Informations !
ℹ️ Si vous rencontrez des difficultés pour vous inscrire,
contactez-nous !
ℹ️ Attention, c'est votre nom (mettez y ce que vous souhaitez) qui va apparaitre dans la F.A.Q !
Nos murmures sont-ils anodins ? (2)
- Frédéric
-
Auteur du sujet
Moins
Plus d'informations
- Messages : 60
il y a 5 jours 11 heures #1
par Frédéric
Nos murmures sont-ils anodins ? (2) a été créé par Frédéric
L’épreuve accomplit quelque chose de très précieux dans nos vies ; quelque chose que Dieu attend absolument de voir en nous pour pouvoir nous emmener plus loin dans Son œuvre. Le dessein de Dieu est que notre foi se fortifie par les épreuves, et qu’elle devienne aussi plus mature et conquérante. Cette œuvre précieuse produit la patience, car les tribulations brisent notre volonté propre, nous devenons libres de toute contestation. Lorsque notre impatience est touchée par la croix, nous cessons d’être rebelles, et attendons patiemment que Dieu agisse. La patience doit avoir accompli « son œuvre parfaite » ; quand ce résultat est atteint, nous sommes « parfaits et accomplis », c’est-à-dire que nous n’avons plus d’autre volonté que celle de Dieu.
Cette sanctification est un don de la grâce de Dieu. Ce n’est pas la peine d’essayer de l‘obtenir autrement. Elle nous est donnée gratuitement, au même titre que le salut et la justification. Tant que cette œuvre de sanctification n’est pas actée dans nos vies, nous n’aurons de cesse de nous fabriquer des « veaux d’or ». C’est-à-dire, des systèmes humains, des pseudo solutions de victoire, des choses qui apparaissent généralement lorsque les enfants de Dieu manquent de patience et n’attendent pas le Seigneur pour régler leurs problèmes. D’où est venu le « veau d’or », si ce n’est de l’impatience des Hébreux, éprouvés dans leur foi parce que Moïse tardait à descendre de la montagne. Alors ils prennent les choses en main, et ça devient une idole.
Et je peux vous assurer que ce phénomène est encore actuel aujourd’hui dans l’Église. Parce que Jésus tarde à revenir nous chercher, il est apparu au milieu des églises des enseignements laxistes, des techniques profanes que l’on fait passer pour spirituelles ; tout cela parce que beaucoup de responsables chrétiens n’attendent pas le retour du Seigneur, ne connaissent pas l’œuvre de la croix dans leur vie, et prennent les choses en main.
Le mot « murmure » en hébreu se dit « teluwnah », « תלנ ». Ce mot vient de la racine « Loon », « לנ », qui veut dire : « rester, demeurer, séjourner, passer la nuit etc… ». Spirituellement, nous pouvons entrevoir deux choses. D’abord, murmurer signifie pour nous, stagner dans la foi, rester et demeurer tels que nous sommes, sans croissance spirituelle, sans changement de caractère, et sans une bonne vision céleste, nécessaire pour toute progression. J’y vois un lien précieux vers la mise en garde de l’apôtre Paul aux Philippiens lorsqu’il leur dit : « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations » (Philippiens 2 v. 14). Cela nous dit que les murmures produisent dans les cœurs un poison qui entraîne le chrétien dans l’hésitation. Sa vie spirituelle devient ambiguë, incertaine, chancelante ; tout cela produit un terrain favorable à la tiédeur et au refroidissement spirituel.
Et la deuxième chose par voie de conséquence est que murmurer pourrait aussi se comprendre comme : Mépriser tout ce que le Seigneur avait prévu de nous donner, à travers l’épreuve ; que nous n’obtiendrons pas parce que nous ne nous laissons pas façonner par les mains du « Potier ». Vous voyez, l’action de murmurer n’est pas si anodine que cela.
Quelle que soit la légitimité que nous donnons à nos murmures, il n’en est pas moins vrai que cela reste des murmures. Lorsque nous blâmons les autres, nous ne voudrions peut-être pas accuser Dieu directement, mais nous le faisons quand même. Souvenez-vous des paroles d’Adam : « La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé » (Genèse 3 v. 12). Ce qui revient à dire : « Seigneur c’est de ta faute. C’est toi qui a placé cette femme à côté de moi » ; « Ce n'est pas contre nous que sont vos murmures, c'est contre l'Éternel » (Exode 16 v. 8. Non seulement Il entend nos murmures, mais Il y est très sensible, car Il sait vraiment de quoi ils sont faits.
Frères et sœurs, comme Jésus, en Marc 1 v.12, bien souvent, l’Esprit nous poussera nous aussi dans un désert quelconque, afin que notre foi soit éprouvée. Et pour que le Seigneur nous en fasse sortir, nous devons absolument apprendre que tous les murmures sont synonymes de rébellion, et que nous devons les appelés : Péchés. Nous devons vraiment prendre à cœur de changer de comportement par la grâce de Dieu. Rien n’est plus important qu’une attitude de brisement dans ces moments-là, une attitude qui nous permet de nous repentir, et d’arrêter tout murmure. Beaucoup de couples chrétiens retrouveraient une pleine harmonie en Christ s’ils comprenaient ce principe divin. Le divorce pour un oui ou pour un non est un système humain, un moyen de facilité pour se satisfaire soi-même. Au lieu de murmurer contre son conjoint ou conjointe, plions le genou devant Dieu, humilions-nous tous ensemble, choisissons d’attendre le secours de l’Eternel. Au lieu de murmurer contre nos enfants rebelles, remettons-nous en question, et crions à Dieu ! Quel est le témoignage que nous leur avons donné au sein de nous maisons ? Ont-ils été témoin de notre humble consécration à rechercher la présence de Dieu, ou de nos murmures face à la vie en générale ?
