6. La puissance de la prédication  de la croix

6. La puissance de la prédication de la croix

Chap: 2 - Le double message de la croix (suite et fin du chapitre) - Le Saint-Esprit veut parler à notre intelligence et à notre cœur. L’intelligence, éclairée par le Saint-Esprit, nous permet de comprendre la Parole de Dieu.

Paul ajoute, dans Romains 8 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Romains 8 v. 1). En Jésus-Christ « crucifié et ressuscité », c’est moi qui l’ajoute, mais c’est ce que Paul veut dire. Ceux qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit.

Ceux qui marchent toujours selon la vieille nature, avec ses tendances mauvaises et ses péchés, sont toujours sous la condamnation. Mais ceux qui marchent selon l’esprit, qui ont été régénérés en Christ, sont libérés de cette condamnation. « Et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8 v. 2).

Donc, ce même Paul qui disait dans Romains 7 qu’il n’y arrivait pas, avoue à présent que son intelligence a été éclairée. Il sait que ce corps de péché a été détruit et que, tant qu’il reste sur le plan de la foi, il demeure dans une victoire permanente, puisqu’il dit : « En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8 v. 2).

Cela, à condition de rester constamment sur le plan de la foi. En Christ, ma vieille nature a été crucifiée. En Christ, je suis une nouvelle créature.

Quand le péché se présente, puisque je vis dans cette foi, je vais pouvoir lui résister et le vaincre, parce que je ne suis plus esclave du péché. Je ne suis esclave du péché que si j’oublie cette révélation, et si je continue à vivre dans ma vie passée, sans croire que je suis crucifié avec Christ, en oubliant que je suis une nouvelle créature en Christ. Mais quand j’ai reçu la révélation merveilleuse de la croix, je peux alors marcher dans la victoire permanente. Alléluia !

Paul dit bien au verset 3 de Romains 8 : « ...Dieu a condamné le péché dans la chair... ». C’est pour cela qu’il fallait que Jésus s’incarne dans une chair semblable à la nôtre, et que sa chair connaisse la mort. Il était nécessaire qu’Il prenne sur lui nos péchés et notre condamnation et qu’Il passe par la mort à notre place.

C’est parce qu’Il a connu la mort dans sa chair que nous pouvons connaître sa vie. Nous avons été placés par Dieu le Père en Christ, pour que notre propre chair de péché meure avec la sienne : « ...En envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché » (Romains 8 v. 3).

Christ n’est pas né dans une chair de péché. La chair de Jésus n’a jamais connu le péché. Certains chrétiens enseignent que Jésus est venu dans une chair adamique, par sa mère. Ils affirment que Jésus est venu dans une chair identique à la nôtre. La Parole de Dieu dit le contraire. La conception de Jésus a été entièrement miraculeuse, pure et sans tache. Même l’ovule n’était pas l’ovule de Marie, sinon Jésus aurait été conçu en partie de manière humaine.

La conception de Jésus a été une œuvre entièrement surnaturelle dès le départ. Dieu son Père lui a formé lui-même un corps absolument libre de toute trace de péché, mais un corps tout-à-fait semblable à notre corps. C’est ainsi que Jésus a pu manifester parfaitement la vie divine, une vie parfaite. Si le Seigneur Jésus avait hérité en quoi que ce soit d’une nature même partiellement charnelle, Il n’aurait pas été le Sauveur parfait dont nous avions besoin. Il n’aurait pas pu nous racheter.

Jésus est donc resté absolument pur dès sa conception, dans une chair semblable à la nôtre, en tout point, mais sans péché : Il a connu la faiblesse, la soif, la faim, la fatigue, mais Il n’a jamais connu le péché ni la maladie. Ceux qui enseignent que Jésus a subi toutes les maladies infantiles, comme n’importe quel être humain, n’ont rien compris, excusez-moi de le dire, à la nature parfaite du Christ. Car cela signifierait que Jésus aurait hérité dès Sa conception d’une nature humaine et charnelle. Cela est impossible.

Paul dit : « Car, chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force. Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché et cela, afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8 v. 3 et 4).

