9. La famille chrétienne

9. La famille chrétienne

Chap: 4 - Le comportement de l’épouse chrétienne - Si j'ai à cœur de traiter cela, c'est parce qu'il va de la gloire de Dieu que les foyers chrétiens fonctionnent bien comme le Seigneur le veut. C'est vraiment la gloire de Dieu, c'est le salut des âmes qui est en jeu.

J'aimerais commencer à lire un court passage dans 1 Corinthiens 10, versets 1 à 6 : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart d'entre eux ne furent pas agréables à Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples (pour nous servir d'exemples, à nous chrétiens) afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu ».

Alors, est-ce que vous voyez le tableau ? Un peuple tout entier qui, chaque jour, voyait les miracles de Dieu. D'abord, ils les avaient vus en Égypte – des miracles fantastiques – ils avaient été sortis d'Égypte à main forte et à bras étendu, ils avaient vu de leurs yeux la puissance du Seigneur, les prodiges extraordinaires du Seigneur.

Combien parmi nous, aujourd'hui, ont vu tous les prodiges qu'ils ont pu voir dans cette ancienne alliance entre la sortie d'Égypte et leur arrivée dans le pays de Canaan ? Tous les jours qui passaient, il y avait un miracle, il y avait la manne qui tombait du ciel, surnaturelle, il y avait l'eau qui sortait du rocher, il y avait la nuée qui était là, toujours visible, jour et nuit, et qui les guidait. Ils ont passé la mer Rouge à sec. Imaginez un peu la puissance de ce miracle. Ils avaient vu de leurs yeux des dizaines et des dizaines de miracles puissants et qu'est-ce qui est dit ? « ...la plupart d'entre eux ne furent pas agréables à Dieu ».

Je dis : « Merci Seigneur ! Alléluia pour les miracles, j'en veux. Je souhaite avoir des guérisons, des délivrances, des miracles extraordinaires qui glorifient la puissance du Seigneur ! »

Mais je vous garantis, bien-aimés, que ce ne sont aucun des miracles que vous verrez qui changeront profondément votre nature humaine pour vous faire devenir spirituels. Les miracles nous réjouissent parce que nous recevons quelque chose de bon de la part du Seigneur. Quand on traverse la mer Rouge, quand on reçoit la guérison d'un cancer ou de n'importe quelle maladie, infirmité, quand on voit les démons s'enfuir, quand on voit Dieu faire des prodiges et des miracles, on est heureux parce qu'on voit des choses extraordinaires et on en bénéficie.

Mais là, il est dit que : « ...la plupart ne furent pas agréables à Dieu ». Ils n'ont pas eu leurs cœurs changés par le fait de voir la puissance de Dieu. Cela nous rappelle ce qui est écrit dans le Nouveau Testament où il est dit que malgré tous les miracles que Jésus avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en Lui. Qui a pu faire plus de miracles que Jésus-Christ quand il était sur terre pour accomplir sa mission ?

Tous les jours qui passaient, les disciples eux-mêmes, qui étaient bien placés pour les voir, voyaient continuellement des miracles. Tous les jours qui passaient, les disciples ont vu cela. Non seulement ils les ont vus de la part de Jésus, mais ils ont exercé eux-mêmes, tous les jours, la puissance miraculeuse. Ils étaient envoyés par Jésus. Ils chassaient les démons, ils guérissaient les malades, et encore quelques heures avant la croix, ils étaient en train de se disputer pour savoir qui était le plus grand parmi eux ou qui allait être le plus grand. Ils étaient encore parfaitement charnels.

Donc, ce n'est pas le fait de voir des miracles, qui va nous transformer de charnels en spirituels ; bien que les miracles, il nous les faut, et on les demande au Seigneur. Mais on ne doit pas se tromper. J'ai entendu des gens me dire : « Ah ! Moi, si je voyais, ne serait-ce qu'un miracle, mon cœur serait changé ! Je suivrai Dieu à fond ! »

J'ai répondu : « Non ! Tu te trompes ! Tu serais réjoui, oui. Peut-être que ça te bouleverserait, que tu te poserais des questions réelles et sérieuses au sujet du Seigneur et de son existence et de sa puissance, mais ce n'est pas cela qui va changer profondément ton cœur.