Quand nous prenons la décision de ne plus « ronchonner », c’est là que nous devenons vainqueurs. C’est comme si nous disions au Seigneur : « Je renonce à me faire justice moi-même, je renonce à rejeter toujours la faute sur les autres, je renonce à te donner des leçons de vie, je meurs à ma volonté pour te laisser prendre les choses en main : « L'argile dit-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? » (Ésaïe 45 v.9).
Mais dès que la foi nous pousse à nous reposer sur Dieu, tout est disposé pour que renaissent l’harmonie et la victoire, car c’est Dieu alors qui prend le relai. Et ce principe est valable pour toutes les situations et les évènements qui voudraient susciter en nous irritations et plaintes. Lorsque nous prenons une fois pour toute la décision de faire taire notre chair, alors Dieu parle, et crée la vie.
Dans notre contexte biblique, les Hébreux sont sortis de l’Égypte depuis peu, ils ont vu la puissance et la délivrance de Dieu. Pourtant, le mécontentement commence : « Myriam et Aaron murmurèrent conte Moïse car il avait pris une femme éthiopienne » ; le peuple murmurait « car Dieu nous a fait venir dans le désert pour nous faire mourir de faim ou de soif » ; « la nourriture en Égypte était meilleure, et abondante ». Ils n’ont pas encore appris que dans la conduite de Dieu, les choses et les évènements peuvent changer. Au milieu des grâces et victoires de toutes sortes, que notre Père céleste manifeste dans nos vies, il y a aussi souvent des aspects négatifs, des épreuves qui nous font mal, des circonstances qui vont contre nos intérêts.
Nous sommes intégrés à un monde impie et corrompu où il y aura toujours à redire. Nous vivons au sein d’une église qui a ses propres difficultés, il ne faut pas le nier et le cacher, nos frères et sœurs restent imparfaits comme nous-même, et nos familles ne reflètent pas toujours la victoire de l’Agneau. Mais qu’importe : « Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi » (1 Jean 5 v. 4).
Quelle histoire que celle du peuple d’Israël dans le désert ! Nous pouvons compter au moins treize cas de provocation à l’encontre de leur Dieu. Et à chaque fois que Dieu les secourt, j’ai beau relire ces passages, je ne vois pas beaucoup d’actions de grâce et de reconnaissance du peuple. Si les murmures remplacent nos actions de grâce, que la crainte de Dieu ne soit plus le fondement de notre vie ; alors nous oublions très vite que c’est la providence de Dieu qui nous a délivrés, nous aussi de « l’Égypte », et nous nous montrerons ingrats et incrédules vis-à-vis de Celui que nous adorons quand tout va bien. Je le répète, quand les choses ne vont pas comme nous le souhaiterions, nous sommes passés maîtres dans l’art de légitimer nos murmures et nos plaintes. Quelqu’un a dit : « Beaucoup de chrétiens ne connaissent pas la « paix qui surpasse toute intelligence », et ont perdu la joie de leur salut, parce qu'ils sont trop occupés à se plaindre et à critiquer. A murmurer pour un oui ou pour un non ».
Nous ne faisons pas silence dans la foi, nous n’attendons pas que le Seigneur intervienne comme Lui le veut, nous ne cherchons pas à comprendre le bien fondé des épreuves. Pourtant il se trouve au milieu des épreuves des leçons à recevoir afin de devenir irréprochables, de devenir des enfants de Dieu irrépréhensibles, et de briller comme des flambeaux dans le monde : « Faites toutes choses sans murmures », nous dit Philippiens au chapitre 2 et au v.14 et 15, « ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde ».
Si nous désirons briller au milieu d’une génération perverse et corrompue, nous nous devons d’accepter que Dieu nous transforme à l’image de Son Christ, quel que soit le chemin qu’Il nous demande d’emprunter. Il veut nous rendre capable de revêtir Christ, en tant que Celui qui brille en nous et à travers nous, et qui éclaire tous les hommes de Son amour et de Sa compassion. Frères et sœurs, ne prenons pas le risque de nous opposer à l’autorité céleste, de rejeter l’ordre de Dieu qui établit Lui-même nos chemins de vie. En les rejetant, nous devenons rebelles, c’est Dieu que nous rejetons, Lui et sa pédagogie spirituelle pour nous transformer. Dans le verset 10 du chapitre 17 du livre des Nombres, Dieu nomme les Israélites, « les enfants de rébellion » à cause de tous leurs murmures : « L’Éternel dit à Moïse : Reporte la verge d’Aaron devant le témoignage, pour être conservée comme un signe pour les enfants de rébellion, afin que tu fasses cesser de devant moi leurs murmures et qu’ils ne meurent point ».
L’image de l’argile et du potier.
Plusieurs passages de la Bible décrivent assez bien cette pédagogie céleste, au moyen notamment de l’image de l’argile façonnée par le potier. L’argile doit absolument apprendre que le potier est le Seigneur et qu’il n’y en a pas d’autre. Que c’est Lui qui forme la lumière et crée l’obscurité, qu’Il fait la paix et permet le mal. L’argile doit accepter toute l’œuvre de Dieu dans sa vie, sachant que : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères » (Romains 8 v. et 28 et 29).
« Quelle perversité est la vôtre ! Le potier doit-il être considéré comme de l'argile, pour que l'ouvrage dise de l'ouvrier : Il ne m'a point fait ? Pour que le vase dise du potier : Il n'a point d'intelligence ? » (Ésaïe 29 v. 16) : « Moi, l'Éternel, je crée ces choses. Malheur à qui conteste avec son créateur ! Vase parmi des vases de terre ! L'argile dit-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? Et ton œuvre : Il n'a point de mains ? Malheur à qui dit à son père : Pourquoi m'as-tu engendré ? Et à sa mère : Pourquoi m'as-tu enfanté ? » (Ésaïe 45 v.8 à 10).
