8. La puissance de la prédication  de la croix

8. La puissance de la prédication de la croix

Chap: 3 - Compréhension spirituelle du message (suite) - Nous devons veiller à bien comprendre toute la doctrine de la croix de manière spirituelle. Certains chrétiens ne l’ont pas comprise de manière spirituelle.

Notre corps aussi, qui est encore le corps de notre humiliation, attend la résurrection, où il va être transformé en corps glorieux. Dans cette attente, notre corps reçoit ce que la Bible appelle des arrhes, un acompte, sous forme de guérison et de forces que Dieu nous donne, grâce aux meurtrissures de Jésus. La résurrection est déjà comprise dans le salut complet que Jésus nous a acquis, mais nous attendons qu’elle se manifeste.

Dans cette attente, Dieu nous assure des arrhes, un acompte de la résurrection, sous forme de forces nouvelles dans notre corps, de guérison quand nous sommes malades, et de santé divine, pour pouvoir servir le Seigneur jusqu’à son retour et accomplir ses œuvres.

Comprenez-vous le travail que le Seigneur est en train de faire ? Pour l’accomplir parfaitement en nous, Il exige de nous une foi sans faille. Tout se fait en nous par la foi en lui. En effet, nous l’avons lu, c’est lui qui le fera si nous croyons. Nous savons déjà que nous sommes un être nouveau, une créature nouvelle, par notre nouvelle naissance en Christ. Même si cet être nouveau n’est pas encore pleinement manifesté, nous possédons déjà la vie éternelle de Dieu.

Toute notre nature passée, notre « vieille nature », est morte en Christ. Même s’il y a encore des choses qui sont en train de changer dans notre âme et dans notre corps, toute notre « vieille nature » est déjà morte en Christ. Le Seigneur nous dit : « J’habite en toi pour transformer tout ce qui reste à transformer, jusqu’à la pleine manifestation de toute ma gloire en toi, c’est-à-dire la manifestation de la nature même de Jésus, de toute la plénitude de Dieu en toi ! »

Quel héritage splendide est le nôtre !

Quand on parle de la mort de notre vieille nature, il ne faut pas nous imaginer que nous allons devenir des êtres complètement passifs, sans aucune initiative, sans aucune réaction, parce que nous sommes morts. Cela ne signifie pas que nous n’aurons plus d’intelligence propre, plus de personnalité, plus de sentiments ni de volonté propres.

Au contraire, Jésus veut manifester en nous un être nouveau, créé à son image. Il veut restaurer en nous une volonté parfaitement saine, une intelligence qui fonctionne bien, des sentiments parfaitement bien développés, une personnalité et une individualité parfaitement formées, tout cela entièrement au service du Seigneur, dans une obéissance parfaite.

En revanche le diable voudrait nous faire craindre le changement radical produit par la nouvelle naissance. Il nous dit : « Attention, si tu dois passer par la mort à toi-même, il ne va plus rien rester de toi, tu vas être une lavette, un rien du tout, tu ne vas rien faire de bon, parce que tu seras complètement mort, tu n’auras plus d’initiative, c’est Dieu qui va tout faire en toi, tu vas être une marionnette entre les mains de Dieu ! »

Comme d’habitude, le diable est un menteur et le père du mensonge. Dieu ne veut pas faire de nous des marionnettes. Il veut des êtres parfaitement bien équipés, parfaitement autonomes, bien vivants, mais qui choisissent librement de ne plus servir leurs propres intérêts personnels, pour servir les intérêts du Seigneur.

Dieu veut se servir de nous. Pour qu’Il se serve de nous, il faut que son instrument soit efficace. Regardez la manière dont la Bible a été écrite. C’est un bon exemple de la manière dont Dieu se sert des hommes. Tous ceux qui ont écrit la Bible étaient des hommes de la même nature que nous. Ils n’ont pas écrit la Bible comme des automates sans intelligence. Nous voyons que chaque livre de la Bible exprime la personnalité de son auteur, sa façon d’être, sa façon de parler. Jean ne parle pas comme Pierre, qui ne parle pas comme Matthieu, etc... Chacun avait sa manière d’écrire. Mais tous étaient remplis de l’Esprit de Jésus, au moment où ils ont écrit.

