Avec Dieu, rien n'est impossible.

Avec Dieu, rien n'est impossible.

Criez à Lui aujourd’hui. Il est fidèle pour vous délivrer, et pour restaurer tout ce que l’ennemi a dévoré.

Il est impatient de vous donner un nouveau cœur et un nouveau commencement.

Rien n’est impossible avec Lui ! Je connais un certain jeune homme qui vit dans une crainte constante. Ces sentiments étranges ont commencé pour lui le jour où il s’est éloigné de Dieu. Ce jeune homme avait été sauvé d’une façon glorieuse et rempli du Saint-Esprit. Il avait témoigné de la grâce et de la puissance de Dieu dans sa vie. Et il aurait été un témoin vivant, encourageant plusieurs personnes dans l’église, témoignant de l’amour de Dieu tout autour de lui. Puis un jour, sans savoir pourquoi, il a déclaré : « J’en ai assez, je ne veux plus de cette vie ». Il raconta à tout le monde qu’il en avait assez des chrétiens. Et il en voulait à Dieu qui ne répondait pas à ses prières. Il déclara à son pasteur : « Tout ce que vous prêchez met une culpabilité sur moi. Je veux profiter de la vie. Boire un peu, avoir certains plaisirs, aller dans certains endroits de temps à autre. Je n’irai pas trop loin. Je veux juste un peu de bon temps ».

Ainsi il se détourna de la foi. Veuillez noter que ce jeune homme n’était pas spirituellement aveugle. Il possédait un fondement biblique solide. Il avait été équipé avec la vérité de la Parole. Il avait permis au Saint-Esprit de travailler en lui et de le convaincre. De plus il avait expérimenté la joie en le servant. Aujourd’hui, ce même jeune homme est l’opposé d’un chrétien. Il a profondément plongé dans une vie de péchés. Il porte sur lui une tristesse telle qu’il essaie de cacher dans la boisson. Il se rend dans certains endroits pour trouver de la joie mais cela le laisse encore plus vide. Il a connu plusieurs femmes mais il reste cependant encore plus seul et désespéré à chaque fois.

Ce chrétien d’hier est dans une chute spirituelle profonde, pleinement conscient. Il devient lentement un alcoolique. Il pleure quand il se rend compte de ce que sa vie est devenue. De plus, une crainte l’envahit lorsqu’il pense que Dieu l’a abandonné. Il est convaincu qu’il a franchi la ligne du non-retour. La dernière fois que je lui ai parlé, il m’a dit : « J’ai tellement péché et rejeté la bénédiction. Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il n’y a plus d’espoir ». Il se voit comme étant trop loin, trop enchaîné dans le péché, pour revenir vers Dieu.

À un certain moment il m’écrivit une lettre me racontant qu’il était hanté par toutes les prédications qu’il avait entendues. Il se voyait dans la mise en garde de Paul : « Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres » (1 corinthiens 9 v. 27). Finalement, au plus profond de son désespoir, il décida de retourner à l’église une dernière fois, en quête d’espoir. Cependant le sermon qu’il entendit ce jour-là le choqua au plus haut point. Le passage de l’écriture provenait d’Hébreux 6 v. 4 à 6 : « Il est impossible pour ceux qui ont été une fois éclairés et qui ont goûté au don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne Parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie ».

Pour ce jeune homme cette description lui allait parfaitement. Il avait été éclairé par la Parole de Dieu. Il avait goûté le don céleste, il avait expérimenté la puissance du Saint-Esprit. Mais maintenant il raisonnait : « J’ai crucifié Jésus une nouvelle fois et même quotidiennement ». Ces paroles continuaient à raisonner dans ses oreilles : « Il est impossible pour une personne comme moi de revenir à nouveau ». Cette prédication avait enlevé toute lueur d’espoir chez lui. Ce jour-là lorsqu’il est sorti de l’église, il s’est senti condamné à jamais. Il ne pouvait pas argumenter avec l’écriture. Il pensa qu’il était maintenant obligé de vivre le restant de ses jours dans le désespoir.