Ce qui va changer ton cœur, c'est l'action profonde du Saint-Esprit qui convainc de péché, de justice et de jugement, l'action de la Parole de Dieu qui te révèle l'œuvre de Christ, qui te révèle la puissance de la Croix et de ce que Jésus veut faire dans ta vie. C'est cela qui va changer ton cœur ! »

Vous comprenez ? Alors, si je dis cela, c'est en matière d'introduction à un message qui traite du sujet : « Quels doivent être dans l'Église de Jésus-Christ, le comportement et le rôle d'une épouse chrétienne dans son foyer ? »

Vous remarquez que j'ai souvent traité le cas contraire, et que j'ai parlé abondamment du rôle du mari vis-à-vis de son épouse et dans le foyer, parce qu'il est écrit que « le mari est le chef de la femme » (Éphésiens 5 v. 23). Il faut donc commencer par le mari, ce qui ne signifie pas que l'épouse n'a pas son rôle à jouer dans le foyer concernant le Seigneur. Je veux en parler de manière approfondie.

Qu'est-ce que le Seigneur attend des épouses ? Cela s'adresse à toutes les femmes de l'Église parce qu'elles sont toutes destinées à être épouse, sauf celles qui ont reçu le don du célibat, et encore, elles ont aussi un rôle de femme à jouer dans l'Église. Le rôle d'épouse n'est pas différent de celui du rôle de femme dans l'Église sinon qu'il y a des relations particulières entre maris et femmes, mais l'esprit est le même.

Quand on parle du rôle de la femme dans l'Église, on voit un certain nombre de caractéristiques propres à l'appel que Dieu lance aux femmes dans l'Église, femmes qui vont se retrouver dans le rôle de l'épouse vis-à-vis de son mari ou dans son foyer. L'Esprit du Seigneur est le même, bien qu'il y ait un éclairage particulier pour le foyer et pour l'épouse.

Si j'ai à cœur de traiter cela, c'est parce qu'il va de la gloire de Dieu que les foyers chrétiens fonctionnent bien comme le Seigneur le veut. C'est vraiment la gloire de Dieu, c'est le salut des âmes qui est en jeu. Le salut des âmes des enfants, des voisins, des connaissances, de ceux qui nous voient vivre dans l'intimité, c'est leur salut qui est en jeu.

Tu peux sauver ou perdre tes enfants par ton comportement dans ton foyer, et tu peux sauver et perdre ton voisin qui te voit vivre tous les jours, par ton comportement dans ton foyer parce qu'il y a peu de choses qui échappent aux païens qui nous entourent. Soyez sûrs qu'il y a peu de choses qui leur échappent.

Alors, si je vous dis ceci, c'est pour vous encourager à recevoir du Seigneur ce qu'il désire vous donner, dans la mesure où on comprend la volonté de Dieu pour nous, quand on se tourne vers lui avec un cœur honnête en disant : « Seigneur, je vois dans ta Parole que tu désires que la femme, l'épouse soit comme cela, et je sais que tu es prêt, toi Seigneur, à lui donner ce qu'elle te demande parce que cela correspond à ta volonté ! » Quand tu lui apportes tes besoins et tes soupirs, tes désirs, le Seigneur va t'exaucer si tu pries selon sa volonté.

Je vais commencer par lire le passage d'Éphésiens 5, alors ne soyez pas découragés à l'avance. C'est toujours dans un but d'exhortation, dans un but d'édification que la Parole est donnée. Paul dit dans 1 Corinthiens 5 à partir du verset 20 : « Rendez continuellement grâce pour toutes choses à Dieu le Père au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Dieu ».