Cela ne signifie pas que tout ce qu’ils ont fait dans leur vie a toujours été infaillible et parfait. Mais, au moment où ils écrivaient la Parole divine, ils étaient remplis du Saint-Esprit. C’étaient eux qui écrivaient. Mais c’est Dieu, qui, mot après mot, leur donnait exactement leur message, par son Esprit. Au point que nous pouvons dire maintenant que nous possédons la Parole divine, au trait de lettre près.

Dieu n’agit jamais avec ses enfants comme Satan le fait avec les médiums. Quand ces derniers sont saisis par une « écriture automatique », ou quand ils sont poussés par des mauvais esprits, ils ne sont que des instruments passifs entre les mains de ces mauvais esprits.

Les écrivains de la Bible, au contraire, étaient des hommes entièrement dociles entre les mains de Dieu, tout en restant des instruments parfaitement actifs, avec une intelligence bien formée et des sentiments bien développés. Ils étaient directement utilisés par le Saint-Esprit, qui accomplissait par eux une œuvre parfaitement divine, au travers d’un instrument parfaitement humain.

Dieu fera de même pour nous, au moment où nous sommes en train d’être transformés à l’image de Jésus. Même quand nous serons parfaitement transformés en l’image parfaite de Jésus, Dieu va continuer à se servir de nous, mais sans jamais nous enlever notre personnalité propre ni nos qualités personnelles. Nous serons tous semblables à l’image de Jésus, mais nous serons tous différents. Chacun aura une personnalité qui va lui rester propre, personnelle, individuelle.

Chacun des enfants de Dieu est différent des autres. Nous ne serons pas tous des clones ou des robots identiques. Nous serons tous semblables à l’image de Jésus, c’est-à-dire remplis du Saint-Esprit, avec les sentiments de Jésus et les capacités de Jésus. Mais nous serons aussi tous différents. Dieu est assez grand et puissant pour faire que chacun de ses enfants soit différent des autres.

Il n’y a pas deux êtres humains de toute la création qui soient semblables. Regardez deux fleurs. Elles sont semblables, mais il y a un petit détail minime qui les différencie. Regardez deux animaux de la même race, il y a toujours entre eux quelque chose de différent. Dieu se plaît à nous faire tous différents. Il veut utiliser des instruments qui ont chacun leur personnalité et leur individualité.

Nous serons pourtant tous semblables à lui, et semblables à Jésus dans nos qualités, dans la manifestation de la nature de Jésus. Tout cela n’est-il pas merveilleux ?

Il faut donc que la croix fasse complètement son œuvre de mort dans toute notre vieille nature. Nous devons être transformés pour devenir irréprochables pour le jour de Christ. Être irréprochable, cela ne veut pas dire être infaillible. L’infaillibilité signifie qu’il n’est plus possible de se tromper, donc de pécher. Dieu ne dit pas cela de nous dans sa Parole.

Être irréprochable, cela signifie que, lorsque Dieu nous examine, Il nous voit sans un seul reproche, sans un seul défaut. Nous pouvons atteindre cet état, par sa grâce et par la foi. Mais il nous faut absolument veiller et rester dans la foi, sinon nous retomberons dans le péché et l’œuvre de la chair se manifestera à nouveau.

