L'apostasie est-elle à nos portes ?

L'apostasie est-elle à nos portes ?

Peu importe que l’opposition devienne toujours plus acharnée et plus constante. Nous devons prendre position pour la vérité joyeusement, avec grâce, communiquer son message aux autres avec amour par la puissance du Saint-Esprit.

Dieu et le vaisseau fantôme

À l’image d’un vaisseau fantôme abandonné par son équipage et par son capitaine, la race humaine semble dériver sans but, à la merci de toutes les turbulences. Mais elle n’est pas insensible aux menaces qui se précisent. Pour plus de 40 % des américains, l’avenir a les couleurs sinistres d’une dystopie (utopie qui tourne au cauchemar), d’une « fin du monde » effrayante.

Les signes avant-coureurs sont nombreux : Émeutes et soulèvements populaires, vagues incontrôlables d’immigrants, tueries de masse, avortements par millions, adaptation des lois aux exigences des lobbies LGBT et des idéologues du genre, inversion des critères du bien et du mal, rejet de l’héritage judéo-chrétien, instabilité croissante du monde politique et économique, effets délétères de la mondialisation à outrance, crises humanitaires, trafics d’êtres humains. Le Moyen-Orient devient de plus en plus chaotique et la Russie y consolide une emprise inquiétante, sans oublier les exactions de l’État islamique (ISIS), la mondialisation du jihad et du terrorisme. Bref, l’état de notre planète est tel qu’on pourrait se demander si Dieu en a gardé la maitrise. Quelques textes donnés à des croyants en temps de crise (Daniel 4 v. 35 ; Esaie 40 v. 6 à 31) sont là pour nous rappeler que Dieu reste souverain.

Si les chrétiens ne veulent pas sombrer avec le monde, il leur est nécessaire de s’examiner et, à la lumière des critères du Seigneur, de se demander si l’esprit d’apostasie ne les a pas écartés de leur route. Tout croyant passe par des périodes de crise physique, spirituelle ou morale. C’est pour le relever et le guider qu’ont été rédigées les épitres du Nouveau Testament. S’il se repent et met sa vie en ordre, il peut, par la grâce de Dieu, retrouver le chemin de la vérité et de la vocation.

Mais il y a dans les églises d’autres personnes que des chrétiens réellement nés de nouveau. Ce sont des chrétiens de nom, dont la foi ne repose pas en Christ et qui n’ont pas de bouclier contre l’erreur doctrinale ou morale. Rien ne les prémunit contre les séductions et le naufrage de leur foi d’emprunt (1 Timothée 1 v. 18 à 20). S’ils ne se convertissent, ils risquent de grossir les rangs des apostats du passé.

Ne nous laissons pas troubler par le succès et l’assurance propre de ces faux docteurs. Notre capitaine est tout suffisant pour nous garder des enseignements de néant et pour nous amener à bon port. Il est fidèle. Mais craignons les petits écarts qui, avec le temps, pourraient nous amener très loin du but. Jésus prie pour notre sécurité et nous donne le phare de la Parole de Vérité. Plus nous prenons celle-ci à cœur, plus nous serons capables de déjouer les funestes écueils du monde et d’obéir à notre Seigneur.

La cinquième colonne.

La « cinquième colonne » désigne un commando infiltré incognito au sein d’une armée ennemie pour l’attaquer sournoisement de l’intérieur. L’histoire de l’Église nous apprend que celle-ci a toujours été attaquée de l’extérieur (la persécution, les idéologies adverses) et de l’intérieur (la « cinquième colonne » des faux docteurs).

Tandis que l’islam prétend toujours plus à l’hégémonie mondiale, le monde occidental s’efforce de jeter par-dessus bord son héritage judéo-chrétien. Des penseurs non chrétiens s’y appliquent depuis longtemps. Mais, dans l’Église, des théologiens et des faux docteurs « chrétiens » leur prennent main-forte, en vrais agents de l’apostasie.

