1. La famille chrétienne

1. La famille chrétienne

Chap: 1 - Le couple selon Dieu - Les problèmes de divorces et de remariages, sont de plus en plus nombreux au sein de l’Église de Jésus-Christ. Ce sont les fondements de la vie chrétienne qui sont ébranlés ou détruits. 

Dans cette étude, nous présenterons ce que la Bible enseigne dans ce domaine. Notre foi doit s’appuyer sur ce que Dieu nous révèle par le Saint-Esprit dans sa Parole. Au commencement, Dieu créa l’homme et la femme. Si le Seigneur, dans sa sagesse, a prévu dès le départ une différentiation sexuelle, c’est parce qu’Il avait un plan extraordinaire. Il a voulu que le couple homme-femme représente clairement la relation entre Dieu et Israël, puis entre Christ et son Église, qui est aussi son Épouse. Les relations entre Dieu et Israël, puis entre Christ et son Église, sont fondées sur le principe d’une alliance divine. C’est Dieu qui est l’initiateur de cette alliance, qu’Il propose ensuite à l’humanité.

Dieu a toujours voulu conclure son alliance avec les hommes. Il l’a conclue tout d’abord avec Adam, puis avec Noé, enfin avec Abraham et sa descendance. Nous ne parlerons dans cette étude que de l’alliance conclue entre Dieu et Abraham, car nous sommes toujours, en tant que chrétiens, au bénéfice de cette alliance.

Les infidélités successives d’Israël n’ont jamais fait abandonner au Seigneur sa fidélité à son alliance. Dieu n’a jamais, comme le prétendent à tort certain, « divorcé » d’avec Israël pour épouser l’Église ! Bien au contraire, c’est l’Église qui est entrée dans l’alliance conclue par Dieu avec Abraham, grâce à Israël. La « théologie du remplacement » n’a aucune base biblique, et les partisans de cette théologie ne font qu’étaler leur ignorance des principes fondamentaux de l’alliance divine.

De même, les partisans, pour une raison quelconque, du divorce et du remariage, au sein de l’Église, ne font qu’étaler leur ignorance de la pensée profonde du Seigneur, telle qu’elle est clairement exprimée dans sa Parole. Apparemment, ce qui est clair pour Dieu ne l’est pas pour tous. Mais les traditions des hommes ont, là encore, remplacé et annulé la Parole de Dieu, pour toutes sortes de raisons sentimentales, charnelles ou humaines.

Nous ne pouvons donc commencer à étudier le couple selon Dieu, sans d’abord étudier ce qu’est une alliance divine, et de quelle manière Dieu entend respecter et faire respecter l’alliance qu’Il propose.

Le mariage est une alliance de sang.

Le mariage entre un homme et une femme n’est pas un contrat qui peut être rompu par l’une de ses parties. Il est une alliance, conclue selon le modèle de l’alliance conclue entre Dieu et Abraham, puis entre Christ et son Église. L’alliance de Christ et de son Église n’est que le prolongement, l’extension à toute l’humanité, de l’alliance conclue originellement entre Dieu et Abraham.

Nous pouvons constater ce principe et ce modèle d’alliance dans le passage suivant : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même.

Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église, parce que nous sommes membres de son corps. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari »  (Éphésiens 5 v. 25 à 33).

Le parallèle mari-épouse et Christ-Église est frappant. De même que l’Église est le Corps de Christ, l’épouse est le corps de son mari, dont il est la tête, de même que Christ est la tête de l’Église. Elle est « chair de sa chair et os de ses os ». L’épouse devient « une seule chair » avec son mari, qui « s’attache » à elle d’abord par amour, puis par la relation sexuelle, qui concrétise cette relation d’amour. La relation sexuelle représente, sur le plan physique, la relation de Christ avec son Église. Christ « connaît » spirituellement son Église en devenant « un » avec elle, un seul Corps et un seul Esprit.

« Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? Loin de là ! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit » (1 Corinthiens 6 v. 15 à 17).

La relation de Christ avec son Épouse est donc fondée sur une alliance divine. De même, la relation du mari avec son épouse est aussi fondée sur une alliance divine. Hélas, depuis la chute et la plongée de l’humanité dans le péché, le caractère sacré de cette alliance a été perdu. Avant la venue de Jésus-Christ, l’homme était incapable de revenir au plan initial de Dieu, car le péché rendait la loi divine sans force. Mais aujourd’hui, grâce à l’alliance nouvelle conclue dans le sang de Christ, la puissance de la croix doit nous permettre de vaincre la puissance du péché et de la chair, et de pouvoir vivre la relation mari-épouse comme le veut le Seigneur.