Jacques fait allusion à cela quand il dit : « Vous avez entendu parler de la patience de Job » (5 v. 11). Dans cette terrible épreuve permise par Dieu pour son serviteur intègre et droit ; Job avait tout d’abord montré une soumission exemplaire. Dépouillé de tous ses biens et privé de tous ses enfants, il avait dit : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a pris ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1 v. 21). Et même, cruellement atteint dans sa santé, il n’avait pas prononcé une parole déplacée, pas un murmure, pas un reproche vis-à-vis de Son Dieu. Quelle foi !
Cependant, progressivement, usé par l’épreuve, il va être amené à prononcer des paroles inconvenantes. Sans aller si loin que les impies dont Ésaïe nous parle, Job s’est permis de contester l’œuvre de Son Créateur. Bien conscient d’être une créature de Dieu, il dit : « Souviens-toi, je te prie, que tu m’as façonné comme de l’argile, et que tu me feras retourner et la poussière » (Job 10 v. 9). Mais il va finir par se plaindre : « Prends-tu plaisir à opprimer, que tu méprises le travail de tes mains ? » (v. 3). Bien sûr, loin de nous d’incriminer Job, mais ces choses doivent nous servir d’exemple. D’ailleurs l’Apôtre Paul reprend l’image du potier dans l’épître aux Romains. Quand l’homme pense pouvoir déchiffrer l’œuvre de Dieu selon sa propre logique, lorsqu’il interprète les pensées de Dieu selon sa propre image de Dieu, il quitte alors la place d’humilité de devant son Créateur. Il est comme ce vase qui conteste avec le potier, qui contredit la volonté du potier : « La chose formée dira-t-elle à celui qui l’a formée : Pourquoi m’as-tu ainsi faite ? Le potier n’a-t-il pas pouvoir sur l’argile pour faire de la même masse un vase à honneur et un autre à déshonneur ? » (Romains 9 v. 20 à 21).
Nous sommes tellement prompts à raisonner, à formuler des objections, à légitimer nos murmures ; mais l’apôtre Paul nous montre le chemin d’une bonne conduite aux yeux du Seigneur : « Tu me diras donc : Pourquoi se plaint-il encore ? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté ? » (Romains 9 v.19). Et au lieu de nous noyer dans des explications religieuses à n’en plus finir, l’apôtre réduit en cendres la question elle-même : « Mais plutôt, toi, ô homme, qui es-tu, qui contestes contre Dieu ? » (v 20). Et il donne l’image de l’argile et du potier.
Dieu ne règne pas au milieu des murmures et des plaintes.
Alors pour résumer, repassons en revue les Écritures, nous verrons que Dieu ne règne pas au milieu des murmures, des plaintes, des querelles relatives au monde ou à la loi ; encore moins au milieu des discutions folles, des mauvais soupçons. Il ne se tient pas parmi ceux qui causent des divisions, des scandales, des disputes, même s’ils ont raison. Tout cela ne sert qu’à la ruine de ceux qui s’y adonnent, qui contestent en permanence et se livrent aux reproches, même sous couvert d’une certaine sagesse biblique : « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations » (Philippiens 2 v. 14).
Alors dans quoi Dieu se plaît-Il vraiment ? Où sera Son plaisir lorsque nous affrontons toute nos adversités, nos fournaises, nos épreuves ; au milieu des injustices que nous pouvons rencontrer : C’est quand Dieu peut régner et instituer Son royaume, là où les vases d’honneur qu’Il a pu modeler à l’image de Son Fils, témoignent de Son amour, de Sa grâce, et de Sa miséricorde. Mais d’une manière authentique, profonde ; non pas parce qu’il faut le faire, non pas seulement en parole, ou lorsque nous sommes rassemblés, mais en permanence, parce que ces vases sont devenus miséricorde dans toutes les fibres de leur être.
Non seulement ces vases d’honneur font miséricorde, mais ils aiment être miséricordieux : « On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu » (Michée 6 v. 8} ; « Car je prends plaisir à la miséricorde, et non point aux sacrifices ; et à la connaissance de Dieu, plus qu'aux holocaustes » (Osée 6 v. 6).
Et puis cette autre parole du Christ : « Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » (Luc 23 v. 34). Face à ce terrible et double abandon, à la fois des hommes, mais aussi de Son Père ; nous ne trouverons dans la bouche du Seigneur aucun murmure, aucune plainte déplacée, du genre, on aurait pu faire autrement ; aucune parole de mécontentement vis-à-vis de Ses bourreaux. Jésus avait la connaissance de la volonté de Son Père : « Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent » (Matthieu 5 v. 44), avait dit le Seigneur un jour, sur la montagne. Aucun commandement n’est plus contraire à la nature humaine que celui-ci.
Mais si quelqu'un fait le bien, et en souffre, et le supporte patiemment sans murmurer, voilà ce qui est agréable à Dieu. Supporter ainsi l'injustice, c'est faire comme Christ. En portant nos péchés à notre place, Christ a souffert injustement ; d'après son exemple, nous devons être prêts nous-aussi à souffrir injustement, sans « bougonner ». Christ voyait en toute circonstance douloureuse la volonté de Dieu. Il avait appris par l'Écriture que tout disciple accompli, doit souffrir en renonçant à ses droits. Cette pensée lui était devenue familière, en sorte que lorsque l’occasion de murmurer arriva, il n'en fut pas surpris. Il l'attendait, il savait qu'elle devait contribuer à sa perfection. Il n'eut donc pas l'idée de chercher comment il pourrait s'en délivrer, mais plutôt comment il pourrait glorifier Dieu par là-même. Ceci le rendit capable de supporter la plus grande injustice que la terre ait portée. Il voyait là, la main de Dieu conduire Sa vie, de la même manière qu’il savait qu’il était conduit par Dieu lorsqu’Il fut éprouvé par Satan dans le désert.