Si nous restons dans la foi au Fils de Dieu, la puissance du Seigneur va constamment être à l’œuvre pour nous transformer. Chaque seconde de la journée et de la nuit, la puissance du Seigneur va agir, si nous restons dans la foi. Nous ne devons jamais dire : « Oh, moi, je me connais, j’ai toujours été comme cela. Il y a 10, 20, 60, ou 80 ans que je me connais, j’ai toujours eu le caractère que je me connais. Tant que je serai sur la terre, je serai le même ! »

Si tu parles comme cela, tu ne parles pas par la foi, et tu garderas tes problèmes. Si tu es dans la foi, tu diras, au contraire : « Je sais qui j’étais auparavant, mais je sais que Dieu est en moi. Il m’a promis dans sa Parole de me changer, à la mesure de la stature parfaite de Jésus. Je crois en lui, parce qu’Il est fidèle et puissant. Ce n’est pas moi qui le ferai, c’est lui qui va le faire, si je crois en lui.

Je crois donc que je ne vais pas rester dans la situation où je me trouve, parce que j’ai l’œil fixé sur le but. Le Seigneur Jésus est le but. C’est lui qui est mon modèle. C’est lui qui est en train de me transformer. Je sais qu’Il a besoin que je reste dans la foi. Il a besoin que je croie qu'Il est capable de faire cette œuvre extraordinaire en moi. Je lui fais confiance. Je ne resterai pas dans l’état où je me trouve ! »

Même s’il ne nous reste plus qu’une heure, ou une minute, avant l’enlèvement ou la mort, nous devons être certains que, pendant cette heure ou cette minute, le Saint-Esprit va encore œuvrer pour nous perfectionner. Il le fera jusqu’au bout, si nous restons dans la foi. Alléluia !

Et quand nos yeux le verront, quand Il reviendra sur les nuées, nous deviendrons entièrement semblables à lui, parce que nous serons changés en un instant. Tout ce qui n’est pas complètement transformé en nous le sera à ce moment-là, parce que nous serons restés dans la foi.

Ce que nous ne devons jamais oublier, c’est que notre « vieil homme » est déjà mort en Christ : toute notre ancienne nature, l’esprit, l’âme et le corps, tout ce qui est passé et ancien, a trouvé la mort quand Jésus-Christ est mort sur la croix.

En Christ, j’ai aussi acquis une nouvelle nature, par ma nouvelle naissance : un être nouveau complet, esprit, âme et corps. Mon esprit a été renouvelé à ma nouvelle naissance. Mon âme est en train d’être renouvelée, dans ses pensées, ses sentiments et sa volonté. Mon corps, enfin, sera changé à la résurrection. Mais tout m’a déjà été acquis par le sacrifice de Jésus. Je dois m’en saisir par la foi.

Je suis parfait en Jésus, dans mon esprit, dans mon âme et dans mon corps. Jésus est le modèle parfait, et je suis prédestiné par le Père à être semblable à son Fils bien-aimé. Il me demande de recevoir cette nouvelle nature par la foi. Le Seigneur commence par le renouvellement de mon esprit, Il transforme ensuite mon âme, et enfin mon corps.

Nous devons donc bien comprendre comment la croix agit maintenant au niveau de notre âme et de notre corps. Je vous rappelle que la Parole de Dieu nous dit : « Mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres » (Romains 7 v. 23).

Il y a une différence entre le corps et l’âme. Tous les deux sont encore hérités de la vieille nature. Ils ont été souillés par le péché. La chair englobe tout ce qui appartient à la vieille nature. Les péchés du corps sont tous les péchés que l’on appelle « grossiers » : les péchés sexuels, l’impureté physique, les péchés de la langue, la gloutonnerie, le meurtre, l’adultère, et tous les péchés qui nous rabaissent au niveau des bêtes.

Les péchés de l’âme sont un peu plus subtils. Ils se passent au niveau des pensées, des sentiments et de la volonté. Ils ont peut-être une apparence moins grossière et moins bestiale, mais ils sont tout autant l’œuvre de la chair. Ce sont des pensées mauvaises, impures, égoïstes, des sentiments qui ne sont pas les sentiments de Jésus, une volonté égoïste qui est au service de soi, qui veut se défendre, se justifier, qui veut chercher à prouver ce qu’elle est aux autres. Tout cela vient de l’âme et constitue une partie de la « vieille nature » charnelle.

