai Roi des rois » (19 v. 11 à 16).
- « Et je vis un ange se tenant dans le soleil » – suivi par « l’invitation au grand souper de Dieu » (19 v. 17 et 18).
- « Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées assemblées » – suivi par « le jugement de la bête et du faux prophète » (19 v. 19 à 21).
- « Et je vis un ange descendant du ciel » – suivi par « l’enchaînement de Satan » (20 v. 1 à 3).
- « Et je vis des trônes » – suivi par « la domination avec Christ pendant le Millénium » (20 v. 4 à 6) et par « le dernier combat et la victoire sur Satan » (20 v. 7 à 10).
- « Et je vis un grand trône blanc » – suivi par « la description du Seigneur comme juge » (20 v. 11).
- « Et je vis les morts » – suivi par « le jugement des morts » (20 v. 12 à 15).
- « Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre » – suivi par « l’état éternel » (21 v. 1 à 8).
Un rapide coup d’œil sur le ch. 19 nous montre toute une série de contrastes forts. Nous trouvons deux femmes, deux banquets, deux armées et deux rois. La « grande prostituée » (19 v. 2) est en contraste avec la « femme de l’Agneau » (19 v. 7) ; le « banquet des noces de l’Agneau » (19 v. 9) avec le « grand souper de Dieu » (19 v. 17) ; les « armées qui sont dans le ciel » (19 v. 14) avec les « armées de la bête » (19 v. 19) et les « rois de la terre » (19 v. 19) avec le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (19 v. 16).
Quelle incompatibilité. C’est le contraste entre le vrai et le faux, entre la lumière et les ténèbres, entre le ciel et l’enfer !
Les cieux ouverts.
C’est la cinquième et dernière fois qu’il est fait mention d’un ciel ouvert dans le Nouveau Testament. Hormis une exception, le Seigneur Jésus est toujours la personne centrale, lorsque le ciel s’ouvre.
1. Lorsque le Sauveur fut baptisé dans le Jourdain, les cieux lui furent ouverts, et il vint une voix des cieux, disant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir » (Matthieu 3 v. 16 et 17). Événement unique ! Le ciel ne s’était jamais encore ouvert sur une personne vivante dans ce monde. Mais maintenant le Fils de Dieu est sur la terre, Dieu, le Fils, la pleine révélation de Dieu. Le ciel regarde sur lui, en bas, et le Père exprime tout son plaisir sur cette personne unique.
2. En Jean 1, le Seigneur lui-même parle d’un ciel ouvert et dit : « En vérité, en vérité, je vous dit : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu montant et descendant sur le fils de l’homme » (v. 52). Cela s’accomplira pendant le Millénium. Christ sera, alors aussi, le centre, l’objet du ciel sur la terre.
3. En Actes 7, Étienne voit les cieux ouverts. Il voit la gloire de Dieu et « Jésus debout à la droite de Dieu » (v. 55 et 56). Cela aussi est merveilleux ! Celui qui était l’objet de Dieu sur la terre, est maintenant l’objet du croyant dans le ciel. Levons les yeux, nous aussi, dans les douleurs et dans les détresses, oui, levons constamment les yeux vers lui ! Le Fils de l’homme glorifié est la source de la force pour nous, sur notre chemin à travers ce monde, et Il est aussi le but vers lequel nous nous rendons.
4. Pierre aussi, en Actes 10, vit le ciel ouvert ; il vit un vase, comme une grande toile, dévalée en terre, dans laquelle il y avait de tous les quadrupèdes et reptiles de la terre. Et il entendit une voix lui disant : « Lève-toi, Pierre, tue et mange ! » (v. 11 à 13).
Cette grande toile, dans laquelle il y avait des animaux impurs, est une image de l’Évangile de la grâce qui devait dorénavant être annoncé, aux nations aussi, partout dans le monde (« liée par les quatre coins »). C’est le seul exemple où le Seigneur Jésus ne se tient pas directement au centre du ciel ouvert.
5. Maintenant, en Apocalypse 19, Jean voit le ciel ouvert. Au commencement de l’histoire prophétique, une porte lui fut ouverte dans le ciel (4 v. 1). Mais maintenant, c’est le ciel même qui est ouvert, pour permettre à quelqu’un d’en sortir, une personne haut élevée, qui porte un quadruple nom.
