
10. Tendons à ce qui est parfait !
Chap: 4 - La marche par l’esprit (suite et fin du chapitre) - Quand vous aurez compris les principes fondamentaux de la marche par l’esprit, vous verrez que le Seigneur n’a pas prévu pour nous des choses difficiles.
Dans cette nouvelle étape, je devais apprendre à « changer de personnalité », à renoncer à mon ancien « moi » et à m’identifier pleinement à mon nouveau « moi ». C’est-à-dire croire que j’étais la nouvelle personne que Christ me disait que j’étais.
Troisième étape, encore plus importante.
J’avoue que ce fut une étape assez pénible, car j’étais tellement habitué à être identifié à mon ancienne personnalité façonnée par la chair. J’aimais encore un peu, et même beaucoup, la personne que j’étais avant. Il me fallut un acte de foi complet : « Seigneur, tu dis dans ta Parole que je suis une nouvelle création dans mon esprit. Je ne le vois pas de mes yeux, mais je le crois ! »
J’ai compris alors que si je m’identifiais à ma nouvelle nature, je pouvais réduire à l’impuissance l’action de la chair. Car, entre elle et mon nouveau « moi », il y avait la barrière infranchissable de la croix.
Le Seigneur m’apprit à « déménager » de ma « demeure ancienne », de mon ancienne identité issue du vieil homme, pour « m’installer » par la foi dans ma nouvelle identité, dans ma demeure nouvelle, dans mon homme nouveau, en Christ dans les lieux célestes.
J’ai pris conscience, de plus en plus clairement, de la réalité de ma nouvelle nature, la seule vraie aux yeux de Dieu, et du fait que le Seigneur voulait m’aider à la manifester ici, et maintenant.
Cet acte de foi a impliqué la nécessité de garder mes yeux fixés sur le Seigneur, son œuvre et sa Parole. Pour entretenir cette foi, je ne dois jamais oublier qui je suis en Christ, quelle est ma nouvelle identité, et quelle est ma position spirituelle en Christ.
Cela implique, bien entendu, la nécessité de confesser immédiatement tout péché dont le Saint-Esprit me rend conscient, c’est-à-dire toute chute dans la chair, dès qu’elle se produit, parce que j’ai détourné un moment mes regards du Seigneur et de sa Parole. Le sang de Jésus me purifie, et je reprends ma marche avec le Seigneur.
Quatrième étape, toujours en cours.
Elle est toujours actuelle, et se poursuivra jusqu’à la mort, ou jusqu’à l’enlèvement de l’Église fidèle. C’est l’apprentissage de chaque instant à marcher par l’esprit, apprendre à me « dépouiller du vieil homme » et à me « revêtir de l’homme nouveau », au travers de toutes les situations de ma vie de tous les jours.
Installé par la foi dans ma nouvelle demeure, dans ma forteresse, dans le Seigneur, et dans mon esprit recréé, je prie le Seigneur de m’aider à ne jamais oublier ma nouvelle identité et ma position spirituelle, et à me rendre conscient de tout ce qui peut provenir de la chair, et qui voudrait « m’attirer dans la morne plaine du péché et de la mort ».
Et le Seigneur le fait. Il me rend de plus en plus conscient de ce qui vient de la chair, avant qu’elle puisse me contrôler. Quand je suis ainsi dans la foi et dans une juste position spirituelle, j’ai le temps d’empêcher tout ce qui « monte d’en bas », (pensées, sentiments et volontés de la chair), d’entrer dans mon âme, et cela se fait de plus en plus naturellement, sans effort.
Des exemples concrets.
Si nous lisons la suite directe du passage d’Éphésiens 4, que nous venons de commenter, nous y trouvons des exemples concrets qui nous permettent de mieux comprendre ce que signifie « se dépouiller du vieil homme » et « se revêtir de l’homme nouveau ».
À ce propos, voici tout d’abord un point très important : nous ne pourrons jamais nous dépouiller du « vieil homme », si nous ne savons pas d’abord que nous sommes un « homme nouveau » en Christ.
En d’autres termes, je ne peux pas me « déshabiller » de mon vieux costume, si je ne sais pas que j’ai déjà à ma disposition un nouveau costume dont je peux me revêtir.
Étudions en détail ce passage.
« C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin.
Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ » (Éphésiens 4 v. 25 à 32).
« Renoncez au mensonge » : « Je me dépouille du vieil homme ! »
Concrètement, je dois d’abord être conscient de ma position céleste en Christ. L’homme nouveau que je suis en Christ est incapable de mentir, car il est incapable de pécher (1 Jean 3 v. 9).
Lorsqu’une envie de mentir se présente à moi, je sais que cette envie de mentir monte de la chair, qui est extérieure à ma vraie nature. Si, à ce moment précis, je suis, par la foi, installé dans l’homme nouveau, je suis incapable de mentir. Tout cela se passe en quelques fractions de secondes. Cela devient un réflexe de plus en plus rapide : « Que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain » : « Je me revêts de l’homme nouveau ! »
Il ne s’agit pas non plus de faire un effort pour dire la vérité. Car je connais ma nouvelle identité, et je sais que l’homme nouveau que je suis en Christ n’a aucun mal à dire la vérité. Je peux alors dire simplement au Seigneur : « Seigneur, je te livre ma langue comme un instrument de ta justice… ! »
« Si vous vous mettez en colère… ». Je dois discerner la différence entre une colère qui vient de la chair, à laquelle je dois renoncer, et une « divine colère », qui vient de l’esprit, comme celle de Jésus quand Il a chassé les marchands du temple. Pour cela, je dois être par la foi conscient que je suis un homme nouveau dans mon esprit, et je saurai alors quand je devrai renoncer à une colère charnelle, et manifester une « divine colère ».
« … ne péchez pas. Que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable » : « Je me dépouille du vieil homme ! »
Si j’ai manifesté une colère charnelle, je dois m’en repentir, et ne pas donner accès au diable, en laissant le soleil se coucher sur cette colère. Je sais que j’ai le pouvoir, en tant qu’homme nouveau, de résister victorieusement à cette tentation de pécher. Le soleil ne se couchera pas sur cette colère et je ne donnerai pas accès au diable.
Remarquons en passant que nous ne donnons accès au diable que si nous marchons par la chair. « Que celui qui dérobait ne dérobe plus » : « Je me dépouille du vieil homme ! »
Je sais que l’homme nouveau que je suis en Christ est incapable de dérober, et je peux ainsi résister sans effort à la tentation de dérober. « Mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien » : « Je me revêts de l’homme nouveau ! »
Je sais que Dieu me fournira le travail dont j’ai besoin, et qu’Il m’a rendu capable de travailler en faisant ce qui est bien. « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise » : « Je me dépouille du vieil homme ! »
Je sais que l’homme nouveau que je suis en Christ est incapable de laisser sortir de sa bouche la moindre parole mauvaise : « … mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent » : « Je me revêts de l’homme nouveau ! »
Je sais que l’homme nouveau que je suis en Christ est capable de faire cela.
« N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous » : « Je me dépouille du vieil homme ! »
Quand je me suis identifié par la foi à cet homme nouveau, je sais que je ne peux pas attrister le Saint-Esprit. S’il m’arrive de l’attrister, c’est que je ne suis pas dans l’esprit, mais que j’ai laissé la chair me contrôler.
De même, par la foi, je sais que mon homme nouveau est incapable de manifester toutes ces choses que Paul énumère : amertume, animosité, colère, clameur, calomnie et toute espèce de méchanceté : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ » : « Je me revêts de l’homme nouveau ! »
Je sais que l’homme nouveau que je suis en esprit est capable de manifester la bonté, la compassion et le pardon de Christ. Et je n’ai aucun effort à faire pour manifester tout cela, puisque je sais que c’est ma vraie nature.
Il en est de même pour tous les enseignements de Paul : il nous apprend constamment à nous dépouiller du vieil homme, et à nous revêtir de l’homme nouveau. Non pas en nous efforçant de le faire, mais par la foi en ce que nous sommes en Christ.
Il ne s’agit donc pas d’apprendre par cœur des commandements pour nous efforcer de leur obéir. Ce serait un échec ! Il s’agit de renoncer par la foi à la vie mauvaise de la chair, lorsqu’elle se présente à nous, et de libérer par la foi la vie de Christ que nous possédons déjà dans notre esprit, par le Saint-Esprit.