Aujourd’hui des milliers de croyants sont tombés dans la même condition que ce jeune homme. À un certain moment dans leur vie ils se sont éloignés de Dieu, ont péché et ont déchu de la grâce. Maintenant ils vivent en parfaite opposition de cette lumière qu’ils ont reçue un jour. Et ils sont convaincus qu’ils ne peuvent plus jamais revenir et être sauvés. Est-ce que cette description vous concerne ou concerne quelqu’un de votre entourage ? Si tel est le cas j’aimerai vous donner le même message que j’ai donné à ce jeune homme.

Depuis 40 ans, j’ai vu des multitudes de gens sans espoir venir à Christ.

En tant que fondateur de Teen Challenge, j’ai témoigné à des milliers de gens pour qu’ils viennent à Christ. Plusieurs de ces âmes étaient dans un désespoir total. Parmi eux, des drogués, des alcooliques, des voleurs, des homosexuels, des prostitués, des athées, des adorateurs de Satan, des criminels et des membres de gangs. J’ai vu de mes yeux ces personnes changées merveilleusement par la puissance de Christ. Ils reçurent la guérison, le renouvellement, une libération totale de leurs liens, et ils grandirent d’une façon puissante dans la Parole de Dieu et de sa grâce. Cependant il arriva que Satan séduise certains d’entre eux et les ramène dans leur ancien style de vie. Une fois qu’ils sont tombés, Satan leur souffle aux oreilles : « Tu es trop lié pour être délivré, tu es maudit, il n’y a pas d’espoir, tu ne peux plus retourner vers Jésus ».

Je pense à un jeune couple qui est venu vers nous lorsque nous exercions le ministère dans la rue, il y a des années, Jacques et Marie Thomas. Ils avaient vécu dans la rue en tant que drogués, volant pour subvenir à leur besoin d’héroïne. Lorsque nous les avons rencontrés ils étaient comme morts, hors de sens. Jacques était tellement submergé par la drogue qu’il ne se souvenait même pas de son nom. Marie était une alcoolique, elle avait la peau et les os. Cependant Dieu accomplit un travail merveilleux dans leur vie. Tous les deux furent sauvés, puis le Seigneur les restaura physiquement, amenant de la couleur sur leur visage.

Il restaura également leur faculté mentale. Jacques en particulier était très intelligent. En peu de temps il apprit le grec et l’hébreu. Nous les envoyâmes tous deux dans une école biblique où Jacques étonna ses professeurs. Son professeur d’hébreu lui dit : « Je ne peux plus vous enseigner, car vous connaissez déjà bien plus que moi ». Après leur diplôme, Jacques et Marie nous quittèrent pour la Californie où ils démarrèrent un ministère dans les prisons. Ils travaillèrent ensemble pendant 12 ans, exerçant le ministère à des centaines de prisonniers. Jacques prêchait et enseignait la Bible, pendant que Marie conseillait les femmes en difficulté. À nos yeux ce couple merveilleux était les trophées de la Grâce de Dieu. Ils se tenaient comme des exemples de la puissance de Jésus qui peut transformer les vies les plus désespérées.

Mais sans savoir comment, après des années au service du Seigneur avec des bénédictions, Marie se découragea. Et Satan réussit à la séduire pour retourner dans l’alcoolisme. Les jours qui suivirent furent l’enfer pour le couple Thomas. Pendant que Jacques exerçait le ministère dans les prisons, Marie se rendait dans les bars. Quelques fois elle restait dehors toute la nuit. Jacques devait partir à sa recherche, et il la trouvait souvent dans un fossé, évanouie. Quand elle revenait à elle, elle lui disait : « Je ne sais pas ce qui m’est arrivé. Je suis retombée dans cette habitude. Je ne peux pas m’arrêter ». Puis, une nuit Marie disparut, et Jacques ne put la trouver. Plusieurs semaines passèrent. Jacques était si découragé que nous l’invitâmes au Texas. Je n’ai jamais vu un homme aussi blessé. Mais il me dit : « Je ne m’arrêterais pas à cause de cela. Je sais ce que Dieu a fait pour nous ».

