Le devoir avant tout !

Le devoir avant tout !

Ne permettez jamais à rien de vous détourner de la vision de Jésus-Christ. Quand votre foi décline, c'est que les autres choses vous absorbent graduellement.

La vision qui vous préoccupe

« Quel est l'homme qui craint l'Éternel ? (Psaumes 25 v. 12) ». Quelle est la vision qui vous hante ? « Aucune », direz-vous peut-être. Mais aucun de vous n'échappe à une telle hantise. La vision peut venir d'en bas ou d'en haut. Le psalmiste nous dit que nous devons être hantés par la vision de Dieu.

Cette vision doit faire partie intégrante de toutes nos pensées, sans aucun raisonnement de notre part. La pensée de l'enfant est toujours hantée par la vision de sa mère, même quand il ne s'en rend pas compte. On le voit bien dès qu'il lui arrive quelque infortune. C'est ainsi que nous devons avoir en Dieu la vie, le mouvement et l'être, que nous devons considérer toute chose du point de vue de Dieu, la vision de Dieu surgissant sans cesse de notre subconscience.

Si nous sommes hantés par la vision de Dieu, aucune autre ne peut nous hanter, aucun souci, aucun tracas, aucun découragement. Et voilà pourquoi Jésus condamne si sévèrement le péché de l'inquiétude. Comment osons-nous douter ainsi de la bonté de Dieu, quand il nous environne de toute part ? Être hanté par la vision de Dieu, c'est le rempart le plus efficace contre les assauts de l'ennemi.

« Son âme reposera dans le bonheur ». Malgré la persécution, la calomnie, toutes les misères, si notre vie est cachée avec le Christ en Dieu, Il nous fera reposer dans le bonheur. Nous nous privons nous-mêmes de cette communion merveilleuse et bienfaisante. « Dieu est notre refuge ». C'est un abri où rien ne peut nous atteindre.

Saisis par Dieu

« Non que j'aie déjà obtenu le prix... mais je m'efforce de le saisir, ayant été moi-même saisi par Jésus, le Messie (Philippiens 3 v. 12) ». Ne choisissez jamais par vous-même d'être ministre de l'Évangile. Mais quand une fois vous avez reçu l'appel de Dieu, malheur à vous si vous vous détournez du chemin, que ce soit à gauche ou à droite !

Nous ne sommes pas ici parce que nous l'avons décidé de nous-mêmes, mais parce que Dieu nous a saisis. Il n'est donc pas question de se dire : « Oh, je ne suis pas à la hauteur ! ». Ce que vous avez à prêcher, c'est Dieu qui l'ordonne, ce n'est pas vos tendances personnelles.

Gardez votre âme en communion constante avec Dieu, et rappelez-vous que vous n'avez pas seulement à rendre votre témoignage, mais à prêcher l'Évangile. Tout chrétien doit rendre son témoignage, mais quand on se sent appelé à prêcher, c'est que la main de Dieu vous a saisi comme un étau : Elle vous fait souffrir, mais ne vous lâche pas. En est-il bien ainsi pour chacun d'entre nous ?

N'affaiblissez jamais, n’atténuez-en rien la parole de Dieu : Prêchez-la dans sa sévère rigueur. Vous devez être loyalement fidèle à la parole de Dieu. Mais dans vos rapports personnels avec vos frères, rappelez-vous bien qui vous êtes, non pas un ange venu du ciel, mais un pauvre pécheur sauvé par la grâce de Dieu.

« Mes frères, dit Paul aux chrétiens de Philippes, je ne me figure pas y être encore arrivé ; je ne sais qu'une chose : Oublieux du passé, tendant de toutes mes énergies vers l'avenir, je m'efforce vers le but... ».

« Oui, Mais... »

« Seigneur, je te suivrai, mais... (Luc 9 v. 61) ». Supposons que Dieu vous demande de faire quelque chose qui est tout à fait contraire à votre bon sens, qu'allez-vous faire ? Allez-vous reculer ? Quand on a pris une habitude, dans le domaine corporel, on recommence chaque fois, jusqu'à ce qu'on ait brisé cette habitude par un effort de volonté.

Il en est de même dans le domaine spirituel. Vous serez chaque fois sur le point d'obéir à Jésus-Christ, et chaque fois vous reculerez, jusqu'à ce que vous ayez pu abandonner, par un acte de volonté, votre propre volonté. « Oui, dites-vous ; mais, si je fais cela, qu'en résultera-t-il ? » « Oui, j'obéirai à Dieu, pourvu qu'Il me laisse user de mon bon sens, mais ne me demandez pas de m'avancer dans l'obscurité ».

