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Comment vaincre le péché ? (1)
- Frédéric
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il y a 2 jours 22 heures #1
par Frédéric
Comment vaincre le péché ? (1) a été créé par Frédéric
Si je vous posais la question : « Maintenant, à l’heure où je vous parle, il y a combien de temps depuis que vous avez demandé pardon à Dieu, pour un péché que vous avez commis ? » Si cela fait très longtemps, il y a quelque chose qui n’est pas normal dans votre vie.
Victoire sur le péché, marche par l’esprit, manifestation de toute la nature de Christ en moi : c’est merveilleux ! Et le dernier verset que je lirai, c’est le verset 29, parce qu’il est pour nous tous et stimule notre foi : « Ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils » (Romains 8 v. 29).
Alléluia ! Vous savez, pour qu’il y ait des miracles, il faut qu’il y ait deux choses : un cœur ouvert et ensuite la Parole du Seigneur qui soit rentrée dans ce cœur. Quand la Parole de Dieu est entrée dans un cœur ouvert, comme elle est une semence, elle se plante. Elle est comparée à une semence qui contient la vie de Dieu en elle. Quand la Parole, qui contient la vie de Dieu, est plantée dans un cœur qui l’a reçue ; que nous veillions ou que nous dormions, elle grandit. Comme une semence, elle se lève et produit exactement ce que Dieu voulait qu’elle produise, c’est-à-dire un miracle. Toutes les paroles de Dieu nous sont données pour produire des miracles. Amen !
Le plus grand des miracles, c’est de changer un pécheur en saint et de transformer quelqu’un qui était à l’image du diable en quelqu’un qui est à l’image de Jésus-Christ. C’est cela notre but : manifester pleinement la vie de Jésus en nous, dans tous les domaines de notre vie, pour être un jour semblable à son image, à la mesure de la stature parfaite de Christ.
Alors, n’oublions jamais ce que Jésus veut faire de nous. Pour cela, il faut lui appartenir. Jésus ne peut pas transformer une vie qui ne lui appartient pas. Il va travailler dans le cœur, par le Saint-Esprit, pour l’amener au salut, à la repentance et à la compréhension de la Parole. Jésus ne peut pas travailler dans le cœur de quelqu’un qui ne lui appartient pas. Quand on s’est repenti de ses péchés par l’action du Saint-Esprit et de la Parole, on appartient à Jésus, on a reçu son Esprit qui habite en nous. Et son Esprit, qui est Dieu, est absolument indispensable pour rendre vivante la Parole de Dieu dans nos cœurs, pour l’appliquer dans nos vies, pour nous faire grandir dans la perfection. C’est un don merveilleux.
Alors je voudrais parler encore plus profondément de la victoire sur le péché. Est-ce que vous vous rendez compte que nous péchons encore, chaque jour ? Si je vous posais la question : « Maintenant, à l’heure où je vous parle, il y a combien de temps depuis que vous avez demandé pardon à Dieu, pour un péché que vous avez commis ? » Si cela fait très longtemps, il y a quelque chose qui n’est pas normal dans votre vie. S’il y a longtemps que vous n’avez pas demandé pardon à quelqu’un pour une offense que vous avez faite, il y a quelque chose d’anormal. C’est que nos cœurs se sont endurcis, parce que nous offensons les autres encore trop souvent. Et si nous n’avons pas demandé pardon, ni à Dieu, ni à quelqu’un depuis longtemps, c’est un indice qui n’est pas bon, parce que cela montre que notre cœur s’est endurci. Nous continuons à pécher, mais le Seigneur veut nous donner une pleine victoire sur le péché, jusqu’à ce que nous puissions marcher pleinement dans la victoire qu’il nous a donnée. C’est possible. Si je vous pose la question, ce n’est pas pour vous montrer l’impossibilité de la victoire sur le péché, c’est pour vous montrer, au contraire, que le Seigneur nous donne une pleine victoire sur le péché et que cette victoire n’est pas le fruit de nos prières ou de notre volonté.
La victoire sur le péché n’est pas le résultat de notre volonté ou de nos prières. Tant que nous avons une vie qui est ballottée entre le péché, le pardon des péchés et la confession des péchés, nous ne sommes pas encore dans la victoire complète sur le péché, puisque le péché agit encore et nous pousse à pécher. Nous tombons et ensuite nous demandons pardon, nous sommes relevés et nous repartons. C’est le cas d’un chrétien qui a la conscience éveillée. Un chrétien qui est charnel et qui n’a pas la conscience éveillée, ne se rend pas compte, ou ne se rend pas bien compte, quand il pèche. Il ne peut pas demander pardon et se repentir de tout son cœur. Sa conscience est engourdie, ce n’est pas un pécheur réveillé. Tandis que le chrétien qui a une conscience réveillée, même s’il n’a pas encore la victoire complète sur le péché, quand il pèche, le Saint-Esprit le lui montre. Il s’en rend compte et immédiatement, il va vers Dieu pour demander pardon au nom du Seigneur Jésus, et il reçoit son pardon par le sang de Jésus.