Ce qui caractérise ces saboteurs, c’est leur rejet de la foi biblique au profit de doctrines étrangères. Leur conduite est à l’image déformée de leur théologie. Qu’ils quittent ou non leur église, qu’ils confessent encore quelques vérités bibliques ou rejettent en bloc l’inspiration plénière des Écritures, ce sont des « corps étrangers » qui n’ont jamais vraiment appartenu au Corps de Christ. Il leur arrive pourtant d’être tenus en haute estime. Internet renforçant leur audience, ils parviennent à entraîner des multitudes dans leurs égarements. Les avancées de l’apostasie, jusque dans des milieux qui se réclament de leur fidélité à l’Écriture, s’accélèrent. Nous assistons à une flambée mondiale de l’apostasie comme l’Église n’en a jamais connu.

Cette pandémie spirituelle est donc un phénomène d’une toute autre dimension que les épreuves que traversaient les Thessaloniciens. Nous y prêterons d’autant plus attention que nous voyons s’accomplir nombre de prophéties présageant le retour imminent du Seigneur. Ainsi du rétablissement de la nation d’Israël ; de la globalisation forcée, plateforme idéale d’un gouvernement mondial ; des bouleversements géo-stratégiques au Moyen-Orient.

Mais c’est tant tout l’enseignement de Paul qui nous éclaire. Ses avertissement aux Thessaloniciens tracent les contours de l’ultime apostasie. L’apôtre avait précédemment enseigné à ceux-ci (1 Thessaloniciens 4 v. 17) que tous les croyants seraient enlevés auprès du Seigneur lorsque celui-ci viendrait chercher son Église. Sur terre, les hommes sans Dieu passeraient alors par un temps de jugements unique dans l’histoire (1 Thessaloniciens 5 v. 3).

Les croyants de Thessalonique, sous le feu de la persécution, mais aussi sous l’influence de faux docteurs, s’imaginaient qu’ils étaient entrés dans la « grande tribulation », première étape du « Jour de Christ (2 Thessaloniciens 2 v. 1 et 2) ». Les faux docteurs leur inculquaient probablement que, puisqu’ils étaient encore sur terre, le Seigneur ne les enlèverait à lui qu’au terme de cette période, d’où leur trouble. Maintenant, Paul leur dit expressément que les épreuves qu’ils subissent ne sont pas celles de la « Tribulation », car celle-ci, précédée par l’apostasie générale, est indissociable du règne diabolique de l’Antichrist (2 Thessaloniciens 2 v. 1 à 4 ; 9 à 12).

L’apostasie générale que Paul mentionne en 2 Thessaloniciens 2 v. 3 concerne un abandon de la foi manifesté sur une très large échelle, touchant des multitudes d’Églises dites chrétiennes prêtes à accueillir à bras ouverts des doctrines pernicieuses et des normes de conduite totalement anti-bibliques. Des passages comme 1 Timothée 4 v. 1 à 3 ; 2 Timothée 3 v. 1 à 13 ; 2 Pierre 2 v. 1 à 22 ; 3 v. 3 à 6 et tout le livre de Jude, dévoilent les racines de cette subversion théologique et morale. En appui de la prédiction de l’apôtre Paul sont ensuite rappelées les convictions de serviteurs de Dieu contemporains. Elles concordent pour estimer qu’au moment du retour de Christ pour les siens, le monde dit chrétien sera marqué par l’apostasie, et non illustré par un glorieux réveil. Nous nous trouvons certainement au seuil de cette époque.

La foi de nos pères.

Que faut-il croire ? L’opinion commune veut que si quelque chose me semble bon, plaisant, vraisemblable, profitable, cela prime sur toute autre considération et même sur l’avis de Dieu. Le tentateur recourut à cette philosophie lorsque’il mit Eve, puis Adam, en présence du fruit défendu. Aujourd’hui, la préférence personnelle est devenue l’aune du bien et du mal. Malheureusement, c’est aussi l’ingrédient que l’esprit d’apostasie peut introduire dans la lecture biblique des chrétiens. Une lecture sélective….

