Le secret de la force spirituelle

Le secret de la force spirituelle

Oui, chers saints, il veut tout, votre santé, votre famille, votre futur. Il veut que vous lui fassiez confiance dans tous les domaines.

Et il veut que vous viviez dans la tranquillité, la confiance et le repos. Aussi, allez dans votre endroit privé et restez seul avec le Seigneur. Apportez-lui tout. Il a promis, « que vous alliez à droite ou que vous alliez à gauche, tes oreilles entendront une parole derrière toi, disant, c'est ici le chemin, marchez-y ». Le prophète Esaïe a déclaré un malheur sur Israël : « Malheur aux enfants rebelles, dit le Seigneur » (Ésaïe 30 v. 1). Le terme hébreu pour malheur signifie une profonde tristesse et douleur. Qu'avait donc fait le peuple de Dieu pour le blesser si profondément ? Et pourquoi les appelle-t-il rebelles ? Après tout, ceux-ci n'étaient pas des païens ; ils étaient ses propres enfants. Quel péché terrible avaient-ils commis qui Lui a fait dire qu'ils étaient rebelles ?

Le mot qu'utilise Esaïe pour rébellion dans ce verset signifie rétrograder, s'obstiner, se détourner. De quoi exactement se détournait le peuple de Dieu ?

Quelle fut la raison de leur dérapage ?

Nous trouvons la réponse dans la phrase suivante : « … pour former des desseins, mais non de par moi, et pour établir des alliances, mais non par mon Esprit » (Esaïe 30 v. 1). L'expression « pour établir des alliances » signifie ici qu'ils font leurs propres plans. Simplement dit, le Seigneur a dit : « Mon peuple ne me consulte plus. Ils ne comptent pas sur moi pour être guidés et conseillés. Au lieu de cela, ils s'appuient sur le bras de la chair. Et chaque fois qu'ils agissent sans me chercher, se tournant vers le monde pour l'aide, ils empilent péché sur péché. Ils ont abandonné leur confiance au bras fort du Seigneur ».

Aujourd'hui, nous pensons à la rébellion comme étant le refus d'obéir à la Parole de Dieu et se tourner vers les drogues, l'alcool, la fornication ou d'autres péchés grossiers. Mais la rébellion à laquelle Dieu se réfère ici est de loin beaucoup plus pénible que ces choses-ci. Le propre peuple du Seigneur disait, « nous n'allons pas déranger Dieu avec cela ; nous avons de la sagesse et de la volonté pour le faire nous-mêmes ».

Cependant, le peuple de Dieu savait pleinement bien qu'ils devaient avoir confiance au Seigneur dans chaque situation, peu importe son insignifiance. Les Psaumes leur ont constamment rappelé ceci : « Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! À l'ombre de tes ailes les fils de l'homme cherchent un refuge » (Psaume 36 v. 7). - « Car en toi mon âme cherche un refuge ; je cherche un refuge à l'ombre de tes ailes » (57 v. 1). - « Car tu es mon secours, et je suis dans l'allégresse à l'ombre de tes ailes » (63 v. 7).

Maintenant le peuple de Dieu faisait face à une grande crise. Les Assyriens avaient déclaré la guerre à Juda et l'ennemi puissant s'approchait vite avec des milliers de chars. C'était la mère de toutes les crises pour Juda. Leur situation semblait absolument désespérée. Cependant, Juda ne s'est pas tourné vers le Seigneur dans leur crise. Ils ont ignoré Dieu et se sont appuyés au lieu de cela sur leurs propres pensées. D'abord, ils ont envoyé des ambassadeurs en Égypte pour demander à l'armée de Pharaon de leur prêter des chevaux pour la bataille. Ensuite, Ils ont essayé de soudoyer l'Égypte pour qu'elle se batte contre les Assyriens pour eux. En résumé, ils ont cherché la force du méchant : « (Ils) descendent en Égypte sans me consulter, pour se réfugier sous la protection de Pharaon, et chercher un abri sous l'ombre de l'Égypte ! » (Esaïe 30 v. 2).