Mais, quand nous avons un cœur sincère pour Dieu, nous menons bien souvent un combat terrible contre le péché et bien souvent, nous n’avons pas la victoire. Nous devons nous réfugier constamment sous le sang de Jésus pour demander pardon. Mais nous languissons dans le fond de notre cœur de vivre pleinement selon l’Esprit et dans une victoire permanente et totale sur le péché. Nous languissons. Si ce n’est pas le cas, c’est que nous ne sommes pas vraiment des fils et des filles de Dieu. Nous languissons en disant : « Seigneur, je veux une victoire totale, pleine sur le péché », non pas que je n’aurai plus la possibilité de pécher, mais, dans ma marche de tous les jours, j’ai une victoire totale sur le péché, c’est le cri du cœur de tous les chrétiens qui aiment le Seigneur. On désire marcher dans cette victoire et on est malheureux, quand on chute, quand on offense quelqu’un, quand on fait du mal, quand on s’en rend compte, quand le Saint-Esprit nous montre et nous dit : « Regarde ce que tu as encore fait ! » Nous sommes tristes, nous nous réfugions vite sous la protection du sang de Jésus et la confession de nos péchés, pour recevoir le rétablissement de la communion avec le Seigneur. Mais, dans le fond de notre cœur, nous ne sommes pas pleinement satisfaits. Il y a quelque chose qui nous manque encore : c’est une pleine victoire sur le péché.
Alors je voudrais voir, revoir avec vous, ce que la Parole de Dieu dit, en ce qui concerne la victoire sur le péché. Je voudrais lire un passage qui est bien connu, dans Romains 7 v. 14. Dans ce passage célèbre, c’est l’apôtre Paul qui nous parle de son propre combat contre le péché :
« Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle… », il parle de la loi de Dieu, « …mais moi, je suis charnel, vendu au péché… ». Vendu au péché est un terme très fort, on « vend » en général des esclaves. Cela veut dire que Paul se dit esclave du péché. « …car je ne sais pas ce que je fais ; je ne fais pas ce que je veux, et je fais ce que je hais ».
Là, on voit bien la conscience d’un chrétien réveillé. S’il était endormi, il ne se préoccuperait même pas des péchés qu’il peut faire. Il dit : « Je fais ce que je hais, or si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par-là que la loi est bonne ». Je me rends bien compte que je fais des choses qui ne sont pas bonnes et je n’aime pas cela. Cela prouve que j’apprécie la loi de Dieu. Je voudrais faire le bien.
« Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi ».
Le péché « habite » en moi. « Habiter » cela ne veut pas dire venir de temps en temps, aller et venir ; cela veut dire « être là en permanence ». « Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi… », c’est-à-dire dans ma chair ». Ici, il parle du « moi » charnel. Il dit : « ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est à dire dans ma chair… J’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien ».
On retrouve bien notre cas personnel, lorsqu’il dit : « J’ai bien la volonté, je le veux, je prends ma volonté et je l’exerce pour faire le bien mais je n’y arrive pas. J’y arrive un peu, peut-être un certain temps, mais je n’ai pas de victoire définitive complète ! »
« …Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi ». C’est très fort tout cela. Le péché, le mal habite en moi, est attaché, collé.
Je relis le verset 21 : « Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur… , selon mon esprit, mon cœur, je prends plaisir à la loi de Dieu, …mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? … »
Je m’arrête là pour le moment. Ce que le Seigneur veut nous faire bien comprendre, dans notre combat contre le péché, c’est qu’il y a dans nos membres, dans notre corps, une loi de péché contre laquelle notre volonté ne peut absolument rien. Une loi de péché. Savez-vous ce qu’est une loi ? Une loi physique ? Par exemple, la loi de la gravitation. C’est une loi générale, universelle. On ne peut rien faire contre. En règle générale sur cette terre, tous les objets que nous lâchons, tombent, nous y compris. On peut utiliser la puissance de notre volonté pour résister un certain temps, mais la fatigue venant, on ne peut résister très longtemps. On ne peut pas empêcher cette loi d’agir. C’est quelque chose d’absolu, de total, c’est une loi. De même, l’eau bout à 100 degrés, au niveau de la mer, c’est une loi, on ne peut rien faire contre. Vous pouvez essayer de changer de camping-gaz, de méthode, mais à 100 degrés, l’eau va bouillir. C’est une loi incontournable.