La condition essentielle est toujours la même : m’identifier constamment à l’homme nouveau, et rester toujours conscient de cette position spirituelle, avant que la chair se présente pour essayer de me contrôler. Soyez assurés que nous disposons, tout au long d’une simple journée de notre vie, de très nombreuses occasions d’apprendre cette leçon de la marche par l’esprit. Si nous échouons, nous ne manquerons pas d’autres occasions pour nous entraîner.
Notre chair est constamment stimulée par tout ce qui nous arrive, et va constamment chercher à s’exprimer au travers de nous, comme elle le faisait sans problème auparavant, quand nous marchions par la chair. Mais, si nous sommes dociles et si nous avons de la bonne volonté, nous apprendrons vite, et des automatismes spirituels nouveaux vont s’installer.
Deux petites paraboles pour mieux comprendre.
La parabole du véhicule hybride. J’emploie cette image imparfaite pour mieux vous faire comprendre la marche par l’esprit. Imaginez que vous possédez un véhicule automobile. Mais ce véhicule est très particulier, il est hybride, et comporte deux moteurs. Un moteur polluant à essence, et un moteur électrique entièrement nouveau et parfaitement écologique.
Ce moteur électrique est alimenté par des batteries ultra-performantes, rechargeables très rapidement soit par une prise électrique, soit par de petits générateurs placés sous le capot et mis en mouvement par l’air produit par la vitesse du véhicule, quand il roule, ce qui donne à ce véhicule une autonomie quasi-illimitée, lorsqu’il utilise ses batteries.
Étant un conducteur méfiant, entêté et n’aimant pas les nouveautés, vous n’avez utilisé jusque-là que le moteur habituel à essence, dans l’ignorance complète des capacités du moteur électrique, qui ne vous intéresse pas. Le moteur à essence a fini par vieillir, et ne vous procure que des ennuis. Mais vous êtes tellement habitué à utiliser ce moteur que vous continuez à le faire, alors que vous pourriez utiliser le moteur électrique.
Pour cela, il vous suffirait d’appuyer sur une manette, et vous pourriez aussitôt bénéficier de toute la puissance du moteur électrique. Mais vous n’avez jamais appris à le faire, dans votre entêtement à conduire selon vos vieilles habitudes.
Pourtant, vous finissez par comprendre qu’il vous faut régler votre problème de la bonne manière, parce que vous n’en pouvez plus de toutes ces pannes à répétition. Et vous décidez enfin d’utiliser votre moteur électrique. Quelle merveilleuse surprise vous attend !
Il vous faut juste désapprendre à conduire comme vous le faisiez auparavant, car les performances de ce nouveau moteur et la manière de le conduire sont toutes nouvelles pour vous, et il vous faut un certain temps d’adaptation. Mais les nouveaux automatismes sont vite venus. A présent, quand vous conduisez, vous ne pensez même plus à tout ce que vous devez faire, et vous ne voulez surtout plus utiliser votre vieux moteur.
La signification de cette parabole.
Ce véhicule, c’est votre corps. Vous en êtes le conducteur. Le moteur polluant à essence, c’est la chair. Le moteur électrique ultra-performant, c’est votre esprit. Cela signifie que vous êtes né de nouveau. La manette qui permet de vous bancher instantanément sur le moteur électrique, c’est la foi. Recharger vos batteries, c’est utiliser tous les moyens bibliques pour vous édifier : l’étude de la Parole, la communion fraternelle, la sainte cène, les prières, notamment la prière en langues.
La vitesse qui vous permet de bénéficier du vent qui recharge vos batteries, c’est le fait de courir vers le but, les yeux fixés sur Jésus. Le temps d’adaptation à la nouvelle conduite, c’est le temps qu’il vous faut pour comprendre comment marcher par l’esprit. Au début, cela vous semble un peu difficile, surtout avec ce nouveau moteur de l’esprit, auquel vous n’êtes pas habitué. Mais à la fin, il vous faudrait faire un gros effort pour réutiliser l’ancien moteur de la chair. Car vous appréciez tellement le nouveau moteur que vous ne voulez plus rien avoir à faire avec l’ancien.
Cet exemple est sans doute un peu trop simple pour correspondre exactement à l’apprentissage de la marche par l’esprit, mais il peut vous aider à mieux la comprendre.