Trois jours plus tard, Marie appela depuis un hôpital. La police l’avait trouvé à moitié morte au milieu de la rue. Elle s’était prostituée et on l’avait battue. Jacques se rendit sur les lieux et la ramena dans notre ranch pour récupérer. Lorsqu’ils rentrèrent personne ne reconnut Marie. Son visage était gonflé ainsi que ses lèvres, sa peau noire et bleue. Après un certain temps de restauration, nous avons tous manifesté de l’amour envers elle mais elle ne pouvait pas l’accepter. Elle connaissait Hébreux 6 v. 4 à 6 par cœur, et elle nous le ressortait : « C’est impossible, c’est impossible »

Elle savait qu’elle avait goûté du céleste. Maintenant elle savait qu’elle crucifiait le Sauveur à nouveau. Tout ce qu’elle pouvait nous dire : « C’est fini pour moi, j’ai un jour prêché à d’autres, et regardez ce que je suis devenue. J’ai rejeté Jésus et son amour. J’ai péché contre la lumière. Il ne peut plus me pardonner ». Elle pensait qu’elle était destinée à retomber dans ses habitudes et elle termina ses jours dans la rue. Maintenant tout ce qu’elle désirait était de mourir. Je reviendrais sur l’histoire de Marie mais pour l’instant j’aimerai examiner la signification de cette phrase, « il est impossible … ». Pour qui exactement, il est impossible ?

Il est impossible pour quelque prédicateur que ce soit d’atteindre quelqu’un dans cette condition.

Marie Thomas savait que je l’aimais. Elle me respectait en tant que ministère de la Parole de Dieu. Néanmoins Marie ne serait pas atteinte. Aucune promesse de la Parole de Dieu ne pouvait la toucher. Même pas l’amour de son mari et sa compassion ne l’atteignait. Ses oreilles semblaient fermées, son cœur endurci, son âme incapable d’une conviction.

Il est très angoissant d’essayer de témoigner à un croyant qui est retombé si fort dans le péché. Il semble que plus la personne a été spirituelle et plus il est difficile de la toucher lorsqu’elle tombe, son cœur demeure comme un roc. Jérémie a prophétisé concernant cette condition (Jérémie 7 v. 27). De la même façon Jésus avertit ceux qui endurcissent leur cœur avec ces paroles : « Ils entendent … » (Matthieu 13 v. 15).

J’ai vu des multitudes de gens faibles répondre à mes appels, incluant les pécheurs les plus éloignés de toutes sortes. Avant de venir au Seigneur ces personnes étaient endurcies dans leur péché. Cependant, elles n’étaient pas endurcies vis à vis de l’évangile, comme les croyants décrits dans Hébreux 6 v. 4 à 6. Je vous le dis, il est impossible à quelque ministère que ce soit d’atteindre cette catégorie de croyants qui sont tombés. Pourquoi ? Ils ont permis au diable de les convaincre : « Tu as péché trop souvent contre la lumière. Maintenant il est trop tard pour toi, tu ne peux plus être atteint ».

Il est impossible pour ceux qui les aiment et leurs amis de les ramener.

Aucun mari n’a jamais aimé sa femme davantage que Jacques a aimé Marie. Cet homme n’a jamais cessé d’aimer Marie, même lorsqu’elle fuyait. J’étais stupéfait alors que je l’observais prendre soin d’elle dans ces jours difficiles. Cette femme avait été battue par d’autres hommes. Mais maintenant son mari était assis près d’elle caressant ses blessures, lavant son visage et pleurant sur son état. Cependant, aussi étonnant que cela puisse paraître, le grand amour de Jacques ne réussit pas à faire fondre le cœur de Marie. Elle ne pouvait simplement pas être touchée, ni par les larmes, ni par la tendresse de son mari. Elle paraissait complètement en dehors de toute atteinte d’un geste ou d’un amour humain.

