La fonction et l'œuvre du Saint-Esprit

La fonction et l'œuvre du Saint-Esprit

 Il nous faut toujours garder à l’esprit l’importance primordiale du Saint-Esprit. Pour nous aujourd’hui tout dépend du Saint-Esprit et sans lui rien n’est vraiment possible.

En effet, s’Il n’était pas parti, le Saint-Esprit ne serait pas descendu et pour Lui, la venue du Saint-Esprit était bien plus importante que de rester physiquement présent ici-bas. « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais elles sont encore au-dessus de votre portée. Mais quand l’Esprit de vérité sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi et il vous l’annoncera » (Jean 16 v. 12 à 15).

« Ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu a préparées pour ceux qui L’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit, car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. Car qui connaît ce qui est en l’homme si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses données par Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux personnes spirituelles. Or l’homme naturel (animal) ne comprend pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles lui semblent folles et il ne peut les connaître parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2 v. 9 à 16).

« Or, vous êtes le corps de Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part » (1 Corinthiens 12 v. 27).

Remarquez bien que, lorsqu’Il était toujours avec eux, Il avait encore beaucoup de choses à partager et à dire, mais que c’était quasiment impossible de les partager à cause de leurs incapacités. Il n’a pu élargir leur vision et leur cœur. La difficulté n’était pas une question de temps, mais une œuvre qui devait se faire en eux, que Lui personnellement ne pouvait faire mais que le Saint-Esprit pourrait accomplir. Et en fait, tout ce qu’Il voulait toujours dire et faire serait dit et fait au temps opportun.
Il n’est donc pas étonnant que Paul ait pu dire ces paroles : « Des choses que l’œil n’a pas vues et que l’oreille n’a pas entendues… Dieu nous les a révélées par l’Esprit ». Une évidence pour les apôtres ; une preuve irréfutable que le Seigneur avait raison et une indication forte de l’importance capitale de l’avènement de l’Esprit.

Le sens de l’avènement du Saint-Esprit.

Nous allons traiter de ce sujet de manière fragmentée, mais chaque partie aura son importance. Voyons d’abord dans quel contexte immédiat cet avènement de l’Esprit se situe, dans la révélation d’un objectif divin et d’un plan divin. Nous le savons et nous le croyons. Nous commençons par-là : Dieu a un schéma, un plan, un grand objectif qui l’occupe depuis la création de l’univers. Ce plan a un ordre établi qui vise très loin dès le départ et qui implique toutes sortes de facultés, de potentialités et de fonctions.

Il est capital de connaître le sens de ces mots caractéristiques. Trois mots sont utilisés ; ordre, faculté, fonction. Ces choses sont écrites dans le cadre de l’univers créé par Dieu et toutes ses composantes dont le centre est l’être humain lui-même. L’homme occupe la place centrale et il n’y qu’à nous regarder pour voir l’importance que Dieu nous accorde. Tout dépend du respect que nous accordons à l’ordre créé par Dieu.

Si nous sommes déséquilibrés physiquement et mentalement, nous n’entrerons jamais dans notre destinée. L’ordre divin est reconnu par l’homme puisque toute la science s’est développée dans le but de traiter les désordres du corps humain. Ensuite, nous avons la faculté et la fonction. L’univers de Dieu a repris ces deux concepts pour réaliser Son Plan.

Nous devons nous rappeler que ces choses ont été voulues par Dieu pour nous donner des indications sur les choses invisibles. La matière, le monde visible sont une représentation, et la Parole de Dieu enseigne clairement que les choses ici-bas, lorsqu’elles sont conformes à l’ordre établi par Dieu, sont des illustrations de l’ordre spirituel.
Le chapitre 5 des Éphésiens en parle très clairement au sujet des relations domestiques, entre maris et femmes. Leur rapprochement, l’évidence de leur unité, la nature de leur relation indique clairement que cette relation, lorsqu’elle est juste, symbolise une relation spirituelle, celle de Christ avec l’Église. Adam et Ève en sont les plus grands parallèles ; nous pourrions retrouver ces symboles dans bien des passages des Écritures. Par exemple, le Tabernacle dans le désert est destiné à être un modèle des choses célestes, pas un objet en lui-même.

