2. La famille chrétienne

2. La famille chrétienne

Chap: 1 - Le couple selon Dieu (suite) - Les problèmes de divorces et de remariages, sont de plus en plus nombreux au sein de l’Église de Jésus-Christ. Ce sont les fondements de la vie chrétienne qui sont ébranlés ou détruits. 

Dans Matthieu 19, le Seigneur Jésus nous révèle quelle est la pensée de Dieu concernant le mariage, dès le début de la création de l’homme et de la femme : « Les pharisiens l’abordèrent, et dirent, pour l’éprouver : est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? Il répondit : N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier  ? Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi »  (Matthieu 19 v. 3 à 8).

Il est clair que, dans la pensée de Dieu, un homme s’attachera à une femme, et qu’ils seront unis par l’alliance du mariage jusqu’à la fin de leur vie. Mais, après la chute, le péché et la mort sont entrés dans le monde. La rébellion et la désobéissance ont rendu l’homme incapable de respecter l’alliance du mariage. Le péché, qui habite dans la chair de l’homme, l’a rendu incapable de respecter la loi de Dieu.

C’est pour cette raison que le Seigneur, dans un premier temps, a imposé à son peuple une loi implacable. Dans l’attente de Jésus-Christ, faute de pouvoir éliminer le péché, il fallait éliminer le pécheur. La fornication et l’adultère étaient punis de mort.

Un jeune homme qui prenait de force une jeune vierge était obligé, dès la première relation sexuelle, à la prendre pour épouse, et il ne pouvait s’en séparer. Si une jeune fille n’était pas vierge à son mariage, elle devait être lapidée : « pour avoir déshonoré son père, et s’être prostituée dans sa maison ».

Il était permis à un homme de répudier sa femme, s’il lui découvrait « quelque chose de honteux », notamment son infidélité. Dans ce cas, il ne pouvait la reprendre. L’homme pouvait aussi prendre plusieurs femmes légales, et parfois des concubines. Mais tout cela n’était qu’une perversion de la volonté parfaite de Dieu, qui n’a permis la répudiation qu’en raison de la « dureté de leur cœur ». Cette dureté de cœur était causée par le péché et par la chair de péché.

Même si, à cette époque, l’homme pouvait recevoir le pardon de ses péchés et être déclaré juste par la foi, il ne pouvait en aucun cas avoir une pleine victoire sur le péché et sur la chair. Il ne pouvait pas marcher par l’esprit. Il ne pouvait donc pas pleinement respecter l’alliance divine du mariage. Tandis que tout redevient possible pour un chrétien né de nouveau, rempli de l’Esprit et marchant par l’Esprit !

Les principes éternels du mariage.

Dans les Évangiles, Jésus s’adressait le plus souvent aux Juifs, ainsi qu’à ses disciples. Mais ceux-ci, avant la croix et la Pentecôte, restaient incapables de comprendre les choses de l’Esprit, à plus forte raison de marcher par l’Esprit. L’Église n’était pas encore établie, parce que le Saint-Esprit n’avait pas été répandu. Toutefois, le Seigneur Jésus a donné, aux Juifs comme aux disciples, un enseignement qui s’applique à tous les hommes de tous les temps, concernant le mariage dans la pensée de Dieu. Il Lui fallait affirmer les grands principes de la volonté de Dieu, avant de donner à ses disciples, plus tard, la possibilité d’obéir à ces principes, par la marche par l’esprit.

Les exigences de Dieu sont absolues. Mais, Il ne peut les imposer à l’humanité que si celle-ci dispose des moyens spirituels adéquats pour obéir à ces exigences absolues. Et l’humanité ne dispose de ces moyens adéquats que depuis la nouvelle alliance conclue dans le sang de Jésus, par la nouvelle naissance et la marche par l’esprit. Voici ce qu’a enseigné Jésus-Christ dans les Évangiles à propos du couple, du mariage, du divorce et du remariage :

« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne. Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce. Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère »  (Matthieu 5 v. 27 à 32).

Sous la loi, l’adultère devait être consommé pour être considéré comme tel. Mais « sous la grâce », l’adultère est déjà consommé dans le cœur quand un homme convoite intérieurement une femme. La loi est venue par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.

