3. Tendons à ce qui est parfait !

3. Tendons à ce qui est parfait !

Chap: 2 - Le ministère actuel de Christ - Nous savons que le Seigneur Jésus est venu une première fois sur la terre, en s’incarnant sous la forme d’un simple homme, afin de nous sauver en acceptant d’expier nos péchés dans son corps sur la croix.

Trois nuits et trois jours après sa mort, le Seigneur est ressuscité. Il est ensuite resté quarante jours avec ses disciples, avant de remonter vers son Père. Nous savons aussi que, selon sa promesse, Il viendra enlever son Église fidèle à sa rencontre dans les airs, pour lui éviter de subir les jugements de sa colère, qui viendront s’abattre sur une terre impie, pendant les sept années de la tribulation décrite dans l’Apocalypse.

Entre le moment où Il est remonté au ciel, et le moment où Il viendra chercher son Épouse, le Seigneur Jésus aura accompli un ministère d’une importance capitale, celui de Souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek, ce mystérieux personnage dont nous parle le livre de la Genèse, le Psaume 110, et l’épître aux Hébreux.

Avant de parler plus en détail du ministère actuel du Seigneur Jésus, il est important de bien comprendre ce qui s’est passé dans la vie de Jésus, entre Gethsémané et son ascension.

Dans le jardin de Gethsémané, juste avant d’être arrêté, le Seigneur Jésus renouvelle par trois fois sa volonté d’accepter la volonté de son Père, pour le salut du monde : « Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » (Matthieu 26 v. 42).

Le Seigneur savait alors que son heure était venue, l’heure des ténèbres, l’heure de ses souffrances indicibles, mais aussi l’heure de notre salut.

Ceux qui l’arrêtèrent et l’enchaînèrent se moquaient de lui, en le frappant, lui donnant des coups de poing, et lui arrachant la barbe (Ésaïe 50 v. 6). Puis il fut livré aux Romains, qui ont continué à le maltraiter et à se moquer de lui, en lui enfonçant une couronne d’épines sur la tête, et en la frappant avec un roseau.

Lorsque le gouverneur romain céda aux demandes de la foule et livra Jésus pour être crucifié, il le fit d’abord fouetter de verges. C’était un supplice horrible, le corps du Seigneur étant déchiqueté par les coups de fouet, les soldats lui laissant tout juste assez de forces pour agoniser pendant quelques heures sur la croix.

Que s’est-il passé pour Jésus sur la croix ?

Jésus fut crucifié à la troisième heure, c’est-à-dire neuf heures du matin, et Il resta cloué sur la croix, entre deux malfaiteurs, pendant six heures, jusqu’à la neuvième heure, c’est-à-dire jusqu’à trois heures de l’après-midi.

Vers la sixième heure, c’est-à-dire vers midi, des ténèbres couvrirent la terre pendant trois heures, jusqu’à la mort du Seigneur. C’est aussi vers la sixième heure que l’un des deux malfaiteurs s’est repenti et s’est tourné vers Jésus :

« L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! Mais l’autre le reprenait, et disait : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure » (Luc 23 v. 39 à 44).

« Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Eli, Eli, lama sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27 v. 46).

« Le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira » (Luc 23 v. 45 et 46).

Que s’est-il donc passé, entre la sixième et la neuvième heure, pendant ces trois heures de ténèbres ? C’est à ce moment-là que le péché du monde est entré dans le corps de Jésus, et c’est ce qui l’a fait mourir.

« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » (1 Pierre 2 v. 24).

Il est capital pour nous de comprendre que le Seigneur Jésus a porté nos péchés, le péché du monde, dans son corps sur la croix, et non dans son âme ni dans son Esprit !

L’âme de Jésus est restée parfaitement pure, et son Esprit parfaitement saint. Seul son corps a été profané par le péché du monde et par la mort : « Cependant, ce sont nos souffrances (l’hébreu dit : nos maladies) qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé (l’hébreu dit : profané, percé) pour nos péchés, brisé (l’hébreu dit : écrasé) pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Ésaïe 53 v. 4 et 5).

Pourquoi l’âme et l’Esprit de Jésus sont restés parfaitement purs ? Parce que, si le péché du monde était entré dans l’âme et l’Esprit de Jésus, Il serait mort spirituellement. Or il est impossible que Jésus, étant Dieu le Fils, passe par la mort spirituelle. Dieu ne peut tout simplement pas mourir spirituellement.

La seule partie de l’être de Jésus qui pouvait mourir était donc son corps. Lorsque le péché du monde est entré dans le corps de Jésus, pour qu’Il l’expie par sa mort physique, cela suffisait pour nous racheter de la mort spirituelle et de la perdition éternelle.