Ainsi donc le Seigneur a institué sur cette terre un ordre qui doit illustrer un ordre céleste. Si vous considérez chaque illustration, chaque représentation ou chaque symbole, ces trois concepts reviennent toujours : Si vous perturbez l’ordre, vous détruisez l’objet ; si vous violez l’ordre, vous annulez l’objectif. Tout ceci est très bien illustré dans nos modèles physiques. Derrière toutes choses, Dieu a un but et un plan, avec une trilogie : Ordre, faculté, fonction.

Le deuxième point important est le suivant ; parce que l’ordre a été détruit par le péché et la chute, l’homme naturel se retrouve totalement dépourvu de la faculté ou capacité de connaître l’objectif et le plan de Dieu ; il en est incapable et il ne peut fonctionner ainsi. Il faut souvent du temps à bien des chrétiens pour le reconnaître, mais c’est un fait et pour Dieu un fait définitif… que nous le reconnaissions ou pas, c’est comme ça !

Le troisième point : Le Saint-Esprit connaît totalement le plan de Dieu. « Les choses de Dieu, nul ne peut les connaître, excepté l’Esprit de Dieu ». Il sait, Il connaît, c’est pourquoi Il nous conduira dans toute la Vérité. L’ordre mondial actuel est un mensonge, une tromperie monumentale. Le Saint-Esprit connaît toute la vérité sur ce monde, ce que Dieu veut dire, Son intention et Sa pensée le concernant. Et puis, le Saint-Esprit sait aussi tout ce que cela implique. Il connaît parfaitement l’ordre divin pour un univers qui ne répond pas à Son Plan. Il sait les facultés et fonctions liées à Son Plan. Le Saint-Esprit y est engagé car Il connaît toute la Vérité : C’est son affaire. Il est le membre exécutif de la Tête, consacré au Chef suprême.

Le quatrième point : Seul le domaine spirituel peut connaître le Plan de Dieu et y entrer. Comme dans un cercle, nous avançons de la circonférence vers le centre, vers le cinquième point : le Saint-Esprit lève un peuple spirituel. Pour réparer les dégâts du désordre de l’univers vers un tout ordonné selon le Plan divin, le Saint-Esprit ne commence pas par ce qui est à la circonférence de l’univers, mais par le cœur, c’est-à-dire l’être humain.

Il commence par faire émerger un peuple spirituel en lui attribuant Sa propre nature et lui communiquant les dons spirituels. La nature spirituelle de Dieu restaure l’esprit de l’homme en lui insufflant une vie nouvelle accompagnée de dons et de facultés spirituels. Cela signifie que, par la nouvelle naissance et la visitation du Saint-Esprit qui suit, nous recevons des facultés différentes de celles que nous avons par nature, des facultés pour connaître, comprendre, discerner, examiner, juger et bien plus encore, des capacités que nous ne possédons pas naturellement pour être, pour faire, pour accomplir et pour atteindre.

Quel repos extraordinaire pour nous car ce n’est certainement pas simplement une question de technique. Si vous manquez de don ou de qualification dans le naturel, ce n’est en rien un handicap pour les choses de Dieu. Le Saint-Esprit attribue une grande quantité de dons et de talents ; il ne comble pas seulement ce qui manque dans le naturel, mais va bien au-delà de ce que la nature peut faire.

Ces 5 points nous amènent au point suivant : La vie dans l’Esprit est essentielle et indispensable. Nous avons donc 6 points positifs, mais nous n’atteindrions pas la perfection sans un septième qui lui pencherait en apparence plutôt vers le négatif : La vie dans l’Esprit exige la séparation de la vie charnelle.