Dans le texte grec, il existe différents mots pour désigner la chair, qui sont souvent traduits en français par le même mot. Quand la traduction française parle de la chair, elle utilise le même mot français pour deux mots grecs différents. Il y a un en grec mot pour désigner « la chair du corps » et un autre mot pour désigner la vie de l’âme. Ces deux mots sont souvent traduits par « la chair ». En grec, le corps est désigné par le mot « sarx ». On en a tiré le mot « sarcophage », le coffre où l’on met les cadavres. Sarcophage, en grec, signifie « mange chair ».

Le Grec possède un autre mot pour désigner l’âme : « psyché ». En français, de nombreux mots comportent cette racine « psyché ». Ainsi, la psychologie est l’étude de l’âme. Mais « sarx » et « psyché », le corps et l’âme, constituent des aspects de notre « vieille nature », c’est-à-dire de la chair au sens biblique, dans laquelle le péché règne sous des formes plus ou moins grossières.

Toute notre vieille nature a été détruite, éliminée, par le sacrifice de Jésus à la croix. Ce corps de péché a été détruit à la croix. Si nous saisissons cette magnifique réalité par la foi, et si nous contemplons, par la foi, toutes les œuvres impures de la chair clouées à la croix, nous produirons les œuvres correspondantes, et nous ne commettrons plus tous les péchés grossiers du corps. Nous obtiendrons une pleine victoire sur le péché. Il ne régnera plus sur nous, puisque nous sommes devenus esclaves de la justice, par la foi en la Parole de Dieu.

Nous ne pratiquerons plus l’adultère, ni la gloutonnerie, etc... Mais l’œuvre de la croix ne se limite pas aux péchés grossiers de la chair. La croix va aussi exercer son action sur l’âme, qui doit être aussi crucifiée. Tout ce qui constituait, dans notre vieille nature, les sentiments mauvais, les pensées mauvaises et la volonté égoïste au service du moi, tout cela doit aussi passer par la croix.

L’œuvre du Saint-Esprit est d’illuminer mon intelligence spirituelle pour que je comprenne la Parole de Dieu de manière spirituelle. Il veut aussi me montrer en permanence où se trouve encore une partie de ma vieille nature qui ne serait pas passée concrètement par la mort de la croix. Le Saint-Esprit nous a été donné pour nous conduire dans la lumière et dans la vérité. Le Seigneur nous donne le Saint-Esprit pour nous éclairer, et nous montrer toutes les parties de notre chair qui sont encore vivantes, tout ce qui, dans notre vieille nature, n’est pas encore passé par la croix.

Lisons, par exemple, ce qu’il est écrit à ce propos dans le chapitre 4 de l’épître aux Hébreux : « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte » (Hébreux 4 v. 12 et 13).

Le Saint-Esprit qui est en nous voit l’état dans lequel nous sommes. Tout est nu et découvert à ses yeux. Il est bien placé pour nous connaître. Il veut nous apprendre à séparer l’âme et l’esprit. Nous devons discerner tout ce qui vient du domaine de l’âme et tout ce qui vient du domaine de l’esprit. Nous devons bien comprendre comment fonctionnent l’âme et l’esprit. L’épée de l’Esprit doit nettement partager âme et esprit.

Cela ne signifie pas que le Seigneur va paralyser notre âme, c’est-à-dire nous empêcher de penser, d’avoir des sentiments, et d’avoir une volonté propre. Mais, par l’épée de son Esprit, la Parole de Dieu, Il va non seulement séparer tout ce qui est du domaine de l’âme et tout ce qui est du domaine de l’esprit, mais aussi nous apprendre à distinguer, dans le fonctionnement de notre être intérieur, tout ce qui est charnel et tout ce qui est spirituel.