Cette personne quitta un jour la gloire du ciel pour descendre sur cette terre maudite, pour vivre ici comme un homme parfait afin de glorifier Dieu, pour mourir, et pour accomplir l’œuvre de la rédemption.
Après l’avoir accomplie Il est retourné au ciel – « ce Jésus », comme l’ont appelé les anges (Actes 1 v. 11). Mais, Il viendra de la même manière qu’ils l’ont vu s’en allant au ciel : Voilà le message des anges aux disciples qui regardaient fixement vers le ciel.
Ce moment est arrivé maintenant. Il s’avance pour ressortir du ciel ouvert, mais cette fois-ci pour exécuter le jugement.
L’apparition du Seigneur comme juge.
« Et je vis le ciel ouvert : et voici un cheval blanc, et celui qui est assis dessus appelé fidèle et véritable ; et il juge et combat en justice » (19 v. 11).
Nous arrivons maintenant à l’événement qui domine tout, qui est mentionné si souvent dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament et vers lequel le monde se dirige : l’intervention personnelle et directe du Seigneur Jésus sur cette terre.
Dieu introduira « de nouveau le Premier-né dans le monde habité ». Cette façon qu’a le Saint-Esprit de s’exprimer en Hébreux 1 v. 6, implique un déploiement de la puissance divine, qui sera nécessaire pour atteindre ce but. Car s’Il venait de nouveau dans l’humilité et dans l’abaissement, les hommes lui feraient effectivement le même accueil qu’ils lui ont déjà fait lorsqu’Il entra pour la première fois dans ce monde.
Lorsque quelque chose est un peu embarrassant pour les hommes et va à l’encontre de ce qu’ils recherchent, il leur vient alors la pensée d’un éventuel retour de Christ. Mais c’est lui qui viendra vers eux, et cela se produira en puissance et en gloire. Ce sera alors « Son » jour, le « jour du Seigneur », dont il est si souvent parlé dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament (voir par exemple Joël 1 v. 15 ; 2 v. 31 ; 2 Thessaloniciens 2 v. 2).
Il a longtemps attendu ce moment, Il a attendu jusqu’à ce que Dieu, le Père, lui mette ses ennemis pour marchepied de ses pieds (Hébreux 10 v. 12 et 13 ; Psaume 110 v. 1). Ce moment est maintenant arrivé.
Il en a parlé lui-même : « Et aussitôt après la tribulation de ces jours-là, le soleil sera obscurci, et la lune ne donnera pas sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Et alors paraîtra le signe du fils de l’homme dans le ciel : et alors toutes les tribus de la terre se lamenteront et verront le fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec puissance et une grande gloire » (Matthieu 24 v. 29 et 30).
Le cheval blanc.
Le voyant voit un cheval blanc. C’est le symbole d’une puissance victorieuse, à laquelle rien ne peut résister. Comme beaucoup d’autres symboles de l’Apocalypse, celui-ci aussi est emprunté à l’Ancien Testament. Nous trouvons ainsi en Zacharie 1 v. 8, par exemple, qu’à côté des chevaux roux et bais, il y a aussi des chevaux blancs ; dans ce passage les chevaux parlent tous, sans exception, des interventions de Dieu dans sa providence.
Dans le ch. 6 de notre livre, nous avons déjà rencontré un cheval blanc. Il est dit de celui qui était assis dessus, qu’il sortit « en vainqueur et pour vaincre » (6 v. 2). C’est donc la signification du « cheval blanc » : puissance victorieuse pour l’assujettissement de toute puissance adverse.
Mais la personne assise sur le cheval blanc au ch. 6 n’est pas celle du ch. 19. Le fait que les deux soient vues sur un cheval blanc, n’indique absolument pas qu’il s’agisse de la même personne dans les deux cas. Au ch. 6, il s’agit manifestement d’un grand conquérant, qui n’est pas davantage caractérisé. Ici, cependant, il est question incontestablement de Christ, comme nous le montre clairement le reste de la description de la personnalité assise sur le cheval blanc.
Le Seigneur était venu jadis en faiblesse lorsque, étant un petit enfant, Il avait été couché dans une crèche. Il apparaît maintenant avec une puissance victorieuse, pour s’assujettir tous ses ennemis.