Cette soumission générale les uns aux autres s'exerce en fonction de ce que Dieu dit. Je ne peux pas me soumettre à quelqu'un qui ne m'annonce pas la Parole de Dieu. Et il ajoute aussitôt : « Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur ». « Ah ! Mais, frère Henri, si j'avais un mari comme le Seigneur, ce serait facile de me soumettre à lui ! »

On verra ce cas-là tout à l'heure. Là, il dit : « ...Soyez soumises à vos maris comme au Seigneur ». Déjà, elle doit considérer son mari comme son seigneur, ce qui est contraire à l'esprit du monde actuellement. Qu'il soit ou non chrétien, il est son seigneur. Évidemment, si c'est un mari non chrétien, qui se comporte comme il ne devrait pas se comporter, il ne reflète pas l'image du Seigneur tel que le Seigneur veut se manifester, c'est sûr.

Mais dans le plan du cœur de Dieu, tout mari doit représenter dans son foyer le Seigneur. Donc, le Seigneur fait un travail dans le cœur du mari pour qu'il soit transformé à l'image du Seigneur, et dans le cœur de la femme pour qu'elle soit transformée à l'image de l'Église. Mais là, dès à présent, il est dit : « Soyez soumises à vos maris comme si c'était le Seigneur ». Vous vous rendez compte ! Il ne dit pas : « Attendez qu'il soit parfait pour vous soumettre à lui parce que tant qu'il ne sera pas parfait... ! » J'ai entendu des femmes chrétiennes me dire : « Moi, tant que mon mari sera comme ça, je ne me soumettrai pas à lui ! »

Mais, si tu dis cela, tu te trompes parce que la soumission, je le répète, est une attitude générale de l'être tout entier et du cœur, vis-à-vis de quelqu'un. Si tu es en face de quelqu'un qui ne reflète pas la gloire de Dieu, qui est absolument à côté du plan du Seigneur, eh bien, tu peux être en face de ce quelqu'un-là dans l'Esprit de l'Agneau de Dieu, rempli du Saint-Esprit, de la pureté, de la sainteté de Dieu qui va se dresser fermement contre le péché, mais qui va rester soumis comme l'Agneau de Dieu a pu l'être devant ses ennemis, qui venaient le prendre pour le torturer et le mettre à mort.

Il ne s'est pas révolté, il ne s'est pas rebellé, il n'a pas dit des paroles de travers, il ne s'est pas mis en colère. Donc, si tu es en face d'un mari qui ne reflète pas encore la gloire du Seigneur, le Seigneur te demande dans ton cœur d'être soumise, c'est-à-dire, de n'avoir aucune animosité, aucune mauvaise réaction charnelle quelles que soient les réactions que ton mari va avoir vis-à-vis de toi. C'est ce qu'il attend, et inversement bien sûr !

Si un mari est très spirituel et une femme tout à fait charnelle, eh bien le Seigneur agira dans le cœur du mari pour qu'il se comporte comme Jésus se serait comporté, sans autoritarisme violent, sans choses qui déplaisent au Seigneur.

Ce qu'il faut comprendre au départ, c'est que nous devons tous être soumis au Seigneur, tous avoir vis-à-vis du Seigneur, une profonde révérence devant sa Parole et devant ce qu'il est et ce qu'il nous dit. Maintenant, il est dit que cette révérence vis-à-vis du Seigneur et de ce qu'il nous dit, les femmes doivent l'avoir vis-à-vis de leurs maris, mais en ayant la sagesse de discerner dans tout ce qui vient du mari, si quelque chose vient du Seigneur ou non.

On n'est pas obligé d'obéir à quelque chose qui ne vient pas du Seigneur. Si le mari veut faire faire quelque chose qui est contraire à la volonté de Dieu, la femme soumise va avoir l'autorité spirituelle et la fermeté pour lui dire : « Mon chéri, bien-aimé, je te dis non, parce que ce que tu me demandes ne vient pas de Dieu ! »

Mais, elle le dit avec un tel esprit de soumission, avec un tel Esprit de l'Agneau dans le cœur, que le mari comprendra qu'il a en face de lui quelqu'un qui n'est pas une rebelle.

La rébellion va s'extérioriser par toutes sortes de mauvais sentiments et de mauvaises réactions qui ne sont pas dans la volonté de Dieu. Donc, je l'ai déjà dit, mais je voudrais que vous compreniez mes sœurs bien-aimées, que la soumission (et d'ailleurs pour nous aussi les hommes), est d'abord au départ, une attitude de cœur qui nous demande d'être bienveillant, d'être dans l'Esprit de Jésus-Christ vis-à-vis de tous ceux qui nous entourent, même vis-à-vis de nos ennemis ou des autorités qui pourraient être mauvaises dans le monde.