Le Seigneur Jésus-Christ doit nous faire comprendre Sa volonté. Il nous parle en nous disant tendrement : « Tu t’es souvent rebellé contre moi. Je t’ai toujours pardonné, même si, parfois, j’ai dû te corriger. Ce n’est pas ma volonté que tu passes toute ta vie terrestre dans un désert spirituel, à tourner en rond au milieu de tes problèmes. Je veux que tu entres pleinement dans ton héritage. Mais, pour cela, je te demande aujourd’hui de prendre, une fois pour toute, position devant Moi, par la foi, et de t’y tenir. Je t’aiderai ! Veux-tu te consacrer pleinement à Moi et accepter mes tests dans ta vie ? Veux-tu décider une fois pour toute d’entrer dans une vie d’obéissance complète ? Veux-tu cesser de vouloir faire ta volonté, pour accepter de faire la Mienne ? »
Frères et sœurs : « Un cœur content est un festin perpétuel » (Proverbes 15 v. 15). L’apôtre Paul pouvait dire : « J’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie » (Philippiens 4 v. 11 à 13). Paul a appris à ne pas être dépendant des circonstances. « Il a appris », le mot grec (manthano) provient de la même racine que le mot disciple (mathetes) et signifie « découvrir par l'expérience », et sous-entend que ce que Paul a découvert, il ne l’a connu quand l’expérimentant.
Et puis nous avons cette affirmation : « Je puis tout par celui qui me fortifie ». Quand nous y réfléchissons c’est un verset étonnant, parce que dans cette épître aux Philippiens il était en prison ; étonnant parce qu'il y avait tant de choses qui l’affligeaient au point qu'il pleurait (ch. 3 v. 18}. Il connaissait toutes ces choses négatives dont on parlait tout à l’heure. Et pourtant lorsque Paul nous dit qu’il était fortifié, ce n’était pas seulement pour évangéliser le monde, ou pour guérir les malades, chasser les démons, etc. Ce n’est pas non plus une « incantation spirituelle » pour chasser ses tempêtes d’un claquement de doigts, et faire apparaître victoires, prospérité, et jours heureux ; mais pour nous rappeler que dans les moments douloureux, il était vainqueur.
Il était en mesure de garder son contentement par la foi, sans être ébranlé par ses émotions. Oui, ici, Paul peut tout dans ses circonstances difficiles de la vie, par Dieu qui le fortifie. Il me semble ici voir l’ange fortifier Jésus dans le jardin, avant Sa crucifixion. Lui aussi a dû être fortifié ; non pas pour éviter l’épreuve, mais pour l’aider à l’affronter sans murmurer.
Pour nous qui suivons Jésus, notre reddition à toute forme de murmures, doit être sans réserve ; et notre foi en la grâce de Dieu inébranlable. Deux conditions qui, lorsqu’elles sont assemblées, nous font expérimenter non seulement le repos de la foi, mais nous fait voir aussi l’intervention miraculeuse de Dieu dans nos difficultés. Et c’est comme cela que nous grandissons et que nous prenons, jour après jour, possession des promesses. C’est avec un cœur soumis et humble que l’on croit en Dieu. Notre vie est ce qu’est notre foi. Tout dépend de notre foi, notre joie en Christ, notre croissance spirituelle, notre entrée dans toutes les promesses de Dieu. Ayons soif de Dieu, du Dieu vivant.
Espérons contre toute espérance, attendons-nous à Lui, Il est le Dieu vivant et vrai qui entend, qui comprend, qui aime, qui parle, qui agit, qui se révèle. Tenons-nous simplement prosternés devant Lui, Il accomplira pour nous tout ce que nous ne pouvons pas faire. Demeurons en Sa présence, et nos murmures disparaîtrons pour laisser la place à une véritable adoration, en esprit et en vérité. Allons jusqu’au bout, c’est Dieu qui combattra pour nous et nous fera triompher de tous nos ennemis, même ceux qui sont en nous. Il nous appelle, n’endurcissons pas nos cœurs, et qu’Il nous sauve de l’incrédulité.
Frères et sœurs acceptons à bras ouverts n’importe quelle difficulté, intérieure ou extérieure, comme une occasion de mourir à nous-mêmes, afin d’entrer en profonde communion avec notre Sauveur, qui, pour nous, a renoncé à Lui-même, jusqu’à la mort.
Bible et Foi
Cette sanctification est un don de la grâce de Dieu. Ce n’est pas la peine d’essayer de l‘obtenir autrement. Elle nous est donnée gratuitement, au même titre que le salut et la justification. Tant que cette œuvre de sanctification n’est pas actée dans nos vies, nous n’aurons de cesse de nous fabriquer des « veaux d’or ». C’est-à-dire, des systèmes humains, des pseudo solutions de victoire, des choses qui apparaissent généralement lorsque les enfants de Dieu manquent de patience et n’attendent pas le Seigneur pour régler leurs problèmes. D’où est venu le « veau d’or », si ce n’est de l’impatience des Hébreux, éprouvés dans leur foi parce que Moïse tardait à descendre de la montagne. Alors ils prennent les choses en main, et ça devient une idole.