Jadis, on lui avait craché au visage, sa forme était défaite plus que celle d’aucun fils d’homme (Ésaïe 52 v. 14). Mais maintenant, Il déploie sa puissance et sa gloire, et fait valoir ses droits. Et nous verrons plus loin, que maintenant, Il se pare, pour ainsi dire, de toutes ses gloires qu’Il s’est acquise, et de tous les honneurs qui sont appropriés à cet événement solennel.
Fidèle et véritable.
Des quatre noms qui sont adjoints au Seigneur Jésus dans les versets 11 à 16, et qui parlent de ce qu’Il manifeste dans sa personne, le premier est : « Fidèle et Véritable ». Lui seul était, dans sa personne et dans ses voies, la personnification de ces traits de caractère. Déjà au ch. 1, il était parlé de lui comme du « témoin fidèle » (v. 5). Il s’est présenté à l’assemblée de Philadelphie comme « le saint, le véritable » (3 v. 7), et à l’assemblée à Laodicée comme « le témoin fidèle et véritable » (3 v. 14).
Le Seigneur Jésus a toujours été fidèle, dans tout son chemin sur la terre. La fidélité envers Dieu et les hommes l’a toujours distingué, et cela, sur une scène remplie de l’infidélité de l’homme. Quoiqu’il lui en coûtât, Il a servi Dieu fidèlement, l’a glorifié jusque dans sa mort sur la croix et l’a fait connaître.
Même devant Ponce Pilate, Il a encore, étant prisonnier, fait la belle confession (1 Timothée 6 v. 13 ; Jean 18 v. 37). Mais maintenant, c’est lui qui est le juge. Quel changement monumental ! Il demeure néanmoins le Fidèle, bien que sa fidélité ne se fasse plus connaître par diverses manifestations de la grâce, mais par un jugement juste : « Et la justice sera la ceinture de ses reins, et la fidélité, la ceinture de ses flancs » (Ésaïe 11 v. 5).
Mais son nom est aussi « Véritable ». Comme homme sur la terre, Il a été constamment « la vérité » (Jean 14 v. 6), l’expression parfaite de tout ce qu’est Dieu.
Oui, Il a montré en tout et à tous ce que sont les pensées de Dieu à cet égard. Et quand les Juifs Lui demandèrent qui Il était, Il ne put que dire ce que Lui seul pouvait dire : « Absolument ce qu’aussi je vous dis » (Jean 8 v. 25). Dans son comportement tant vis-à-vis de Dieu que vis-à-vis des hommes, dans tout ce qu’Il disait ou faisait, Il était le « Véritable », Il était et est « la vérité ».
Il est « la vraie lumière » (Jean 1 v. 9) ; le « véritable pain » (Jean 6 v. 32) ; le « véritable cep » (Jean 15 v. 1 ; ou « vrai cep », même mot grec « alethinos » que dans les autres passages) ; le « Dieu véritable » (1 Jean 5 v. 20) et le « témoin véritable » (Apocalypse 3 v. 14). Et dans l’exécution des jugements, Il sera aussi parfaitement véritable, en exprimant, sans l’amoindrir, l’essence de Dieu, sa sainteté et sa justice en face du mal.
Il juge et combat.
Fidèle et véritable en lui-même, Il juge et combat en justice. Il aime la justice et hait l’iniquité (Hébreux 1 v. 9), et la justice caractérisera toutes ses voies, qu’il s’agisse de l’établissement de son royaume, ou de l’exercice de son pouvoir, ou qu’Il soit question du jugement de ses ennemis, ou du combat contre des puissances militaires adverses.
Paul en avait déjà parlé à la fin de son discours à l’Aréopage, en disant que Dieu « a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné à cela, de quoi il a donné une preuve certaine à tous, l’ayant ressuscité d’entre les morts » (Actes 17 v. 31). Cet « homme » donc, que Dieu a destiné à cela, est ici devant nous, et le jour établi par Dieu pour le jugement est arrivé en Apocalypse 19.