Je me demande pourquoi aucun des chefs de Juda n'a demandé, « qu'ont fait nos pieux pères dans des temps de telle menace ? Après tout, nous avons une grande Histoire de délivrance. Où ont-ils cherché conseil ? Comment trouvaient-ils de l'aide dans les temps de besoin ? ». Ils ont pu se rappeler la situation de David, quand les armées des Philistins s'étaient répandues par la vallée de Réphaim. David avait juste été oint comme roi d'Israël et il ne savait pas que faire. La Bible dit : « Et David interrogea Dieu, disant, monterai-je contre les Philistins, et les livreras-tu en ma main ? » (1 Chroniques 14 v. 10).

David a cherché le Seigneur seul pour ses conseils.

Il n'a demandé le conseil d'aucun conseiller, bien qu'il pouvait faire appel à beaucoup d'hommes sages autour de lui (et les Écritures saintes disent qu'il y a de la sagesse dans beaucoup de conseillers). Mais David est allé près de Dieu dans la prière, demandant une direction spécifique. Et le Seigneur la lui a donnée : « Et l'Eternel lui dit, monte, et je les livrerai entre tes mains » (1 Chroniques 14 v. 10). Dieu a béni David avec une grande victoire, parce qu'il l'a demandée du Seigneur.

Mais les Philistins se sont soudainement regroupés. Maintenant ils sont revenus en Israël avec une nouvelle armée. À ce stade, David a pu raisonner, « la stratégie que Dieu nous a donnée contre cet ennemi a fonctionné la première fois. Nous emploierons juste le même plan de nouveau ». Mais David a refusé de ne compter sur rien d'autre qu'une nouvelle parole de Dieu. Et David interrogea encore Dieu ; et Dieu lui dit : « …tu ne monteras pas après eux ; tourne autour d'eux, et tu viendras contre eux vis -à-vis des mûriers » (14 v. 14). Je crois qu'aucun plan de Dieu n'est deux fois le même. Et le Seigneur avait une nouvelle stratégie pour David ici. Il l'a instruit : « David consulta encore Dieu. Et Dieu lui dit, Tu ne monteras pas après eux ; détourne-toi d'eux, et tu arriveras sur eux vis -à-vis des mûriers. Quand tu entendras un bruit de pas dans les cimes des mûriers, alors tu sortiras pour combattre, car c'est Dieu qui marche devant toi pour battre l'armée des Philistins » (14 v. 14 et 15).

Je vous le demande : Quel conseiller militaire aurait pu donner un tel conseil ? Et qui aurait cru un tel plan, s'il l'avait entendu ? J'imagine les capitaines d'Israël disant, « David, es-tu en train de me dire que nous sommes supposés rester assis et écouter le vent souffler dans la cime des arbres ? C'est à ce moment que nous devrions attaquer les Philistins et nous attendre à Dieu pour les livrer dans nos mains ? Es-tu devenu fou ? ». Notre Dieu a des voies qui sont au-delà de nos voies humaines. Ses plans peuvent sembler absolument idiots aux yeux d'hommes. Mais notre Seigneur travaille surnaturellement par notre obéissance à sa parole par la foi : « Et David fit comme Dieu lui avait commandé ; et ils frappèrent l'armée des Philistins depuis Gabaon jusque vers Guézer » (14 v. 16).

Le roi Asa est un exemple différent.

Asa était roi quand une armée d'un million d'Éthiopiens l'a attaqué, amenant de grands nombres de chars et de cavaliers : « Asa invoqua l'Éternel, son Dieu, et dit, Éternel, toi seul peux venir en aide au faible comme au fort, viens à notre aide, Éternel, notre Dieu ! Car c'est sur toi que nous nous appuyons, et nous sommes venus en ton nom contre cette multitude. Éternel, tu es notre Dieu, que ce ne soit pas l'homme qui l'emporte sur toi ! » (2 Chroniques 14 v. 11).

En substance, Asa criait : « Seigneur, nous mettons notre confiance en toi ». Voici un roi pieux qui « fit ce qui est bien et droit aux yeux de l'Éternel, son Dieu » (14 v. 2). Et « il ordonna à Juda de rechercher l'Eternel, le Dieu de ses pères, et de pratiquer la loi et les commandements » (14 v. 4). Quand la crise est venue, Asa est allé directement auprès de Dieu dans la prière. Il n'a pas eu à réunir un comité pour passer des jours à faire des projets et à planifier. Il avait beaucoup de gens sages à sa disposition, des soldats, des politiciens, des stratèges, des conseillers - mais il a cherché Dieu d'abord. Asa a prié, « Seigneur, que dois-je faire ? ». Dieu a répondu en donnant à Asa une parole et en délivrant Juda miraculeusement : « Et l'Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda, et les Éthiopiens s'enfuirent » (2 Chroniques 14 v. 12).