Quand il est dit « soyez soumis aux autorités » (Romains 13 v. 1), c'est le même principe. Vous avez des autorités qui sont absolument épouvantables ou contraires à l'Esprit du Seigneur, qui veulent faire faire aux hommes des choses qui ne sont pas dans le plan de Dieu. Dieu nous demande d'être soumis. Être soumis veut dire : « Tu ne vas pas te syndiquer parce que le syndicat, c'est la rébellion. Tu ne vas pas faire des actions revendicatives, des actions pour t'opposer à ton patron, des actions pour t'opposer à l'autorité. Tu ne vas pas t'opposer violemment aux autorités que Dieu a placées sur toi.

Tu vas savoir en tant que Chrétien ce que tu dois faire. Tu vas avoir une attitude respectueuse, mais tu ne vas pas obéir à ce qui t'est demandé si c'est contraire à la Parole de Dieu, et tu vas garder un cœur soumis, c'est-à-dire, non rebelle, un cœur qui s'abaisse et qui s'humilie, mais un cœur qui est ferme dans la Parole de Dieu ! »

Il faut que ce soit clair : une attitude de cœur de soumission qui est en fait, une attitude d'humilité, une attitude qui correspond à celle de l'Agneau de Dieu, mais en même temps, une attitude de fermeté dans la sainteté par rapport à la Parole de Dieu. Donc, une femme soumise a le devoir de dire « non » à un mari qui voudrait lui imposer des choses qui sont contraires à la Parole de Dieu, tout en restant parfaitement soumise parce qu'elle n'exprime aucune rébellion, elle n'exprime aucune réaction charnelle mauvaise vis-à-vis des mauvaises choses que son mari est en train de faire.

C'est important de le comprendre parce que, je répète, c'est une loi spirituelle que le Seigneur doit nous apprendre tout au long de sa Parole ; le Seigneur veut nous dire ceci :

« Ce n'est pas ce qui nous arrive qui compte, c'est la manière dont on réagit à ce qui nous arrive qui compte pour Dieu ! » Tu peux avoir à côté de toi le mari le plus épouvantable, si toi, tu réagis de manière charnelle à ce côté épouvantable, tu seras tenue personnellement responsable à cent pour cent par Dieu de tes mauvaises réactions. Tu ne pourras pas dire devant le Seigneur : « Seigneur, c'est parce que mon mari est méchant, charnel et tout... que j'ai été obligée de lui répliquer sur ce ton ! »

Non ! Ça ne marchera pas devant le Seigneur ! Tu pourras essayer d'invoquer cela, cela ne marchera pas. Le Seigneur te dira : « Tu es responsable à cent pour cent de tes mauvaises réactions charnelles ! » C'est valable aussi pour le mari. Si le mari se dit à lui-même : « Eh bien ! Parce que ma femme est une chipie, ou mon patron un menteur, j'ai le droit de réagir d'une manière charnelle ! » Il se trompe. Il n'a aucun droit d’être charnel.

Le Seigneur veut montrer aux maris leurs mauvaises réactions et les travailler pour qu'ils comprennent que leur rôle est d'être comme Christ. Et le Seigneur veut montrer aux épouses que leur mari est le seigneur du foyer et en aucune façon, elles ne peuvent excuser leurs mauvaises réactions par les mauvaises réactions de leur mari. L'épouse doit manifester les réactions de Christ, quelles que soient les épreuves que son mari peut lui faire subir.

Je sais que j'aborde là des choses qui peuvent être très difficiles dans la pratique. Il y a des maris épouvantables, il y a des épouses épouvantables, et ce n'est pas facile de manifester le caractère de Christ quand on a en face de soi quelqu'un qui nous manifeste des réactions épouvantables. Mais après tout, c'est cela la vie chrétienne, que ce soit dans le foyer, que ce soit dans le monde, que ce soit vis-à-vis de nos ennemis, que ce soit vis-à-vis de ceux qui nous traitent injustement, le Seigneur nous demande d'être travaillés dans notre cœur, pour être capables de réagir comme Christ, de prier pour nos ennemis, de leur faire du bien.