J’ai vu cette attitude dans mon ministère : Des maris qui trompaient leurs femmes et abandonnaient leur famille. La femme avait beau plaider avec son mari : « Chéri, je te pardonne, peu importe ce que tu as fait, nous avons été mariés pendant 25 ans, et je veux que notre mariage marche jusqu’à la fin. Je t’aime et j’ai besoin de toi ». Les enfants essaient de retenir leur père : « Papa pourquoi nous quittes-tu ? Ne t’éloigne pas, ne quitte pas maman ». Mais rien ne peut les retenir. Ils ont déjà opté pour une nouvelle vie, et ils sont prêts à jeter leur famille. Aucune somme d’amour humain ne peut les atteindre.

J’ai connu un jeune pasteur, un homme superbe marié à une jeune femme charmante. Ce ministère était très efficace dans le témoignage ici dans les rues de New York. La prédication de ce pasteur gagna plusieurs drogués pour Jésus. Il était un enseignant engagé auprès de ces drogués et alcooliques qu’il amenait au Seigneur. Mais un certain jour ce pasteur commença à jouer avec la pornographie. Il fut saisi et cela lui enleva sa vie spirituelle. Lorsque sa femme découvrit cela, il lui déclara : « Je ne vais pas me séparer de cela », au contraire il désirait qu’elle aussi s’engage dans ses voies. Elle était horrifiée. Lorsqu’il vit son refus, il se mit en colère et commença à sortir avec une autre femme.

Pendant des semaines cette femme plaida avec son mari : « Tu sais que tu ouvres ton âme au diable, si tu n’arrêtes pas c’est Satan qui va te posséder », mais il ne désirait pas écouter. Finalement sa femme me supplia de lui parler. Je le fis, lui rappelant son ministère, le travail accompli au travers de sa vie, mentionnant les mises en garde de la Parole et notre amour pour lui. « Il est trop tard me dit-il je suis un drogué, j’ai quitté le ministère et je n’aime plus ma femme. Je ne peux plus revenir maintenant », puis il me fit remarquer qu’en péchant il avait crucifié Jésus une nouvelle fois et il était impossible pour lui d’être réconcilié. J’argumentais avec lui : « Peu importe ce que tu as fait. Jésus a toute la puissance pour te libérer. Nous pouvons prendre autorité sur ces liens, en son Nom, et Dieu te délivrera immédiatement ». Mais il secoua la tête et refusa. Il ne pouvait pas être persuadé. Aujourd’hui il est marié à une sorcière et se trouve profondément impliqué dans l’occultisme. Il est complètement perdu. L’amour humain et le raisonnement ne peuvent pas briser l’emprise de ce genre de péché.

Même pas la crainte de l’enfer ou du jugement ne peut les toucher.

Marie Thomas comprenait très bien que le salaire du péché était la mort. Elle savait également que chaque péché qu’elle commettait était enregistré et ajoutait à son fardeau de culpabilité. Quelques mois auparavant cette même femme avait mis en garde les autres afin qu’ils s’éloignent du péché et qu’ils ne tombent pas sous le jugement de Dieu. Mais toutes ces choses ne voulaient plus rien dire pour elle maintenant.

J’ai pris conscience de la même dureté de cœur chez une personne qui avait le sida récemment. Un jeune homme de notre église me demanda de prier pour son frère mourant qui n’avait que quelques heures à vivre. Lorsque nous pénétrèrent dans la chambre à l’hôpital, ce mourant était en train de regarder un film. Alors que je me tenais à côté de lui je lui posais cette question : « Fils, dans un moment tu vas te tenir dans l’éternité, est-ce que tu comprends cela ? ». Il n’eut aucune réaction, il continua à regarder son film. Puis je lui demandais : « Puis-je prier avec vous ? ». Il me répondit : « Cela m’est égal ». Je finis par prier une simple prière pour lui en m’inclinant. Lorsque je le regardais à nouveau ces yeux étaient encore rivés sur la télévision. Quel aveuglement Satan amène, même devant l’éternité.