La parabole de la maison.
J’emploie parfois un autre exemple, bien imparfait lui aussi, pour illustrer l’apprentissage de la marche par l’esprit. Supposez qu’un lointain parent vous ait légué une maison à deux étages, avec cave. Le dernier étage et la toiture sont en ruines, le reste est dans un état lamentable, et dans une saleté repoussante. Un vrai taudis. Vous emménagez provisoirement au premier étage.
Le problème, c’est que vous héritez avec cette maison d’une méchante bête immonde. D’après le testament, vous ne devrez pas vous en séparer, il faut la garder dans la maison, où elle a toujours vécu. C’est une gêne constante, mais vous ne pouvez pas faire autrement.
Votre papa, qui est un riche et excellent entrepreneur, décide de vous aider à refaire cette maison. Comme il est nécessaire d’employer de gros moyens, votre papa entrepreneur décide de s’occuper lui-même en priorité du second étage, qui tombe en ruines. Il le rase complètement, et le rebâtit à neuf, avec une nouvelle toiture. Vous déménagez alors au second étage tout neuf avec votre papa, qui y installe son appartement à côté du vôtre, pour vous aider à finir tous les travaux.
Vous décidez ensuite avec votre papa de vous occuper de cette méchante bête, et de la mettre hors d’état de nuire. Il est impossible de la laisser divaguer dans la maison, comme elle le faisait jusque-là. Vous lui préparez un endroit dans la cave, et vous réussissez à l’y enfermer. Il faut à présent nettoyer, réparer, rénover et remeubler le reste de la maison, c’est-à-dire le premier étage et le rez-de-chaussée.
Pour cela, votre papa vous fournit tout ce qu’il vous faut comme matériaux et mobilier. Tout est de la meilleure qualité. Il est prêt à vous conseiller et à vous guider, mais c’est à vous à présent de vous retrousser les manches.
Cela vous prend du temps, mais vous avez la joie de voir que le premier étage et le rez-de-chaussée changent progressivement d’allure. Même si tous les travaux et finitions ne sont pas achevés, vous pouvez dès à présent inviter amis et connaissances dans une demeure digne de ce nom.
Mais seuls les membres de la famille sont admis au second étage, pour venir y partager de bons moments avec vous et votre papa, et le remercier pour tout ce qu’il a fait pour vous.
Voici la signification de cette parabole.
Le lointain parent qui vous a légué cette maison pourrie, c’est Adam. La maison, c’est vous. Le deuxième étage, c’est votre esprit. Le premier étage, c’est votre âme, et le rez-de-chaussée, votre corps. La cave, c’est le tombeau du Seigneur Jésus. La méchante bête immonde, c’est la chair.
Vous vous installez au premier étage, qui est celui de votre âme complètement charnelle, puisque votre esprit n’est pas encore né de nouveau. La méchante bête, la chair, rôde toujours autour de vous, parce qu’il vous est impossible de vous en débarrasser.
Votre papa, c’est le Seigneur. Raser le deuxième étage, c’est faire ce que lui seul pouvait faire, c’est-à-dire mettre à mort le « vieil homme ». Refaire à neuf cet étage, c’est faire de vous un homme nouveau, par la nouvelle naissance de votre esprit. C’est l’image de votre conversion à Christ. Vous habitiez jusque-là au premier étage, celui de votre âme non renouvelée. Vous déménagez au second étage, celui de l’esprit. Cela signifie que vous vous êtes identifié à votre nouvelle nature. C’est là que vous pouvez à présent communier avec votre « Papa » céleste, en esprit et en vérité.
Vous êtes à présent en mesure de vous débarrasser de la présence de la méchante bête. Vous réussissez à l’enfermer dans la cave, c’est-à-dire que vous avez compris qu’entre la chair et votre nouvelle nature, il y a la barrière infranchissable de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus. Mais cette bête est toujours dangereuse, et vous savez qu’il faut bien faire attention à ne pas la laisser s’échapper.
Nettoyer, rénover et remeubler le premier étage et le rez-de-chaussée, c’est renouveler, sanctifier et perfectionner votre âme et votre corps. C’est à vous de le faire, avec l’aide du Seigneur, qui vous fournit tout ce qu’il faut pour cela. Même s’il y a des travaux qui peuvent être toujours en cours au moment de votre mort, ou qui ne seront achevés qu’au moment de l’enlèvement de l’Église fidèle, vous pouvez dès à présent inviter vos amis dans votre maison, car vous êtes maintenant fréquentable.
