38. La vie nouvelle

Chap: 38 - Assurance de la foi - Chaque enfant de Dieu a besoin de posséder l’assurance de la foi : cette pleine certitude que le Seigneur l’a accueilli et fait de lui son enfant.

« Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir » (Romains 4.20-21).

« Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. Par là nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et nous rassurerons notre cœur devant lui » (1 Jean 3.18-19). « Et nous connaissons qu'il demeure en nous par l'Esprit qu'il nous a donné » (1 Jean 3.24).

Chaque enfant de Dieu a besoin de posséder l’assurance de la foi : cette pleine certitude que le Seigneur l’a accueilli et fait de lui son enfant. L’Écriture s’adresse toujours aux croyants comme à ceux qui savent qu’ils sont rachetés, qu’ils sont désormais enfants de Dieu et qu’ils ont reçu la vie éternelle (voir Deutéronome 26.18-19 ; Ésaïe 44.5 ; Galates 4.7 ; 1 Jean 5.12).

Comment un enfant pourrait-il aimer ou servir son père s’il n’est pas certain que ce dernier le reconnaît comme son fils ? Ce sujet a déjà été abordé précédemment, mais comme il arrive souvent qu’un chrétien, par ignorance ou par doute, retombe dans l’incertitude, il est bon d’y revenir avec un objectif clair.

La Bible mentionne trois fondements de notre assurance : la foi en la Parole, les œuvres, et le témoignage du Saint-Esprit.

1. La foi en la Parole.

Abraham est un modèle de foi et d’assurance. L’Écriture affirme qu’il était pleinement convaincu que ce que Dieu avait promis, il pouvait aussi l’accomplir (Romains 4.21). Il s’appuyait uniquement sur la promesse divine, sans chercher d’autre garantie. Sa foi reposait sur la fidélité de Dieu (Jean 3.33 ; Jean 5.24 ; Actes 27.25 ; 1 Jean 5.10-11).

Beaucoup de jeunes croyants pensent que la foi seule ne suffit pas pour avoir une pleine assurance. Ils désirent ressentir quelque chose de plus tangible. Pourtant, tout comme la parole d’un homme digne de confiance suffit à nous rassurer, la Parole de Dieu doit être notre certitude. L’erreur vient de ce que l’on cherche en soi-même ou dans ses émotions ce qui ne peut venir que de Dieu. Le salut vient entièrement de Lui. L’âme ne doit pas se concentrer sur elle-même, mais sur Dieu. Celui qui oublie ses propres sentiments pour écouter Dieu et s’attacher à sa promesse possède la plus solide assurance de la foi (Nombres 23.19 ; Psaume 89.35).

2. Les œuvres.

L’amour sincère envers les autres rassure notre cœur (1 Jean 3.18-19). Il est important de noter que l’assurance par la foi précède les œuvres. Le pécheur qui reçoit la grâce divine le sait d’abord par la Parole. Mais ensuite, cette assurance se confirme par les œuvres. « C’est par les œuvres que la foi fut rendue parfaite » (Jacques 2.22 ; Jean 15.10-14 ; Galates 5.6 ; 1 Jean 3.14). La foi est comme un arbre planté : d’abord sans fruits, mais les fruits viennent ensuite. Si, au moment de la récolte, aucun fruit n’apparaît, le doute peut s’installer. Plus l’assurance initiale repose sur la foi seule, plus les œuvres suivront naturellement.

3. Le témoignage du Saint-Esprit.

L’assurance de la foi et celle des œuvres viennent toutes deux par l’Esprit. Ce n’est ni la Parole seule, ni les œuvres seules, mais la Parole comme instrument de l’Esprit, et les œuvres comme fruit de l’Esprit, qui donnent au croyant la certitude céleste qu’il appartient au Seigneur (Jean 4.13 ; Romains 8.13-14 ; 1 Jean 3.24).

Croyons en Jésus comme notre vie, demeurons-en Lui, et l’assurance de la foi ne nous fera jamais défaut.

Prière.

« Ô mon Père, enseigne-moi à trouver l’assurance de ma foi dans une vie vécue avec toi, dans une confiance sincère en tes promesses et dans une obéissance fidèle à tes commandements. Que ton Saint-Esprit rende témoignage à mon esprit que je suis ton enfant ! Amen ! »

Points à retenir.

• L’assurance de la foi est essentielle, car il est impossible d’aimer ou de servir Dieu comme un enfant si l’on doute de son amour et de notre adoption.
• Toute la Bible témoigne de cette assurance. Abraham, Moïse et Israël savaient qu’ils étaient reçus par Dieu, et c’est ce qui leur permettait de le servir. À plus forte raison, cela doit être vrai pour nous, bénéficiaires de la rédemption en Jésus-Christ.
• Foi et obéissance sont inséparables, comme la racine et le fruit. La foi vient d’abord, parfois sans œuvres visibles, mais les fruits viendront ensuite. C’est dans une vie avec Jésus que l’assurance de la foi s’affermit.
• La confession renforce l’assurance. Ce que nous exprimons devient plus réel pour nous-mêmes et nous engage davantage.
• C’est dans la prière, aux pieds de Jésus, en contemplant son amour et en écoutant ses promesses, que tout doute disparaît. C’est là que naît la pleine assurance de la foi.

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