Marcher selon l’esprit, je le répète, c’est marcher par la foi dans la Parole de Dieu, la Parole éternelle. L’Esprit nous renvoie toujours à la Parole. Marcher par la chair, c’est marcher selon notre cœur et nos pensées humaines, selon ce que les hommes nous disent ou ce que le diable nous dit. Paul ajoute, au verset 10 : « Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice » (Romains 8 v. 10).

Quand nous sommes chrétiens, nous avons en nous le Saint-Esprit, qui est la vie éternelle. Le Seigneur nous a donné un esprit vivant, rempli de la vie de Dieu qui est en nous, à cause de la justice que nous avons reçue. « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous » (Romains 8 v. 11).

Paul commence par dire que votre corps est mort à cause du péché, vous traînez encore un corps mortel qui n’est pas encore ressuscité. Mais l’esprit, que vous avez reçu de Jésus, est vivant en vous, de la vie de Dieu. En outre, nous avons en nous le Saint-Esprit.

Qu’a fait le Saint-Esprit ? Il a ressuscité Jésus d’entre les morts. Quand j’y pense, je me dis : « C’est extraordinaire ! » Le corps du Seigneur Jésus était mort depuis trois jours et trois nuits. La circulation du sang était entièrement arrêtée. Si des médecins avaient pu l’examiner et lui faire un électro-encéphalogramme, tout aurait été plat. Le diagnostic aurait été facile : « Cet homme est mort ! »

Puis le Saint-Esprit de Dieu rend la vie au corps mort de Jésus. Toutes ses fonctions reprennent vie. La vie de résurrection se manifeste dans son corps physique glorifié et transformé. La mort a été engloutie dans l’immortalité et la résurrection.

C’est le même Saint-Esprit qui habite en nous. Il rendra la vie à notre corps mortel. Ça signifie deux choses :

  • Il va te guérir de tes maladies et de tes infirmités, en attendant la résurrection.
  • Au moment de la résurrection, Il va te donner un corps vivant pour toujours, glorieux.

Nous avons déjà dans notre corps le Saint-Esprit de résurrection, qui vit en nous et veut nous donner toutes les forces dont nous avons besoin jusqu’au retour de Jésus, jusqu’à la résurrection. Même dans la faiblesse, même dans les persécutions, même dans les tribulations, même dans les emprisonnements, nous aurons toujours, par la vie du Saint-Esprit qui est en nous, la force surnaturelle d’accomplir tout ce que Jésus veut que nous accomplissions sur cette terre, jusqu’au bout de notre pèlerinage.

« Il rendra la vie à notre corps mortel ». Pourquoi le fera-t-Il ? Parce qu’il est l’Esprit de résurrection. Parce que Jésus s’est chargé de nos maladies et de nos infirmités, exactement comme Il s’est chargé de nos péchés et de nos iniquités. Toute notre vie passée a été engloutie dans la mort du Seigneur Jésus : nos péchés, nos maladies, et même la mort.

Nos maladies ne sont que le résultat de la nature de péché que nous avons reçue à notre naissance, le résultat des péchés que nous avons commis, et des péchés que tous nos ancêtres ont pu commettre depuis Adam et Eve.

À partir du moment où nous savons que notre « vieille nature » a été entièrement engloutie dans la mort de Jésus, avec le péché, les maladies, la mort, si nous faisons confiance à l’Esprit de résurrection qui habite en nous, nous avons la certitude que Dieu va nous maintenir en bon état jusqu’à son retour. Si jamais nous tombons malades, le Seigneur dispose pour nous d'une abondante provision de guérison, parce qu’Il s’est chargé de nos maladies, et qu’Il veut nous guérir, comme il l’a prouvé dans sa Parole et par son ministère terrestre.

Quelle grâce le Seigneur nous fait, de devenir un tabernacle vivant du Saint-Esprit de résurrection et de vie. Le Seigneur a pourvu une provision complète, parfaitement suffisante, pour que nous puissions marcher dans la sainteté, tous les jours de notre vie, jusqu’à son retour, et pour accomplir sa volonté. Si nous nous confions dans l’œuvre de Jésus à la croix, nous savons qu’il y a en lui la solution de tous nos problèmes, la guérison de toutes nos maladies, de toutes nos infirmités, et la délivrance de tout ce qui pèse sur nos vies. Tout a été accompli par Jésus à la croix. Ce même Jésus habite en nous par son Esprit.