Plusieurs rétrogrades m’ont dit : « Pourquoi la pensée de l’enfer devrait me soucier ? Je suis déjà en enfer ». Dans un sens, ils ont raison : C’est l’enfer de se réveiller tous les matins avec un nuage sur votre tête. C’est l’enfer d’être esclave d’une habitude que l’on ne peut pas contrôler, vivant comme les animaux, recherchant seulement le plaisir. Après quelques temps, ils se retrouvent vides. Les drogues, le sexe, les plaisirs ne veulent plus rien dire. Cela ne leur amène même plus de la joie. Au lieu de cela, ils sont poussés à dire : « Je vis en enfer ».

C’est l’enfer de perdre la foi et toute espérance, de perdre sa famille et ceux qu’on aime. Finalement vous êtes seuls avec vous-même et votre péché. Vous êtes séparés de Dieu, et pleinement conscient que vous l’avez renié. Alors vous passez vos journées espérant le soir et vos nuits attendant le matin.

Oui vous avez péché contre cette extraordinaire lumière. Vous avez goûté de la Parole merveilleuse de Dieu. Et vous crucifiez Jésus chaque jour. Vous vous éloignez de la croix chaque jour, vous enfonçant toujours plus dans le péché. Oui il est impossible pour un prédicateur ou pour vos bien-aimés de vous mettre en garde et de vous amener à la repentance. Cependant dans l’Écriture est-il mentionné qu’il est impossible pour Dieu de faire son travail en vous. Jésus nous dit qu’avec Dieu rien n’est impossible : « Les choses qui sont impossibles aux hommes sont possibles avec Dieu » (Luc 18 v. 27).

Aucune personne n’a été trop loin que le Seigneur ne puisse la sauver, avec une exception : La personne qui a commis le péché impardonnable. Ce péché arrive lorsque le croyant se moque du travail du Saint-Esprit comme étant le travail de Satan. Cette personne à ce moment-là a effacé complètement Christ de son cœur. Cette personne ne peut plus jamais être restaurée.

Bien sûr, ceux qui craignent d’avoir commis le péché impardonnable ne l’ont pas commis. Comment puis-je me rendre compte de cela ? La preuve est le fait qu’ils soient concernés à ce sujet. Vous voyez, pour commettre le péché impardonnable demande une conscience totalement aveuglée. Et dans ce cas l’amour de la personne pour Jésus est remplacé par une haine de Dieu. Cette personne lève le poing contre Dieu, disant : « Je ne veux plus entendre parler de toi à nouveau ». Elle désire même que Dieu l’envoie en enfer. Cette sorte de personne hait tout ce qui est saint et pur. Et elle cherche une opportunité de crucifier Jésus à nouveau. Elle se moque de tout ce qui a trait avec Dieu allant jusqu’à dire que « Jésus est un homosexuel ».

Si vous pensez que vous avez commis le péché impardonnable, considérez Jérémie 30. Le chapitre complet consiste en l’accusation de Dieu contre Israël. Le Seigneur dit à son peuple : « Tu as eu tellement de lumière, je t’ai béni et t’ai offert des promesses incroyables dans mon alliance. Mais tu as répondu en me tournant le dos ».

Jérémie a prophétisé en leur disant : « Ainsi parle l’Éternel : Ta blessure est grave ta plaie est douloureuse. Nul ne défend ta cause, pour bander ta plaie ; tu n’as ni remède, ni moyens de guérison. Tous ceux qui t’aimaient t’oublient, aucun ne prend soin de toi ; car je t’ai frappée comme frappe un ennemi, je t’ai châtiée avec violence, à cause de la multitude de tes iniquités, du grand nombre de tes péchés » (Jérémie 30 v. 12 à 15).

