9. Tendons à ce qui est parfait !

9. Tendons à ce qui est parfait !

Chap: 4 - La marche par l’esprit (suite) - Quand vous aurez compris les principes fondamentaux de la marche par l’esprit, vous verrez que le Seigneur n’a pas prévu pour nous des choses difficiles.

La marche par l’esprit ne s’apprend pas dans la plupart des écoles bibliques. Elle s’apprend aux pieds du Maître, et dans une communion constante avec lui, avec sa Parole et son Esprit.

Les conditions de la marche par l’esprit.

Certains ministères peuvent nous aider, mais leur aide n’est efficace que dans la mesure où ils nous mettent en contact plus étroit avec le Seigneur. C’est lui qui a conçu le plan d’ensemble de notre perfectionnement, c’est lui qui nous dirige dans la mise en œuvre concrète de ce plan, et c’est encore lui qui intervient pour contrôler et réparer les erreurs d’exécution. C’est en ce sens que nous pouvons dire que « c’est le Seigneur qui a tout fait et qui fait tout ».

Mais Il ne fera pas lui-même le travail concret d’exécution. Ce travail concret est à notre charge. Il est d’ailleurs merveilleux que le Seigneur ait bien voulu nous associer tant soit peu à son œuvre parfaite. Il ne voulait pas avoir auprès de lui des marionnettes passives. Il a créé des êtres intelligents et conscients, qui veulent bien coopérer consciemment et intelligemment à son œuvre, car c’est lui qui nous donne cette conscience et cette intelligence spirituelle pour exécuter son œuvre.

« Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ » (1 Pierre 2 v. 4 et 5).

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité…

C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1 v. 3 à 7 ; 10 v. 11).

Ces passages nous montrent que nous devons faire tous nos efforts pour nous édifier nous-mêmes, mais que tout n’est possible que par « sa divine puissance », qui nous a déjà donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance du Seigneur Jésus et de sa Parole.

Paul dit de son côté : « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit » (Éphésiens 2 v. 20 à 22).

C’est Jésus qui édifie son Église, mais Il nous demande de participer à ce travail d’édification, comme de fidèles exécutants de sa volonté.

La nécessité de la foi.

Nous ne devons pas regarder à nos impossibilités ni à nos circonstances négatives, mais aux vérités et aux promesses de Dieu. Nous devons avoir la pleine conviction que ce que Dieu nous demande et nous promet, c’est-à-dire une pleine marche par l’esprit dans la perfection, Il peut aussi l’accomplir en nous qui croyons.

Nous ne devons point douter, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu de nous rendre parfaits. Mais nous devons lui rendre gloire pour ce qu’Il a accompli, et pour ce qu’Il va accomplir. Et cela nous sera imputé à justice.

Nous ne pouvons rien recevoir de Dieu sans la foi, et c’est mieux ainsi, car nous pouvons alors tout recevoir comme une grâce, sans rien mériter.

Bien-aimés, nous ne méritons pas de marcher par l’esprit, comme Jésus a marché sur cette terre. Nous ne pourrons jamais y parvenir par nos propres forces. Mais si nous croyons que le Seigneur Jésus l’a déjà accompli pour nous, et qu’Il nous donne ce cadeau royal, nous le prenons avec reconnaissance, et nous lui rendons gloire !

Personne ne pourra se vanter, devant Dieu et devant les hommes, d’avoir réussi par lui-même à apprendre à marcher par l’esprit. C’est en tous points une œuvre divine, dont nous ne sommes que les modestes exécutants. Et encore, c’est Dieu qui nous qualifie et qui nous donne la foi. Nous devons simplement écouter Sa Parole avec un cœur ouvert, et agir dans l’obéissance à ce qu’Il nous montre par son Esprit.

Souvenons-nous des Hébreux dans le désert, et ne suivons pas leur exemple de rébellion et de désobéissance, ce qui nous ferait périr immanquablement dans l’affreux désert de la marche par la chair ! D’un autre côté, nous n’avons aucune excuse pour notre ignorance, car Dieu nous a déjà révélé tout ce qui contribue à la vie et à la foi dans sa Parole, la Bible.

Recevons par la foi le fait que Jésus a créé en nous un être nouveau, déjà entièrement formé et parfait, à son image et à sa ressemblance, et demandons-lui avec confiance qu’Il nous montre comment renoncer à notre vieille nature, pour nous revêtir de la nouvelle.

Croyez-vous que le Seigneur a accompli tant de merveilles, pour nous laisser sans exaucer une telle prière ? Ne pensez-vous pas que c’est le désir le plus cher au cœur du Père, que d’avoir une multitude de fils et de filles à la ressemblance de son Fils Bien-Aimé, afin que ce dernier soit véritablement le premier-né entre plusieurs frères, à la gloire du Père ?

La marche par l’esprit, mode d’emploi pratique.

Passons à présent dans une étude pratique de la marche par l’esprit. Dans toutes ses épîtres, l’apôtre Paul nous donne des conseils très pratiques pour apprendre à marcher par l’esprit, et tout particulièrement dans le passage suivant :

« Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ.