Ainsi, nous voyons jusqu’à un certain point ce qu’est d’être spirituel, ce qu’est la vie dans l’Esprit. Une question importante se pose alors : Pourquoi le Seigneur Jésus accorda une telle valeur à l’avènement du Saint-Esprit ?

Définition de l’homme spirituel.

Qu’est-ce que l’homme spirituel ? Celui qui a reçu le Saint-Esprit et ce qui Lui correspond ; faculté, fonction et capacité : « Celui qui est uni au Seigneur est un esprit… ». Il ressemble à la nature divine. Ce n’est pas seulement un type de nature ou une qualité de nature, mais une capacité. Ce qui veut dire que cette nature a des traits et des caractéristiques pratiques qui en sont la conséquence : Par exemple, le discernement spirituel, la perception spirituelle, la connaissance spirituelle. L’apôtre prie que la Parole de Dieu puisse demeurer en nous en toute compréhension spirituelle.

C’est toute la différence entre l’action d’une force sur quelque chose qui fonctionne à cause des conséquences d’un impact, sans intervention ou coopération avec cette action et un mouvement d’ordre purement mécanique. La différence fait que les facultés correspondantes à celles de l’Esprit sont introduites dans notre esprit renouvelé au sein d’une union d’intelligence.

Prenons un exemple. Nous savons par le début de l’évangile de Luc qu’il y avait un homme à Jérusalem du nom de Siméon, homme juste et consacré, qui recherchait la consolation d’Israël, et le Saint-Esprit reposait sur lui. Il vint au temple, conduit par l’Esprit, au moment précis où les parents amenaient l’enfant Jésus pour accomplir le rite de la Loi.

Certaines personnes ont imaginé qu’il y aurait eu un arrangement pour que Siméon en soit le sacrificateur pour accomplir la circoncision de Jésus. La Parole ne dit pas ça du tout. L’histoire est toute naturelle : Ils amenèrent l’enfant pour le présenter au Seigneur et cet homme arriva à ce moment-là ; il n’était pas le ministère officiel prêt à le recevoir dans le temple. On pourrait dire alors : « Il se trouvait là par hasard, pile au bon moment ! » Non !

Il est venu guidé par le Saint-Esprit et rien n’indique qu’en arrivant il savait qui était cet enfant. Personne ne lui a dit : « C’est Jésus ! » Jésus a été amené là par ses parents comme n’importe quels autres parents l’auraient fait. Il avait la même apparence extérieure qu’un autre enfant, pas du tout différent des centaines et milliers d’enfants qui se rendaient au temple : des parents ordinaires avec un bébé ordinaire. Lorsqu’ils ont amené l’enfant, Siméon le prit dans ses bras et se mit à prononcer des paroles extraordinaires : « Seigneur, laisse maintenant ton serviteur partir en paix, car mes yeux ont vu ton salut ».

De quoi Siméon parlait-il ? Comment savait-il ? D’où cela lui vint-il ? Voyez-vous la signification de tout cela ? Siméon vint poussé par l’Esprit ; ses mouvements étaient réglés par l’Esprit, et lorsqu’il a pris l’enfant Jésus dans ses bras, le même Esprit témoigna à son esprit : « Voilà Christ ! » Parce que le Saint-Esprit reposait sur lui, Siméon avait une perception spirituelle. Quand il fut en présence de Christ, il le reconnut immédiatement dans son esprit. Vous voyez donc ce qu’est un homme spirituel. Siméon en est l’illustration, bien qu’il n’en est qu’une représentation partielle car la Pentecôte n’avait pas encore eu lieu.

L’homme spirituel est guidé par l’Esprit, ses mouvements sont synchronisés par l’Esprit ; il a la perception du moment où il agit par l’Esprit. En agissant ainsi, il découvre les secrets spirituels sur Christ et se trouve en possession d’une faculté de perception spirituelle qui fait que, lorsque le Seigneur accomplit quelque chose, il en possède toute l’intelligence et la connaissance. La faculté conduit à la fonction en relation avec le plan souverain de Dieu. Cela paraît un peu difficile, mais c’est la vie normale du croyant, selon Romains chapitre 8.