Mais c’est seulement avec votre famille en Christ, dans le lieu très saint du deuxième étage, que vous partagerez d’excellents moments à louer et adorer votre « Papa » céleste, en esprit et en vérité. Cette petite parabole vous montre à quoi peut ressembler la purification du temple vivant que nous sommes dans le Seigneur, et la marche par l’esprit.
C’est aussi ce qui se passait quand les Israélites, après des années d’apostasie ou d’idolâtrie, pendant lesquelles ils avaient abandonné le temple et le culte, revenaient au Seigneur, et décidaient de purifier le temple et de rétablir le culte. Ce temple en trois parties n’était-il pas fait à l’image de l’être humain ?
Le Seigneur, qui continuait à demeurer dans le lieu très Saint, devait supporter la présence des idoles qui se trouvaient juste de l’autre côté du voile. Il exhortait les Israélites à se repentir, en leur envoyant des prophètes « de bon matin ».
Devant leur refus de se repentir et de purifier le temple, le Seigneur finit par s’éloigner de son sanctuaire, qui fut alors complètement détruit par les Babyloniens. Relisez Ézéchiel, chapitres 8 à 11.
N’oublions jamais cette leçon, et n’endurcissons pas notre cœur, si nous sommes des chrétiens charnels, au point de refuser de nous en repentir, et cherchons le Seigneur afin qu’Il nous montre comment purifier sa maison, et marcher par l’esprit. C’est quand tout sera en ordre que la gloire de Dieu remplira toute sa maison !
Conclusion.
Réjouissons-nous, car il a été donné à l’Épouse du Seigneur de se réveiller de sa torpeur spirituelle, et de se préparer à la venue de son Époux. Elle a compris qu’elle ne pouvait pas l’accueillir dans l’état où elle se trouvait. Elle a appris à se défaire de ses haillons, pour se revêtir du fin lin, qui est la justice des saints. C’est cela, le perfectionnement des saints.
Certains chrétiens se réveillent plus vite que d’autres. Mais tous ceux qui font partie du Corps de Christ, par leur nouvelle naissance, sont appelés par le Seigneur à ce réveil spirituel, à s’éveiller à la vie de l’esprit, et à rester pleinement éveillé jusqu’à la venue du Seigneur de gloire !
« Réveille-toi ! réveille-toi ! Revêts ta parure, Sion ! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte ! Car il n’entrera plus chez toi ni incirconcis ni impur. Secoue ta poussière, lève-toi, mets-toi sur ton séant, Jérusalem ! Détache les liens de ton cou, captive, fille de Sion ! » (Ésaïe 52 v. 1 et 2).
Le passage suivant correspond merveilleusement à ce que doit être notre attitude en ces temps de la fin : « Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. Que l’impudicité, qu’aucune espèce d’impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints.
Qu’on n’entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance ; qu’on entende plutôt des actions de grâces. Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire, idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. N’ayez donc aucune part avec eux. Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité.
Examinez ce qui est agréable au Seigneur ; et ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Car il est honteux de dire ce qu’ils font en secret ; mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière. C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et Christ t’éclairera. Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche.
Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit ; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur ; rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ » (Éphésiens 5 v. 1 à 21).
Toute la marche par l’esprit est encore là, depuis le réveil de notre léthargie spirituelle, jusqu’à la pleine manifestation des fils et filles de Dieu, à l’exemple de Christ. « Réveille-toi, toi qui dors ! » C’est cela, le vrai grand réveil final, quand nous avons compris comment marcher par l’esprit !
« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera » (1 Thessaloniciens 5 v. 23 et 24).
Amen !
Cela a été une grande joie pour moi de pouvoir vous proposer ce modeste programme de perfectionnement des saints. Je sais que le Seigneur saura l’achever pour vous et avec vous, et qu’Il amènera toutes choses à la perfection dans votre vie.
Que le Seigneur Jésus-Christ continue à vous bénir tous, et soyez assurés de toute mon affection fraternelle en Jésus-Christ !
Fin
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