Le Seigneur disait, en essence : « Tes péchés innombrables ont fait de toi un malade. Tu es devenu dépravé. Et maintenant ta blessure est si douloureuse, qu’elle ne peut être guérie. Aucun médicament ne peut te guérir ». Cependant, la Parole de Dieu ici se réfère à un traitement humain. Aucune puissance sur la terre ne pouvait guérir cette blessure. C’était impossible. Mais cela n’est jamais impossible pour Dieu. Juste 2 versets plus loin, le Seigneur déclare à ces mêmes personnes incurables : « Je restaurerai ta santé et je guérirai tes blessures, car ils t’appellent la délaissée, cette Sion dont nul ne prend souci » (30 v. 17).

Dieu disait à son peuple : « Tout le monde est sans espoir en ce qui te concerne, car tu es allée trop loin. Ils te voient comme un enfant perdu, sans espoir, abandonné. Mais à cause de cela je vais te guérir. Tout le monde dit que tu es une rejetée, mais je vais te restaurer, j’aurai de la compassion pour toi et je guérirai toutes tes blessures ». C’est exactement ce que le Seigneur a fait pour Marie Thomas. Les gens avaient abandonné, même ses meilleurs amis. Ils ne pouvaient plus supporter sa condition. Ils la voyaient comme une personne qui ne veut pas se repentir, une alcoolique, et croyaient que Dieu la laisserait dans son péché. Ils disaient : « Jacques devrait divorcer et la placer dans une institution ». Même la dévotion de Jacques commençait à faiblir à son égard. Un jour il me confia : « Je me sens désespéré. Je ne sais pas si elle s’en sortira un jour ».

Bien aimés, le monde peut vous rayer de la carte.

Même votre famille et vos amis peuvent abandonner. Mais les promesses de Dieu : « Je ne t’abandonnerai jamais. Je vais te sortir de là, et je guérirai chacune de tes blessures dans ton corps et dans ton âme ». Rien de ce que l’on avait pu lui dire sortit Marie de son état. Elle ne pouvait pas être touchée par l’amour, la compassion ou la crainte. Mais un miracle commença pour cette femme désespérée lorsqu’elle osa laisser un cri intérieur se produire. Son cri consista en deux mots : « Seigneur aide-moi ». Elle ne pouvait même pas prier. Elle ne pouvait s’adresser à Dieu. Cependant à l’intérieur encore et encore elle criait : « Jésus aide-moi ». Finalement, elle commença à s’exprimer : « Seigneur je suis tellement loin, tellement enfoncé dans le péché, s’il te plait, aide-moi ».

Les cris de Marie faisaient écho avec ceux de David : « Du fond de l’abîme je t’invoque, oh ! Dieu » (Psaumes 130 v. 1) - « Dans ma détresse je crie à Dieu et il entend ma voix » (120 v. 1). Comme David Marie exprima son cri et Dieu l’entendit. Un jour, comme par surprise, les larmes commencèrent à couler du visage de Marie. Le Saint-Esprit remplissait la pièce, et toutes les craintes et son désespoir s’enfuirent. La puissance du pardon de Christ coula sur son âme et lava toute la saleté, l’angoisse et la culpabilité. Bientôt la joie remplit son âme et elle commença à rire et à se réjouir. Nous l’avons tous admiré avec stupéfaction alors qu’elle pouvait à nouveau lever les mains et louer Dieu. Toutes les personnes présentes ce jour-là savaient que le Seigneur avait commencé un travail incroyable sur Marie, la sanctifiant et changeant sa vie entière.

Jacques et Marie retournèrent en Californie où ils reprirent leur ministère parmi les prisonniers. Leur mariage et leur famille furent glorieusement restaurés. Et ils expérimentèrent la pleine bénédiction de Dieu dans leurs vies. Jacques Thomas mourut l’année dernière. Cet homme alla vers son sauveur, il était un serviteur aimant et fidèle. Après cela Marie continua le ministère parmi les prisonniers. Puis, en mars dernier Marie mourut. Par la grâce de Dieu et sa puissance, Marie Thomas partit dans la gloire en qualité de puissante guerrière pour Jésus. Sa vie et son témoignage se rapportent à Luc 18 v. 27 : « Avec Dieu rien n’est impossible ».