Il est vrai que nous n’y entrons pas pleinement d’un coup ; nous grandissons dedans, comme Paul nous le rappelle : « Croissez en Lui en toutes choses ». C’est bien la définition de l’homme spirituel.

Pas une apparence extérieure, mais un style de vie.

Nous avons fait référence lors d’une dernière méditation à une communauté de sacrificateurs et à ses caractéristiques. Sans aucun doute, Siméon occupait une fonction sacerdotale. La sacrificature n’est pas officielle, elle est spirituelle et la vraie sacrificature est basée sur la conduite de l’Esprit, l’instruction de l’Esprit. Ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Siméon est pleinement dans cet esprit de filiation, c’est pourquoi il est un vrai sacrificateur au sens spirituel. Cela veut dire que si le peuple du Seigneur est un peuple spirituel et qu’il rentre pleinement dans le Plan de Dieu, il doit y entrer par la vie et par la révélation du Saint-Esprit différemment d’un moyen d’y entrer mécaniquement par un livre ou une tradition. C’est à ce niveau que le besoin est si grand dans le peuple de Dieu.

Après tous ces siècles de christianisme, nous sommes en présence d’un système et d’un ordre où tout ce qui est dans le Nouveau Testament est repris en système et en planification fixes et établis dans ce monde. Par exemple, le commandement « ... allez par tout le monde et prêchez l’Évangile… » a été repris pour en faire quelque chose de systématique et figé où il faut se conformer à un système chrétien reconnu.

L’idée d’église est devenue quelque chose de formel et de figé. Les chrétiens sont appelés à s’y conformer et à agir en conséquence sous peine de sanctions. C’est peut-être un des plus gros handicaps que rencontre la spiritualité… Si nous n’avions pas connu toute cette histoire de l’Église, si nous pouvions revenir au commencement, les choses auraient été tellement plus simples et nous aurions eu moins de mal à entrer dans notre condition spirituelle… mais nous traînons toujours ce fardeau qui est la norme.

Ce que nous appelons le christianisme n’est pas un système terrestre, mais spirituel, et chacune de ses composantes doit l’aborder de manière spirituelle, par la Vie et la révélation. Là réside toute la différence entre l’imitation et la vraie Vie. Oh quel contraste entre voir quelque chose objectivement et y pénétrer par la Vie, où règne le merveilleux, la vitalité, la gloire, l’énergie et la puissance ! Peut-être avez-vous parlé pendant des années sur des choses concernant la Parole de Dieu et vous y avez cru comme étant la vérité jusqu’au moment où vous en avez perçu le sens… et tout vous est apparu sous un tout autre aspect.

Tout votre discours, toute votre prédication et toute votre croyance étaient plutôt vrais, justes et convaincants au niveau doctrinal, mais quel effet cela a pu avoir sur vous ? Maintenant, comme tout a dégringolé et s’est brisé, vous vous transfigurez au point qu’une joie, un plaisir, une extase, une Vie s’installent. Nous commençons à entrer dans les choses par le moyen de la Vie et de la révélation, autrement dit, pénétrer les choses et voir les choses par l’Esprit.

Beaucoup de gens auraient pu venir en ce temps-là à Jérusalem pour voir ce bébé. Peut-être auraient-ils accompli la même performance : Prendre le bébé et prononcer sur lui quelques paroles de bénédiction, remettre le bébé et repartir… cela aurait été fini ! Mais Siméon lui est venu guidé par l’Esprit de Dieu et a fait une découverte. Sa faculté spirituelle lui a permis de discerner quelque chose que personne n’aurait vu : « Une lumière pour éclairer les païens et la gloire de ton peuple, Israël ! »

Siméon entra dans la vie de l’Esprit par la Vie et par la révélation. Autrement dit, il entra par et dans l’Esprit. Le Seigneur veut que son peuple lui ressemble. Cela s’applique à la totalité du Plan divin et dans tous ses détails. Ne nous en inquiétons pas car nous aurons à connaître le secret de ces choses et nous découvrirons que ça marche… Le Seigneur veut que son peuple entre dans la plénitude de Sa Pensée, ce qui n’est possible que s’il cesse d’être dirigé par un système ou un ordre établi et qu’il apprenne ce qu’est la marche avec Dieu dans le Saint-Esprit.