Alors une autre crise a surgi.

Je crois que cette épreuve était un test de la foi d'Asa. Selon les Écritures, « Israël vint contre Juda » (16 v. 1), capturant la ville de Ramah. Mais Asa ne se tourna pas à nouveau vers Dieu, comme David l'avait fait. Au lieu de cela, il construisit son propre plan. Il réfléchit, « cette force d'un million d'hommes d'Éthiopie était une matière différente. J'avais besoin de Dieu alors. Mais cette armée d'Israël n'est pas une grosse affaire. Je peux m'en charger moi-même ».

Comment Asa essaya-t-il de résoudre le problème ? Il a essayé d'acheter la Syrie pour qu'elle vienne contre Israël. Asa prit même de l'or et de l'argent du trésor du temple et de ses propres comptes pour utiliser comme argent de corruption. Ensuite, il dépêcha des ambassadeurs pour persuader le roi de Syrie, Benhadad, de briser son accord de paix avec Israël et de les attaquer. Le plan sembla marcher. La Syrie fit route contre Israël, les Israélites abandonnèrent Ramah, et Asa reprit la ville. Le plan conçu par Asa lui-même, lequel avait totalement ignoré Dieu, se révéla un succès. Et le roi se félicita lui-même de son intelligence.

Mais le Seigneur fut peiné. Il dit à Asa : « Parce que tu t'es appuyé sur le roi de Syrie et que tu ne t'es pas appuyé sur l'Éternel, ton Dieu, l'armée du roi de Syrie s'est échappée de tes mains. Les Éthiopiens et les Libyens ne formaient-ils pas une grande armée, avec des chars et une multitude de cavaliers ? Et cependant l'Éternel les a livrés entre tes mains, parce que tu t'étais appuyé sur lui. Car l'Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui. Tu as agi en insensé dans cette affaire, car dès à présent tu auras des guerres » (2 Chroniques 16 v. 7 à 9).

En résumé Dieu disait : « Asa, à un moment tu t'es confié en moi. Et à cause de ta confiance, j'ai livré une grande armée entre tes mains. Mais maintenant tu t'es confié en ton intelligence et sur les Syriens. Tu savais que ce n'était pas ma voie. Et je ne l'autoriserai pas. Tu as agi comme un fou, Asa. Et à partir de maintenant, tu n'auras plus de paix, mais des guerres ».

Beaucoup d'entre nous sommes comme Asa.

Nous recevons une grande délivrance de Dieu, et nous le remercions avec des louanges sonores. Nous promettons « Seigneur, à partir de maintenant, je n'irai nulle part ou n'entreprendrai rien jusqu'à ce que je m'en informe auprès de toi. Je vais prier à propos de chaque chose ». Mais ensuite vient une autre crise, et soudainement les choses sont différentes. Nous pensons que nous pouvons nous confier sur nos vieux plans et succès. Ainsi nous finissons par prendre les choses entre nos mains. Le Seigneur peut autoriser nos plans conçus en propre à marcher momentanément. Mais en fin de compte, nous terminons dans une confusion totale.

Vous pourriez objecter : « Dieu m'a donné une bonne intelligence, et je suis supposé l'utiliser. IL veut que je fasse des plans ». Oui, mais seulement après avoir reçu sa direction dans la prière. Nous ne pouvons jamais recevoir la pensée de Dieu en comptant sur nos propres raisonnements. L'apôtre Paul nous dit que l'intelligence charnelle ne peut comprendre l'intelligence spirituelle (Romains 8 v. 5 à 7). Disons que vous êtes célibataires, et que vous avez prié pour que Dieu amène une épouse dans votre vie. C'est une bonne chose. Mais avec le temps, vous êtes devenu impatient avec l'agenda du Seigneur. Vous vous êtes attendu au Seigneur, mais la bonne personne n'est toujours pas venue. Alors vous posez vos vues sur une certaine personne, et soudainement vous imaginez de l'attraper. Vous pourriez avoir votre épouse. Mais, comme Asa, vous obtiendrez plus certainement la guerre, sans la paix. Vous paierez un lourd tribu sur lequel vous n'aviez pas compté, comme la colère, l'incompréhension et la confusion.