Donc c’est quand même sérieux de penser que dans nos membres, il y a une loi de péché qui est impossible à transformer par notre volonté, puisque Paul dit : « J’ai la volonté de faire le bien mais je ne peux pas ». Donc, il avait bien compris et cela partait d’un bon sentiment dans sa vie. Il a vu que le péché agissait. Il a dit : « Mon cœur aime la loi de Dieu, je vais donc utiliser ma volonté pour faire le bien ! » Il a essayé, et plus il essayait, moins bien ça marchait. Il s’est peut-être tourné vers le Seigneur en disant : « Misérable que je suis, viens à mon aide je t’en prie, aide-moi à surmonter le péché, aide-moi à vaincre le péché, aide-moi ! » Et il a prié, il a peut-être jeûné aussi. Mais est-ce que la prière, le jeûne, la volonté peuvent quelque chose contre une loi ? Une loi est quelque chose d’absolu, elle est là, on ne peut pas l’éviter. Il y a une loi de péché dans mes membres que ma volonté ne peut pas dominer. Alors si je restais dans cette situation, évidemment je pourrais dire : « Il n’y a pas de situation plus misérable que la mienne puisque j’ai accepté un Seigneur glorieux qui me donne sa vie, et moi je combats et je rame jour après jour, pour essayer de mettre sa Parole en pratique. J’aime mon Seigneur, je veux à tout prix faire sa volonté et, chaque jour je succombe au péché. Chaque jour qui passe, j’ai la défaite, je me relève, je demande pardon et je languis ! »
Je dis au Seigneur : « Je ne fais pas le bien que je voudrais, Seigneur. Je t’en supplie, aide-moi. Je ne peux pas continuer comme cela. Quel témoignage je donne, si ma vie est constamment un exemple de chute. Même si certains ne le voient pas, mes proches peuvent le voir et toi Seigneur, tu le vois. Le diable aussi le voit. On ne peut pas cacher ces choses indéfiniment. On ne peut pas cacher le péché ! »
« …Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? … » Le Seigneur veut nous faire comprendre ce soir, que dans notre lutte contre le péché, nous devons laisser de côté tous nos efforts personnels. Nous devons laisser de côté nos bonnes résolutions, notre volonté de lutter contre le péché par la prière et par le jeûne. Cessons de prier pour que Dieu nous aide à lutter contre le péché, cela ne réglera absolument pas le problème, parce que la loi du péché, qui est dans nos membres, va continuer à agir.
Donc je ne peux ni par la prière, ni par ma volonté, ni par mes bonnes résolutions demander à Dieu de m’aider à lutter contre le péché et à le vaincre. Ce n’est pas comme cela que le Seigneur a prévu de me donner la victoire sur le péché. Il ne peut pas me laisser dans la défaite. Il ne peut pas et Il ne veut pas. Mais il me demande de bien comprendre ce qu’il a prévu pour me sortir de cette situation misérable, une fois pour toutes. C’est cela qui devrait être enseigné dès le premier jour de notre conversion. On éviterait des années de combat inutile, de frustrations. Combien de chrétiens j’ai vus frustrés, qui retournaient dans le monde, en disant : « J’en ai assez, je n’arrive pas à lutter contre le péché. J’ai essayé. Cela a marché un temps, puis je me fais constamment reprendre, j’ai honte, je ne suis pas un bon témoin ! »
Alors que le Seigneur nous donne la solution dans sa Parole. Cette solution n’est pas, en général, bien enseignée dès le début de la conversion. Cela éviterait bien des années de lutte et de combats inutiles. Le Seigneur a prévu une solution radicale, complète, qui me donne une victoire totale sur le péché, permanente et définitive. Alléluia !
La 1ère des choses, je le répète parce que c’est très important : il y a dans mes membres, dans mon corps une loi incontournable de péché qui me pousse à pécher.
La 2ème chose : ce n’est pas par mes efforts de volonté et de bonnes résolutions pour lutter contre cette loi que je vais arriver à la changer. Cette loi sera toujours là. Il faut donc que je me tourne vers le moyen que Dieu a choisi de me donner, que je le comprenne et que le mette en pratique, pour avoir une victoire permanente et totale. Et je crois que cette victoire permanente et totale peut être manifestée dans la vie d’un tout jeune converti, pourvu qu’il ait en lui effectivement la vie de Christ. À partir du moment où quelqu’un est vraiment converti, une nouvelle créature, il peut, dès le début de sa vie chrétienne trouver une victoire complète sur le péché. Cela s’est trouvé dans un certain nombres de cas et de témoignages précis. Si c’est enseigné, si on l’a reçu dans un cœur ouvert, si on a compris le plan du Seigneur, la Parole de Dieu va donner la foi nécessaire pour avoir la victoire.