Et je peux vous assurer que ce phénomène est encore actuel aujourd’hui dans l’Église. Parce que Jésus tarde à revenir nous chercher, il est apparu au milieu des églises des enseignements laxistes, des techniques profanes que l’on fait passer pour spirituelles ; tout cela parce que beaucoup de responsables chrétiens n’attendent pas le retour du Seigneur, ne connaissent pas l’œuvre de la croix dans leur vie, et prennent les choses en main.
Le mot « murmure » en hébreu se dit « teluwnah », « תלנ ». Ce mot vient de la racine « Loon », « לנ », qui veut dire : « rester, demeurer, séjourner, passer la nuit etc… ». Spirituellement, nous pouvons entrevoir deux choses. D’abord, murmurer signifie pour nous, stagner dans la foi, rester et demeurer tels que nous sommes, sans croissance spirituelle, sans changement de caractère, et sans une bonne vision céleste, nécessaire pour toute progression. J’y vois un lien précieux vers la mise en garde de l’apôtre Paul aux Philippiens lorsqu’il leur dit : « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations » (Philippiens 2 v. 14). Cela nous dit que les murmures produisent dans les cœurs un poison qui entraîne le chrétien dans l’hésitation. Sa vie spirituelle devient ambiguë, incertaine, chancelante ; tout cela produit un terrain favorable à la tiédeur et au refroidissement spirituel.
Et la deuxième chose par voie de conséquence est que murmurer pourrait aussi se comprendre comme : Mépriser tout ce que le Seigneur avait prévu de nous donner, à travers l’épreuve ; que nous n’obtiendrons pas parce que nous ne nous laissons pas façonner par les mains du « Potier ». Vous voyez, l’action de murmurer n’est pas si anodine que cela.
Quelle que soit la légitimité que nous donnons à nos murmures, il n’en est pas moins vrai que cela reste des murmures. Lorsque nous blâmons les autres, nous ne voudrions peut-être pas accuser Dieu directement, mais nous le faisons quand même. Souvenez-vous des paroles d’Adam : « La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé » (Genèse 3 v. 12). Ce qui revient à dire : « Seigneur c’est de ta faute. C’est toi qui a placé cette femme à côté de moi » ; « Ce n'est pas contre nous que sont vos murmures, c'est contre l'Éternel » (Exode 16 v. 8. Non seulement Il entend nos murmures, mais Il y est très sensible, car Il sait vraiment de quoi ils sont faits.
Frères et sœurs, comme Jésus, en Marc 1 v.12, bien souvent, l’Esprit nous poussera nous aussi dans un désert quelconque, afin que notre foi soit éprouvée. Et pour que le Seigneur nous en fasse sortir, nous devons absolument apprendre que tous les murmures sont synonymes de rébellion, et que nous devons les appelés : Péchés. Nous devons vraiment prendre à cœur de changer de comportement par la grâce de Dieu. Rien n’est plus important qu’une attitude de brisement dans ces moments-là, une attitude qui nous permet de nous repentir, et d’arrêter tout murmure. Beaucoup de couples chrétiens retrouveraient une pleine harmonie en Christ s’ils comprenaient ce principe divin. Le divorce pour un oui ou pour un non est un système humain, un moyen de facilité pour se satisfaire soi-même. Au lieu de murmurer contre son conjoint ou conjointe, plions le genou devant Dieu, humilions-nous tous ensemble, choisissons d’attendre le secours de l’Eternel. Au lieu de murmurer contre nos enfants rebelles, remettons-nous en question, et crions à Dieu ! Quel est le témoignage que nous leur avons donné au sein de nous maisons ? Ont-ils été témoin de notre humble consécration à rechercher la présence de Dieu, ou de nos murmures face à la vie en générale ?
Quand nous prenons la décision de ne plus « ronchonner », c’est là que nous devenons vainqueurs. C’est comme si nous disions au Seigneur : « Je renonce à me faire justice moi-même, je renonce à rejeter toujours la faute sur les autres, je renonce à te donner des leçons de vie, je meurs à ma volonté pour te laisser prendre les choses en main : « L'argile dit-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? » (Ésaïe 45 v.9).
Mais dès que la foi nous pousse à nous reposer sur Dieu, tout est disposé pour que renaissent l’harmonie et la victoire, car c’est Dieu alors qui prend le relai. Et ce principe est valable pour toutes les situations et les évènements qui voudraient susciter en nous irritations et plaintes. Lorsque nous prenons une fois pour toute la décision de faire taire notre chair, alors Dieu parle, et crée la vie.
Dans notre contexte biblique, les Hébreux sont sortis de l’Égypte depuis peu, ils ont vu la puissance et la délivrance de Dieu. Pourtant, le mécontentement commence : « Myriam et Aaron murmurèrent conte Moïse car il avait pris une femme éthiopienne » ; le peuple murmurait « car Dieu nous a fait venir dans le désert pour nous faire mourir de faim ou de soif » ; « la nourriture en Égypte était meilleure, et abondante ». Ils n’ont pas encore appris que dans la conduite de Dieu, les choses et les évènements peuvent changer. Au milieu des grâces et victoires de toutes sortes, que notre Père céleste manifeste dans nos vies, il y a aussi souvent des aspects négatifs, des épreuves qui nous font mal, des circonstances qui vont contre nos intérêts.
Nous sommes intégrés à un monde impie et corrompu où il y aura toujours à redire. Nous vivons au sein d’une église qui a ses propres difficultés, il ne faut pas le nier et le cacher, nos frères et sœurs restent imparfaits comme nous-même, et nos familles ne reflètent pas toujours la victoire de l’Agneau. Mais qu’importe : « Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi » (1 Jean 5 v. 4).