Cette vie de l’Esprit n’a pas de limites. Elle touche au Plan divin et nous en faisons partie ; nous sommes « les élus conformément à Sa volonté ». Nous voulons connaître le Plan et quelle est notre place dans ce Plan. Nous voulons aussi connaître nos facultés et nos fonctions. Comment cela ? Pas en les étudiant, mais en les vivant.

La dépendance des croyants

Nous allons en voir un autre aspect dans 1 Corinthiens chapitre 12. Paul parle aux Éphésiens du Corps qui est l’Église. « L’Église qui est son corps », l’assemblée qui est l’instrument oint par Dieu. Il est vrai que le croyant individuellement reçoit le Saint-Esprit et est oint du Saint-Esprit, mais c’est le Corps de Christ qui est oint du Seigneur comme Christ est un ; c’est le Saint-Esprit qui amène Christ à tous les vrais croyants et ce faisant, Il fait de tous les croyants un, parce que Christ est un et indivisible. C’est pareil, autrement dit, de constater que l’onction n’est pas distribuée de façon fragmentée, car elle est une.

Nous sommes tous baptisés dans un seul Esprit en un seul Corps. C’est ainsi que le Seigneur voit les choses d’En Haut. Cette onction est corporative, ce qui signifie que la véritable Église est essentiellement spirituelle, car elle est constituée de la demeure du Saint-Esprit. Dans sa nature, elle est spirituelle, et tout ce que nous avons dit au sujet de l’homme spirituel est vrai de l’Église selon la pensée divine. L’assemblée des croyants a donc une valeur pratique importante comme instrument oint par Dieu.

La Vie est sa valeur première. Peut-être n’en avez-vous pas expérimenté sa valeur précieuse, mais gardez cette affirmation dans votre cœur et quand vous irez de l’avant avec le Seigneur, vous le découvrirez parce que vous en aurez besoin. La Vie est liée à l’assemblée, instrument oint de Dieu ; a moins de reconnaître et de vous reposer sur la valeur de cette communion du Saint-Esprit, qui est celle des croyants (quelque chose qui émane du Saint-Esprit entre les croyants), nous serons anéantis. C’est pourquoi Paul met ce que nous appelons la bénédiction à la fin de l’épître aux Corinthiens ; pourquoi à la fin ?

« La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ… » C’était une contradiction à tout ce qui se passait à Corinthe : ils s’étaient tellement adonnés à la sagesse et le sujet des dons spirituels était si important pour eux ! Et Paul arrive au chapitre 13 : « Quand je parlerais toutes les langues des anges et des hommes, si je n’ai pas l’amour, je suis comme un airain qui résonne et une cymbale qui retentit… ». Je pourrais avoir tous ces dons, prophétie, foi, guérison…, et que je n’ai pas l’amour – qu’en est-il ? Ce n’est pas le don mais la grâce qui fait toute la différence.

« La grâce… l’amour », il y a des divisions à Corinthe (l’un dit, je suis de Paul ; un autre dit : Je suis d’Apollos ; un troisième : Moi je suis de Pierre) ; Paul parle de l’amour de Dieu. « La communion du Saint-Esprit soit avec vous tous… » L’assemblée est vue sous l’angle de la relation des croyants dans le Saint-Esprit, la communion des croyants en un seul Esprit. Pour les croyants c’est absolument vital et indispensable.