La grâce de la Nouvelle Alliance ne signifie pas que nous pouvons demeurer dans le péché. Elle signifie au contraire que Dieu, dans sa grâce surabondante, nous donne à présent les moyens spirituels de satisfaire les exigences les plus absolues de Dieu. C’est là tout l’enseignement de Paul, notamment dans l’épître aux Romains :

« Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché »  (Romains 6 v. 1 à 7).

Il ne s’agit donc nullement d’une grâce à bon marché qui supporterait indéfiniment notre marche dans le péché, la chair ou le compromis, pourvu que nous nous nous en repentions en permanence, tout en continuant à chuter sans jamais avoir la victoire sur le péché.

Le chrétien de la Nouvelle Alliance est, en Christ, mort au péché, au monde, à la chair et à Satan. Cette libération absolue, qui lui a été acquise à un si grand prix, lui permet, en marchant selon l’esprit nouveau qu’il a reçu, de satisfaire parfaitement la pensée et la volonté de Dieu, notamment en ce qui concerne les exigences de l’alliance du mariage.

Le Seigneur affirme avec vérité au verset 32 ci-dessus : « Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ».

Il est clair que le Seigneur, dans ce verset, condamne à la fois le divorce (sauf pour cause d’infidélité) et le remariage. L’exception pour cause d’infidélité ne s’applique qu’à la possibilité de divorcer, mais aucunement à celle de se remarier. Il n’est pas possible de faire référence à ce verset pour autoriser le remariage des divorcés, en cas d’infidélité de l’un des conjoints.

Jésus nous a prévenus que chaque iota de la Parole de Dieu compte. Il en est de même pour la place des mots dans le texte sacré. Cette place doit nous permettre de bien comprendre le contexte de chaque verset. Il est clair que ce même verset n’aurait plus du tout la même signification, s’il était écrit ainsi : « Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère, sauf pour cause d’infidélité ».

Dans ce dernier cas, l’exception pour cause d’infidélité concernerait à la fois le divorce et le remariage, alors que dans la parole de Jésus, elle ne concerne que le divorce. En d’autres termes, le Seigneur n’envisage qu’une seule raison pour un divorce ou une répudiation, c’est l’infidélité, ou plutôt l’impureté sexuelle de l’un des conjoints. Mais cette séparation n’entraîne jamais l’annulation de l’alliance du mariage, ni la permission de se remarier.

Sinon, cette alliance ne serait plus selon le modèle de l’alliance de Dieu avec son peuple, alliance qui, nous l’avons vu, est perpétuelle, malgré l’infidélité de l’Épouse du Seigneur. Dieu n’a jamais envisagé de se remarier avec une autre Épouse !

Sous l’ancienne alliance, la dureté du cœur du peuple de Dieu obligeait le Seigneur à lui permettre ce qu’Il ne permet plus à son peuple de la Nouvelle Alliance. Toutefois, ce peuple de la Nouvelle Alliance doit savoir de quelle manière respecter la volonté parfaite de Dieu, puisqu’il en a dorénavant les moyens.

Plus loin, toujours dans l’Évangile de Matthieu, le Seigneur est encore plus précis :

« Les pharisiens l’abordèrent, et dirent, pour l’éprouver : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? Il répondit : N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.

Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ? Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes  ; au commencement, il n’en était pas ainsi. Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier. Il leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné »  (Matthieu 19 v. 3 à 11).

Le Seigneur Jésus répète les mêmes principes immuables de la volonté de Dieu : l’alliance du mariage est conclue pour la vie, et ne peut être rompue. La répudiation est permise uniquement pour cause d’impureté sexuelle ou d’adultère, mais non le remariage, puisque l’homme ne peut jamais séparer ce que Dieu a uni.

Pour commettre un adultère, dans la pensée du Seigneur, il faut donc que deux choses soient réunies : il faut qu’il y ait une séparation suivie d’un remariage. La séparation seule n’est pas un adultère, tant qu’il n’y a pas remariage. La séparation n’est permise en aucun cas, sauf pour cause d’impureté sexuelle ou d’adultère. Mais ceux qui sont séparés restent liés par l’alliance inviolable du mariage, et ne peuvent donc se remarier, tant que l’un des conjoints est vivant.

Ce principe est-il absolument général, ou ne s’applique-t-il qu’à ceux qui font partie du peuple de Dieu ?

