Demeurez en Christ (jours 20,21,22).

Demeurez en Christ (jours 20,21,22).

Afin de porter beaucoup de fruit (vingtième jour). Et vous serez puissant dans la prière (vingt-unième jour). Et dans son amour (vingt-deuxième jour).

Demeurez en Christ, afin de porter beaucoup de fruit (20).

« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit.  Si vous portez beaucoup de fruit, c'est en ceci que mon Père sera glorifié (Jean 15 v. 5 à 8) ». Le sarment est destiné à produire un fruit qui rafraîchit et nourrit l'homme ; aussitôt mûr, le sarment l'abandonne pour recommencer son travail d'approvisionnement et préparer un nouveau fruit pour la saison suivante. Mais il n'opère ce travail qu'en demeurant attaché au cep. Ainsi le chrétien, en resserrant son union avec le Cep divin, non seulement accroît sa force, mais porte du fruit, beaucoup de fruit même et devient pour son entourage une source de vie.

Notre parabole jette une nouvelle lumière sur cette parole : « C'est de moi que tu recevras ton fruit (Osée 14 v. 8) ». L'âme ne doit avoir d'autre souci que de demeurer intimement en Christ ; lui-même produira le fruit et se chargera de faire du croyant une bénédiction pour tous ceux qui l'entourent. En demeurant en lui, nous recevons son Esprit d'amour et de compassion pour les pécheurs. Le cœur naturel est plein d'égoïsme ; même chez le croyant, son propre salut et son propre bonheur restent, trop souvent, le but exclusif ; mais au contact de l'amour infini de Jésus, son cœur se réchauffe à l'égard de ses semblables.

Nous apprenons à souffrir et de la misère du pécheur et de l'injure qu'il fait à Dieu par son impénitence. Avec Christ, nous commençons à porter le fardeau des âmes, le poids de péchés qui ne sont pas les nôtres ; et plus notre union devient intime, plus nous sentons s'éveiller en nous quelque chose de cette passion pour les appris âmes qui a conduit Jésus au Calvaire ; nous sommes prêts à suivre ses pas, à sacrifier notre propre bonheur pour gagner ces âmes que nous avons à aimer. L'Esprit du Cep est amour, et il remplit le sarment qui y est attaché.

Ce désir d'être en bénédiction n'est encore qu'un commencement. À peine à l’œuvre, nous nous apercevons de notre faiblesse et des difficultés qui sont sur notre chemin. Les âmes ne sont pas sauvées à notre commandement, et nous sommes tentés de nous décourager, de ralentir nos efforts. Mais si nous persistons à demeurer en Christ, nous recevons sans cesse une force et un courage nouveaux pour notre travail. Toujours plus convaincus que nous ne sommes que l'instrument indigne par lequel la puissance invisible de Christ accomplit son œuvre dans le monde, nous comprenons combien sa force peut être rendue parfaite et glorieuse dans notre faiblesse. Et c'est déjà un grand point pour le croyant d'avoir conscience de sa faiblesse, tout en persévérant à travailler fidèlement, dans l'assurance que le Seigneur opère par son moyen. Cette conviction même qu'il n'est rien, que Jésus est tout, sert à le faire demeurer en Christ et devient une force.

Il ne considère plus sa propre faiblesse ; mais se sentant un avec son Seigneur il compte sur sa puissance. Il va de l'avant, sûr de la victoire car « la victoire qui a triomphé du monde, c'est notre foi ». Pour lui, ce n'est plus faire acte d'humilité que de prétendre que Dieu ne peut bénir ses efforts indignes : Au contraire il réclame la bénédiction et l'attend, parce que ce n'est plus lui, mais Christ en lui qui agit. Il demande sans crainte d'être présomptueux, sa part de cette étonnante promesse : « Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père ».

La pensée que l'absence de fruit et de bénédiction dans son travail sont nécessaire pour le garder dans l'humilité ne l'aborde plus : N'est-ce pas le sarment le plus chargé de fruit qui est le plus courbé, et n'a-t-il pas reconnu, en demeurant en Christ, que son fruit est tout à la gloire du Père ; qui est le Vigneron. De là découle un premier enseignement: Si nous demeurons en Christ, mettons-nous à l’œuvre, afin que Jésus puisse produire des fruits abondants par nous. Acceptons fran­chement et joyeusement notre sainte voca­tion d'être, dès maintenant, les instruments de l'amour de Jésus vis-à-vis de notre pro­chain. Comme le sarment ressemble au cep, que quelque chose de la sainteté et de la douceur de Jésus se reflète en nous; que notre vie journalière soit, comme la sienne, une prédication; car l'Eglise et le monde ont besoin d'hommes et de femmes remplis du Saint-Esprit et d'amour, qui soient les té­moins vivants de la puissance de Christ et de sa grâce en faveur de ceux qui croient.