C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité. Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité.

Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Éphésiens 4 v. 11 à 24).

Toute la marche par l’esprit est exposée ici. Étudions-la plus en détail.

Le rôle capital des ministères.

Remarquez, pour commencer, le rôle fondamental que doivent jouer les ministères donnés par Christ à l’Église : apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs. L’unique but qui leur est fixé ici par le Seigneur est « le perfectionnement des saints ». Combien de ministères s’encombrent d’une multitude de buts humains qui ne contribuent qu’à la satisfaction de la chair, de leur chair propre, et de la chair de ceux qui les suivent dans ces voies !

Combien l’Église serait différente si tous les ministères prenaient conscience de la nécessité d’apprendre eux-mêmes à marcher par l’esprit, pour apprendre aux brebis du Seigneur à en faire autant ! On ne peut donner que ce que l’on a reçu.

Ce perfectionnement des saints ne doit s’achever, dans le plan du Seigneur, que lorsque nous serons tous parvenus :

  – À l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu. Cette unité de la foi est l’unité parfaite de doctrine, parce que la foi vient de la Parole de Dieu. Quand nous aurons tous la même révélation de la Parole, car il n’y a qu’une seule révélation, celle de la vérité qui est le Seigneur lui-même, nous serons parvenus à l’unité parfaite de la foi. Nous serons aussi parvenus à l’unité de la connaissance du Fils de Dieu. C’est-à-dire que nous aurons tous la même connaissance personnelle de Jésus-Christ.

– À l’état d’homme fait, c’est-à-dire parfait. Cela signifie que la perfection spirituelle que nous avons reçue dans notre esprit régénéré sera pleinement manifestée au travers de notre âme et de notre corps, qui ne seront plus contrôlés par la chair, ni par la loi de péché et de mort qui habite dans nos membres. La loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ nous a affranchis de la loi du péché et de la mort. Celle-ci continue d’exister, mais nous savons utiliser la puissance d’une loi plus forte, pour annuler ses effets.

Quelle est la mesure de cette perfection ?

« À la mesure de la stature parfaite de Christ ». Rien d’autre ne satisfera le Seigneur. Rien d’autre ne doit donc nous satisfaire. Ceci nous permettra de ne plus être « des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction ».

Paul ne parle pas ici de la tromperie de Satan, mais de la tromperie des hommes. Cela revient d’ailleurs au même, car les pensées de Satan sont celles des hommes, et la sagesse d’en bas est « terrestre, charnelle, diabolique » (Jacques 3 v. 15).

Nous serons fermement établis dans la saine doctrine de la Parole de Dieu, et les tromperies, les ruses et les séductions n’auront plus de prise sur nous. Le Saint-Esprit nous éclairera et nous conduira dans toute la vérité.

Car c’est de Christ, « et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité ». La force qui convient à chacune des parties du corps, c’est l’amour de Christ qui nous édifie.

Un sérieux avertissement aux chrétiens.

L’apôtre Paul continue par un sérieux avertissement. N’oublions pas qu’il s’adresse à des chrétiens nés de nouveau et remplis de l’Esprit. Il leur dit pourtant : « Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité » (Éphésiens 4 v. 17 à 18).

Il est donc possible à un chrétien né de nouveau de marcher comme un païen. Il lui suffit de continuer à marcher selon la vanité de ses pensées charnelles. Pour quelles raisons fait-il cela ? Parce que son intelligence est obscurcie, parce qu’il est ignorant, et parce que son cœur est endurci.

À cause de cela, le chrétien charnel reste comme « étranger à la vie de Dieu », qui demeure pourtant en lui, dans son esprit régénéré. Cela peut même finir par une chute dans la « dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité ». Quelle triste situation !

La solution divine.

Mais cette situation n’est pas sans issue. Il existe une solution divine :     « Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ ». Nous, chrétiens nés de nouveau qui voulons marcher par l’esprit, nous devons  « apprendre Christ ». Savons-nous que Christ s’apprend comme une leçon spirituelle ? Il peut s’apprendre, parce qu’Il vit en nous. Apprendre Christ, c’est apprendre à le connaître et à marcher comme lui.

Pour apprendre Christ, il faut remplir deux conditions.

« … si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits… ».

Première condition : entendre la voix de Christ, qui s’exprime par sa Parole et son Esprit. Si nous n’étudions pas sa Parole, nous aurons du mal à entendre sa voix.

Deuxième condition : avoir été instruit en lui. Cela signifie que nous devons constamment apprendre de lui, et recevoir constamment l’instruction pratique du Seigneur, surtout savoir ce qu’Il a accompli à la croix, et savoir qui nous sommes en lui.

Cette instruction pratique nous vient toujours de la Parole de Dieu, et du Saint-Esprit qui demeure en nous, et qui est chargé de nous enseigner toutes choses, et de nous conduire dans toute la vérité (1 Jean 2 v. 27 et 28).