Il est clair, dans le langage de Jésus, qu’Il rappelle une loi divine qui existait dès le commencement de la création de l’homme. Ce principe divin demeure valable dès qu’il y a mariage entre un homme et une femme, même si ceux-ci ne connaissent pas Dieu. En se mariant et en devenant « une seule chair », par la relation sexuelle, ils mettent aussitôt en œuvre une loi divine qu’ils peuvent ignorer, mais dont la réalité et les conséquences n’en existent pas moins.

Ainsi, sans le savoir, deux païens qui se marient s’unissent devant Dieu, même s’ils « ne vont pas à l’église » ! Deux païens qui divorcent et se remarient commettent un adultère, même s’ils ne le savent pas. Pour le Seigneur, un crime reste un crime, même si le criminel n’a pas conscience de commettre un crime. Le crime ne lui sera peut-être pas imputé de la même manière, s’il n’y a pas de loi, ou s’il ignore la loi, mais cela reste quand même une violation de la loi divine. Les chrétiens de la Nouvelle Alliance ne peuvent ignorer la loi divine.

D’ailleurs, les disciples de Jésus ont très bien compris le caractère universel, sacré et absolu de l’alliance du mariage, puisqu’ils disent à Jésus : « Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier » (verset 10). Ils parlent bien de tout homme et de toute femme.

Cela ne signifie certes pas qu’ils pouvaient donc éviter de se marier et de s’engager dans le concubinage, ou « se mettre en ménage » sans se marier. Cela reste une abomination pour le Seigneur, car la relation sexuelle est exclusivement réservée au mariage. Un concubinage qui dure entre un homme et une femme qui se sont choisis, qui se sont mis en ménage et qui ont eu des enfants, doit être considéré comme un mariage de fait, qui ne dit pas son nom, mais qui devrait être légalisé.

Jésus leur répond, au verset 11, par une phrase étrange : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné ». Tous ne comprennent pas la volonté de Dieu, qui est bonne, agréable et parfaite, mais seulement « ceux à qui cela est donné ».

Cela ne signifie pas que certains sont bénéficiaires de révélations que d’autres ne recevront pas. Car Dieu ne fait pas acception de personnes. Mais cela signifie simplement que Dieu donne ces révélations à ceux qui les Lui demandent. Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Pourtant, Dieu veut sauver tous les hommes. Il appelle tous les hommes, mais seuls ceux qui répondent à son appel feront partie des élus.

De même, si nous voulons sincèrement connaître la pensée parfaite de Dieu concernant le divorce et le remariage, nous finirons par être éclairés. Et non seulement nous serons éclairés, mais nous comprendrons comment satisfaire pleinement le cœur de Dieu, et répondre à ses exigences absolues, par l’Esprit et non par la chair, ni par des prescriptions légalistes. D’ailleurs, le Seigneur Jésus ajoute un commentaire, qui, bien compris, doit permettre à tous de se faire une juste conviction devant Dieu : « Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère ; il y en a qui le sont devenus par les hommes ; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne »  (verset 12).

Apparemment, cette phrase semble difficile à comprendre, dans sa relation avec le passage précédent. Mais elle nous permet au contraire de bien comprendre la pensée exacte du Seigneur.

Un « eunuque » n’a aucune envie d’avoir des relations sexuelles. Ceux qui « sont eunuques dès le sein de leur mère » sont ceux qui, naturellement, n’ont aucune attraction pour les relations avec le sexe opposé. Ils n’ont donc aucun mal à rester seuls, et ils ne brûlent pas s’ils n’ont aucune relation sexuelle.

Ceux qui sont « devenus eunuques par la main des hommes » sont ceux qui ont été châtrés pour diverses raisons. Leurs testicules ayant été coupés, ils ne reçoivent plus dans leur sang les hormones masculines, et tout désir sexuel disparaît en eux. C’est pour cette raison que, dans les palais des rois antiques, ceux qui devaient surveiller les femmes et les concubines des rois devaient être rendus eunuques, par mesure de sécurité.

Mais il y a ensuite les eunuques « qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume de Dieu ». Manifestement, ce sont ceux qui se sont volontairement privés de toute relation sexuelle, afin d’obéir aux exigences du royaume de Dieu.