Alors, quel est ce plan que le Seigneur nous donne, le moyen unique de la victoire sur le péché ?
Je reprends au verset 24 : « …Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? … Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché ». Jusque-là, il y a un problème, il y a deux lois qui agissent : la première loi qui agit dans mes membres et me pousse à pécher de manière constante, absolue, et la deuxième loi, la loi de Dieu « par l’entendement ».
Dans Romains 8, il explique en quoi va consister cette victoire définitive sur le péché : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation… ».
La condamnation, c’est un mot qui veut dire à la fois jugement et handicap spirituel, puisque le chrétien qui est sous la loi du péché est constamment handicapé et il ne peut pas s’en sortir. En plus, il est sous le jugement puisqu’il est sous le péché. Il se réfugie en permanence dans la confession et le pardon reçu par la foi, mais cela ne règle pas le problème du péché. Il y retombe sans cesse, alors que dans ce passage Paul dit : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation ». Cela veut dire qu’il n’y a plus de handicap pour toi, plus de jugement, plus de condamnation si tu es en Jésus-Christ.
La première condition, c’est d’être vraiment né de nouveau en Jésus, mais c’est le cas de la plupart des chrétiens qui sont sincères devant Dieu, qui ont reçu, par la foi, le pardon de leurs péchés et la nouvelle naissance.
La deuxième condition : « … qui marchent non selon la chair mais selon l’Esprit ».
La première condition, « né de nouveau », cela va de soi. Je n’insiste pas là -dessus. Pourtant beaucoup de chrétiens devraient réexaminer cette condition, parce qu’un certain nombre de chrétiens qui se disent chrétiens, ne sont pas vraiment nés de nouveau. Ils n’ont pas eu dans leur cœur la conviction réelle de péché que donnent le Saint-Esprit et la Parole de Dieu. À ce propos, je citerai simplement l’exemple de Pharaon, quand Moïse va vers Pharaon en disant : « Lâche le peuple du Seigneur ! » Pharaon refuse, puis plus tard il dit : « D’accord, j’ai péché, je vous laisse aller ! » Mais ce n’était pas une vraie repentance selon le Saint-Esprit. Il disait cela, parce qu’il n’en pouvait plus avec ces jugements qui s’abattaient sur lui et son peuple. Il était soumis à une telle pression qu’il a fini par craquer et dire : « J’ai péché, je te laisse partir ! » Mais on a bien vu par la suite, qu’il ne s’était pas repenti du tout, puisqu’il a poursuivi les Hébreux avec son armée. Il n’y avait pas de repentance réelle. La repentance réelle se voit dans les fruits que l’on porte après. Pharaon n’en a pas porté.
Un deuxième exemple, c’est Judas qui, lorsqu’il a vu ce qu’il avait fait, a regretté son geste et est allé se pendre. Il n’a pas eu de repentance selon Dieu, sinon il serait allé demander pardon au Seigneur Jésus. A la résurrection il aurait vu son Seigneur et son maître, il ne serait pas aller se pendre. Il aurait reçu par la foi, la conviction de péché et du pardon que Dieu lui aurait donné.
Si vous regardez le fils prodigue, par contre, il a quitté son père et est allé se plonger dans le péché. Là, il est travaillé profondément, il retourne vers son père et lui dit : « J’ai péché ! » Il dit exactement ce que Pharaon et Judas ont dit. Tous deux avaient dit : « J’ai péché ! » Mais ce n’était pas une repentance réelle. Le fils prodigue, lui, retourne de tout son cœur vers son père. Il sait qu’il lui a fait du mal et il dit : « Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils » (Luc 15 v. 21).
On voit bien que c’est une vraie repentance, parce que son cœur est changé. Il est rétabli dans la maison du père, et même s’il a perdu son héritage, il est rétabli dans la communion de son Père. Cette repentance-là donne la nouvelle naissance, mais une fois la nouvelle naissance reçue, il faut marcher dans la victoire sur le péché. Et la victoire sur le péché est donnée par la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ.
Au verset 2 : « En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8 v. 2).
À un moment donné Paul a compris. Il a reçu la Parole du Seigneur qui lui a dit : « Paul, j’ai vu ton combat contre la chair et je vois que tu as compris que c’est un combat inutile. Tu es en train de te débattre par ta volonté. Ce n’est pas comme cela que j’ai résolu de régler le problème. J’ai résolu de régler le problème en annulant la loi du péché qui est dans tes membres et en la remplaçant par une autre loi plus élevée, plus forte, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ ».
