50. La vie nouvelle

Chap: 50 - Croissance - Le croyant ne peut produire la croissance par lui-même. Il doit simplement permettre à la vie de se développer. Cela implique de retirer tout ce qui pourrait entraver cette croissance dans sa propre vie.

« Il en est du royaume de Dieu comme d’un homme qui jette de la semence en terre : qu’il dorme ou qu’il se lève, nuit et jour, la semence germe et pousse sans qu’il sache comment. La terre produit d’elle-même : d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin le blé bien formé dans l’épi » (Marc 4.26-28).

« …la tête, c’est-à-dire Christ, de qui tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire sa croissance selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans l’amour » (Éphésiens 4.15-16).

« …la tête, c’est-à-dire Christ, par qui tout le corps, alimenté et solidement uni par ses articulations et ses ligaments, tire la croissance que Dieu donne » (Colossiens 2.19).

La vie est mouvement, développement et progrès. Contrairement à la mort, qui est un arrêt, la croissance est la loi de toute vie créée. Ainsi, la vie nouvelle en Christ est destinée à croître continuellement, à se fortifier et à porter du fruit. De même que la semence contient en elle-même une force de croissance, la vie éternelle implantée dans le croyant possède une puissance divine qui l’amène à maturité, jusqu’à ce que nous atteignions « la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4.13 ; 2 Thessaloniciens 1.4).

Deux grandes leçons sur la croissance spirituelle.

La parabole de la semence nous enseigne deux vérités essentielles : l’autosuffisance de la vie spirituelle et la gradualité de sa croissance.

1. L’autosuffisance de la vie spirituelle.

Beaucoup se demandent ce qu’ils doivent faire pour grandir dans la grâce. Jésus répond : « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ? » (Matthieu 6.27). Il nous invite à observer les lys des champs, qui croissent sans effort humain. De même, la semence pousse pendant que l’homme dort, sans qu’il sache comment. La croissance spirituelle est une œuvre divine. Une fois la semence plantée, c’est Dieu qui en assure le développement (Osée 14.6 ; Psaume 92.13-14 ; Galates 2.20 ; Colossiens 3.3).

Le croyant ne peut produire la croissance par lui-même. Il doit simplement permettre à la vie de se développer. Cela implique de retirer tout ce qui pourrait entraver cette croissance : les épines, les distractions, les convoitises du monde (Jérémie 4.3 ; Matthieu 13.22-23). Le cœur doit être entièrement consacré à la vie nouvelle, afin qu’elle puisse croître librement (Cantique des cantiques 2.15 ; Hébreux 12.1).

Le chrétien peut aussi nourrir cette vie par la Parole de Dieu et la prière, en s’abreuvant à l’eau vive de l’Esprit. En demeurant enraciné en Christ par la foi, la vie spirituelle grandit naturellement (Jean 15.4-5 ; Colossiens 2.6-7).

2. La gradualité de la croissance.

La croissance spirituelle ne se fait pas en un jour. Jésus dit : « D’abord l’herbe, puis l’épi, enfin le blé bien formé dans l’épi » (Marc 4.28). Il faut du temps à Dieu. C’est par la foi et la persévérance que nous héritons des promesses (Hébreux 6.12-15 ; Jacques 5.7).

Le croyant doit accorder du temps à la vie nouvelle : du temps dans la prière, dans la communion avec Dieu, dans l’exercice de la foi, dans la séparation du monde. Cette croissance est lente mais sûre, souvent invisible mais réelle, parfois faible en apparence mais puissante en Dieu. Elle nous conduit progressivement à la maturité spirituelle en Christ.

Prière.

« Seigneur Dieu, fortifie la foi de tes enfants. Fais-leur comprendre que leur croissance est entre tes mains. Montre-leur la valeur et la puissance de la vie que tu as implantée en eux, une vie qui grandit avec un accroissement divin. Par la foi et la patience, permets-leur d’hériter de tes promesses. Enseigne-leur à retirer tout ce qui entrave cette vie, et à favoriser tout ce qui la nourrit, afin que ton œuvre en eux soit glorieuse ! Amen !

Points à retenir.

• L’essentiel pour une plante est le sol dans lequel elle est enracinée. Pour le chrétien, c’est Christ. C’est en Lui que nous grandissons. Demeurer en Christ par la foi est fondamental.

• La foi doit tendre vers un repos paisible. La croissance spirituelle est semblable à celle des lys : silencieuse, mais assurée sous la main de Dieu.

• Par cette foi, nous sommes fortifiés de toute puissance selon la gloire de Dieu (Colossiens 1.11).

• Cette foi enlève l’inquiétude et nous donne le courage de faire ce qui est nécessaire : ôter les obstacles et nourrir la vie nouvelle.

• La plantation est instantanée, mais la croissance est progressive. Le pécheur doit recevoir la Parole sans délai, mais la maturité vient avec le temps.
  
  
• Christ est le fondement de toute croissance.

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