Quelle histoire que celle du peuple d’Israël dans le désert ! Nous pouvons compter au moins treize cas de provocation à l’encontre de leur Dieu. Et à chaque fois que Dieu les secourt, j’ai beau relire ces passages, je ne vois pas beaucoup d’actions de grâce et de reconnaissance du peuple. Si les murmures remplacent nos actions de grâce, que la crainte de Dieu ne soit plus le fondement de notre vie ; alors nous oublions très vite que c’est la providence de Dieu qui nous a délivrés, nous aussi de « l’Égypte », et nous nous montrerons ingrats et incrédules vis-à-vis de Celui que nous adorons quand tout va bien. Je le répète, quand les choses ne vont pas comme nous le souhaiterions, nous sommes passés maîtres dans l’art de légitimer nos murmures et nos plaintes. Quelqu’un a dit : « Beaucoup de chrétiens ne connaissent pas la « paix qui surpasse toute intelligence », et ont perdu la joie de leur salut, parce qu'ils sont trop occupés à se plaindre et à critiquer. A murmurer pour un oui ou pour un non ».
Nous ne faisons pas silence dans la foi, nous n’attendons pas que le Seigneur intervienne comme Lui le veut, nous ne cherchons pas à comprendre le bien fondé des épreuves. Pourtant il se trouve au milieu des épreuves des leçons à recevoir afin de devenir irréprochables, de devenir des enfants de Dieu irrépréhensibles, et de briller comme des flambeaux dans le monde : « Faites toutes choses sans murmures », nous dit Philippiens au chapitre 2 et au v.14 et 15, « ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde ».
Si nous désirons briller au milieu d’une génération perverse et corrompue, nous nous devons d’accepter que Dieu nous transforme à l’image de Son Christ, quel que soit le chemin qu’Il nous demande d’emprunter. Il veut nous rendre capable de revêtir Christ, en tant que Celui qui brille en nous et à travers nous, et qui éclaire tous les hommes de Son amour et de Sa compassion. Frères et sœurs, ne prenons pas le risque de nous opposer à l’autorité céleste, de rejeter l’ordre de Dieu qui établit Lui-même nos chemins de vie. En les rejetant, nous devenons rebelles, c’est Dieu que nous rejetons, Lui et sa pédagogie spirituelle pour nous transformer. Dans le verset 10 du chapitre 17 du livre des Nombres, Dieu nomme les Israélites, « les enfants de rébellion » à cause de tous leurs murmures : « L’Éternel dit à Moïse : Reporte la verge d’Aaron devant le témoignage, pour être conservée comme un signe pour les enfants de rébellion, afin que tu fasses cesser de devant moi leurs murmures et qu’ils ne meurent point ».
L’image de l’argile et du potier.
Plusieurs passages de la Bible décrivent assez bien cette pédagogie céleste, au moyen notamment de l’image de l’argile façonnée par le potier. L’argile doit absolument apprendre que le potier est le Seigneur et qu’il n’y en a pas d’autre. Que c’est Lui qui forme la lumière et crée l’obscurité, qu’Il fait la paix et permet le mal. L’argile doit accepter toute l’œuvre de Dieu dans sa vie, sachant que : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères » (Romains 8 v. et 28 et 29).
« Quelle perversité est la vôtre ! Le potier doit-il être considéré comme de l'argile, pour que l'ouvrage dise de l'ouvrier : Il ne m'a point fait ? Pour que le vase dise du potier : Il n'a point d'intelligence ? » (Ésaïe 29 v. 16) : « Moi, l'Éternel, je crée ces choses. Malheur à qui conteste avec son créateur ! Vase parmi des vases de terre ! L'argile dit-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? Et ton œuvre : Il n'a point de mains ? Malheur à qui dit à son père : Pourquoi m'as-tu engendré ? Et à sa mère : Pourquoi m'as-tu enfanté ? » (Ésaïe 45 v.8 à 10).
Jacques fait allusion à cela quand il dit : « Vous avez entendu parler de la patience de Job » (5 v. 11). Dans cette terrible épreuve permise par Dieu pour son serviteur intègre et droit ; Job avait tout d’abord montré une soumission exemplaire. Dépouillé de tous ses biens et privé de tous ses enfants, il avait dit : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a pris ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1 v. 21). Et même, cruellement atteint dans sa santé, il n’avait pas prononcé une parole déplacée, pas un murmure, pas un reproche vis-à-vis de Son Dieu. Quelle foi !
Cependant, progressivement, usé par l’épreuve, il va être amené à prononcer des paroles inconvenantes. Sans aller si loin que les impies dont Ésaïe nous parle, Job s’est permis de contester l’œuvre de Son Créateur. Bien conscient d’être une créature de Dieu, il dit : « Souviens-toi, je te prie, que tu m’as façonné comme de l’argile, et que tu me feras retourner et la poussière » (Job 10 v. 9). Mais il va finir par se plaindre : « Prends-tu plaisir à opprimer, que tu méprises le travail de tes mains ? » (v. 3). Bien sûr, loin de nous d’incriminer Job, mais ces choses doivent nous servir d’exemple. D’ailleurs l’Apôtre Paul reprend l’image du potier dans l’épître aux Romains. Quand l’homme pense pouvoir déchiffrer l’œuvre de Dieu selon sa propre logique, lorsqu’il interprète les pensées de Dieu selon sa propre image de Dieu, il quitte alors la place d’humilité de devant son Créateur. Il est comme ce vase qui conteste avec le potier, qui contredit la volonté du potier : « La chose formée dira-t-elle à celui qui l’a formée : Pourquoi m’as-tu ainsi faite ? Le potier n’a-t-il pas pouvoir sur l’argile pour faire de la même masse un vase à honneur et un autre à déshonneur ? » (Romains 9 v. 20 à 21).