Ceux qui prétendent donc que Jésus serait mort spirituellement sur la croix, et qu’Il serait allé en enfer pendant trois jours et trois nuits pour partager le sort des perdus, puis que Dieu le Père l’aurait fait « naître de nouveau » en enfer, avant de le ressusciter physiquement, enseignent une fausse doctrine particulièrement grave, puisqu’elle touche à la personne de Jésus et à la doctrine de Christ ! (2 Jean 9 à 11).

Ils ne se rendent même pas compte qu’en faisant mourir spirituellement le Seigneur Jésus, ils le privent de sa divinité, et font de lui, en fait, un autre Jésus que le vrai Jésus de la Bible !

D’autres passages affirment que Jésus a accompli le salut du monde dans son corps, ou dans sa chair : « Car il est notre paix, lui qui des deux (c’est-à-dire : des Juifs et des païens) n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions » (Éphésiens 2 v. 14 et 15).

« Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10 v. 19 à 22).

« Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche… » (Colossiens 1 v. 21 et 22).

Il est clair que c’est la mort du Seigneur dans le corps de sa chair qui nous a réconciliés avec Dieu, non pas sa mort dans son Esprit !

C’est la raison pour laquelle Satan et ses démons ne peuvent supporter le fait que le Seigneur Jésus se soit incarné dans un corps de chair, car c’est dans sa chair qu’Il a expié nos péchés.

« Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n’est pas de Dieu, c’est celui de l’antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde » (1 Jean 4 v. 1 à 3).

Dieu le Père a-t-il abandonné son Fils sur la croix ?

Certaines personnes diront : « Mais alors, comment expliquer que Jésus se soit exclamé sur la croix : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27 v. 46). Tout simplement, parce qu’au moment où le péché du monde est entré dans son corps, le Seigneur Jésus ne devait plus ressentir, au niveau de son âme, la présence de son Père, ni la communion avec son Père, qu’Il avait toujours ressenties.

C’est exactement ce qui se passe pour nous actuellement : la présence de la chair de péché dans notre corps physique nous empêche de ressentir pleinement, au niveau de notre âme, la présence de Dieu qui se trouve pourtant dans notre esprit régénéré. Nous devons le croire, que nous le ressentions ou pas.

Le Seigneur Jésus n’avait plus conscience de la présence de son Père en lui, ce qui a été ressenti par lui comme un abandon. Mais Il savait, par la foi, que son Père était toujours en lui, dans son Esprit.

« Car Dieu (le Père) était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5 v. 19).

Où donc Dieu le Père a-t-Il réconcilié le monde avec lui-même, si ce n’est sur la croix ? Dieu le Père était donc en Christ sur la croix. Il est donc faux de dire que Dieu le Père « s’est détourné avec dégoût » de son Fils, au moment où Il a été fait péché pour nous sur la croix, et qu’Il « l’a abandonné » de manière absolue, en étant coupé spirituellement de lui !

Comment le Père et le Fils, qui sont deux des trois « formes » divines du Dieu unique, pourraient-ils être séparés de manière absolue, même un seul instant ? C’est complètement impossible !

Si Dieu le Père avait abandonné Jésus de manière absolue, pourquoi donc le Seigneur s’est-il écrié, au moment de mourir : « Père, je remets mon Esprit entre tes mains ? » (Luc 23 v. 46).

L’Esprit du Seigneur n’est donc pas allé expier nos péchés en enfer, comme y vont tous les esprits plongés dans la mort spirituelle. Si cela avait été le cas, le Seigneur serait resté éternellement en enfer, car aucun condamné à la mort éternelle en enfer ne peut plus jamais en sortir ! Ceci est confirmé par ce que le Seigneur a dit au brigand qui s’est repenti : « Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis ».

Qu’a fait le Seigneur en Esprit, pendant ces trois nuits et trois jours où son corps est resté dans la tombe ?

La Bible ne donne pas beaucoup de détails, mais nous pouvons cependant relever quelques passages qui nous éclairent. Ayant remis son Esprit entre les mains de son Père, le Seigneur Jésus est monté immédiatement au paradis après sa mort, comme Il l’avait annoncé au brigand repenti. Ensuite, Il est descendu dans le séjour des morts, auprès des saints de l’ancienne alliance, puis auprès des perdus.

« C’est pourquoi il est dit : étant monté en haut, il a emmené des captifs, et il a fait des dons aux hommes. Or, que signifie : il est monté, sinon qu’il est aussi descendu dans les régions inférieures de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses » (Éphésiens 4 v. 8 à 10).