La pratique de la marche par l’esprit.

Étudions à présent en quoi consiste l’instruction pratique que nous allons recevoir du Seigneur. Elle concerne trois sujets essentiels : « … et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Éphésiens 4 v. 21 à 24).

Les trois thèmes de notre apprentissage à la marche par l’esprit seront toujours les suivants :

– Apprendre à nous dépouiller du « vieil homme ». Rappelons-nous que le « vieil homme », notre esprit ancien, non régénéré, est mort en enseveli en Christ. Mais l’influence du vieil homme demeure dans notre âme, tant qu’elle n’est pas renouvelée. À cette influence s’ajoute celle de la chair, quand elle nous contrôle.

Notre esprit est déjà dans le Royaume de Dieu. Mais la loi de péché qui agit dans nos membres peut encore contrôler une bonne partie de notre âme et de notre corps. Nous devons apprendre à nous « déshabiller » littéralement de la chair et de tout ce qui reste de ce vieil homme, en sachant comment « renoncer » à les manifester.

– Apprendre à être renouvelés dans l’esprit de notre intelligence. Notre intelligence (c’est-à-dire nos pensées et nos raisonnements) ne doit plus être charnelle. Elle doit devenir spirituelle. Ce qui inspire et anime notre intelligence ne doit plus être la chair, mais doit être l’esprit. Nous devons apprendre à contrôler toutes nos pensées, afin que les pensées charnelles ne nous contrôlent plus.

« Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10 v. 4 et 5).

Ce processus nous montre l’importance du contrôle des pensées dans la marche par l’esprit. La meilleure façon de contrôler nos pensées, c’est de nous remplir en permanence des pensées de Christ, c’est-à-dire de sa Parole. Et de compter sur le discernement que donne l’Esprit de Dieu pour nous montrer l’origine de chaque pensée qui cherche à pénétrer dans notre intelligence. Car nous serons contrôlés par les pensées que nous acceptons comme vraies.

Remarquez que Paul ne dit pas que nous devons « renouveler notre intelligence », mais que nous devons « renouveler l’esprit de notre intelligence ».

Cela signifie que notre intelligence ne doit pas être « branchée » sur la chair, qui est aussi un esprit, mais qu’elle doit être « branchée » sur l’esprit, à la fois le Saint-Esprit, et notre esprit régénéré. Pour cela, nous devons apprendre à penser constamment aux choses de l’esprit, et cesser de penser constamment aux choses de la chair.

Notre intelligence renouvelée joue donc un rôle de pivot central dans l’apprentissage de la marche par l’esprit. Car elle est au service de l’esprit régénéré et du Saint-Esprit qui habite en lui.

– Apprendre à revêtir « l’homme nouveau », qui est notre esprit régénéré parfait. Notez bien qu’il a été créé selon Dieu, c’est-à-dire « à l’image de Dieu », ou de Christ, dans une justice et une sainteté que produit la vérité. La parfaite vérité a créé en nous un esprit nouveau parfaitement juste et parfaitement saint.

Apprendre à nous revêtir de l’homme nouveau, c’est d’abord nous identifier à cet homme nouveau, et croire que nous sommes cet homme nouveau. C’est aussi ne jamais oublier que nous sommes cet homme nouveau, sinon la chair se manifestera aussitôt.

Un témoignage personnel.

Sur un plan tout à fait pratique, je ne peux que vous exposer de quelle manière le Seigneur m’a appris à marcher par l’esprit, et me l’apprend toujours. Je suis un être humain de la même nature que vous, et je n’ai absolument rien d’exceptionnel. Votre esprit régénéré est le même que le mien, dans toute sa nature et ses qualités. Nous devons donc tous pouvoir apprendre les mêmes leçons de notre Maître.

Première étape importante.

Après des années de hauts et de bas, et de tentatives infructueuses pour marcher par l’esprit par mes propres forces et résolutions, une première étape importante fut franchie quand le Seigneur m’a révélé, en étudiant l’apôtre Paul, que j’avais un esprit, que mon esprit était ma vraie nature, que le « vieil homme » était mon esprit avant sa nouvelle naissance, que ce « vieil homme » était mort en Christ, et qu’il était ressuscité en « homme nouveau », parfait en Christ, à l’image du Seigneur Jésus.

Quel soulagement et quelle libération. Je découvrais que ce que je m’efforçais d’atteindre m’avait déjà été donné par le Seigneur. Il suffisait d’apprendre à le manifester.

Deuxième étape, tout aussi importante.

Une autre étape essentielle fut franchie quand je compris que la chair n’était pas mon « vieil homme », mais que c’était une puissance de péché et de mort qui continuait de demeurer dans mes membres. La crucifixion de mon « vieil homme » ne signifiait donc pas que la chair de péché avait disparu.

Mais quel nouveau soulagement de savoir que la chair ne faisait plus partie de ma nature, mais qu’elle était une « étrangère » habitant dans mon corps. Il devenait alors possible de l’empêcher de se manifester.

 

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