Pire, vous peinerez le Seigneur. Vous entendrez ce malheur sur vous : « Et la protection du Pharaon vous sera une honte, et votre confiance en l'ombre de Égypte, une ignominie » (Esaïe 30 v. 3). Il dira, « tu as eu confiance au bras de ta chair, bien que je t'aie averti qu'agir ainsi était une sottise. Maintenant tu vas payer un prix pour ne pas avoir compté sur moi en toutes choses. Tu finiras dans la tristesse et la confusion ».

Dieu dit à Esaïe d'écrire ses griefs sur la rébellion de Juda : « Va maintenant, écris ces choses devant eux sur une table, et grave-les dans un livre, afin qu'elles subsistent dans les temps à venir, éternellement et à perpétuité » (Esaïe 30 v. 8). Dieu a dit, en substance : « Je veux que chaque génération, dès maintenant et jusqu'à la fin des temps, sache ma profonde tristesse de cette sorte de rébellion. Écris-le Esaïe, afin que tous, dans tous les âges, comprennent ma peine quand ils placent leur confiance dans une solution mondaine et pas en moi ».

Dieu veut être importuné.

La rébellion que Dieu décrit ici est un acte de défi, une résistance à sa règle totale et à son autorité dans nos vies. C'est un refus de chercher sa pensée en toutes choses. Ceci inclut non seulement les grandes choses de la vie, mais aussi les petites : Les affaires de la famille, les blessures, les soucis personnels. Et il englobe chaque aspect de notre être, le spirituel, le physique, le mental, tout. La rébellion contre Dieu signifie dire : « Je peux faire ceci tout seul. Je n'ai pas besoin d'importuner Dieu ». Mais Dieu veut être importuné.

Pour faire simple, si vous ne recherchez pas le Seigneur pour tous vos choix, si vous ne criez pas à lui pour recevoir une direction, si vous ne faites pas confiance en sa fidélité, si vous essayez de faire arriver les choses de vous-mêmes, vous êtes dans la rébellion. Dieu déclare : « J'ai tendu mes mains tous les jours vers un peuple rebelle, qui marche dans une voie mauvaise, au gré de ses pensées » (Esaïe 65 v. 2). A la lumière de l'avertissement de Dieu, posez-vous la question. Est-il possible que vous soyez en rébellion contre Dieu, malgré votre dévotion, votre louange et votre marche droite ? Vous pouvez prier, jeûner et fidèlement aller à l'église. Mais peut-il y avoir cette sorte de rébellion dans votre vie ? Cela pourrait-il être la raison pour laquelle vous faites face à la confusion ou à la guerre dans votre foyer, votre famille, votre travail ?

Je pose la même question aux serviteurs. Quand Dieu vous observe, dit-il : « Mon enfant, parfois tu fais encore ton travail de serviteur sans me rechercher. Je veux être engagé dans tout, depuis les cheveux de ta tête jusqu'à la plante de tes pieds. Si tu ne demandes pas à ma bouche ou ne fais pas confiance à l'ombre de mes ailes, tu es en rébellion ». Notre Seigneur veut être notre gardien : « Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël. L'Eternel est celui qui te garde, L'Eternel est ton ombre à ta main droite » (Psaumes 121 v. 4 à 5). Le mot hébreu pour gardien signifie garde, protecteur, directeur, guide. Notre Seigneur est un père vigilant et protecteur qui a une grande joie à garder et à préserver ses enfants.

En fait, dans Exode, Dieu s'est révélé lui-même à Israël par un nouveau nom : Jaloux. « Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu, car l'Éternel porte le nom de Jaloux, Il est un Dieu jaloux » (Exode 34 v. 14). Notez que ce nom a été révélé dans un contexte d'avertissement : « Tu n'adoreras aucun autre dieu ». À cette époque, la plupart des Israélites allaient sur des « hauts-lieux » ou des autels idolâtres, pour trouver une direction. Ils ne faisaient que donner un culte du bout des lèvres au Seigneur quand il s'agissait de chercher sa direction.