Je relis Romains 8 v. 2. « La loi de l’esprit de vie en Jésus m’a libéré de la loi du péché et de la mort ».
Quand je posais la question au début du message : « Depuis combien de temps n’avez-vous pas confessé un péché ? » Si vous me dites : « Moi, il y a très longtemps que je n’ai pas confessé un péché parce que je marche dans la victoire totale sur le péché », je vous croirai, si vous le dites. Mais dans la pratique de nos vies chrétiennes, je constate que l’enseignement de la Parole de Dieu sur la victoire sur le péché n’est pas donné en général comme le Seigneur le veut, et n’est pas reçu comme le Seigneur le veut. Et en conséquence dans la vie de la plupart des chrétiens, il n’y a pas de victoire complète sur le péché qui est manifestée, alors que cela devrait être la règle, la norme. Donc, si nous n’avons pas confessé un péché depuis longtemps, il y a plus de chance pour que ce soit par endurcissement du cœur que parce qu’on vit dans la victoire complète et totale sur le péché. Mais, si c’est le cas pour vous, gloire à Dieu, vous avez compris.
En tout cas, ce que je veux dire, c’est que la volonté du Seigneur est de nous faire marcher dans une victoire complète sur le péché tous les jours. À suivre...
Henri Viaud-Murat
Victoire sur le péché, marche par l’esprit, manifestation de toute la nature de Christ en moi : c’est merveilleux ! Et le dernier verset que je lirai, c’est le verset 29, parce qu’il est pour nous tous et stimule notre foi : « Ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils » (Romains 8 v. 29).
Alléluia ! Vous savez, pour qu’il y ait des miracles, il faut qu’il y ait deux choses : un cœur ouvert et ensuite la Parole du Seigneur qui soit rentrée dans ce cœur. Quand la Parole de Dieu est entrée dans un cœur ouvert, comme elle est une semence, elle se plante. Elle est comparée à une semence qui contient la vie de Dieu en elle. Quand la Parole, qui contient la vie de Dieu, est plantée dans un cœur qui l’a reçue ; que nous veillions ou que nous dormions, elle grandit. Comme une semence, elle se lève et produit exactement ce que Dieu voulait qu’elle produise, c’est-à-dire un miracle. Toutes les paroles de Dieu nous sont données pour produire des miracles. Amen !
Le plus grand des miracles, c’est de changer un pécheur en saint et de transformer quelqu’un qui était à l’image du diable en quelqu’un qui est à l’image de Jésus-Christ. C’est cela notre but : manifester pleinement la vie de Jésus en nous, dans tous les domaines de notre vie, pour être un jour semblable à son image, à la mesure de la stature parfaite de Christ.
Alors, n’oublions jamais ce que Jésus veut faire de nous. Pour cela, il faut lui appartenir. Jésus ne peut pas transformer une vie qui ne lui appartient pas. Il va travailler dans le cœur, par le Saint-Esprit, pour l’amener au salut, à la repentance et à la compréhension de la Parole. Jésus ne peut pas travailler dans le cœur de quelqu’un qui ne lui appartient pas. Quand on s’est repenti de ses péchés par l’action du Saint-Esprit et de la Parole, on appartient à Jésus, on a reçu son Esprit qui habite en nous. Et son Esprit, qui est Dieu, est absolument indispensable pour rendre vivante la Parole de Dieu dans nos cœurs, pour l’appliquer dans nos vies, pour nous faire grandir dans la perfection. C’est un don merveilleux.
Alors je voudrais parler encore plus profondément de la victoire sur le péché. Est-ce que vous vous rendez compte que nous péchons encore, chaque jour ? Si je vous posais la question : « Maintenant, à l’heure où je vous parle, il y a combien de temps depuis que vous avez demandé pardon à Dieu, pour un péché que vous avez commis ? » Si cela fait très longtemps, il y a quelque chose qui n’est pas normal dans votre vie. S’il y a longtemps que vous n’avez pas demandé pardon à quelqu’un pour une offense que vous avez faite, il y a quelque chose d’anormal. C’est que nos cœurs se sont endurcis, parce que nous offensons les autres encore trop souvent. Et si nous n’avons pas demandé pardon, ni à Dieu, ni à quelqu’un depuis longtemps, c’est un indice qui n’est pas bon, parce que cela montre que notre cœur s’est endurci. Nous continuons à pécher, mais le Seigneur veut nous donner une pleine victoire sur le péché, jusqu’à ce que nous puissions marcher pleinement dans la victoire qu’il nous a donnée. C’est possible. Si je vous pose la question, ce n’est pas pour vous montrer l’impossibilité de la victoire sur le péché, c’est pour vous montrer, au contraire, que le Seigneur nous donne une pleine victoire sur le péché et que cette victoire n’est pas le fruit de nos prières ou de notre volonté.