Le jugement exercé par le Seigneur s’étendra non seulement sur les vivants, mais aussi sur les morts : Il est le « juge des vivants et des morts » établi par Dieu, le juge universel (Actes 10 v. 42 ; 2 Timothée 4 v. 1 ; 1 Pierre 4 v. 5). Il tient en sa main le sort de tous les hommes. Quelle constatation surprenante à ce moment-là ! Elle est propre à remplir d’effroi tous les adversaires. Quand les Juifs pensaient au jugement, c’était uniquement le jugement des vivants qui leur venait à l’esprit. La plupart des chrétiens, en revanche, ignorent précisément ce côté du jugement.
Ils s’occupent davantage, à supposer qu’ils le fassent, du jugement des morts. Le Seigneur jugera les deux groupes de personnes, et ce, en des temps tout à fait différents. Dans notre chapitre, il s’agit du jugement des vivants. Il a lieu juste avant le Millénium. Le jugement des morts est présenté dans les deux derniers paragraphes du ch. 20. Ce moment particulièrement solennel arrivera seulement lorsque « les mille ans seront accomplis » et que Satan aura été délié de sa prison (20 v. 7 et suiv.).
Le jugement des vivants aura un double caractère. Ce sera, d’une part, un « jugement guerrier », comme nous le voyons à partir du verset 19 de notre chapitre. C’est le « jour de la vengeance », dont il est parlé si souvent dans la Parole. L’épée sortira de la bouche de celui qui est assis sur le cheval et qui tuera tous les adversaires.
Ce jugement aura, d’autre part, un deuxième aspect, mieux caractérisé par l’expression « session judiciaire ». Car le Seigneur Jésus « s’assiéra sur le trône de sa gloire, et toutes les nations seront assemblées devant lui » (Matthieu 25 v. 31 et 32).
Apocalypse 20 v. 4 fait allusion à cette session judiciaire : « Et je vis des trônes, et ils étaient assis dessus, et le jugement leur fut donné ». Sans vouloir entrer dans plus de détails maintenant, remarquons seulement deux points :
- Ce jugement sera rendu, non seulement au début du Royaume, mais aussi pendant toute la durée du règne de Christ sur la terre : « Chaque matin, je détruirai tous les méchants du pays, pour retrancher de la ville de l’Éternel tous les ouvriers d’iniquité » (Psaume 101 v. 8).
- Le trône de Christ se tiendra dans la Jérusalem terrestre de ces jours-là : « Dans ce temps-là on appellera Jérusalem le trône de l’Éternel ; et toutes les nations se rassembleront vers elle, au nom de l’Éternel, à Jérusalem » (Jérémie 3 v. 17). Quand nous aborderons le ch. 21 de l’Apocalypse, nous examinerons encore le fait que Christ aura aussi un trône dans le ciel, et qu’il y aura aussi une autre Jérusalem, la céleste.
Des yeux comme une flamme de feu.
L’auteur inspiré continue par la description de la personne assise sur le cheval blanc : « Et ses yeux sont comme une flamme de feu ; et sur sa tête il y a beaucoup de diadèmes ; et il porte un nom écrit que nul ne connaît que lui seul » (19 v. 12).
Il était déjà mentionné au ch. 1 v.14, et au ch. 2 v.18, que les yeux du Seigneur sont comme une flamme de feu. Ceci est répété ici, avec la petite différence, que le « comme » manque – du moins dans quelques vieux manuscrits. La pensée semble de ce fait se renforcer : Ils sont une flamme de feu.
Le « feu » est le symbole du jugement de Dieu qui examine. C’est avec une omniscience et une intégrité divines, que le Seigneur voit et porte un jugement sur tout, et que son œil pénètre tout le mal caché. En principe, c’est aussi le cas au temps de l’Église sur la terre, comme le montrent clairement les passages des chapitres 1 et 2 déjà mentionnés.
Nous devrions certainement considérer cela davantage. Le Seigneur « au milieu des sept lampes d’or » juge l’état des assemblées locales avec un regard qui pénètre tout. Ses yeux, toutefois, « parcourent toute la terre, afin qu’il se montre fort, en faveur de ceux qui sont d’un cœur parfait envers lui » (2 Chroniques 16 v. 9) ; cela aussi reste vrai, et procure une consolation profonde aux fidèles dans tous les temps.
Mais dans ce jour à venir, Il exécutera un jugement inexorable en accord avec ce que ses yeux auront perçu. Personne ne pourra se cacher devant ses yeux, aucun ne pourra échapper au jugement qu’il mérite.
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