Possédés par le désir de voir Jésus glorifié dans les âmes, offrons-nous aussi à lui pour un travail positif, dans notre propre maison auprès des pauvres, des malades, des délaissés. Il y a à faire pour nous de mille manières différentes que l'Esprit de Christ indique à ceux qui se laissent conduire par lui ; peut-être même devrons-nous servir Jésus par des moyens nouveaux qui n'ont pas encore été employés, et qui nous seront révélés ; travaillons, travaillons, non pas en nous contentant de prendre part à quelques œuvres religieuses, mais en devenant toujours plus semblables à Christ, et en voyant, comme lui, dans l’œuvre de gagner des âmes au Père, le commencement, sur la terre, de la joie et de la gloire du ciel.

Et voici un second enseignement, si nous travaillons demeurons en Christ. Une des bénédictions du travail, s'il est fait dans un bon esprit, sera d'affermir notre union avec notre Sauveur. En constatant notre faiblesse, nous rechercherons sa force ; en priant pour les autres, notre âme s'unira plus intimement à la sienne. Nous demeurerons en Christ, sentant que les tentations et les dangers abondent. L'activité, même au nom de Christ, a souvent éloigné de lui et a pris la place de sa communion !

Elle peut donner les apparences de la piété à qui n'en a pas la force. Qu'une foi vivante en sa puissance soit le ressort caché de tout notre travail, et nous serons remplis en même temps d'humilité et de courage. Encore une fois, pour que Jésus travaille réellement par nous, il faut une consécration de nous-mêmes entière et de jour en jour renouvelée. Mais nous comprenons maintenant que c'est justement là demeurer en lui ; c'est là ce qui constitue notre privilège et notre bonheur : Être un sarment portant beaucoup de fruits, rien de plus, rien de moins.

Demeurez en Christ et vous serez puissant dans la prière (21).

« Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé (Jean 15 v. 7) ». La prière est à la fois un moyen de s'unir à Christ et un fruit de l'union avec lui. Comme moyen de s'unir à Christ, elle est d'une importance infinie. Tous les mouvements de l'âme, tous les élans de la foi, ses désirs, ses aspirations, trouvent leur expression dans la prière. Le croyant qui prie, entre en contact avec Jésus ; et celui qui persévère dans ses supplications jusqu'à ce qu'il soit exaucé, jusqu'à ce qu'il soit mis en possession de la bénédiction après laquelle il soupire, trouve dans ses prières un moyen puissant de demeurer plus complètement en lui.

Mais ce n'est pas tant comme moyen que comme fruit de la vie en lui, que le Sauveur parle de la prière dans la parabole du cep et des sarments. Il ne voit pas seulement dans la prière un moyen d'obtenir des bénédictions personnelles, il y voit une des principales forces dont nous disposons pour mettre le monde entier au bénéfice de la rédemption ; et il nous assure que si nous demeurons en lui, nous serons autant d'Israël, vainqueurs de Dieu et des hommes. Nos prières seront l'intercession du juste, fervente, efficace, puissante comme celle d'Elie en faveur du peuple idolâtre. De telles prières seront le résultat de notre vie en Christ et produiront beaucoup de fruits.

Pour le chrétien qui ne demeure pas pleinement en Christ, la prière rencontre parfois des difficultés assez grandes pour le priver de la consolation et de la force qu'il devait en retirer. Sous prétexte d'humilité, il se demande comment une créature aussi indigne que lui pourrait influencer le Dieu tout-puissant et sage. Ces questions angoissantes sont épargnées à celui qui demeure véritablement en Christ ; il fait de plus en plus l'expérience que ses prières ne sont entendues et exaucées que grâce à son union avec le Christ. Parce que nous sommes un avec lui, nos prières montent à Dieu comme ses propres prières.

En effet, en demeurant en Christ et en gardant sa Parole, nous apprenons à prier selon la volonté de Dieu. Notre volonté propre étant domptée, nos pensées, nos désirs naturels s'effacent devant les pensées et les désirs de Christ ; son Saint-Esprit pénètre tout notre être ; et, sans que nous sachions comment, nos vœux rendus conformes à la volonté de Dieu grâce au souffle divin, peuvent recevoir leur accomplissement; notre volonté étant renouvelée et sanctifiée, nous pouvons demander librement ce que nous voulons, et cela nous est accordé. Puis la communion de Christ nous enseigne à ne rechercher que la gloire de Dieu dans nos prières. Jésus promettait d'exaucer ses disciples, afin que le Père soit glorifié dans le Fils (Voyez Jean 14 v. 13). Dans sa prière sacerdotale, nous voyons que cette gloire a été son but sur la terre (Jean 17) ; dans le ciel, c'est encore sa grande préoccupation.