Il a la puissance et la volonté de nous remplir de sa vie éternelle. Allons-nous le croire, pour le voir s’accomplir ? « ...Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18 v. 8).

La croix est une puissance. C’est la puissance de Dieu. C’est à la croix que tout a été accompli, que tout a été réglé. Jésus a fait une croix sur notre vie passée. Le message de la croix sera-t-il encore prêché quand Jésus va revenir, ou l’aura-t-on remplacé par ces traditions et enseignements humains qui défigurent l’œuvre de Jésus, qui la déforment et l’amoindrissent, et qui empêchent le Seigneur d’accomplir en nous sa volonté parfaite ? La réponse semble claire. La réponse a déjà été donnée par la Parole de Dieu.

À mesure que les temps de la fin approchent, il est clair que le message de la croix est de moins en moins prêché dans sa plénitude. Nous ne devons pas nous faire d’illusion. Nous le voyons tout autour de nous. Paul a dit : « Car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant » (2 Thessaloniciens 2 v. 3).

L’apostasie est déjà venue. Satan sait très bien qu’il a été complètement vaincu à la croix, que toute notre vie passée a été engloutie dans la mort de Jésus, et que nous avons reçu, par sa vie de résurrection, la solution parfaite à tous nos problèmes. À mesure que l’apostasie se répand, le message de la croix va être de plus en plus écarté ou transformé.

On ne fait plus de la croix qu’un beau signe extérieur qu’on place sur les églises ou autour du cou. Le message complet de la croix ne sera prêché que rarement à la fin des temps, parce que le Seigneur a dit lui-même : « Parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira » (Matthieu 24 v. 12). Si l’on veut revoir agir la vie abondante du Seigneur, il faut revenir au message de la croix, non seulement dans nos prédications, mais dans notre vie crucifiée de tous les jours, par la foi dans ce message merveilleux.

Je vais citer à présent d’autres versets de la Parole de Dieu, qui vont éclairer ce que nous venons de dire, et nous permettre de mieux comprendre ce message de la croix. « Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts. Et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5 v. 15).

Si nous ne vivons plus pour nous-mêmes, cela signifie que nous avons compris le message de la croix. Nous vivons maintenant pour Jésus. Nous ne vivons plus pour nous-mêmes, parce que nous avons compris que nous sommes morts en Christ. Celui qui est mort n’a plus de désir personnel à assouvir, au sens égoïste, bien sûr. La vie de la chair consiste à avoir des désirs égoïstes, qui ne sont plus selon Dieu. Si nous marchons par l’Esprit, nous allons pouvoir discerner de mieux en mieux quelle est la volonté de Dieu pour nous, et y entrer par la foi, parce que cette volonté est toujours bonne pour nous.

« Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière » (2 Corinthiens 5 v. 16).

Les disciples ont commencé par connaître Christ selon la chair. Ils l’ont vu agir dans le monde. Ils avaient de lui une connaissance extérieure. Il faut que nous connaissions Christ à présent de l’intérieur, dans notre esprit, par une profonde union d’esprit dans notre cœur. Connaître Christ selon la chair, ça signifie le connaître de manière extérieure, comme Job, qui pouvait dire : « Mon oreille avait entendu parler de toi » (Job 42 v. 5).

Nous ne connaissons plus Christ selon la chair, comme peuvent le connaître les théologiens ou ceux qui discutent de Jésus, mais sans le connaître. « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation » (2 Corinthiens 5 v. 17 et 18).

Toutes choses sont devenues nouvelles. Alors, bien-aimé, ne traîne plus avec toi aucun de tes vieux bagages. Laisse-les tous à la consigne de l’histoire et de la mort de Jésus. Laisse-les dans le tombeau de Jésus. Tu es une nouvelle création.

