Demeurez en Christ (jours 8,9,10).

Demeurez en Christ (jours 8,9,10).

Demeurez en Christ votre justice (huitième jour). Demeurez en Christ votre sanctification (neuvième jour). Demeurez en Christ, votre rédemption (dixième jour).

Demeurez en Christ votre justice, votre justice (8).

La justice est la première bénédiction que Christ, notre sagesse, nous révèle comme nous étant préparée en lui. Il est facile de comprendre pourquoi elle vient en premier. Il ne peut y avoir de prospérité et de progrès que dans la paix, et il n'y a de paix que là où règnent le droit et la justice. Or, le péché avait troublé toutes nos relations, nous étions en guerre avec nous-mêmes, avec les hommes et avec Dieu. Pour que le salut que Jésus nous apportait pût nous être en bénédiction, il fallait tout d'abord qu'il nous procurât la paix comme base de notre développement moral et spirituel. Jésus-Christ est venu rétablir l'harmonie sur la terre et dans notre âme par la justice, en accomplissant pour nous la volonté de Dieu.

« C'est par Dieu que vous êtes en Jésus-Christ, lequel est devenu pour nous, sagesse par la volonté de Dieu, et justice, sanctification, et rédemption (1 Corinthiens 1 v 30) ». Parce qu'il est Melchisédec, roi de justice, il est roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix (Hébreux 7 v. 2). Ainsi s'accomplit ce que les prophètes ont annoncé : « Alors le roi règnera selon la justice. L’œuvre de la justice sera la paix et le fruit de la justice, le repos et la sécurité pour toujours (Ésaïe 32 v. 1 à 17). » « Christ est devenu pour nous, justice par la volonté de Dieu » — « Par Dieu nous sommes en lui, devenu notre justice » et « nous sommes devenus en lui justice de Dieu. » Ici encore ce n'est que par notre union avec la personne de Christ que nous pouvons être au bénéfice de cette justice.

Le pécheur, amené à se confier en Jésus pour son salut, commence en général par regarder plus à l’œuvre qu'à la personne de Jésus-Christ. En contemplant la croix où Christ, meurt, lui juste pour les injustes, il voit dans cette mort expiatoire le fondement unique, mais suffisant de sa foi au pardon miséricordieux de Dieu. La pensée que la justice de Jésus le rend juste aux yeux de Dieu, suffit pour lui donner la paix : « Étant Justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu », et il s'efforce de revêtir cette robe de justice par la foi en ce don précieux.

Mais en avançant, il éprouve le besoin de mieux comprendre comment Dieu peut ainsi justifier l'impie par la justice d'un autre. L'Ecriture lui répond alors par cette admirable description de l'union du fidèle avec Christ, second Adam. Christ s'étant fait un avec les siens, les siens ne forment qu'un même corps avec lui. D'accord avec la loi de la nature, en vertu de laquelle les membres du corps participent à l'activité, aux souffrances, en un mot, à la vie de la tête, le fidèle uni à Christ est pleinement participant de sa justice.

Le croyant est ainsi amené à sentir que ce n'est que dans une union personnelle avec Christ, la tête, qu'il peut être au bénéfice de la puissance de la justice pour placer son âme dans la faveur et la communion parfaite du Dieu saint. L’œuvre de Christ ne lui est pas moins précieuse, mais sa personne le devient davantage : L’œuvre le conduit à la personne. Cette expérience, à son tour, jette un nouveau jour sur plusieurs passages de l'Écriture dont il n'avait pas jusque-là saisi la portée, passages qui montrent clairement combien la justice de Dieu, en devenant nôtre, est liée à la personne même du Rédempteur.

« Voici le nom dont on l'appellera, l'Eternel notre justice. En l'Eternel seul résident la justice et la force.  Il est devenu pour nous justice par la volonté de Dieu ». « Afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » Afin d'être trouvés en lui avec la justice qui vient de Dieu. Il voit que sa justice et la vie en Christ sont inséparables : « Par un seul acte de justice, la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes.  Ceux qui reçoivent le don de la justice règneront dans la vie par Jésus-Christ lui seul ». Et il entrevoit le sens profond de cette parole qui est la clef de l'épître aux Romains : « Le juste vivra par la foi ».