Peut-être que Satan vous a convaincu que DIEU vous a abandonné.

Peut-être comme Marie vous avez déchu de la grâce quelque part. Vous croyez que certains vous ont abandonné et vous vous sentez perdus et oubliés. David a dit que les gens l’ont abandonné aussi … Il n’y a personne pour le délivrer (Psaumes 71 v. 11). Alors que fit David. Il fit ce que Marie Thomas fit. Il cria du fond du désespoir : « Oh Dieu aide moi » (Psaumes 71 v. 12). Le Seigneur entendit le cri de David et le délivra : « Tu nous as fait éprouver bien des détresses et des malheurs ; mais tu nous redonneras la vie. Tu nous feras remonter des abîmes de la terre. Relève ma grandeur. Console-moi de nouveau » (Psaumes 71 v. 20 et 21).

Peut-être Hébreux 6. 4 : 6 vous a convaincu que vous ne pouviez plus revenir vers Dieu ni vous repentir. Vous ne pouvez même pas croire que Dieu peut vous pardonner parce que vous avez crucifié Jésus quotidiennement. Vous pensez que votre péché est trop profond et que vous êtes trop esclave pour être délivré.

Je vous le dis, vous n’avez pas causé plus de chagrin à Dieu qu’Israël. Dieu appelle ces gens des « nuques raides » et idolâtres déclarant : « Ma colère va s’enflammer contre eux, et je les consumerai » (Exode 32 v. 9 et 10). Cependant les écritures déclarent que Dieu s’est repenti de sa colère contre son peuple. Au lieu de cela, Il a déclaré : « Pourquoi les Égyptiens diraient-ils : C’est pour leur malheur qu’Il les a fait sortir…Et l’Éternel se repentit du mal qu’Il avait déclaré vouloir faire à son peuple » (32 v. 12 à 14).

Le fait est, qu’à chaque fois que Dieu entend nos profonds pleurs pleins de remords, son cœur est bouleversé. Et il répond fidèlement à nos cris, nous restaurant, nous guérissant et nous renouvelant dans la repentance. Vous pouvez être tentés de mettre un terme à vos cris vers Lui. Vous pensez : « Si Dieu peut me sortir de ce puits, je peux sûrement attendre un peu et être encore indulgent avec mon péché ». Mais la Bible nous dit : « Aujourd’hui est le jour du salut » (2 Corinthiens 6 v. 2). Ne pensez pas que vous pouvez attendre un autre moment pour crier au Seigneur. Le temps pour votre renouvellement est maintenant.

Donc, criez à Lui aujourd’hui. Il est fidèle pour vous délivrer, et pour restaurer tout ce que l’ennemi a dévoré. Il est impatient de vous donner un nouveau cœur et un nouveau commencement.

Rien n’est impossible avec Lui !

 

Arthur KatzUn message de David Wilkerson
© Reproduction gratuite autorisée en indiquant l'auteur et la source bible-foi.com.

Afficher le formulaire de commentaire

➲ Articles à découvrir...

 

Trafic Web  


« Quelle vie glorieuse sera celle de l'Eglise de Christ quand cette règle-là prévaudra : Chacun ne vivant plus que pour rendre les autres heureux ; chacun renonçant à lui-même, ne se cherchant plus lui-même, estimant les autres meilleurs que lui-même ! »

- Andrew Murray

➲ LES DERNIERS LIVRES

Discerner la source de nos œuvres

livres Mis en ligne le 05 04 2024

Fruits et œuvres doivent avoir la même source d’approvisionnement spirituelle : l’Esprit-Saint.

VOIR LE LIVRE...