Celui qui demeure en lui est gagné par ce désir, et la gloire de Dieu devient sa pensée dominante. D'abord, cette pensée, en maîtrisant l'âme, la porte presque à craindre de nourrir un désir de peur qu'il ne se trouve pas être à la gloire du Père. Mais une fois cette suprématie acceptée, elle devient une puissance qui élève le cœur, l'élargit, le rend capable d'embrasser le vaste horizon de cette gloire, et de dire avec le Fils : « Père, glorifie ton nom ».

De plus, si nous demeurons en Christ, nous pouvons nous prévaloir avec assurance du nom de Christ. Souvent les croyants essaient, en priant, de penser au nom de Jésus et à ses mérites, cherchant à se persuader qu'à cause de lui, ils seront exaucés, bien qu'ils sentent péniblement leur peu de foi en ce nom. Ils n'agissent pas au nom de Jésus et ne veulent s'en servir que pour prier ; mais la promesse : « Tout ce que vous demanderez en mon nom », ne peut être séparé du commandement : « Tout ce que vous faites, faites-le au nom du Seigneur Jésus. »

Si le nom de Christ doit être entièrement à notre disposition, de telle sorte que nous puissions en user librement, cela fie se peut que si nous-mêmes, tout d'abord, nous nous sommes entièrement livrés à lui, et qu'il dispose librement de nous. C'est la vie en Christ qui donne le droit et la possibilité d'user de son nom avec assurance. Le Père ne refuse rien au Fils. Si nous demeurons dans le Fils, nous venons au Père, comme ne faisant qu'un avec lui ; sa justice nous couvre, son Esprit est en nous, le Père nous voit dans le Fils et nous accorde notre requête.

Ce n'est point par une sorte de compromis que le Père nous considère comme étant en Christ, sans que nous y soyons réellement. Il faut que le Père nous voie vivre en lui, pour que nos prières le fléchissent. Non seulement la vie en Christ transforme notre volonté de manière à ce que nos prières soient conformes à l'esprit de Dieu, mais encore elle nous impute la vertu toute puissante des mérites de Christ. Demeurer en Christ produit aussi en nous la foi qui seule obtient l'exaucement. Selon la règle du royaume des cieux, il nous est fait selon notre foi : « Croyez que vous recevrez et il vous sera accordé ». Cette foi a ses racines dans la Parole de Dieu ; mais il y a en elle quelque chose d'infiniment plus élevé que cette conclusion logique puisque Dieu a promis, j'obtiendrai. Étant un acte spirituel, la foi repose sur la Parole qui demeure en nous comme une puissance de vie, et par conséquent elle dépend de notre état intérieur.

Sans jeûne et sans prières (Marc 9 : 29), sans humilité et sans spiritualité (Jean 5 v. 44), sans l'obéissance de l'amour (1 Jean 3 v. 22), il ne peut y avoir de foi vivante. Mais l'âme unie à Christ, qui voit combien lui seul rend ses prières acceptables, ose, par cela même, compter sur l'exaucement. Par la foi elle a appris à demeurer en lui ; et cette loi a eu pour effet d'augmenter sa confiance en tout ce que Dieu promet d'être et de faire pour elle. Elle croit toujours plus fermement que ce qu'elle deman­dera en son nom, elle le recevra.

Enfin, en Christ, nous sommes à la seule place où la réponse peut nous être accordée. Que de chrétiens implorent ardemment la bénédiction de Dieu ; et quand Dieu vient à eux pour les bénir, il ne sait pour ainsi dire pas où les prendre ; ces chrétiens-là ne se doutent pas que la réponse aussi doit être attendue et reçue dans la prière. C'est en Christ qu'elle nous est donnée ; hors de lui, l'exaucement risquerait d'être mis au service de nos voluptés (Jacques 4 v. 3). Les meilleurs exaucements du reste, comme le don de la grâce ou de la force pour travailler et faire le bien, ne nous viennent que sous la forme d'une expérience croissante de ce que Christ peut être fait pour nous de la part de Dieu.

Demeurons en Christ, et nous apprendrons, ce que tant d'âmes ignorent, que le secret de la prière de la foi est la vie de la foi, la vie en Christ seul.

Demeurez en Christ et dans son amour (22).

« Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour (Jean 15 v. 9) ». Avant de nous inviter à demeurer dans son amour, le Sauveur nous enseigne ce qu'est cet amour. Ce qu'il nous en dit est bien propre à gagner nos cœurs et à éloigner toute pensée de résistance : « Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés ». Dieu est amour. L'amour n'est pas un de ses attributs, il est l'essence même de sa nature le centre de toutes ses perfections. L’amour a besoin d'un objet sur lequel il puisse s'exercer ; c'est pourquoi Dieu a un Fils, et au sujet de ce Fils, il dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis toute mon affection ». Cet amour du Père est une divine passion, un feu brûlant, intense, éternel, n'ayant qu'un objet, qu'une joie : le Fils unique.