Ce qui vient de l’âme n’est pas forcément mauvais, si notre âme a été purifiée et renouvelée par le Seigneur, quand il nous transforme. Ce qui est mauvais en soi, c’est tout ce qui vient de l’âme de notre vieille nature.

Jésus est parfaitement homme. Il possède donc une âme. Il a des pensées, des sentiments et une volonté. Mais tout est parfaitement pur et saint en lui. Ce n’est pas l’âme qui est mauvaise en soi, mais c’est l’âme charnelle, héritée de la vieille nature. Elle est égoïste et centrée sur ses propres besoins. Elle ne pense qu’à satisfaire ses intérêts, elle est remplie d’incrédulité, de doutes et de pensées impures.

C’est pour cette raison que le Seigneur, par son Esprit et sa Parole, accomplit en nous une œuvre de purification, à deux niveaux. Il va me révéler tout ce qui vient de ma vieille nature, tout ce qui doit être conduit à la croix et être mis à mort. Le Seigneur va aussi me montrer comment faire la différence entre l’esprit et l’âme. Il faut en effet que ce soit l’Esprit du Seigneur qui dirige ma vie d’enfant de Dieu.

Le Saint-Esprit doit pour cela agir depuis mon esprit et au travers de mon esprit. Mon âme ne doit plus me diriger. C’est ainsi que nous pourrons discerner les chrétiens spirituels de ceux qui se laissent encore dominer par leurs sens ou par leur âme.

Un chrétien charnel est celui qui est surtout gouverné par son corps et par ses sens. Il s’appuie surtout sur que ce que ses sens lui montre. Il ne compte vraiment que sur ce qu’il voit et ce qu’il entend. Il ressemble un peu à Thomas, lorsqu’il dit : « Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point » (Jean 20 v. 24).

Pourtant, ce chrétien charnel possède la Parole. Il a le Saint-Esprit. Son esprit a été renouvelé par la nouvelle naissance. Mais il est resté au niveau de ses sens.

Le chrétien psychique est allé un peu plus loin. Il est peut-être parvenu à crucifier les actions de son corps, mais son âme n’est pas encore passée par la croix. Il reste sous l’influence des sentiments et des émotions de sa vieille nature. Son amour sera un amour sentimental. Ce ne sera pas l’amour du Seigneur, l’amour pur, l'amour-agape. Il aura des pensées qui seront encore des pensées humaines. Il va s’appuyer sur son intelligence humaine. Il ne peut discerner les pensées du Seigneur, mais reste influencé par les pensées humaines qui viennent de son âme.

De tels chrétiens psychiques vont, par exemple, organiser une réunion d’évangélisation en ayant recours à tous les moyens humains utilisés par le monde. Ils vont organiser l’Église du Seigneur selon le modèle humain. Mais ils n’ont pas été conduits pas à pas par l’Esprit du Seigneur. Ils ignorent ce que signifie la marche par l’esprit.

Ainsi, c’est l’âme des chrétiens psychiques qui va diriger toute leur vie et toutes les activités de l’Église. Ils seront conduits par leurs propres pensées et leurs propres sentiments. Ils seront conduits par tous les besoins extérieurs qu’ils perçoivent autour d’eux, sans discerner la direction du Saint-Esprit.

Quand Paul a voulu aller en Bithynie, l’Esprit l’a arrêté : « Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie ; mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas » (Actes 16 v. 7).

Paul était conduit par son esprit et non par son âme. Le chrétien psychique est donc un chrétien qui reste au niveau de son âme, et qui n’est pas familier du domaine spirituel. Ce n’est pas le Saint-Esprit qui le contrôle pleinement, par l’intermédiaire de son esprit régénéré.

 

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« Nous n'arriverons jamais à réaliser notre crucifixion par notre volonté ni par nos efforts, mais seulement en acceptant ce que le Seigneur Jésus a fait sur la Croix. Il faut que nos yeux soient ouverts sur l’œuvre accomplie au Calvaire... »

- Watchman Nee

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