Nous sommes tellement prompts à raisonner, à formuler des objections, à légitimer nos murmures ; mais l’apôtre Paul nous montre le chemin d’une bonne conduite aux yeux du Seigneur : « Tu me diras donc : Pourquoi se plaint-il encore ? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté ? » (Romains 9 v.19). Et au lieu de nous noyer dans des explications religieuses à n’en plus finir, l’apôtre réduit en cendres la question elle-même : « Mais plutôt, toi, ô homme, qui es-tu, qui contestes contre Dieu ? » (v 20). Et il donne l’image de l’argile et du potier.
Dieu ne règne pas au milieu des murmures et des plaintes.
Alors pour résumer, repassons en revue les Écritures, nous verrons que Dieu ne règne pas au milieu des murmures, des plaintes, des querelles relatives au monde ou à la loi ; encore moins au milieu des discutions folles, des mauvais soupçons. Il ne se tient pas parmi ceux qui causent des divisions, des scandales, des disputes, même s’ils ont raison. Tout cela ne sert qu’à la ruine de ceux qui s’y adonnent, qui contestent en permanence et se livrent aux reproches, même sous couvert d’une certaine sagesse biblique : « Faites toutes choses sans murmures ni hésitations » (Philippiens 2 v. 14).
Alors dans quoi Dieu se plaît-Il vraiment ? Où sera Son plaisir lorsque nous affrontons toute nos adversités, nos fournaises, nos épreuves ; au milieu des injustices que nous pouvons rencontrer : C’est quand Dieu peut régner et instituer Son royaume, là où les vases d’honneur qu’Il a pu modeler à l’image de Son Fils, témoignent de Son amour, de Sa grâce, et de Sa miséricorde. Mais d’une manière authentique, profonde ; non pas parce qu’il faut le faire, non pas seulement en parole, ou lorsque nous sommes rassemblés, mais en permanence, parce que ces vases sont devenus miséricorde dans toutes les fibres de leur être.
Non seulement ces vases d’honneur font miséricorde, mais ils aiment être miséricordieux : « On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu » (Michée 6 v. 8} ; « Car je prends plaisir à la miséricorde, et non point aux sacrifices ; et à la connaissance de Dieu, plus qu'aux holocaustes » (Osée 6 v. 6).
Et puis cette autre parole du Christ : « Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » (Luc 23 v. 34). Face à ce terrible et double abandon, à la fois des hommes, mais aussi de Son Père ; nous ne trouverons dans la bouche du Seigneur aucun murmure, aucune plainte déplacée, du genre, on aurait pu faire autrement ; aucune parole de mécontentement vis-à-vis de Ses bourreaux. Jésus avait la connaissance de la volonté de Son Père : « Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent » (Matthieu 5 v. 44), avait dit le Seigneur un jour, sur la montagne. Aucun commandement n’est plus contraire à la nature humaine que celui-ci.
Mais si quelqu'un fait le bien, et en souffre, et le supporte patiemment sans murmurer, voilà ce qui est agréable à Dieu. Supporter ainsi l'injustice, c'est faire comme Christ. En portant nos péchés à notre place, Christ a souffert injustement ; d'après son exemple, nous devons être prêts nous-aussi à souffrir injustement, sans « bougonner ». Christ voyait en toute circonstance douloureuse la volonté de Dieu. Il avait appris par l'Écriture que tout disciple accompli, doit souffrir en renonçant à ses droits. Cette pensée lui était devenue familière, en sorte que lorsque l’occasion de murmurer arriva, il n'en fut pas surpris. Il l'attendait, il savait qu'elle devait contribuer à sa perfection. Il n'eut donc pas l'idée de chercher comment il pourrait s'en délivrer, mais plutôt comment il pourrait glorifier Dieu par là-même. Ceci le rendit capable de supporter la plus grande injustice que la terre ait portée. Il voyait là, la main de Dieu conduire Sa vie, de la même manière qu’il savait qu’il était conduit par Dieu lorsqu’Il fut éprouvé par Satan dans le désert.
Le Seigneur Jésus-Christ doit nous faire comprendre Sa volonté. Il nous parle en nous disant tendrement : « Tu t’es souvent rebellé contre moi. Je t’ai toujours pardonné, même si, parfois, j’ai dû te corriger. Ce n’est pas ma volonté que tu passes toute ta vie terrestre dans un désert spirituel, à tourner en rond au milieu de tes problèmes. Je veux que tu entres pleinement dans ton héritage. Mais, pour cela, je te demande aujourd’hui de prendre, une fois pour toute, position devant Moi, par la foi, et de t’y tenir. Je t’aiderai ! Veux-tu te consacrer pleinement à Moi et accepter mes tests dans ta vie ? Veux-tu décider une fois pour toute d’entrer dans une vie d’obéissance complète ? Veux-tu cesser de vouloir faire ta volonté, pour accepter de faire la Mienne ? »
Frères et sœurs : « Un cœur content est un festin perpétuel » (Proverbes 15 v. 15). L’apôtre Paul pouvait dire : « J’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie » (Philippiens 4 v. 11 à 13). Paul a appris à ne pas être dépendant des circonstances. « Il a appris », le mot grec (manthano) provient de la même racine que le mot disciple (mathetes) et signifie « découvrir par l'expérience », et sous-entend que ce que Paul a découvert, il ne l’a connu quand l’expérimentant.