Il ne lui suffit plus alors de considérer cette justice qui lui est imputée comme un manteau qu'il doit revêtir ; mais s'enveloppant de la personne même de Jésus, il sent combien la justice de Dieu n'est la sienne que tant qu'il est en Christ. Avant d'en arriver là, il trouvait difficile de vivre habituellement sous le couvert de cette justice ; mais maintenant que c'est le Christ lui-même qui est sa justice, ce Christ qui veille sur lui, le garde et l'aime comme membre de son propre corps, il lui devient aisé de marcher tout le jour revêtu de sa présence bénie.

Ce nouveau pas le conduit encore plus loin. La vie et la justice étant indissolublement unies, le croyant, par son union à Christ, acquiert la conscience d'une nature juste enracinée en lui : « L'homme nouveau créé en Jésus-Christ, est créé dans une justice et une sainteté véritables ». « Celui qui pratique la justice est juste comme lui-même est juste ». Son union avec Jésus a effectué un changement, non seulement dans ses rapports avec Dieu, mais aussi dans son état personnel devant lui. Et si cette union est maintenue, la justice devient peu à peu sa propre nature par le renouvellement progressif de l'être tout entier ; sa vie témoigne de cette union avec le juste.

Une fois que le chrétien a pénétré le sens profond de ces mots : « Christ est devenu pour nous justice », il est à peine nécessaire de lui recommander de demeurer en lui. Aussi longtemps qu'il ne se regardait que judiciairement juste à cause de l'expiation de Jésus-Christ, la nécessité de demeurer en lui n'était pas évidente pour lui ; mais à mesure que la gloire de l'Eternel, sa justice se dévoile à ses yeux, il comprend de lui-même que le seul moyen de se maintenir en tout temps parfait et acceptable devant Dieu, c'est de demeurer personnellement en Christ, en qui se fortifie sa nouvelle nature de juste.

La pensée principale du pécheur repentant était la justice qui vient par Jésus mourant pour le péché ; pour le croyant intelligent et avancé. Jésus, personne vivante, par qui vient la justice est tout ; car en le possédant, il possède aussi la justice.

Demeurons fermes en Christ devenu notre justice ; car nous portons en nous une nature entièrement vile et corrompue qui se relève toujours pour étouffer le sentiment de notre acceptation devant Dieu et contester le droit que nous avons à une communion permanente avec le Père. Cette habitation constante en Jésus, notre justice, nous rend seuls capables de marcher tous les jours, sans être ébranlés, dans la lumière et dans la paix ; seule, elle nous permet de jouir des dons réservés pour nous en Christ, et d'entrer dans le repos de Dieu où règnent la joie et le bonheur.

Demeurez en Christ, votre sanctification (9).

« C'est par Dieu que vous êtes en Jésus-Christ lequel est devenu pour vous sagesse par la volonté de Dieu, et justice, et sanctification, et rédemption (1 Corinthiens 1 v. 30) ».

Paul à l’Eglise de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints. Ainsi commence le chapitre dans lequel Christ est présenté comme notre sanctification. Dans l’Ancien Testament, les croyants sont appelés les « justes » ; dans le Nouveau, « les saints sanctifiés en Jésus-Christ ». Saint est plus que juste (1). Par rapport à Dieu, saint, s'applique à sa personne ; juste, à la manière dont il agit envers ses créatures.

Chez l'homme la justice n'est que le premier pas vers la sainteté. C'est par elle qu'il peut s'approcher le plus de la perfection de Dieu. (Comparer Matthieu 5 : 48 ; 1 Pierre 1 : 16). La justice se trouvait sous l'ancienne Alliance, tandis que la sainteté n'y est que figurée, en attendant d'être réalisée en Jésus-Christ, le Saint, puis dans ses disciples, les saints. Dans notre texte, ainsi que dans l'Ecriture en général, la justice précède la sainteté ; il en est de même dans l'expérience personnelle. Lorsque le croyant trouve en Christ sa justice, il en éprouve une si grande joie, qu'il se préoccupe peu de sainteté. Le besoin, cependant, s'en fait bientôt sentir, et il cherche le moyen de l'obtenir.