Savons-nous bien pourquoi nous croyons ce que nous croyons ?
Qu’est-ce qui nous pousse à adopter des convictions comme fondées et à en rejeter d’autres ?
Nos sentiments du moment ?
Une certaine tradition familiale ?
Les valeurs de notre culture d’origine ?
L’avis d’autres croyant ?
L’opportunisme ?
Soyons conscients qu’il y a une opposition radicale entre :  croire ce que dit la Révélation biblique parce c’est Dieu qui l’affirme, et croire une déclaration biblique parce qu’elle me convient.Soyons aussi conscients que croire comme la bible le demande implique de notre part, au delà d’une simple compréhension intellectuelle, un acte de volonté et une adhésion du cœur. Cette foi nous engage tout entiers et change notre vision de Dieu, de la vie, des autres, du monde et de la réalité même.
Croire ne peut se satisfaire de réduire l’Écriture à quelques passages favoris. Notre aliment, c’est l’Écriture tout entière (2 Timothée 3 v. 16 et 17). Comme celle-ci demeure immuable, actuelle, toujours pertinente et puissante, il est inévitable que le croyant authentique se heurte périodiquement à la « science » fluctuante du monde et à son hostilité (Jean 15 v. 18 à 27).

Des dénominations chrétiennes espèrent contourner la nécessité de confesser l’ensemble de la révélation par un repli sur un credo réduit à quelques articles consensuels et à quelques principes bibliques compris de manière symbolique (non littérale). Le reste de la Bible est jugé inadapté à la culture contemporaine. Cette tentative d’accommodation à la culture ambiante est sans lendemain : elle mène à des redéfinitions de la création, de la différenciation des sexes masculin et féminin, du mariage, des rôles respectifs du mari et de l’épouse, des rôles des hommes et des femmes dans l’Église, de l’homosexualité, etc… redéfinitions qui n’ont plus rien à voir avec la « foi de nos pères », c’est à dire avec les doctrines que deux millénaires de christianisme tenaient en général pour acquises.

Immergés dans cette soupe relativiste, nous peinons parfois à démêler vérité, demi-vérités et grossiers mensonges. Il est d’autant plus vital que nous soyons enracinés dans l’intégralité de la Parole et que nous croissions dans la connaissance de Christ (2 Pierre 3 v. 14 à 18). La saine doctrine nous permet de détecter les ruses du diable, elle nourrit notre foi, nous attache à Dieu, encourage les croyants face à la contradiction et leur permet d’y répondre.

En évoquant l’entretien de Jésus avec la Samaritaine (Jean 4), les auteurs soulignent que pour conduire cette femme à la foi, Jésus a dû dévoiler le péché de celle-ci et lui expliquer que l’adoration authentique implique une relation « en esprit et en vérité » avec le Père. Paul complète cette leçon en parlant de son ministère comme d’un combat contre des spéculations et des raisonnements qui s’opposent à la connaissance de Dieu. Il mène ce combat dans le but de conduire toute pensée « captive à l’obéissance de Christ (2 Corinthiens 10 v. 3 à 5) ».

Cependant, s’il y a controverse, il est vital de ne pas argumenter comme s’il s’agissait d’une joute intellectuelle ou d’une bataille en faveur de notre promotion personnelle. L’érudition ou l’art oratoire exhibés dans cet état d’esprit ne peuvent que contribuer à nous enfler d’orgueil (1 Corinthiens 8 v. 1). Le témoignage à la vérité doit se faire avec humilité, dans la dépendance de Christ et à la gloire de Dieu (Phil 1 v. 9 à 11 ; Colossiens 1 v. 9 et 10). C’est ainsi que théorie et pratique formeront un attelage efficace pour recommander l’Évangile.

L’histoire de l’Église nous rapporte qu’à certaines époques, le message biblique était gravement lacunaire ou déformé. Il fallut des hommes de courage, de foi et de grand attachement à la Parole pour réclamer un retour à une doctrine et à une conduite conformes à la volonté de Dieu. C’est de ce combat que parle l’apôtre Jude. En développant ce thème, Jude traque clairement l’ennemi dans la bergerie : les faux docteurs ne se gênent pas pour imposer leurs manières, leur fausse sagesse et leurs mœurs dépravés comme s’il s’agissait d’une nouvelle forme de super spiritualité. En réalité, ils poursuivent leurs intérêts égoïstes et son esclaves de leurs instincts charnel. Nous comprenons donc que pour les contrer, une connaissance sérieuse de la saine doctrine ne soit pas superflue.