Comment veux-tu prier pour ton mari et lui faire du bien si tu réagis charnellement à ses mauvaises réactions ? C'est impossible ! Et inversement. Comment peux-tu prier pour ta femme et lui faire du bien si tu réagis charnellement à ses mauvaises réactions ? C'est impossible ! Dans cette situation, le couple va à la destruction.

N'attends pas que ton conjoint change, en te disant : « pour ma part, je me remettrai en question après seulement, lorsque l'autre aura changé ! » Si l'épreuve a été permise par le Seigneur, c'est pour voir comment tu vas réagir dans cette situation extrême ou pénible. À partir de ce moment-là, il faut qu'il y en ait un qui s'arrête, l'un ou l'autre, ou les deux (c'est encore mieux), pour dire : « Seigneur ! Je considère toutes ces épreuves comme une occasion où tu vas me travailler en profondeur, pour que je sois comme tu le veux ! » Et ensuite, le Seigneur pourra travailler dans ton foyer.

Si tu as réussi à le faire dans le foyer, bien-aimé, tu réussiras à le faire partout, parce que le foyer, c'est le lieu de test numéro un. Quand on a réussi à résoudre les problèmes personnels dans le foyer, on est capable de les résoudre partout dans le monde, vis-à-vis de nos pires ennemis. Les pires haines que l'on peut voir dans ce monde sont entre maris et femmes qui ne s'entendent plus, ou entre frères qui deviennent frères ennemis. C'est là les pires haines que Satan veut développer dans l'Église.

Donc si on a réussi à surmonter cela et à le régler dans le Seigneur, alors la plus grande des bénédictions est donnée par Dieu, au couple qui s'entend dans le Seigneur et qui réussit à manifester la vie de Christ dans son couple : « Là où deux sont en harmonie dans le cœur, en symphonie dans le cœur pour me demander une chose quelconque, je le ferai, dit le Seigneur » (Matthieu 18 v. 19). Et quand le Seigneur pense à ces deux personnes, il pense en priorité au mari et à sa femme.

Si je n'arrive pas à établir avec ma femme, surtout si elle est chrétienne, une relation de symphonie, est-ce que vous pensez vraiment que j'y arriverai avec une quelqu'autre personne dans le monde ? Impossible ! Impossible ! Ne l'espère pas ! Si tu espères trouver une autre âme avec laquelle tu vas pouvoir être en symphonie, alors que tu n'y es pas arrivé avec ta femme (ou ton mari), tu te séduis toi-même, et cela aboutit à ce qu'on voit : « Tiens, j'ai trouvé l'âme sœur, je ne me suis jamais entendu avec ma femme, mais brusquement, je trouve l'âme sœur ! »

Alors, on quitte l'ancienne et on se met avec la nouvelle. C'est une séduction, bien-aimés. Une séduction de l'ennemi qui ne mène à rien, sinon à la destruction. Ce que l'on n'a pas réussi à faire dans son couple, on ne réussira pas à le faire dans le remariage (ou dans l’Église). Et on est en désobéissance par rapport à ce que le Seigneur dit.

« Car le mari est le chef de la femme (le chef, c'est-à-dire la tête) comme Christ est le chef de l'Église qui est son Corps et dont il est le Sauveur ». Donc, le rôle du mari par rapport à sa femme, c'est d'être en quelque sorte l'image du Sauveur de son épouse. Voyez en passant, la responsabilité du mari. Le mari doit agir comme le Sauveur de sa femme. Et un sauveur, c'est celui qui donne sa vie pour sa femme, comme Christ a donné sa vie pour l'Église, son Épouse.

Donc, l'Esprit du Sauveur doit animer le mari et l'Esprit de l'Épouse-Église doit animer l'Épouse du foyer. Or, « De même que l'Église est soumise à Christ », remarquez le « est ». Il n'est pas dit que l'Église sera un jour soumise à Christ ou devrait être soumise à Christ, il est dit : « De même que l'Église est soumise à Christ ».