Il arrive souvent alors que le croyant poursuit en vain, pendant des années, la sanctification, comme si elle devait être le fruit de sa reconnaissance et de ses efforts personnels, jusqu'à ce qu'enfin il écoute l'enseignement de l'Esprit qui, encore ici, donne gloire à Christ en le révélant comme étant, lui-même notre sanctification, que nous devons nous approprier par la foi seule.

La sainteté est la nature même de Dieu elle a été manifestée en la chair et mise à la portée de l'homme en Christ, le Saint de Dieu. Celui-là seul est saint qui est uni à Dieu par Christ, et il le deviendra dans la mesure où il demeurera en lui.

Nous avons dans l'arbre greffé une vivante illustration de cette œuvre de sanctification proportionnée à l'union du fidèle avec son Sauveur. On peut greffer un arbre de manière à ce qu'une branche seule porte de bons fruits, tandis que d'autres branches naturelles portent encore leurs fruits sauvages. Vrai type de ces chrétiens chez lesquels une faible partie de la vie est sanctifiée, mais en qui, par ignorance ou pour d'autres raisons, la vie charnelle a gardé, sur bien des points, toute sa puissance.

On peut encore greffer un arbre en coupant toutes les branches, de sorte qu'il soit entièrement renouvelé pour porter de bons fruits ; toutefois, si on ne veille pas à la tendance du tronc à produire des pousses naturelles, celles-ci peuvent croître et affaiblir la nouvelle greffe en absorbant toute la sève. Tels sont les chrétiens qui à leur conversion avaient tout abandonné pour suivre Jésus et semblaient fermes en la foi, mais qui ont laissé, par manque de vigilance, d'anciennes habitudes reprendre peu à peu le dessus ; ils végètent dans leur vie chrétienne et portent peu de fruits.

Mais pour changer radicalement la nature d'un arbre, il faut le prendre jeune encore, couper la tige à fleur de terre et le greffer à l'endroit même où il sort du sol ; puis veiller sur le moindre rejeton de l'arbre sauvage, qui pourrait paraître, pour l'enlever, jusqu'à ce que la sève soit concentrée sur la branche greffée, qu'elle y coule librement et que la nature sauvage soit entièrement vaincue. Cet arbre nouveau, produisant des fruits succulents, est un emblème du chrétien qui a appris, par une pleine consécration, à tout abandonner pour Christ et à demeurer constamment en lui dans une foi vivante.

Ce chrétien-là a compris que, par lui-même, il est enclin au mal, incapable d'aucun bien,  « ce qui est bon n'habite pas en moi », que l’œuvre de la sanctification peut seulement s'accomplir en lui par le don d'une nouvelle nature en Christ, et par l'intervention constante de Dieu pour détruire impitoyablement tout ce qui tient à sa propre nature, afin de favoriser le développement de la vie sainte de Jésus-Christ en lui. Il sait même s'associer à cette œuvre de sanctification en priant Dieu de la poursuivre, et en se livrant volontairement à l'action divine. Il produit ainsi des fruits de sainteté à la gloire de Dieu.

Dieu a promis de nous rendre saints ; ne craignons pas de réclamer l'accomplissement de ses promesses. N'écoutons pas la voix qui prétend que la corruption du vieil homme est trop grande pour que la sainteté puisse s'établir en nous.

« Ce qui est bon n'habite pas en moi », c'est-à-dire dans notre chair, et cette chair quoique crucifiée avec Christ, n'est pas encore morte ; elle cherchera continuellement à se relever pour nous induire au mal. Mais « c'est par Dieu que nous sommes en Christ », et la vie sainte et puissante de Jésus triomphera de notre nature corrompue. Le vieil homme subsiste avec ses penchants ; mais le nouvel homme est là aussi. Christ, notre sanctification est vivant ; et, en lui, toutes nos pensées, nos sentiments, nos désirs, peuvent être sanctifiés à mesure qu'ils naissent, et tourner à la gloire du Père.