La victoire sur le péché n’est pas le résultat de notre volonté ou de nos prières. Tant que nous avons une vie qui est ballottée entre le péché, le pardon des péchés et la confession des péchés, nous ne sommes pas encore dans la victoire complète sur le péché, puisque le péché agit encore et nous pousse à pécher. Nous tombons et ensuite nous demandons pardon, nous sommes relevés et nous repartons. C’est le cas d’un chrétien qui a la conscience éveillée. Un chrétien qui est charnel et qui n’a pas la conscience éveillée, ne se rend pas compte, ou ne se rend pas bien compte, quand il pèche. Il ne peut pas demander pardon et se repentir de tout son cœur. Sa conscience est engourdie, ce n’est pas un pécheur réveillé. Tandis que le chrétien qui a une conscience réveillée, même s’il n’a pas encore la victoire complète sur le péché, quand il pèche, le Saint-Esprit le lui montre. Il s’en rend compte et immédiatement, il va vers Dieu pour demander pardon au nom du Seigneur Jésus, et il reçoit son pardon par le sang de Jésus.
Mais, quand nous avons un cœur sincère pour Dieu, nous menons bien souvent un combat terrible contre le péché et bien souvent, nous n’avons pas la victoire. Nous devons nous réfugier constamment sous le sang de Jésus pour demander pardon. Mais nous languissons dans le fond de notre cœur de vivre pleinement selon l’Esprit et dans une victoire permanente et totale sur le péché. Nous languissons. Si ce n’est pas le cas, c’est que nous ne sommes pas vraiment des fils et des filles de Dieu. Nous languissons en disant : « Seigneur, je veux une victoire totale, pleine sur le péché », non pas que je n’aurai plus la possibilité de pécher, mais, dans ma marche de tous les jours, j’ai une victoire totale sur le péché, c’est le cri du cœur de tous les chrétiens qui aiment le Seigneur. On désire marcher dans cette victoire et on est malheureux, quand on chute, quand on offense quelqu’un, quand on fait du mal, quand on s’en rend compte, quand le Saint-Esprit nous montre et nous dit : « Regarde ce que tu as encore fait ! » Nous sommes tristes, nous nous réfugions vite sous la protection du sang de Jésus et la confession de nos péchés, pour recevoir le rétablissement de la communion avec le Seigneur. Mais, dans le fond de notre cœur, nous ne sommes pas pleinement satisfaits. Il y a quelque chose qui nous manque encore : c’est une pleine victoire sur le péché.
Alors je voudrais voir, revoir avec vous, ce que la Parole de Dieu dit, en ce qui concerne la victoire sur le péché. Je voudrais lire un passage qui est bien connu, dans Romains 7 v. 14. Dans ce passage célèbre, c’est l’apôtre Paul qui nous parle de son propre combat contre le péché :
« Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle… », il parle de la loi de Dieu, « …mais moi, je suis charnel, vendu au péché… ». Vendu au péché est un terme très fort, on « vend » en général des esclaves. Cela veut dire que Paul se dit esclave du péché. « …car je ne sais pas ce que je fais ; je ne fais pas ce que je veux, et je fais ce que je hais ».
Là, on voit bien la conscience d’un chrétien réveillé. S’il était endormi, il ne se préoccuperait même pas des péchés qu’il peut faire. Il dit : « Je fais ce que je hais, or si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par-là que la loi est bonne ». Je me rends bien compte que je fais des choses qui ne sont pas bonnes et je n’aime pas cela. Cela prouve que j’apprécie la loi de Dieu. Je voudrais faire le bien.
« Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi ».
Le péché « habite » en moi. « Habiter » cela ne veut pas dire venir de temps en temps, aller et venir ; cela veut dire « être là en permanence ». « Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi… », c’est-à-dire dans ma chair ». Ici, il parle du « moi » charnel. Il dit : « ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est à dire dans ma chair… J’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien ».
On retrouve bien notre cas personnel, lorsqu’il dit : « J’ai bien la volonté, je le veux, je prends ma volonté et je l’exerce pour faire le bien mais je n’y arrive pas. J’y arrive un peu, peut-être un certain temps, mais je n’ai pas de victoire définitive complète ! »
« …Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi ». C’est très fort tout cela. Le péché, le mal habite en moi, est attaché, collé.