C'était de l'adoration idolâtre, simple et entière. Seul Dieu peut connaître le futur. Et chaque fois qu'une personne se tourne vers quelque chose en-dehors de Dieu pour recevoir une direction, il adore cet objet. C'est vrai pour n'importe quelle confiance aux astrologues, horoscopes ou lecture des astres. De quoi que vous dépendiez pour votre aide, vous l'adorez. Vous en faites un dieu.

Notre Seigneur est absolument jaloux de sa puissance protectrice. Et nous l'écorchons chaque fois que nous ne nous tournons pas vers lui seul pour trouver du secours. Dieu a abattu le roi Saül pour ce même péché de rébellion : « 1 Chroniques 10 v. 13 : Saül mourut, parce qu'il se rendit coupable d'infidélité envers Éternel, dont il n'observa point la parole, et parce qu'il interrogea et consulta ceux qui évoquent les morts » (1 Chroniques 10 v. 14) : Il ne consulta point Éternel ; alors Éternel le fit mourir ». La Parole de Dieu le dit clairement. La transgression de Saül fut de rechercher le conseil d'un autre plutôt que de le chercher auprès du Seigneur. Et Dieu le fit mourir pour cela.

Nous en arrivions maintenant au secret de la puissance spirituelle.

Esaïe cite les horribles conséquences du refus de Juda de faire confiance à Dieu pour être leur protecteur : « Votre rébellion vous fera fermer vos oreilles à la parole de Dieu. Vous n'entendrez plus les avertissements des prophètes. A la place, vous réclamerez à cor et à cris un évangile « doucereux », une prédication décevante qui justifie votre rébellion. Et parce que vous négligez toute correction, vous vous détournerez de la voie de la sainteté » (voir Esaïe 30 v. 9 et 10).

Finalement, Esaïe a déclaré que Dieu démolirait tous leurs murs de propre défense : « Ce crime sera pour vous comme une partie crevassée qui menace ruine et fait saillie dans un mur élevé, dont l'écroulement arrive tout à coup, en un instant, Il se brise comme se brise un vase de terre, que l'on casse sans ménagement, et dont les débris ne laissent pas un morceau » (Esaïe 30 v. 13). Dieu disait : « Je vais mettre en pièces toute chose fausse dans laquelle vous avez confiance. Vos plans vont s'évanouir ».

Mais alors Esaïe révèle le cœur de compassion de Dieu envers son peuple. Il presse Juda : « Tu n'as plus à vivre dans la confusion. Et tu n'as pas à subir ce brisement soudain. Dieu a prévu une échappatoire pour nous » : « Car ainsi a parlé le Seigneur, Éternel, le Saint d'Israël, C'est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, c'est dans le calme et la confiance que sera votre force » (Esaïe 30 v. 15). Ici, en bref, est le secret de Dieu pour la force spirituelle : « … dans le calme et la confiance que sera votre force ». Le mot pour « calme » en hébreu signifie repos. Et repos signifie calme, détendu, libre de toute anxiété, être tranquille, se reposer sur un support.

Peu de chrétiens aujourd'hui ont cette sorte de calme et de confiance. Des multitudes de croyants sont engagés dans une activité frénétique, courant follement pour obtenir la richesse, des possessions, des plaisirs. Même dans le ministère, les serviteurs de Dieu courent par-ci par-là en se faisant du souci, craignant, cherchant des réponses dans des conférences, des séminaires, des livres à succès. Chacun souhaite une direction, des solutions, quelque chose pour calmer leur esprit. Cependant, ils cherchent à toutes les sources exceptées près du Seigneur. Ils ne réalisent pas que Dieu a déjà prononcé des paroles pour eux, par Esaïe : s'ils ne se tournent pas vers Lui comme leur source, leurs efforts se termineront dans la tristesse et la confusion.

Le fruit d'un esprit calme.

Esaïe décrit ce que la justice de Dieu est supposée accomplir en nous : « L'œuvre de la justice sera la paix, et le fruit de la justice le repos et la sécurité pour toujours » (Esaïe 32 v. 17). Si nous marchons sincèrement dans la justice, nos vies porteront le fruit d'un esprit calme, de la tranquillité du cœur et de la paix avec Dieu.

Pierre parle de « la parure ... d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3 v. 4). Un tel esprit n'a rien à voir avec le tempérament ou la personnalité. Après tout, certaines personnes sont naturellement portées à être calmes et modestes, alors que d'autres sont simplement morbides. Non, l'esprit doux et paisible auquel Pierre fait référence peut être implanté en nous seulement par le Saint-Esprit. Et il le donne à chacun qui a pleinement confiance au Seigneur dans tous les domaines.