Le taux alarmant de divorces et de remariages au sein de l’Église prouve à quel point le Corps de Christ est contrôlé par la chair de péché, au lieu d’être contrôlé par l’Esprit. Ce n’est qu’en apprenant à marcher pleinement par l’Esprit, que l’Église réapprendra à respecter les termes de l’alliance du mariage.

Pour bien comprendre ce qu’est la relation du mari et de son épouse au sein du couple, nous devons donc d’abord bien comprendre en quoi consiste l’alliance proposée par Dieu à Abraham et à sa descendance, de quelle manière Dieu respecte son alliance, et de quelle manière Dieu veut que nous la respections.

L’alliance de Dieu avec Abraham.

« Après ces événements, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit : Abram, ne crains point ; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande. Abram répondit : Seigneur Éternel, que me donneras-tu ? Je m’en vais sans enfants ; et l’héritier de ma maison, c’est Eliézer de Damas. Et Abram dit : Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier.

Alors la parole de l’Éternel lui fut adressée ainsi : Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais c’est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier. Et après l’avoir conduit dehors, il dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité. Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice. L’Éternel lui dit encore : Je suis l’Éternel, qui t’ai fait sortir d’Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays. Abram répondit : Seigneur Éternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai ? 

Et l’Éternel lui dit : Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe. Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l’un vis-à-vis de l’autre ; mais il ne partagea point les oiseaux. Les oiseaux de proie s’abattirent sur les cadavres ; et Abram les chassa. Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram ; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l’assaillir.

Et l’Éternel dit à Abram : Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans. Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses. Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse. À la quatrième génération, ils reviendront ici ; car l’iniquité des Amoréens n’est pas encore à son comble. Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde ; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes passèrent entre les animaux partagés. En ce jour-là, l’Éternel fit alliance avec Abram »  (Genèse 15 v. 1 à 18).

« Lorsque Abram fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu tout-puissant. Marche devant ma face, et sois intègre. J’établirai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai à l’infini. Abram tomba sur sa face ; et Dieu lui parla, en disant : Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d’une multitude de nations. On ne t’appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’une multitude de nations. Je te rendrai fécond à l’infini, je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi.

J’établirai mon alliance entre moi et toi, et tes descendants après toi, selon leurs générations : ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta postérité après toi. Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu. Dieu dit à Abraham : Toi, tu garderas mon alliance, toi et tes descendants après toi, selon leurs générations. C’est ici mon alliance, que vous garderez entre moi et vous, et ta postérité après toi : tout mâle parmi vous sera circoncis.

Vous vous circoncirez ; et ce sera un signe d’alliance entre moi et vous. À l’âge de huit jours, tout mâle parmi vous sera circoncis, selon vos générations, qu’il soit né dans la maison, ou qu’il soit acquis à prix d’argent de tout fils d’étranger, sans appartenir à ta race. On devra circoncire celui qui est né dans la maison et celui qui est acquis à prix d’argent ; et mon alliance sera dans votre chair une alliance perpétuelle. Un mâle incirconcis, qui n’aura pas été circoncis dans sa chair, sera exterminé du milieu de son peuple : il aura violé mon alliance »  (Genèse 17 v. 1 à 14).

 

Voici les caractéristiques essentielles de l’alliance conclue par Dieu avec Abraham :

  • C’est une alliance proposée souverainement par Dieu à Abraham, qui l’a acceptée.
  • C’est une alliance de bénédiction pour Abraham et sa postérité.
  • C’est une alliance à laquelle Dieu s’engage par serment à rester fidèle et véritable.
  • C’est une alliance perpétuelle, qui devait donc s’étendre à toute la postérité d’Abraham, tout d’abord à Israël, puis, en Jésus-Christ, à l’humanité entière.
  • C’est une alliance conclue dans le sang. Il s’agissait d’abord du sang des animaux offerts en sacrifice et coupés en deux. Dans l’Antiquité, quand deux parties concluaient une alliance inviolable, ils sacrifiaient un animal, le coupaient en deux, et passaient ensemble entre les parties de l’animal sacrifié. Le sang de l’animal scellait l’alliance pour toujours. Beaucoup de peuples païens ont gardé en mémoire le caractère sacré des alliances de sang. Quand deux Indiens d’Amérique voulaient sceller entre eux une alliance inviolable, ils se tailladaient les poignets, mêlaient leurs sangs, et étaient ainsi déclarés « frères de sang pour la vie ».