Si le Seigneur vous met en relation avec un groupe spirituel de son peuple, vous commettez un suicide spirituel si vous sortez de là où il vous a placé. Le Seigneur ne nous a pas mis ensemble juste pour avoir des amis. Son but c’est la Vie ; il a été prouvé maintes fois qu’un enfant de Dieu a été restauré et guéri dans sa propre vie suite à la restauration d’une relation brisée avec d’autres enfants de Dieu, par le renouvellement de la communion avec le peuple de Dieu.

On peut en faire un constat encore plus simple : Quand vous êtes fatigués, épuisés, découragés et que vous vous joignez au peuple de Dieu pendant une heure, quel est le résultat ? Vous êtes en forme ! Cela veut dire la vie spirituelle pour vous ! Un des principaux objectifs du diable est de détruire la vie du peuple de Dieu en le dispersant, en le séparant et en isolant ses membres. Ce qui signifie que lorsque le Seigneur dispose de 2 ou 3 personnes ou plus si possible (le minimum est 2), alors il existe une force bien plus grande qu’une force individuelle. La plénitude est liée au rassemblement des croyants. Que d’élargissement et que de croissance dans la lumière et dans la vie ! Que de dangers et de limitations dans l’isolement et la séparation !

Une question d’équilibre et de proportion.

Une autre chose très importante qui est en relation avec la communion du peuple de Dieu dans l’assemblée, c’est la proportion et l’équilibre. L’isolement et le détachement du Corps conduisent en général à un déséquilibre et une perte de proportion, une sorte de position extrême dangereuse qui ne correspond pas à la réalité. Gardez la communion et vous maintiendrez l’équilibre ; nous avons besoin l’un de l’autre pour maintenir l’autre en bonne santé spirituelle et pour nous maintenir dans l’équilibre.

Lorsque le peuple spirituel est en danger de déséquilibre, le Saint-Esprit doit opérer un ajustement nouveau avec les autres enfants de Dieu qui va dans le sens d’une reconnaissance et d’une joie au sein de la communion. Il existe des choses célestes, éternelles et spirituelles de très grande importance qui doivent être révélées à la vie de l’assemblée et à la relation pratique du peuple de Dieu. Le Seigneur ne fait jamais rien au hasard, mais Il est toujours guidé par un autre intérêt vital. Il est clair que l’assemblée, en raison du nombre de ses membres, apporte une mesure élargie de Christ.

Un des résultats immédiats de l’avènement du Saint-Esprit à la Pentecôte fut qu’ils persévérèrent dans la communion fraternelle. Le résultat de la présence du Saint-Esprit, c’est la vie et la communion. Ananias et Saphira avaient violé ce principe et ils en sont morts. La vie demeure dans la communion, elle est force et plénitude.

Toutes ces caractéristiques étaient présentes dès le début : lorsque le Saint-Esprit est venu, il régnait l’équilibre, la bonne proportion, à cause de la mesure élargie de Christ du fait du rassemblement des membres. Ce qui signifie que l’onction régnait aussi dans une large mesure. Nous ne pouvons n’en connaître qu’une petite mesure individuellement, mais si nous sommes tous réunis, cette mesure se trouve à un degré bien plus élevé. L’onction réside dans la présence du Seigneur Lui-même où Dieu vient et s’engage, selon qu’il est écrit : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, Je suis présent au milieu d’eux ».

Ceci pourrait poser certaines questions, mais nous ne faisons ici que poser les fondements des principes de la vie de l’Esprit. La manifestation doit être prouvée par vous, et si vous marchez avec le Seigneur, si vous êtes spirituels, si vous êtes conduits par l’Esprit et que votre vie lui est consacrée, vous en arriverez là. Ce peut être lent ou rapide, mais on est obligé d’y arriver ! La forme extérieure n’a aucun sens… Que le Seigneur garde nos cœurs attachés à sa Parole !

 

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« Le péché n'a plus ni droits, ni domination sur moi ; j'en suis affranchi, et par là même je ne suis plus obligé de pécher. Si le croyant pèche encore, c'est parce qu'il n'use pas du privilège de vivre comme quelqu'un qui est mort au péché. »

- Andrew Murray

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