Dans la manière de nous connaître les uns les autres, nous devons nous connaître de manière spirituelle. Nous pouvons nous connaître de manière charnelle et dire, par exemple : « Ah ! Celui-ci, je le connais depuis vingt ans, il a toujours eu cette nature ! »

Si je me laisse influencer par une perception charnelle, je vais connaître cette personne selon la chair, mais je ne verrai plus la nouvelle nature que Dieu a créée en elle. Nous sommes trop habitués à connaître les gens selon la chair. On ne les voit plus avec l’œil de la foi. Même s’ils sont nés de nouveau, on ne voit plus cette nouvelle nature que Jésus a placée en eux, et qu’Il veut manifester par la foi en sa Parole.

Nous devons nous aider mutuellement à prendre conscience de nos problèmes et de nos défauts, mais aussi à discerner l’œuvre que Dieu est en train de faire en nous, quand nous sommes des créatures nouvelles en Christ. Ce qui compte, c’est être une nouvelle création en Jésus-Christ. La vie éternelle est à l’œuvre en nous, pour manifester en nous la nature de Jésus. Nous ne devons plus connaître personne selon la chair, mais connaître selon l’Esprit.

Dans l'épître aux Galates, Paul dit : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Galates 2 v. 20).

La deuxième partie de ce verset est très importante : « Si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi ». Quand je sais que j’ai été crucifié en Christ et avec Christ, je sais que, si je vis, c’est Christ qui vit en moi. Je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a donné sa Parole pour me révéler sa volonté.

Un peu plus loin, dans Galates 5 v. 24, Paul ajoute : « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs ».

Nous avons crucifié la chair, parce que nous savons que, quand Jésus-Christ a été crucifié, nous avons été crucifiés avec lui.

Il a crucifié en lui et avec lui toute notre vieille nature charnelle, la chair avec ses passions et ses désirs. Donc ce n’est plus la chair qui doit dominer sur notre vie. Dans Colossiens 2, il y a aussi un passage merveilleux : « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts » (Colossiens 2 v. 12).

Le baptême est d’abord le baptême dans la mort de Jésus. Mais c’est aussi le baptême d’eau par immersion qui est un ensevelissement. « Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses » (Colossiens 2 v. 13).

Le Seigneur Jésus a fait mourir la mort. Sa mort nous a donné la vie. Par sa résurrection, et par le triomphe absolu de la croix. Dans 1 Pierre 2 v. 24, comme dans Ésaïe 53, les deux aspects du message de la croix sont exposés dans le même passage : « Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris ».

Voyez-vous comment Dieu présente tout le message de la croix en un seul verset merveilleux ? Ce verset est glorieux. Il condense en quelques mots toute l’œuvre de la croix. Jésus-Christ a porté nos péchés pour que nous soyons morts au péché, et que nous puissions vivre pour sa justice. En même temps, Jésus-Christ nous a guéris par ses meurtrissures. Puisqu'Il a porté nos péchés, Il a aussi porté leur conséquence : la maladie, et la mort.

« Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes » (1 Pierre 2 v. 25).

C’est merveilleux ! Un peu plus loin, au chapitre 4, Pierre dit : « Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché » (1 Pierre 4 v. 1). « Afin de vivre non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qu’il lui reste à vivre dans la chair » (1 Pierre 4 v. 2).

Ces versets peuvent être un peu confus si l’on ne discerne pas la croix au centre de toute l’œuvre de Christ.

Christ a souffert dans la chair. Non seulement parce qu’Il s’est incarné dans la chair, et a vécu comme un simple homme au milieu de nous, rejeté et abandonné, mais aussi parce qu’Il a souffert de la souffrance de la croix. Armez-vous de la même pensée. Nous devons crucifier notre moi et marcher dans une vie pleinement crucifiée : « Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché ».

Si tu as compris cela, tu sais que la crucifixion se fait dans la souffrance. Quand ta chair est morte, tu en as fini avec le péché. Le péché ne règne plus sur toi. Tu es mort en Christ et tu es une nouvelle création en lui. Tu ne vis plus selon la convoitise des hommes, mais selon la volonté du Seigneur.