Jésus-Christ réclame de son disciple le même cran, le même esprit sportif que nous voyons chez l'homme ordinaire. Si un homme veut réussir dans n'importe quel domaine, il faut qu'il soit prêt, à certains moments, à tout risquer, à faire le saut. Jésus-Christ vous demande de risquer, au point de vue du bon sens, tout ce que vous avez et de faire ce saut périlleux.

Si vous le faites, vous vous apercevez tout de suite que vous êtes désormais sur un terrain aussi solide que celui du bon sens. En jugeant par le bon, sens, les affirmations de Jésus sont de la pure folie ; mais en jugeant par la foi, vous vous apercevrez avec un frémissement que ce sont les paroles même de Dieu.

Confiez-vous en Dieu et quand Il vous le demandera, faites le saut. Dans les circonstances tragiques, nous devenons presque tous des païens. Bien peu d'entre nous ont le courage de faire à Dieu crédit.

Le devoir avant tout

« Car je marche par la foi, sans voir le Seigneur (2 Corinthiens 5 v. 7) ». Après avoir vivement senti les bontés de Dieu à notre égard, nous nous trouvons devant le travail qu'il veut que nous fassions pour lui, modestement, obscurément. Nous prenons un air tragique, nous parlons de nos difficultés, de nos épreuves. Nous aimerions voir le Seigneur, distinctement. Et nous ne voyons plus rien. Dans ces conditions, comment faire notre devoir ?

Nous voudrions sans doute porter toujours une auréole, et nous sentir illuminés de la gloire céleste. Mais un saint coiffé de son auréole ne peut servir à rien dans la vie pratique ; croyez-moi, il n'a rien de commun avec Dieu. Nous ne sommes pas des personnages angéliques, nous sommes des hommes et des femmes qui ont à travailler dans ce monde, et à qui la nouvelle naissance a conféré une puissance infiniment plus grande pour lutter et pour vaincre dans le combat de la vie.

Quand nous nous évertuons à faire revivre en nous nos rares moments d'exaltation, c'est la preuve qu'au fond nous ne cherchons pas Dieu. Nous nous faisons une idole de ces moments précieux, nous exigeons de Dieu qu'Il vienne encore nous apparaître et nous parler, alors que ce qu'il nous demande, c'est de vivre et de marcher par la foi.Combien de nous se retirent du combat, en disant : « Quand Dieu me reviendra, j'y retournerai ». Mais Il n'en fera rien. Il faudra nous secouer, et retourner au combat sans que Dieu nous soit apparu. Alors nous aurons une grande surprise : « Il était là tout le temps, et je n'en savais rien ! »

Ne comptez jamais sur les moments d'inspiration, ils viennent toujours à l'improviste. Dieu nous les donnera quand Il jugera que nous n'en ferons pas un mauvais usage. Ce n'est pas cela qui doit être notre but : Le devoir avant tout !

La vision glorieuse

« Le Seigneur m'a envoyé... pour que tu recouvres la vue (Actes 9 v. 17) ». Quand Paul recouvra la vue, il reçut en même temps la vision intérieure du Christ crucifié, qui domina désormais toute sa vie et toute sa prédication. « Je résolus de ne rien savoir parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ». Il refusait de concentrer sa pensée sur autre chose que sur la vision du Sauveur.

Cette vision, toujours présente à nos yeux, doit nous permettre de rester tout à fait irréprochables, à l'image de notre Maître. Ce qui caractérise le mieux le croyant fidèle, c'est la façon dont il saisit et comprend pour lui-même la vision du Christ, et dont il fait saisir et comprendre aux autres les desseins de Dieu à leur égard.

Toute sa vie, toute sa pensée, tout son cœur sont concentrés sur Jésus-Christ. Toutes les fois que vous voyez cela dans une âme, vous n'avez pas à vous tromper : Elle est selon le cœur de Dieu.

Ne permettez jamais à rien de vous détourner de la vision de Jésus-Christ. C'est la pierre de touche de votre foi. Quand votre foi décline, c'est que les autres choses vous absorbent graduellement.

« Depuis que mes yeux ont regardé Jésus, tout le reste a pour moi disparu. Il n'y a plus rien devant moi, rien que Jésus sur la croix ».

 

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