Vous qui avez soif d'une vie sainte, demeurez en Christ, votre sanctification. Regardez à lui comme le saint de Dieu. Ne considérez pas la vie de sainteté comme un travail et un effort constant, mais comme le fruit naturel de la vie de Christ en vous.

Abandonnez toute confiance en vous-mêmes et ne regardez qu'à la présence de Jésus votre force et votre sanctification ; reposez-vous dans la ferme et paisible assurance que tout ce qui vous est nécessaire pour vivre dans la sainteté, vous sera communiqué de la sainteté même de Jésus. Vous connaîtrez ainsi réellement ce que c'est que de demeurer en Christ votre sanctification.

(1) La Sainteté peut être appelée la perfection spirituelle comme la justice est la perfection légale. La Sainteté, selon Dieu, par H Bonar.

Demeurez en Christ, votre rédemption (10).

« C'est par Dieu que vous êtes en Jésus-Christ, lequel est devenu pour nous sagesse par la volonté de Dieu, et justice et sanctification et rédemption (1 Corinthiens 1 v. 30) ».

Nous arrivons ici au haut de l'échelle qui atteint, dans le ciel, le but auquel doit nous conduire la vie en Christ. Le mot rédemption, quoique appliqué parfois à la délivrance de la condamnation du péché se rapporte ici à la délivrance complète et finale de toutes ses conséquences, quand l’œuvre du Rédempteur sera pleinement manifestée, délivrance qui s'étendra même à la rédemption du corps.

Ce mot rédemption dirige nos regards vers la plus grande gloire à venir, et par là même aussi, vers la plus grande bénédiction dont nous puissions jouir dès maintenant en Christ. Nous avons vu que Christ, comme prophète, est notre sagesse, nous révélant Dieu et son amour, ainsi que la nature et les conditions du salut que cet amour nous a préparé. Comme sacrificateur, il est notre justice, rétablissant nos relations avec Dieu et nous assurant la faveur divine.

Comme roi, il est notre sanctification, nous formant et nous conduisant dans l'obéissance à la sainte volonté du Père. Quand il aura, par ces trois offices, accompli le grand dessein de Dieu, le salut sera consommé ; la délivrance complète du péché et de toutes ses conséquences sera opérée ; et l'humanité, rachetée, retrouvera en Christ tout ce qu'elle avait perdu.

Ainsi, nous sommes, non seulement appelés à contempler Jésus sur la terre, nous enseignant par ses paroles et son exemple, sur la croix, nous réconciliant avec Dieu, dans sa résurrection, Roi victorieux recevant sa couronne, mais encore nous avons à le chercher à la droite de Dieu, rentré dans « la gloire qu'il avait eue auprès du Père avant que le monde fût fait », et tenant cette gloire là en réserve pour nous. Sa nature humaine, affranchie de toutes les conséquences du péché auxquelles il s'est, pour un temps assujetti, est unie à la majesté divine. Comme Fils de l'homme, il demeure sur le trône et dans le sein du Père. La délivrance est complète, éternelle. Il est devenu rédemption.

Il l'est devenu pour nous : Croyons-le ; et mieux nous le réaliserons, mieux nous ferons l'expérience déjà ici-bas des « puissances du monde à venir ». À mesure que notre communion gagnera en intensité avec lui, et que nous laisserons l'Esprit saint nous le révéler dans sa gloire céleste, nous sentirons davantage la puissance d'une vie divine agir en nous ; nous aurons un avant-goût de la vie et de la gloire éternelles.