Ce passage nous révèle que le Seigneur Jésus est tout d’abord descendu, en Esprit, dans les régions inférieures de la terre. Ces régions, avant la résurrection du Seigneur Jésus, étaient appelées « le séjour des morts », ou le sheol, et se situaient à l’intérieur de la terre.

Le séjour des morts était divisé en deux parties nettement distinctes : le Sein d’Abraham, où étaient retenus « captifs » les saints de l’ancienne alliance, et le hadès, où étaient retenus prisonniers ceux qui étaient perdus.

Les « captifs » que Jésus est allé chercher pour les « emmener en haut », n’étaient pas dans un lieu de tourment. Mais ils étaient temporairement confinés dans un endroit agréable, où ils pouvaient attendre la venue du Seigneur, pour les conduire au paradis, où ils se trouvent actuellement avec tous les sauvés, dans l’attente de leur résurrection.

Entre ces deux parties du séjour des morts, il y avait un abîme infranchissable. Mais ceux qui étaient dans ces deux endroits pouvaient se voir et se parler, comme l’indique le récit de Jésus, à propos du pauvre Lazare et du mauvais riche. Ce n’est plus le cas actuellement pour ceux qui sont au paradis.

« Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts (le hadès), il leva les yeux ; et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme.

Abraham répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne ; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire » (Luc 16 v. 22 à 26).

L’apôtre Pierre, dans sa première épître, nous révèle aussi que Jésus est allé également en Esprit dans le hadès, dans la partie du séjour des morts où se trouvaient les perdus :

« Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit, dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison, qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire, huit, furent sauvées à travers l’eau » (1 Pierre 3 v. 18 à 20).

Ces esprits en prison sont les incrédules qui ont péri lors du déluge. Jésus est allé leur « prêcher », mais nous ne savons pas ce qu’Il est allé leur dire. Toutefois, Il ne leur a certainement pas prêché le salut, puisque personne ne peut être sauvé après la mort.

Qu’a fait Jésus immédiatement après sa résurrection ?

Jésus est ressuscité au début du premier jour de la semaine, c’est-à-dire le samedi soir, à la tombée de la nuit. Au lever du jour, de grand matin, certaines femmes se sont rendues au tombeau dans le désir d’embaumer le corps de Jésus. Marie de Magdala fut la première à rencontrer Jésus ressuscité.

« Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! C’est-à-dire, Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » (Jean 20 v. 15 à 17).

Jésus lui demande de ne pas le toucher, parce qu’Il n’était pas encore « monté vers son Père ». Pourtant, le soir même, Jésus apparaît aux disciples et leur dit : « La paix soit avec vous ! Saisis de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit. Mais il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Comme, dans leur joie, ils ne croyaient point encore, et qu’ils étaient dans l’étonnement, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? Ils lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de miel. Il en prit, et il mangea devant eux » (Luc 24 v. 36 à 43).

Entre sa rencontre avec Marie de Magdala, et son apparition aux disciples, Jésus est donc monté vers son Père, afin d’accomplir un acte essentiel de sa mission salvatrice.

C’est ce que nous révèle l’Épître aux Hébreux : « Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création ; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.

Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! Et c’est pour cela qu’il est le médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis » (Hébreux 9 v. 11 à 15).

Christ est donc monté vers son Père, et Il est entré dans le lieu très Saint du temple qui est dans le ciel de Dieu, avec son propre sang, pour le verser sur le propitiatoire qui se trouve sur l’arche de l’alliance céleste, afin d’obtenir une rédemption éternelle pour tous ceux qui croiraient en lui. (Apocalypse 11 v. 19).

Jésus est entré dans ce lieu très Saint en tant que médiateur de la nouvelle alliance, et aussi en tant que Souverain Sacrificateur des biens à venir.

En tant que médiateur entre Dieu le Père et les hommes, Jésus a obtenu pour eux tous, une rédemption éternelle. Et en tant que Souverain Sacrificateur des biens à venir, Il intercède pour ceux qui lui appartiennent, afin qu’ils puissent tous recevoir l’héritage éternel qui leur a été promis.

Quel est cet héritage ? C’est d’abord tout ce qu’Il nous a acquis à la croix, c’est ensuite l’enlèvement de l’Épouse fidèle, c’est aussi le règne de Christ et de son Épouse pendant mille ans sur la terre actuelle, et c’est enfin le règne éternel de Christ et de son Épouse, dans la Jérusalem céleste, sur les sauvés de la nouvelle terre, sur laquelle la mort n’existera plus.

 

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