Cependant, comme Esaïe regardait autour, il a vu le peuple de Dieu s'enfuir en Égypte pour recevoir du secours, ayant confiance dans les hommes, comptant sur les chevaux et les chars. Le prophète avertit : « L'Égyptien est homme et non Dieu ; ses chevaux sont chair et non esprit. Quand Éternel étendra sa main, le protecteur chancellera, le protégé tombera, et tous ensemble ils périront » (Esaïe 31 v. 3). Des ambassadeurs allaient et venaient. Les responsables tenaient des réunions de stratégie d'urgence. Chacun était dans la panique, gémissant : « Que pouvons-nous faire ? Les Assyriens vont nous balayer ». Mais Esaïe leur a assuré : « Cela ne doit pas forcément aller ainsi. Revenez de votre marche en arrière. Repentez-vous de votre rébellion de croire à d'autres. Tournez-vous vers le Seigneur, et il vous couvrira d'une couverture de paix. Il vous donnera du calme et du repos au sein de tout ce à quoi vous faites face ».

Le Saint-Esprit nous donne de la force quand nous abandonnons tous nos besoins entre les mains de Dieu et faisons confiance à sa puissance. Ruth est un exemple de cette sorte de confiance. Après la mort de son mari, Ruth a vécu avec sa belle-mère, Naomi, qui était bien plus âgée. Naomi était préoccupée pour le bien-être de Ruth et souhaitait assurer l'avenir de sa belle-fille. Aussi invita-t-elle Ruth à se coucher aux pieds du riche Boaz et à lui demander de remplir ses obligations envers elle en tant que son parent.

Ce soir-là, après que le vannage de la journée soit fini, Boaz se coucha, « à l'extrémité d'un tas de gerbes » (Ruth 3 v. 7), et tira une couverture sur lui. Le lendemain matin, il se réveilla ébahi, trouvant une femme couchée à ses pieds (il n'y avait rien d'immoral quant à la présence de Ruth là ; c'était une coutume normale de l'époque). Ruth lui dit : « Étends ton aile sur ta servante, car tu as droit de rachat » (Ruth 3 v. 9). Elle était en fait en train de lui dire : « Reprendras-tu l'obligation d'un membre de la famille envers moi ? Subviendras-tu à mes besoins ». En bref, elle lui demandait « me marieras-tu ? ».

Maintenant, ceci n'était pas un plan manipulateur. Ruth et Naomi avaient fait tout dans un ordre divin. Nous pouvons en être sûrs, parce que la lignée de Jésus passe par Ruth. Quand Ruth rentra chez elle tôt ce matin-là, Naomi lui demanda : « Qui es-tu, ma fille ? » (Ruth 3 v. 16 - Darby). Elle lui demandait, en d'autres mots : « Dois-je t'appeler Ruth la fiancée ? Ou es-tu encore Ruth la veuve ? Ruth raconta à Naomi tout ce qui s'était passé. Maintenant écoutez le conseil divin de sa belle-mère : « Et Naomi dit, sois tranquille, ma fille, jusqu'à ce que tu saches comment finira la chose, car cet homme ne se donnera point de repos qu'il n'ait terminé cette affaire aujourd'hui » (Ruth 3 v. 18).

Naomi avait prié concernant cette question recherchant la direction de Dieu. Et Dieu lui avait donné un conseil. Il lui avait rappelé la loi du droit de rachat parental (qui était une préfiguration du Christ). Aussi Naomi était sûre qu'elle et Ruth avaient fait leur part. Maintenant était venu le temps de s'asseoir tranquillement et de faire confiance à Dieu pour accomplir ce qu'il avait promis. Elle disait « tout est entre les mains de Dieu maintenant, Ruth. Détends-toi, sois calme. Dieu va agir surnaturellement pour toi, aussi tu n'as pas à t'en faire, t'inquiéter ou manipuler quoi que ce soit. Laisse le calme et la confiance être ta force. Dieu ne laissera pas Boaz tranquille jusqu'à ce qu'il t'ait passé un anneau à ton doigt ». Un calme et une paix s'installa sur la maison de Naomi. Personne n'était dans l'agitation, se rongeant les ongles et se demandant : « Dieu le fera-t-il ? ». Ces deux femmes de foi pouvaient se détendre, chanter et louer le Seigneur pour sa bonté.

