Le danger des œuvres charnelles.

« Si l'Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain... » (Psaume 127 v. 1).

Quand il manque la connaissance de la vérité, les chrétiens travaillent comme bon leur semble. C’est pour cette raison que de plus en plus, dans les mentalités des croyants d’aujourd’hui, porter du fruit signifie surtout accumuler des œuvres. Ils confondent « multiplication » de la bénédiction et « multiplication » d’activités pour avoir la bénédiction. Nous touchons presque ici le salut par les œuvres. Attention, car nous pouvons très bien bâtir des œuvres mortes.

De plus, nous pouvons prendre le risque, comme les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, d'offrir un feu étranger devant Dieu : « …ce qu'il ne leur avait point ordonné » (Lévitique 10 v. 1). L'offrande du feu étranger est le principe du travail et des œuvres que l'on fait instinctivement et humainement pour Dieu, souvent par habitude et tradition ; sans nous poser la question, de savoir si la chose est conforme à la volonté de Dieu ou pas. Leur exemple nous montre clairement que Dieu n’accepte et ne bénit pas forcément tout ce qui est dit et entrepris pour lui.

La prédication complète de la croix se faisant rare aujourd’hui, les chrétiens désireux de porter du fruit doivent être informés de cette précieuse vérité de l'Évangile : Dieu doit être l'initiateur de toute chose, c'est lui qui bâtit. Nous, notre responsabilité, est de mourir à nous-mêmes pour lui laisser toute la place : « ...je bâtirai mon Eglise... » (Matthieu 16 v. 18).

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