Au reste, il ne faut jamais dénigrer la doctrine. Les articles les plus élémentaires de la foi sont « doctrine » et « théologie ». Ces fondements ne sont pas la chasse-gardée de spécialistes, mais l’affaire de tout croyant. En effet, la bonne doctrine nous permet de voir les choses comme Dieu les voit, elle nous révèle la vraie nature du Dieu trinitaire. Par l’action de l’Esprit, elle nous introduit dans l’intimité de la vérité faite chair et nous éclaire le sens de son œuvre. Elle nous convainc de péché, de justice et de jugement. Elle nous permet de saisir les conditions et la fin glorieuse du salut en Jésus-Christ, elle engendre la foi. Tout au long de notre marche chrétienne, elle forge progressivement notre entendement et nous apprend à déjouer les pièges de l’ennemi (Hébreux 5 v. 12 à 14).

Et soyons prudents : les « faux prophètes » ne présentent pas tous le même profil humain. Certains croient sincèrement prêcher la vérité, quoiqu’y mêlant l’erreur. D’autres trompent sciemment leur monde par soif de pouvoir et de profit. Mais tous représentent une menace (Matthieu 7 v. 15 à 19). Leurs « fruits », sous forme d’enseignements divers, de programmes d’action, de manières de gouverner les foules ou de moralité sont à passer au crible de la Parole, et non à évaluer au degré de sympathie dont ils jouissent.

Une culture de compromis.

L’Écriture sainte ne peut être anéantie… ni déconstruite et remodelée (Jean 10 v. 35). Cependant, l’Église apostate n’hésite plus à saper les fondations doctrinales et morales qui devraient faire sa force. En cherchant des accommodements avec la culture ambiante, la voilà prête à brader des doctrines essentielles, telles l’inspiration et la toute-suffisance de la Bible ; la naissance virginale du Sauveur et sa divinité ; le salut en Jésus seul, par la grâce seule et par la foi seule ; le retour personnel et visible de Christ sur terre.

Le fondateur de l’Armée du Salut, W. Booth, avait prédit que vers la fin du 20ème siècle, maintes églises prêcheraient :
Un christianisme sans Christ,
Un pardon sans repentance,
Un salut sans régénération (sans nouvelle naissance),
La réalité du ciel sans celle de l’enfer.

C’est ce qui se vérifie. En 2008, aux USA, 57 % des « fidèles » d’églises évangéliques traditionnelles pensaient que quantité de religions pouvaient conduire au salut. N’est-ce pas un signe qu’avec les encouragements de théologiens libéraux ou avec ceux de prophètes faussement inspirés, nous glissons déjà sur les pentes de l’apostasie ?

Mais tout compromis est-il condamnable ? Évidemment pas. La vie courante, les relations dans le mariage, dans la famille, au travail, dans les affaires publiques sont faites de compromis qui peuvent être une marque de sagesse. Cependant, chercher des compromis sur des vérités révélées dans la Parole et, parmi elles, les normes bibliques établissant l’institution de la famille, est une démarche inacceptable. Des croyants donnés en exemple dans la Bible, tels Daniel et ses compagnons (Daniel 1 v. 5 à 15 ; 3 v. 14 à 26), peuvent nous aider à comprendre que se plier à certaines exigences sociales ou culturelles est de l’ordre du bon sens, mais que transiger sur les doctrines immuables de la Parole n’est pas une option pour le chrétien.

Qu’est-ce qui pousse les chrétiens aux mauvais compromis ?

Les auteurs donnent cinq raisons :

L’amour du monde et la désobéissance à Dieu
Une connaissance superficielle de la Parole
Une attitude de révolte et d’arrogance
Un refus de passages bibliques qui semblent trop durs ou étroits
Le désir de mettre les autres à l’aise et de leur plaire.