Qu'en est-il de votre foyer ?

Votre maison est-elle une demeure calme, paisible ? Ou est-ce un endroit de doute, de questionnement, d'anxiété, d'agitation ? Courez-vous ici et là, en vous inquiétant : « Comment vais-je payer mes factures ? ». Quand un problème arrive, cherchez-vous Dieu avec application avant toute autre source ? Ensuite, obéissez-vous à tout ce qu'il vous dit de faire ? Finalement, êtes-vous tranquille, dans le repos, lui faisant confiance pour le résultat ? Si oui, votre maison doit être une maison de calme et de paix.

Esaïe liste les bonnes choses qui arrivent à ceux qui s'attendent à Dieu dans tous les domaines : « Bienheureux tous ceux qui s'attendent à ... Tu ne pleureras plus ; à la voix de ton cri, il usera richement de grâce envers toi ; aussitôt qu'il entendra, il te répondra... et, que vous alliez à droite ou que vous alliez à gauche, tes oreilles entendront une parole derrière toi, disant, c'est ici le chemin, marchez-y... Il y aura pour vous un chant comme dans la nuit ..., et une joie de cœur » (Esaïe 30 v. 18 à 29).

Esaïe disait : « Si vous vous attendez simplement au Seigneur, si vous criez à nouveau à lui, et revenez à lui faire confiance, il fera pour vous tout ce que j'ai dit et plus ». Dieu peut prononcer simplement un mot, et l'ennemi s'évanouira devant nous : « Car, par la voix de Éternel, Assur sera renversé ; il le frappera de sa verge » (Esaïe 30 : 31). Bien-aimés, il n'y a aucune affaire que notre père ne puisse résoudre, aucune bataille qu'il ne puisse gagner pour nous, par une simple parole de sa bouche. Esaïe dit : « Le souffle de Éternel consumera tout sur votre chemin » (voir 30 v. 33).

Cependant, ce processus de faire confiance à Dieu dans tous les domaines n'est pas facile. Récemment, dans la prière, je cherchais le Seigneur pour une situation concernant le bâtiment de notre église ici à New York City. Il était possible qu'une société vienne construire un hôtel de cinquante étages au-dessus de notre bâtiment, (le problème a avoir avec ce qu'on appelle les « droits aériens », dans la ville, c'est-à-dire l'espace au-dessus de bâtiments existants, qui constitue un espace constructible potentiel. Nous ne possédons pas les droits aériens au-dessus de notre bâtiment, c'était trop cher pour nous les acheter, aussi nous ne pouvons pas arrêter légalement cette société. La place est une priorité à Manhattan, aussi même l'espace libre au-dessus de bâtiments peut être vendu comme un véritable bien immobilier). J'avais prié pour que pas une brique de notre bâtiment ne soit bougée. J'ai dit à Dieu : « Je te fais confiance pour ceci, père. Je t'ai cherché à ce propos, et je serai en paix concernant cela ». Voici comment il m'a répondu : « David, je suis étonné que tu puisses me faire confiance pour vos biens immobiliers, vos finances et d'autres choses matérielles. Cependant, tu ne me fais toujours pas confiance pour ton bien-être physique ».

J'avais pris fort conscience du fait que j'allais bientôt avoir septante ans. Et j'avais été trop préoccupé par ce qu'il adviendrait de ma famille après mon départ. Maintenant les paroles convaincantes du Seigneur me heurtaient comme un coup de foudre. J'avais mis tout souci matériel entre ses mains, mais pas le souci éternel. J'ai réalisé, « Seigneur, tu veux que je te fasse confiance en tout, n'est-ce pas ? ».

Oui, chers saints, il veut tout, votre santé, votre famille, votre futur. Il veut que vous lui fassiez confiance dans tous les domaines. Et il veut que vous viviez dans la tranquillité, la confiance et le repos. Aussi, allez dans votre endroit privé et restez seul avec le Seigneur. Apportez-lui tout. Il a promis : « Que vous alliez à droite ou que vous alliez à gauche, tes oreilles entendront une parole derrière toi, disant, C'est ici le chemin, marchez-y »

 

Arthur KatzUn message de David Wilkerson
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