Je relis le verset 21 : « Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur… , selon mon esprit, mon cœur, je prends plaisir à la loi de Dieu, …mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? … »
Je m’arrête là pour le moment. Ce que le Seigneur veut nous faire bien comprendre, dans notre combat contre le péché, c’est qu’il y a dans nos membres, dans notre corps, une loi de péché contre laquelle notre volonté ne peut absolument rien. Une loi de péché. Savez-vous ce qu’est une loi ? Une loi physique ? Par exemple, la loi de la gravitation. C’est une loi générale, universelle. On ne peut rien faire contre. En règle générale sur cette terre, tous les objets que nous lâchons, tombent, nous y compris. On peut utiliser la puissance de notre volonté pour résister un certain temps, mais la fatigue venant, on ne peut résister très longtemps. On ne peut pas empêcher cette loi d’agir. C’est quelque chose d’absolu, de total, c’est une loi. De même, l’eau bout à 100 degrés, au niveau de la mer, c’est une loi, on ne peut rien faire contre. Vous pouvez essayer de changer de camping-gaz, de méthode, mais à 100 degrés, l’eau va bouillir. C’est une loi incontournable.
Donc c’est quand même sérieux de penser que dans nos membres, il y a une loi de péché qui est impossible à transformer par notre volonté, puisque Paul dit : « J’ai la volonté de faire le bien mais je ne peux pas ». Donc, il avait bien compris et cela partait d’un bon sentiment dans sa vie. Il a vu que le péché agissait. Il a dit : « Mon cœur aime la loi de Dieu, je vais donc utiliser ma volonté pour faire le bien ! » Il a essayé, et plus il essayait, moins bien ça marchait. Il s’est peut-être tourné vers le Seigneur en disant : « Misérable que je suis, viens à mon aide je t’en prie, aide-moi à surmonter le péché, aide-moi à vaincre le péché, aide-moi ! » Et il a prié, il a peut-être jeûné aussi. Mais est-ce que la prière, le jeûne, la volonté peuvent quelque chose contre une loi ? Une loi est quelque chose d’absolu, elle est là, on ne peut pas l’éviter. Il y a une loi de péché dans mes membres que ma volonté ne peut pas dominer. Alors si je restais dans cette situation, évidemment je pourrais dire : « Il n’y a pas de situation plus misérable que la mienne puisque j’ai accepté un Seigneur glorieux qui me donne sa vie, et moi je combats et je rame jour après jour, pour essayer de mettre sa Parole en pratique. J’aime mon Seigneur, je veux à tout prix faire sa volonté et, chaque jour je succombe au péché. Chaque jour qui passe, j’ai la défaite, je me relève, je demande pardon et je languis ! »
Je dis au Seigneur : « Je ne fais pas le bien que je voudrais, Seigneur. Je t’en supplie, aide-moi. Je ne peux pas continuer comme cela. Quel témoignage je donne, si ma vie est constamment un exemple de chute. Même si certains ne le voient pas, mes proches peuvent le voir et toi Seigneur, tu le vois. Le diable aussi le voit. On ne peut pas cacher ces choses indéfiniment. On ne peut pas cacher le péché ! »
« …Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? … » Le Seigneur veut nous faire comprendre ce soir, que dans notre lutte contre le péché, nous devons laisser de côté tous nos efforts personnels. Nous devons laisser de côté nos bonnes résolutions, notre volonté de lutter contre le péché par la prière et par le jeûne. Cessons de prier pour que Dieu nous aide à lutter contre le péché, cela ne réglera absolument pas le problème, parce que la loi du péché, qui est dans nos membres, va continuer à agir.
Donc je ne peux ni par la prière, ni par ma volonté, ni par mes bonnes résolutions demander à Dieu de m’aider à lutter contre le péché et à le vaincre. Ce n’est pas comme cela que le Seigneur a prévu de me donner la victoire sur le péché. Il ne peut pas me laisser dans la défaite. Il ne peut pas et Il ne veut pas. Mais il me demande de bien comprendre ce qu’il a prévu pour me sortir de cette situation misérable, une fois pour toutes. C’est cela qui devrait être enseigné dès le premier jour de notre conversion. On éviterait des années de combat inutile, de frustrations. Combien de chrétiens j’ai vus frustrés, qui retournaient dans le monde, en disant : « J’en ai assez, je n’arrive pas à lutter contre le péché. J’ai essayé. Cela a marché un temps, puis je me fais constamment reprendre, j’ai honte, je ne suis pas un bon témoin ! »
Alors que le Seigneur nous donne la solution dans sa Parole. Cette solution n’est pas, en général, bien enseignée dès le début de la conversion. Cela éviterait bien des années de lutte et de combats inutiles. Le Seigneur a prévu une solution radicale, complète, qui me donne une victoire totale sur le péché, permanente et définitive. Alléluia !