En outre, cette alliance divine avec Abraham devait être rappelée par le sang du prépuce de tout mâle, prépuce coupé lors de la circoncision. Enfin, cette alliance devait être plus tard confirmée solennellement par le sang du Seigneur Jésus-Christ, versé à la croix. Tout mâle non circoncis était exclu de l’alliance et exterminé. De même, dans la nouvelle alliance, tout chrétien non circoncis de cœur, qui marche selon la chair, s’exclut lui-même des bénéfices glorieux de l’alliance divine.

La fidélité perpétuelle du Seigneur à son alliance.

Bien souvent, dans le passé, le peuple du Seigneur, qu’il s’agisse d’Israël ou de l’Église, a été infidèle au Seigneur, et a violé son alliance. Mais le Seigneur, quant à Lui, a toujours été fidèle à son alliance et ne l’a jamais oubliée. Il n’a jamais rejeté définitivement son peuple, même s’Il a dû parfois le corriger sévèrement.

Sous la Loi de Moïse, il était permis à un homme de prendre plusieurs femmes, et même de donner à sa femme une lettre de divorce, pour un motif grave, et de la répudier. Il ne pouvait plus ensuite la reprendre, si elle voulait revenir avec lui.

« Il dit : Lorsqu’un homme répudie sa femme, qu’elle le quitte et devient la femme d’un autre, cet homme retourne-t-il encore vers elle ? Le pays même ne serait-il pas souillé ? Et toi, tu t’es prostituée à de nombreux amants, et tu reviendrais à moi ! Dit l’Éternel »  (Jérémie 3 v. 1).

Pourtant, dans le même chapitre, l’Éternel appelle l’infidèle à la repentance, et se dit prêt à la reprendre si elle revient vers Lui : « Mais, comme une femme est infidèle à son amant, ainsi vous m’avez été infidèles, maison d’Israël, dit l’Éternel. Une voix se fait entendre sur les lieux élevés ; ce sont les pleurs, les supplications des enfants d’Israël ; car ils ont perverti leur voie, ils ont oublié l’Éternel, leur Dieu. Revenez, enfants rebelles, je pardonnerai vos infidélités. – Nous voici, nous allons à toi, car tu es l’Éternel, notre Dieu »  (versets 20 à 22).

Dieu n’a jamais abandonné son alliance avec Israël, alliance confirmée pour son Église dans le sang de son Fils. De même, le mari qui marche par l’Esprit ne peut que rester fidèle à l’alliance de son mariage, même si son épouse est infidèle. Nous devons à présent marcher comme Jésus a marché Lui-même, mais nous ne pouvons le faire que si nous sommes nés de nouveau, et si notre chair est effectivement crucifiée. Tout redevient possible dans la nouvelle alliance !

Nous retrouvons cette même attitude du Seigneur dans de nombreux passages de la Parole de Dieu, en particulier dans ce passage du prophète Ézéchiel :

« La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Fils de l’homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations ! Tu diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel, à Jérusalem : par ton origine et ta naissance tu es du pays de Canaan ; ton père était un Amoréen, et ta mère une Héthienne. À ta naissance, au jour où tu naquis, ton nombril n’a pas été coupé, tu n’as pas été lavée dans l’eau pour être purifiée, tu n’as pas été frottée avec du sel, tu n’as pas été enveloppée dans des langes. Nul n’a porté sur toi un regard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi ; mais tu as été jetée dans les champs, le jour de ta naissance, parce qu’on avait horreur de toi. Je passai près de toi, je t’aperçus baignée dans ton sang, et je te dis : Vis dans ton sang ! je te dis : Vis dans ton sang !

Je t’ai multipliée par dix milliers, comme les herbes des champs. Et tu pris de l’accroissement, tu grandis, tu devins d’une beauté parfaite ; tes seins se formèrent, ta chevelure se développa. Mais tu étais nue, entièrement nue. Je passai près de toi, je te regardai, et voici, ton temps était là, le temps des amours. J’étendis sur toi le pan de ma robe, je couvris ta nudité, je te jurai fidélité, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, l’Éternel, et tu fus à moi »  (Ézéchiel 16 v. 1 à 8).