Pour certains « progressistes », les compromis consentis par les chrétiens « libéraux » permettent une évolution positive des mentalités. Ces maîtres à penser veulent ignorer que, en réalité, ces concessions sont le signe du temps dont Paul avertissant Timothée : « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine ; mais ayant la démangeaison d’entendre des chose agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables (2 Timothée 4 v. 3 et 4) ».

Pourquoi la saine doctrine deviendra-t-elle « insupportable » ?

Entre autres, à cause du nouvel impératif de beaucoup de chrétiens : « Évitons d’offenser qui que ce soit par nos convictions ou par un style de vie décalé. Si nous proclamons ouvertement que Jésus est le seul médiateur entre Dieu et les hommes ; que tout le message est intangible ; que la repentance et la conversion à Christ sont une nécessité ; que la Bible reste la norme de la morale sexuelle, etc.., nous allons passer pour des bigots sans cœur et des misanthropes ».

Les influenceurs libéraux et progressistes jouent de l’épouvantail de la réprobation publique. Ils s’en servent comme d’un levier pour faire basculer les églises dans leurs vues « religieusement correctes ». Pour vendre leur théologie alternative, ils s’appuient volontiers sur des récits bibliques choisis, tel celui de la femme adultère (Jean 8). Cet épisode exploité pour démontrer que Jésus ne réglait pas du tout les litiges en s’appuyant sur la loi de Moïse. Sa compassion à l’égard des coupables (Je ne te condamne pas non plus) impliquerait que Jésus avait renoncé à condamner le péché comme tel. Or, un examen sérieux de cette rencontre (« Va, et ne pèche plus ! ») et du contexte (Jean 7 v. 7 ; 15 v. 18 à 25) démontre que ces thèses sont inconsistantes. C’est précisément parce que Christ, par ses œuvres et par ses paroles, a mis en évidence le péché des hommes que ces derniers l’ont crucifié. Veillons à ne pas défigurer le message biblique sous l’influence de ces fâcheux bergers.

Soyons prudents et réalistes. Gardons-nous de citer l’Écriture pour dénoncer certains scandales, tout en minimisant ce qu’elle dit de nos fautes personnelles ou de nos attitudes coupables. Ne lisons pas la Parole en permettant à nos préférences ou à nos sentiments de nous diriger, au lieu de nous soumettre à l’Esprit de Dieu. Ne prêtons pas l’oreille à ceux qui nous incitent à reléguer la Vérité scripturaire au rang des discours dangereux, dépassé, fauteurs de discorde, contraires à l’amour, voire incompréhensibles (Matthieu 7 v. 13 et 14 ; Jean 3 v. 36 ; 8 v. 24 ; 45 à 47 on ne peut dissocier Jésus de son message !).

Enfin, n’oublions pas que, dès les origines de l’Église, de fidèles témoins de l’Évangile ont eu le courage de s’opposer publiquement à de graves hérésies, à leurs risques et périls. Pour exemples, les démêlés d’Athanase avec Arius, négateur de la divinité de Jésus. Excédé parce qu’Athanase s’était mis un très grand nombre d’adversaires à dos, un ami lui avait lancé : « Le monde entier est contre toi ! » Et Athanase de répliquer : « Alors Athanase est contre le monde ». Ou encore l’opposition de Tertullien à l’encontre de chrétiens fabricants d’idoles qui prétextaient que cette industrie était la seule qui leur permettait de vivre, ce à quoi Tertullien avait répondu : « Vous faut-il vraiment vivre ? ».

Le chapitre conclut : « Peu importe que l’opposition devienne toujours plus acharnée et plus constante. Nous devons prendre position pour la vérité joyeusement, avec grâce, communiquer son message aux autres avec amour et nous efforcer de la vivre personnellement au jour le jour par la puissance du Saint-Esprit ».

Source : iltaime.com.
Auteur : Claude-Alain Pfenniger - Condensé du livre « La Bonne Nouvelle » de Mark Hitchcock et Jeff Kinley

 

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