Par cette communion, l'âme est délivrée de la crainte de la mort, crainte que le Sauveur lui-même a connue. Mais il a triomphé de la mort, son corps même est entré dans la gloire, et le fidèle uni à Christ sa parfaite rédemption, remporte spirituellement, déjà maintenant, sa propre victoire sur la mort. Il ne voit plus en elle que l'acte qui le délivre des derniers lambeaux de son vêtement charnel avant d'entrer dans la gloire où il sera revêtu du corps glorifié.

La tombe est pour lui le champ où la semence est déposée corruptible pour en sortir incorruptible. La résurrection du corps n'est plus une doctrine stérile ; elle devient une espérance vive même une réalité anticipée ; car « l'Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en nous », comme le gage de la vie qui sera rendue aussi à nos corps mortels (Romains 8. 11 : 23). Cette espérance exerce une influence sanctifiante et nous porte à livrer volontairement nos membres souillés pour être mortifiés et mis au service de l'Esprit, en attendant le temps où notre corps tout entier sera changé et rendu semblable au corps glorieux de Christ.

Il est difficile de faire saisir la portée de cette parfaite rédemption de Christ s'étendant aussi au corps. C'est de l'homme complet, âme et corps, qu'il est dit qu'il fut « fait à l'image et à la ressemblance de Dieu ». Dieu avait créé les anges, esprits sans corps matériels ; et, d'autre part, la matière existait sans l'esprit dans la création. L'homme devait être l’œuvre la plus parfaite de l'art divin, la combinaison de la matière et de l'esprit dans une complète harmonie, comme symbole de l'union de Dieu avec sa propre création.

Le péché survint dans le monde et parut devoir entraver le plan de Dieu : La matière acquit sur l’esprit une effrayante suprématie. Il fallut encore que la Parole fut chair. La plénitude divine fut incarnée dans l'humanité de Christ, afin que la rédemption pût être complète, et que « toute création qui soupire et qui est en travail jusqu'à maintenant », pût être affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Le dessein de Dieu ne sera accompli, et la gloire de Christ pleinement manifestée, que lorsque le corps, avec l'ensemble de cette création dont il fait partie et dont il est la tête, aura été transfiguré par la puissance de la vie spirituelle, et changé en un vêtement transparent propre à faire resplendir la gloire de l'Esprit infini. Alors seulement, nous comprendrons dans quel sens profond et complet Jésus est devenu pour nous rédemption.

En attendant, notre devoir est de nous appuyer sur cette parole : « Par Dieu vous êtes en Christ, votre rédemption ». Ce n'est point une révélation à laisser pour les temps futurs. Pour le plein développement de notre vie chrétienne, nous devons, dès à présent, chercher, en demeurant en Christ, à la pénétrer, à la saisir, et à nous l'approprier.

Pour cela, apprenons à triompher de la mort, à regarder Christ comme le Chef de notre corps, réclamant son entière consécration, et nous assurant même ici-bas, (si notre foi sait aller jusque-là), la victoire sur la puissance du péché dans le corps (Marc 16 v. 17 et 18). Habituons-nous à considérer la nature entière comme faisant partie du royaume de Christ et destinée à participer à la rédemption. Laissons les puissances du siècle à venir agir en nous pour nous faire goûter par anticipation ces choses qui ne sont point montées au cœur de l'homme.

Demeurez en Christ, votre rédemption que ce soit le couronnement de notre vie chrétienne. Mais ne cherchez pas à y parvenir tout d'abord et indépendamment de la connaissance de Christ dans ses autres relations. Il ne peut être notre rédemption que si nous sommes fidèles à demeurer en lui, comme notre sagesse, notre justice, notre sanctification.

L'expérience que nous aurons faite de l'étendue et de la puissance de l’œuvre de Christ nous amènera à attendre, à réaliser par la foi sa parfaite rédemption ; et nous vivrons, dès ici-bas, en Jésus notre rédemption, en étant affranchis de la domination de la chair, et comme les héritiers de la gloire à venir ; ayant enfin compris la place assignée à l'homme par Dieu dans l'univers, à savoir que « toutes choses lui sont assujetties », nous serons rendus capables de répondre à cette vocation céleste.

 

Arthur KatzUn message de Andrew Murray
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