Là encore, l’épouse de l’Éternel Lui a été affreusement infidèle, comme le montre le reste de ce chapitre. Mais, à nouveau, le Seigneur est resté fidèle à son alliance et appelle son Épouse à la repentance :

« Tu portes tes crimes et tes abominations, dit l’Éternel. Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : J’agirai envers toi comme tu as agi, toi qui as méprisé le serment en rompant l’alliance. Mais je me souviendrai de mon alliance avec toi au temps de ta jeunesse, et j’établirai avec toi une alliance éternelle. Tu te souviendras de ta conduite, et tu en auras honte, quand tu recevras tes sœurs, les grandes et les petites ; je te les donnerai pour filles, mais non en vertu de ton alliance. J’établirai mon alliance avec toi, et tu sauras que je suis l’Éternel, Afin que tu te souviennes du passé et que tu rougisses, afin que tu n’ouvres plus la bouche et que tu sois confuse, quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait, dit le Seigneur, l’Éternel »  (versets 58 à 63).

C’est la fidélité immuable de l’Éternel qui doit pousser son Épouse à la repentance : « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même »  (2 Timothée 2 v. 13).

De nombreux rois de Juda ont été infidèles. Mais Dieu s’est souvenu de son alliance éternelle, en faisant naître son Fils de la descendance d’Abraham et de David, au temps marqué. Marie, enceinte du Messie d’Israël, exalte la fidélité du Seigneur : « Il a secouru Israël, son serviteur, et il s’est souvenu de sa miséricorde, comme il l’avait dit à nos pères, envers Abraham et sa postérité pour toujours »  (Luc 1 v. 54 et 55).

Zacharie, à la naissance de son fils Jean, exalte de même la fidélité du Seigneur à son alliance : « C’est ainsi qu’il manifeste sa miséricorde envers nos pères, et se souvient de sa sainte alliance, selon le serment par lequel il avait juré à Abraham, notre père, de nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie »  (versets 72 à 75).

Le serment sacré de l’alliance divine est inviolable. Il en est de même pour l’alliance sacrée du mariage. Le mariage, étant aussi une alliance divine, conclue à l’image de l’alliance de Dieu avec son peuple, ne peut être rompu, même si une séparation peut être envisagée, pour une seule raison bien précise. L’alliance divine a été conclue pour l’éternité. Le mariage n’est conclu que pour la durée de la vie humaine, puisque seule la mort de l’un des conjoints peut rompre cette alliance.

Le mariage depuis Adam jusqu’à la venue de Jésus-Christ.

Dans l’Ancien Testament, de très nombreux passages font l’éloge de la fidélité conjugale, et fustigent l’infidélité, le divorce, la répudiation et l’adultère : « Que ta source soit bénie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle pleine de grâce : sois en tout temps enivré de ses charmes, sans cesse épris de son amour. Et pourquoi, mon fils, serais-tu épris d’une étrangère, et embrasserais-tu le sein d’une inconnue ? Car les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Éternel, qui observe tous ses sentiers. Le méchant est pris dans ses propres iniquités, il est saisi par les liens de son péché. Il mourra faute d’instruction, Il chancellera par l’excès de sa folie » (Proverbes 5 v. 18 à 23).

« Car l’Éternel te rappelle comme une femme délaissée et au cœur attristé, comme une épouse de la jeunesse qui a été répudiée, dit ton Dieu. Quelques instants je t’avais abandonnée, mais avec une grande affection je t’accueillerai ; dans un instant de colère, je t’avais un moment dérobé ma face, mais avec un amour éternel j’aurai compassion de toi, dit ton rédempteur, l’Éternel »  (Ésaïe 54 v. 6 à 8).

« Et vous dites : Pourquoi ?… Parce que l’Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle, bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. Nul n’a fait cela, avec un reste de bon sens. Un seul l’a fait, et pourquoi ? Parce qu’il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise. Prenez donc garde en votre esprit, et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse ! Car je hais la répudiation, dit l’Éternel, le Dieu d’Israël, et celui qui couvre de violence son vêtement, dit l’Éternel des armées. Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles ! »  (Malachie 2 v. 14 à 16).

 

Les livres de Henri Viaud-Murat en Pdf 

 

➲ Articles à découvrir...

 

Trafic Web  


« Les vérités éternelles de Dieu, pleines de puissance, sont à moitié obscurcies dans les écritures, afin que l'homme psychique ne puisse pas les comprendre. Dieu les a cachées aux sages pour les révéler aux petits enfants, car c'est avec l'Esprit qu'il faut les aborder... »

- Watchman Nee

➲ NOUVEAUX EBOOKS

Collection "Les Anciens Sentiers"
PDF Révisés