Cela peut concerner ceux qui veulent rester célibataires. Mais, compte tenu du contexte précédent, cela ne peut ici clairement concerner que ceux qui, étant séparés de leur conjoint, savent qu’ils ne peuvent plus se remarier, et décident donc librement de se priver dorénavant de toute relation sexuelle, afin de plaire au Seigneur et d’obéir à sa volonté parfaite.

Il est clair également que, dans ce cas, le Seigneur fait bénéficier à ces eunuques volontaires de toute la puissance de sa grâce, afin de pouvoir tenir par la foi dans leur résolution. Cela ne peut être le cas que de chrétiens qui marchent par l’esprit, dans une pleine crucifixion de leur chair.

Celui qui sait que sa chair a été crucifiée en Christ, et qui a appris à marcher par l’esprit, est seul capable de se faire eunuque de cette manière, pour le royaume de Dieu. Il est donc seul capable de glorifier pleinement le Seigneur, ce que ni les païens ni les chrétiens charnels ne peuvent faire.

Dans les autres Évangiles, nous retrouvons les mêmes principes éternels de la volonté de Dieu :

« Les pharisiens l’abordèrent ; et, pour l’éprouver, ils lui demandèrent s’il est permis à un homme de répudier sa femme. Il leur répondit : Que vous a prescrit Moïse ? Moïse, dirent-ils, a permis d’écrire une lettre de divorce et de répudier. Et Jésus leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a donné ce précepte. Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme ; c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair.

Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Lorsqu’ils furent dans la maison, les disciples l’interrogèrent encore là-dessus. Il leur dit : Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard ; et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère »  (Marc 10 v. 2 à 12).

Jésus rappelle la pensée de Dieu au commencement. Puis, Il répète que c’est la « dureté de leur cœur » qui a conduit les hommes à violer cette pensée. Mais Il dit clairement à ses disciples que « celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard ; et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère ».

L’adultère est donc bien défini comme un divorce ET un remariage. Nous avons vu précédemment que l’adultère, ou l’impureté sexuelle, était la seule cause permise de séparation ou de répudiation. Mais là, dans ce verset, Jésus dit clairement que le remariage des divorcés est, dans tous les cas, un adultère.

En effet, si l’adultère de l’un des conjoints était une raison valable pour rompre le lien du mariage, les deux conjoints seraient libres de se remarier, le lien du mariage n’existant plus. Certains prétendent que celui qui a une femme adultère est libre d’en divorcer et de se remarier, puisqu’il n’est pas responsable de la rupture du lien conjugal. Or ici, Jésus dit clairement qu’un homme qui a répudié sa femme et qui se remarie commet un adultère.

Il n’a pu répudier sa femme que parce qu’elle était adultère. Il pourrait donc, comme le disent certains, se remarier, étant innocent. Mais ce n’est pas ce qu’affirme Jésus. S’il se remarie après avoir répudié sa femme, il commet dans tous les cas un adultère.

Il en est de même pour la femme qui quitte son mari et qui en épouse un autre. Si elle quitte son mari parce que celui-ci est adultère, elle a la possibilité de le quitter. Mais elle n’a, en aucun cas, la possibilité de se remarier. Si seul le conjoint innocent pouvait se remarier, et si le conjoint adultère ne le pouvait pas, il y aurait une contradiction et une injustice. Ou le lien du mariage est définitivement rompu, et chacun peut reprendre sa liberté, ou ce lien ne peut être rompu, et aucun des conjoints ne peut se remarier, qu’il soit responsable ou non du divorce.

Tout remariage de divorcés est donc, pour le Seigneur, un adultère. Il nous faut affirmer cette vérité avec la plus grande force, en face du laxisme et des compromis affligeants qui se répandent dans l’Église du Seigneur.

Le fait d’avoir divorcé avant la conversion n’y change rien. Un divorce reste un divorce. Un remariage reste un adultère, qu’il ait été fait avant la conversion ou pas. Un péché reste un péché, qu’il soit commis avant la conversion à Christ ou non. Notre conversion à Christ nous permet d’obtenir le pardon de nos péchés passés, mais cela ne signifie pas que nous puissions continuer à vivre dans ce péché, une fois que nous l’avons confessé.

Nous aurons l’occasion de revenir plus loin sur la mauvaise interprétation du texte « toutes choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5 v. 17).

 

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