36. La vie nouvelle
Chap: 36 - La crainte du Seigneur - La crainte qui s’accompagne de confiance et d’un amour filial honore Dieu et est commandée. Il ne s’agit pas d’une crainte servile, mais respectueuse et aimante, qui devient une source de puissance et de bénédiction.
« Heureux l’homme qui craint l’Éternel… Il ne craindra pas les mauvaises nouvelles. Son cœur est affermi, il n’aura pas peur » (Psaume 112.1-7). « L'Eglise était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s'édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s'accroissait par l'assistance du Saint-Esprit » (Actes 9.31).
La Bible utilise le mot « peur » de deux manières distinctes. Dans certains passages, elle présente la peur comme quelque chose de mauvais, et elle nous interdit formellement de craindre (Genèse 15.1 ; Ésaïe 8.13 ; Romains 8.15 ; 1 Pierre 3.14 ; 1 Jean 4.18).
On trouve dans la Bible près d’une centaine de fois l’expression : « Ne crains pas ! » Mais dans d’autres passages, la crainte est louée comme un signe de vraie piété, agréable à Dieu et source de bénédictions (Psaume 22.24-26 ; 33.18 ; 112.1 ; Proverbes 28.14). Le peuple de Dieu est même appelé : « Ceux qui craignent le Seigneur ! »
Deux types de crainte : l’une rejetée, l’autre bénie.
La différence entre ces deux formes de crainte est simple :
- La première est une peur incrédule, liée au manque de confiance en Dieu. Elle est considérée comme un péché et une blessure spirituelle (Matthieu 8.26 ; Apocalypse 21.8).
- La seconde est une crainte pleine de foi, associée à la confiance et à l’espérance en Dieu. Elle est indispensable à la vie spirituelle.
La peur des hommes ou des choses temporelles est condamnée. Mais la crainte qui s’accompagne de confiance et d’un amour filial honore Dieu et est commandée (Psaume 147.11 ; Luc 12.4-7).
Il ne s’agit pas d’une crainte servile, mais d’une crainte filiale, respectueuse et aimante, qui devient une source de puissance et de bénédiction.
La crainte du Seigneur : fondement de la sagesse.
Celui qui craint le Seigneur ne craindra rien d’autre. La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse (Proverbes 1.7 ; 9.10). Elle est le chemin sûr vers la faveur et la protection du Seigneur (Psaume 56.5,12 ; Proverbes 10.27 ; 19.23 ; Actes 9.31 ; 2 Corinthiens 7.1).
Une bénédiction dès l’enfance.
Certains chrétiens ont été élevés dans la crainte du Seigneur avant même de connaître la foi. C’est une grande bénédiction. Les parents ne peuvent offrir à leurs enfants de plus grand trésor que de les éduquer dans la crainte de Dieu.
Ceux qui ont reçu cette éducation sont mieux préparés à marcher dans la joie du Seigneur. En revanche, ceux qui n’ont pas eu cette préparation ont besoin d’un enseignement attentif et de prières, pour éveiller en eux cette sainte crainte.
Les éléments glorieux de la crainte du Seigneur.
- La révérence devant la majesté de Dieu. La crainte du Seigneur commence par une profonde révérence devant sa gloire et sa sainteté. Elle nous protège de l’oubli de qui est Dieu et nous pousse à l’honorer comme tel (Job 42.6 ; Ésaïe 6.2,5 ; Habacuc 2.20).
- L’humilité et la dépendance. Elle s’accompagne d’une humilité sincère, qui nous pousse à nous méfier de nous-mêmes tout en plaçant notre confiance en Dieu. Celui qui connaît la faiblesse de son cœur craint de déplaire à Dieu, mais s’appuie fermement sur Lui pour être gardé (Luc 18.2-4 ; Romains 11.20 ; 1 Pierre 3.5).
- La vigilance et la prudence. La crainte du Seigneur nous rend vigilants. Elle nous pousse à chercher le bon chemin, à veiller contre l’ennemi, et à éviter toute légèreté dans nos paroles et nos décisions (Proverbes 2.5-11 ; 8.12-13 ; Luc 1.74).
- Le zèle et le courage. Elle nous donne un saint zèle et du courage dans notre marche avec Dieu. La crainte de déplaire au Seigneur nous pousse à être fidèles, même dans les plus petites choses. Elle chasse toutes les autres peurs et nous donne l’assurance de la victoire (Deutéronome 6.2 ; Ésaïe 12.2).
La crainte du Seigneur produit la joie.
La crainte du Seigneur n’est pas opposée à la joie. Au contraire, elle en est la racine. « Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement » (Psaume 2.11). Plus la crainte est profonde, plus la joie est élevée. « Vous qui craignez l’Éternel, louez-le ! » (Psaume 22.23). « Vous qui craignez l’Éternel, bénissez-le ! » (Psaume 135.20).
Un appel aux jeunes disciples.
Jeunes disciples du Christ, écoutez la voix de votre Père : « Craignez le Seigneur, vous ses saints » (Psaume 34.9). Soyez remplis d’une crainte profonde de tout ce qui pourrait déplaire à Dieu. Celui qui craint le Seigneur et cherche à lui plaire verra Dieu accomplir ses désirs.
La crainte de Dieu, semblable à celle d’un enfant envers son père, vous conduira dans l’amour et la joie. En revanche, la peur servile, incrédule et lâche, est rejetée.
Prière.
« Ô mon Dieu, unis mon cœur à la crainte de ton nom. Que je sois toujours parmi ceux qui te craignent et qui espèrent en ta miséricorde ! Amen ! »
Points à méditer.
- Voici quelques bénédictions liées à la crainte de Dieu (Psaume 31.20 ; 115.13 ; 145.19 ; Proverbes 1.7-8 ; Actes 10.35).
- Voici quelques raisons pour lesquelles nous devons craindre Dieu (Deutéronome 10.20-21 ; Josué 4.24 ; 1 Samuel 12.24 ; Jérémie 5.22 ; Matthieu 10.28 ; Apocalypse 15.4).
- C’est surtout la connaissance de Dieu dans sa grandeur, sa puissance et sa gloire qui remplit l’âme de crainte. Pour cela, nous devons nous taire devant Lui et prendre le temps de contempler sa majesté.
- « Il m’a délivré de toutes mes craintes » (Psaume 34.4). Cette promesse s’applique à toutes les peurs qui nous entravent :
- La peur des hommes (Ésaïe 41.12-13).
- La peur de l’épreuve (Ésaïe 40.1-2).
- La peur de notre faiblesse (Ésaïe 41.10).
- La peur dans le service de Dieu (1 Chroniques 28.20).
- La peur de la mort (Psaume 23.4).
- Comprenez maintenant cette parole : « Heureux l’homme qui craint le Seigneur ! Son cœur est affermi, il n’aura pas peur ! »
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