Si dans ta marche chrétienne, tu n'es pas soumis à Christ, tu ne fais pas partie de l'Église de Jésus-Christ ! L'Église, qui est composée de ceux qui sont vraiment soumis à Christ, est par définition, soumise à Jésus-Christ. Cela ne veut pas dire qu'il ne puisse pas y avoir des difficultés, des chutes, mais cela veut dire que dans le fond du cœur, dans l'Église de Christ, il y a le désir intense et profond, d'obéir en tout à son Seigneur, de lui être entièrement soumis en tout, de recevoir la révélation de ses paroles, pas pour le plaisir de la connaissance mais pour entrer dans la soumission : « Père, non pas ma volonté mais la tienne. Donne-moi la révélation de tes paroles parce que je veux marcher dans ta Parole, je veux t'être soumis, t'obéir, faire ta volonté ! »

Puisque l'Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leur mari en toutes choses. En toutes choses. avec la réserve que j'ai indiquée précédemment : « Si tu as un mari qui n'est pas spirituel et qui veut te faire faire des choses contraires à la Parole, tu restes soumise, tu ne fais pas d'esclandre, à la limite, tu ferais mieux de ne rien dire, mais tu ne vas pas faire quelque chose que Dieu interdit, si ton mari te le demande. Tu ne vas pas le faire, quel que soit le coût que cela représente pour toi, le prix que tu vas devoir payer en injures, en mauvais traitements ! »

Avec cette réserve importante, les femmes, les épouses, doivent être soumises à leurs maris (les maris à leur patron ou à leur voisin) en toutes choses, toutes choses sans une seule exception, pour manifester le caractère de Christ.

Est-ce que cela veut dire qu'il faut être une carpette et ne rien dire, ne jamais discuter, ne jamais partager sa conviction ? Pas du tout ! J'ai exhorté, il n'y a pas très longtemps, une épouse chrétienne dans un foyer qui marche bien, mais qui me disait à propos d'une direction à prendre : « Je ne veux rien dire à mon mari, j'attends que Dieu lui parle ! »

Je lui dis : « Mais toi, est-ce que tu as une conviction personnelle quant à la direction ? » Elle dit : « Oui, moi, je l'ai à cent pour cent, mais lui ne l'a pas et j'attends que Dieu lui parle ! » Je lui dis : « Mais, ton devoir, bien-aimée sœur, c'est de lui partager ta conviction sans faire le forcing. Tu dois lui dire : Voilà, moi, j'ai cela sur le cœur vraiment, j'ai cette conviction-là, je la partage parce que j'ai vraiment le sentiment que ça vient de Dieu. Maintenant, je te la donne et puis toi, tu pries, et puis on va prier ensemble ! » C'est comme ça qu'on peut avancer ensemble dans la connaissance de Dieu.

Une soumission parfaite en toutes choses ne veut pas dire qu'on ne doit jamais discuter, qu'on ne doit jamais parler, qu'on ne doit jamais échanger. Il y a des moments où ce n'est pas possible parce que le mari ne le permet pas, et dans ce cas-là, on se tait. Et si on sent que l'ouverture est à la discussion, à ce moment-là, tu lui dis : « Eh bien voilà, je partage ce que j'ai sur le cœur et je te dis que ce que tu es en train de faire ou d'envisager n'est pas bon du tout. Et je te dis que si tu vas dans cette direction, tu vas à une catastrophe ! »

Cela peut très bien se dire entre une femme et son mari. Quand c'est dit dans l'amour et dans la paix du cœur et dans la conviction que donne l'Esprit du Seigneur, ce sont des choses qui passent, alors que si c'est dit dans la colère et dans l'animosité, cela ne passera pas. Cela déclenchera quelque chose de contraire : « Une réponse douce calme la fureur, mais une parole dure excite la colère » (Proverbes 15 v. 1).