Quand nous considérons tous les attributs de Dieu, son éternité, sa perfection, son immensité, sa majesté, sa toute-puissance, qui sont le rayonnement de la gloire de son amour, nous n'avons encore qu'une idée bien faible de cet « amour qui surpasse toute connaissance ». Et pourtant l'amour de Dieu pour son Fils est placé devant nous comme le miroir où nous pouvons contempler celui de Jésus pour le pécheur. Jésus, lui aussi, met toute son affection dans ses rachetés.

Son amour est éternel. Déjà avant la fondation du monde, nous dit la Bible, Dieu avait établi Christ pour être Chef de l'Eglise, qui serait son corps et dans lequel sa gloire serait manifestée d'éternité en éternité. Christ a aimé d'avance ceux qui lui avaient été donnés par le Père, et quand il parut et dit à ses disciples : « Comme mon Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés ». Il ne parlait pas d'un amour terrestre et temporaire, mais éternel : « Je t'aime d'un amour éternel (Jérémie 31 v. 3) ».

Son amour est parfait : « Le Père aime le Fils et lui a remis toutes choses ».  Jésus aime les siens de la même manière ; tout ce qu'il a nous appartient. Il a sacrifié son trône et sa couronne ; il a donné sa vie et son sang ; sa justice, son Esprit, sa gloire, son trône même, tout, tout est à nous. Et c'est dans cet amour sans réserve qu'il nous invite à demeurer tous les jours de notre vie. Son amour est doux et tendre. L'amour du Père pour le Fils se comprend ; car, dans le Fils, tout en est digne. Mais nous ne pouvons nous expliquer celui de Christ pour nous quand nous ne voyons en nous que péché et que nous nous sentons indignes même de rencontrer son regard. Comment l'amour du Père, exercé dans le sein de la vie divine et de ses perfections, peut-il être comparé à celui qui a pour objet des pécheurs ?

Peut-il lui être semblable ? Oui, la nature de l'amour est toujours la même, quoique son objet diffère. Christ ne peut aimer autrement que son Père, et notre misère ne sert qu'à manifester avec plus d'éclat la beauté de cet amour. Il s'abaisse jusqu'à notre faiblesse, il supporte nos lenteurs, nos craintes et nos folies, avec une patience et une douceur infinies. C'est l'amour du Père pour le Fils, embelli, glorifié par la miséricorde et la compassion.

Son amour enfin est invariable : « Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde il manifesta son amour jusqu'à la fin ».  « Quand les montagnes s'éloigneraient, quand les collines chancelleraient, mon amour ne s'éloignera point de toi (Ésaïe 54 v. 10) ».

« Je ne t'abandonnerai point que je n'aie fait ce que je t'ai dit (Genèse 28 v. 15) », telles sont les promesses avec lesquelles il entreprend son œuvre dans notre âme. Et puisque notre misère est précisément ce qui nous a d'abord valu cet amour, le péché par lequel nous l'affligeons constamment, qui pourrait nous rendre craintifs et nous faire douter, n'est qu'une raison de plus pour lui de nous aimer. Et maintenant cet amour nous donne le motif, la mesure et le moyen de l'abandon de nous-mêmes à Christ.

Le motif : Cet amour ne nous presse-t-il pas de rendre enfin les armes et de demeurer en Celui qui nous a aimés de toute éternité, qui a quitté la gloire éternelle pour s'offrir sur la croix, et qui, dans le ciel, intercède, plaide et prie constamment pour nous ?

La mesure : Jésus s'est donné tout entier ; pouvons-nous hésiter à nous livrer entièrement ? quel sacrifice pourrait nous coûter en face de son grand sacrifice ? S'il nous réclame tout entier, c'est pour nous remplir plus complètement de son amour ; tout ce que nous abandonnons nous est compensé au centuple déjà dans cette vie. Oh puissions-nous comprendre les richesses infinies et les trésors de joie que tient en réserve pour nous cet « amour dont la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur surpassent toute connaissance », afin de profiter du privilège qui nous est offert !

Le moyen : Si nous avons encore des doutes sur la possibilité de demeurer dans cet amour, cet amour même nous fournit le moyen de le faire ; la foi en cet amour suffit pour nous en rendre capables. Si nous le croyons réellement divin, puissant, intense comme celui du Père pour le Fils, nous compterons sur son efficacité pour nous garder, pour triompher de notre faiblesse et de notre péché. C'est là tout ce que Dieu demande de nous ; il nous a créés libres et ne veut pas nous imposer ses bénédictions ; il n'attend que notre consentement et, pour gage de notre acquiescement, il se contente, dans sa bonté de la foi par laquelle nous nous remettons à son amour.

Arthur KatzUn message de Andrew Murray
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