Et puis nous avons cette affirmation : « Je puis tout par celui qui me fortifie ». Quand nous y réfléchissons c’est un verset étonnant, parce que dans cette épître aux Philippiens il était en prison ; étonnant parce qu'il y avait tant de choses qui l’affligeaient au point qu'il pleurait (ch. 3 v. 18}. Il connaissait toutes ces choses négatives dont on parlait tout à l’heure. Et pourtant lorsque Paul nous dit qu’il était fortifié, ce n’était pas seulement pour évangéliser le monde, ou pour guérir les malades, chasser les démons, etc. Ce n’est pas non plus une « incantation spirituelle » pour chasser ses tempêtes d’un claquement de doigts, et faire apparaître victoires, prospérité, et jours heureux ; mais pour nous rappeler que dans les moments douloureux, il était vainqueur.
Il était en mesure de garder son contentement par la foi, sans être ébranlé par ses émotions. Oui, ici, Paul peut tout dans ses circonstances difficiles de la vie, par Dieu qui le fortifie. Il me semble ici voir l’ange fortifier Jésus dans le jardin, avant Sa crucifixion. Lui aussi a dû être fortifié ; non pas pour éviter l’épreuve, mais pour l’aider à l’affronter sans murmurer.
Pour nous qui suivons Jésus, notre reddition à toute forme de murmures, doit être sans réserve ; et notre foi en la grâce de Dieu inébranlable. Deux conditions qui, lorsqu’elles sont assemblées, nous font expérimenter non seulement le repos de la foi, mais nous fait voir aussi l’intervention miraculeuse de Dieu dans nos difficultés. Et c’est comme cela que nous grandissons et que nous prenons, jour après jour, possession des promesses. C’est avec un cœur soumis et humble que l’on croit en Dieu. Notre vie est ce qu’est notre foi. Tout dépend de notre foi, notre joie en Christ, notre croissance spirituelle, notre entrée dans toutes les promesses de Dieu. Ayons soif de Dieu, du Dieu vivant.
Espérons contre toute espérance, attendons-nous à Lui, Il est le Dieu vivant et vrai qui entend, qui comprend, qui aime, qui parle, qui agit, qui se révèle. Tenons-nous simplement prosternés devant Lui, Il accomplira pour nous tout ce que nous ne pouvons pas faire. Demeurons en Sa présence, et nos murmures disparaîtrons pour laisser la place à une véritable adoration, en esprit et en vérité. Allons jusqu’au bout, c’est Dieu qui combattra pour nous et nous fera triompher de tous nos ennemis, même ceux qui sont en nous. Il nous appelle, n’endurcissons pas nos cœurs, et qu’Il nous sauve de l’incrédulité.
Frères et sœurs acceptons à bras ouverts n’importe quelle difficulté, intérieure ou extérieure, comme une occasion de mourir à nous-mêmes, afin d’entrer en profonde communion avec notre Sauveur, qui, pour nous, a renoncé à Lui-même, jusqu’à la mort.
Bible et Foi
Dieu murmure à l'âme qui l'écoute, son souffle est promesse et lumière. Ouvrez votre cœur, car sa voix fortifie et ses réponses apaisent. Tournez votre cœur vers Dieu, parce qu'Il parle et veut vous guider !
« Invoque-moi, et je te répondrai » (Jérémie 33:3).
« Invoque-moi, et je te répondrai » (Jérémie 33:3).
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Modérateurs: Frédéric, Philippe Dehoux, Edwin
Trafic Web
« Je ne suis qu'un vase de terre, mais dans ce vase de terre, je porte un trésor d'une valeur inexprimable : Le seigneur de gloire... »
- Watchman Nee
Edification
- ➲ Andrew Murray – 90
- ➲ Henri Viaud-Murat – 87
- ➲ Charles Finney – 61
- ➲ Bible et Foi – 58
- ➲ Aiden W.Tozer – 57
- ➲ T. Austin Sparks – 53
- ➲ Christian Briem – 50
- ➲ John Nelson Darby – 39
- ➲ Divers auteurs - 32
- ➲ Charles H.Mackintosh – 32
- ➲ Charles Spurgeon – 30
- ➲ Philippe Dehoux – 29
- ➲ Oswald Chambers – 21
- ➲ Jérôme Prékel – 21
- ➲ David Wilkerson – 19
- ➲ Arend Remmers – 19
- ➲ Arthur Katz – 16
- ➲ Chip Brogden – 16
- ➲ Pierre Truschel – 16
- ➲ Jessie Penn-Lewis - 16
- ➲ Paul Fuzier – 11
- ➲ Benjamin Gabelle – 9
- ➲ Albert B. Simpson – 9
- ➲ John Wesley – 8
- ➲ Edward M. Bounds – 7
Enseignements
- ➲ Croissance - Victoire – 88
- ➲ Eschatologie – 73
- ➲ Apostasie - Séductions – 46
- ➲ Bible-Torah-Parole – 44
- ➲ Dieu et Jésus-Christ – 40
- ➲ Eglise-Assemblée – 38
- ➲ Epreuves-Souffrances – 36
- ➲ La Croix et le Sang – 32
- ➲ Baptême - Nouv.naissance – 26
- ➲ Familles Chrétiennes – 24
- ➲ Éthique Chrétienne – 15
- ➲ Le Saint-Esprit – 14
- ➲ Intercession - Prière – 9
➲ NOUVEAUX EBOOKS
PDF Révisés
16 Juillet 2025
18 Juillet 2025
13 Juillet 2025
10 Juillet 2025
7 Juillet 2025
25 Juin 2025
20 Juin 2025
13 Juin 2025
13 Juin 2025
11 Juin 2025
4 Juin 2025
Site partenaire : Science et Foi selon Serge Tarassenko
CGU - Plan du site - Livres papiers Bible et Foi - www.sarki.ch (prestations web)
© 2025 Bible-foi.com v 10 - Tous droits réservés