Paul dit dans 2 Timothée 2 : « Cette parole est certaine : si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera » (2 Timothée 2 v. 11 et 12).

Paul aurait pu dire cela au présent : « Puisque nous sommes morts, nous vivons avec lui ».

Ceux qui sont appelés par Jésus-Christ à régner avec lui ne sont pas ceux seulement dont les péchés ont été effacés par le sang de Jésus. Ce sont ceux qui sont passés effectivement par la mort de la croix, par le message de la vie crucifiée en Christ, de la mort de la chair et de la vie de résurrection en Christ. Si tu as compris cela, et si tu marches maintenant dans la foi en cette Parole, tu régneras avec Christ quand Il reviendra. Non seulement tu régneras avec lui, mais tu seras enlevé à sa rencontre dans les nuées.

Si tu ne marches pas dans une vie crucifiée, si tu n’as pas reçu pleinement le message de la croix, tu feras peut-être partie des sauvés, de ceux pour lesquels Paul a dit : « Pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3 v. 15). Mais tu ne pourras pas participer au règne de Christ. Seuls les vainqueurs, ceux qui sont effectivement passés par la croix, vont régner sur les nations avec Christ.

Il nous reste un certain nombre de points à étudier, en rapport avec le message de la croix :

  • La croix, puissance de séparation.
  • Entre nous et le monde, entre nous et Satan.
  • Entre nous et la chair.
  • La croix, puissance d’union. La véritable union passe toujours par la croix.
  • Le rôle du Saint-Esprit, en rapport avec la croix.
  • L’appel solennel de Christ à porter notre croix tous les jours.

L’examen de ces points fera l’objet des chapitres suivants.

Prière.

« Seigneur, mon Père, je veux que ta Parole soit plantée dans nos cœurs, dans mon propre cœur et dans le cœur de tous tes enfants. Il y a vraiment une vie de victoire en toi ! Tu dis que ceux qui reçoivent ton message règnent déjà sur la terre en Christ. Ils vivent une vie de roi sur cette terre. Je te prie de faire dans notre cœur une œuvre parfaite d’illumination spirituelle. Éclaire notre intelligence spirituelle par ton Esprit. Que la merveilleuse révélation de ce que nous sommes en Christ, de ce qu’Il a fait pour nous, de ce qu’Il a fait de nous en lui soit à jamais plantée dans nos cœurs, Seigneur.

Afin que nous puissions en permanence marcher dans cette révélation par ton Esprit, dans une vie de sainteté, d’une obéissance parfaite qui vient du cœur, et dans une vie de perfection. Que nous puissions être les témoins de ta gloire, de ce que tu peux faire dans la vie d’anciens pécheurs régénérés par Toi, même si nous habitons encore dans ce corps de chair. Fais cette œuvre dans nos vies, Seigneur, accomplis cette œuvre merveilleuse par ton Esprit.

Que tous ceux qui nous voient puissent te voir en nous, et te glorifier de te voir agir et vivre en nous, parce que tu as réglé à la croix tous les problèmes qui étaient les nôtres. Seigneur, je te bénis pour Jésus qui a accepté de monter sur cette croix, de donner sa vie une fois pour toutes pour régler le problème du péché, de la chair, et de la mort.

Tu es vivant maintenant et tu vis en nous. Je te glorifie. Je sais que ta Parole, qui est éternelle, accomplira une œuvre qui nous dépasse complètement, mais que nous pouvons recevoir par la foi. Seigneur, je t’en remercie de tout mon cœur. Fais-le dans la vie de tous tes enfants, glorifie-toi dans ton Épouse, celle que tu prépares pour ton Fils bien-aimé, que tu lui réserves à sa venue. Il est seul digne de recevoir cette Épouse sans ride, ni tache, ni rien de semblable. Merci, parce que tu as éliminé dans nos vies, par la croix, toute trace de notre ancienne nature. Béni sois-tu, au nom de Jésus, mon Père. Amen ! »

 

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« Dieu désire avant tout un peuple qui soit transformé à l'image de Son Fils, pour qu'ils puissent démontrer la prééminence de Christ en toutes choses. Et la première étape consiste à nous révéler Son Fils... »

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