Ensuite, Paul s'adresse beaucoup plus longuement aux maris pour leur demander d'aimer leurs femmes, d'aimer comme Christ a aimé l'Église. Donc, ce que je dis à l'épouse, vis-à-vis du mari, doit forcément se placer dans le contexte général de la Parole, qui insiste sur le rôle du mari dans le foyer. Mais comme je m'adresse spécialement aux épouses, j'insiste plus sur le rôle de la femme dans le foyer.

Dans Colossiens 3 v. 18, il est écrit : « Femmes, soyez soumises à vos maris comme il convient dans le Seigneur. Maris, aimez vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles ». Paul insiste à nouveau sur la soumission de la femme et sur l'amour du mari pour son épouse. Et c'est toujours ainsi. C'est peut-être curieux, mais le Seigneur ne dit pas : « Femmes, aimez vos maris ! » C'est, bien sûr, dans l'esprit de la Parole, mais le Seigneur veut insister particulièrement sur la soumission de la femme en revenant constamment sur ce problème particulier, en disant aux épouses : « Femme, sois soumise à ton mari ! » Et il insiste constamment auprès des maris en disant : « Mari, aime ta femme, de l'amour de Christ ! »

Il faut croire que le problème des hommes, c'est un manque d'amour, et le problème des femmes, c'est un manque de soumission. Il y a probablement dans la nature de la femme une tendance naturelle à se rebeller, et le Seigneur insiste auprès des femmes chrétiennes en leur disant : « Femme, sois soumise à ton mari ! »

Alors, vous vous rendez compte de la difficulté de la tâche, l'impossibilité de la tâche sans l'aide du Saint-Esprit, dans un monde complètement rebelle, dans un monde où les rôles de l'homme et de la femme sont de plus en plus inversés, dans un monde où la femme devient le chef du foyer, où maintenant la femme commande les rênes de l'économie, de la politique, des médias, etc, où elle devient de plus en plus en position de domination !

Cela devient complètement fou, pour les non-chrétiens, de pouvoir dire à une femme : « Il faut que tu sois soumise en toutes choses à ton mari ! » C'est complètement vieux jeu. Et même dans l'Église de Jésus, c'est ahurissant de voir le nombre de personnes qui pensent que l'on ne doit plus dire à une femme d'être soumise à son mari. Et pourtant, la Parole de Dieu ne change pas. Aujourd'hui, comme il y a deux mille ans, comme jusqu'au retour du Seigneur, Dieu dira aux femmes : « Sois soumise à ton mari, humilie-toi devant lui, abaisse-toi, ne dis rien, suis tout ce qu'il te dira, à condition que ce soit conforme à la Parole du Seigneur ! »

Dans l'épître de Paul à Tite, au chapitre 2, au verset 1, Paul dit à Tite : « Pour toi, dis les choses qui sont conformes à la saine doctrine. (ce sont celles que je suis en train de vous donner, bien-aimés, c'est conforme à la saine doctrine) Dis que les vieillards doivent être sobres, honnêtes, modérés, sains dans la foi, dans la charité, dans la patience. Dis que les femmes en âge (du temps de Paul, une femme en âge, c'était déjà 35 ans) doivent aussi avoir l'extérieur qui convient à la sainteté ».

Donc, les femmes âgées, à l'époque, avaient peut-être tendance, beaucoup plus que les autres, à avoir un extérieur qui n'était pas conforme à la sainteté. Il y a une sainteté du cœur à laquelle doit correspondre un état extérieur qui est conforme à cette sainteté.

« ...Elles doivent n'être ni médisantes, ni adonnées aux excès du vin ; qu'elles doivent donner de bonnes instructions, dans le but d'apprendre aux jeunes femmes (apprendre quoi ?) à aimer leurs maris, (là, il dit : « Aimer leurs maris » mais il ajoute) et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris (il dit : « Aimez vos maris » et « soumises à vos maris ». On ne peut d'ailleurs pas vraiment faire l'un sans l'autre), afin que la Parole de Dieu ne soit pas blasphémée ».

Donc, vous voyez qu'il y a plusieurs façons de blasphémer. On peut blasphémer par la bouche en disant des insanités contre Dieu, mais une femme peut blasphémer par ses actes en étant rebelle à son mari.

 

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