La 1ère des choses, je le répète parce que c’est très important : il y a dans mes membres, dans mon corps une loi incontournable de péché qui me pousse à pécher.
La 2ème chose : ce n’est pas par mes efforts de volonté et de bonnes résolutions pour lutter contre cette loi que je vais arriver à la changer. Cette loi sera toujours là. Il faut donc que je me tourne vers le moyen que Dieu a choisi de me donner, que je le comprenne et que le mette en pratique, pour avoir une victoire permanente et totale. Et je crois que cette victoire permanente et totale peut être manifestée dans la vie d’un tout jeune converti, pourvu qu’il ait en lui effectivement la vie de Christ. À partir du moment où quelqu’un est vraiment converti, une nouvelle créature, il peut, dès le début de sa vie chrétienne trouver une victoire complète sur le péché. Cela s’est trouvé dans un certain nombres de cas et de témoignages précis. Si c’est enseigné, si on l’a reçu dans un cœur ouvert, si on a compris le plan du Seigneur, la Parole de Dieu va donner la foi nécessaire pour avoir la victoire.
Alors, quel est ce plan que le Seigneur nous donne, le moyen unique de la victoire sur le péché ?
Je reprends au verset 24 : « …Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? … Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché ». Jusque-là, il y a un problème, il y a deux lois qui agissent : la première loi qui agit dans mes membres et me pousse à pécher de manière constante, absolue, et la deuxième loi, la loi de Dieu « par l’entendement ».
Dans Romains 8, il explique en quoi va consister cette victoire définitive sur le péché : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation… ».
La condamnation, c’est un mot qui veut dire à la fois jugement et handicap spirituel, puisque le chrétien qui est sous la loi du péché est constamment handicapé et il ne peut pas s’en sortir. En plus, il est sous le jugement puisqu’il est sous le péché. Il se réfugie en permanence dans la confession et le pardon reçu par la foi, mais cela ne règle pas le problème du péché. Il y retombe sans cesse, alors que dans ce passage Paul dit : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation ». Cela veut dire qu’il n’y a plus de handicap pour toi, plus de jugement, plus de condamnation si tu es en Jésus-Christ.
La première condition, c’est d’être vraiment né de nouveau en Jésus, mais c’est le cas de la plupart des chrétiens qui sont sincères devant Dieu, qui ont reçu, par la foi, le pardon de leurs péchés et la nouvelle naissance.
La deuxième condition : « … qui marchent non selon la chair mais selon l’Esprit ».
La première condition, « né de nouveau », cela va de soi. Je n’insiste pas là -dessus. Pourtant beaucoup de chrétiens devraient réexaminer cette condition, parce qu’un certain nombre de chrétiens qui se disent chrétiens, ne sont pas vraiment nés de nouveau. Ils n’ont pas eu dans leur cœur la conviction réelle de péché que donnent le Saint-Esprit et la Parole de Dieu. À ce propos, je citerai simplement l’exemple de Pharaon, quand Moïse va vers Pharaon en disant : « Lâche le peuple du Seigneur ! » Pharaon refuse, puis plus tard il dit : « D’accord, j’ai péché, je vous laisse aller ! » Mais ce n’était pas une vraie repentance selon le Saint-Esprit. Il disait cela, parce qu’il n’en pouvait plus avec ces jugements qui s’abattaient sur lui et son peuple. Il était soumis à une telle pression qu’il a fini par craquer et dire : « J’ai péché, je te laisse partir ! » Mais on a bien vu par la suite, qu’il ne s’était pas repenti du tout, puisqu’il a poursuivi les Hébreux avec son armée. Il n’y avait pas de repentance réelle. La repentance réelle se voit dans les fruits que l’on porte après. Pharaon n’en a pas porté.
Un deuxième exemple, c’est Judas qui, lorsqu’il a vu ce qu’il avait fait, a regretté son geste et est allé se pendre. Il n’a pas eu de repentance selon Dieu, sinon il serait allé demander pardon au Seigneur Jésus. A la résurrection il aurait vu son Seigneur et son maître, il ne serait pas aller se pendre. Il aurait reçu par la foi, la conviction de péché et du pardon que Dieu lui aurait donné.
Si vous regardez le fils prodigue, par contre, il a quitté son père et est allé se plonger dans le péché. Là, il est travaillé profondément, il retourne vers son père et lui dit : « J’ai péché ! » Il dit exactement ce que Pharaon et Judas ont dit. Tous deux avaient dit : « J’ai péché ! » Mais ce n’était pas une repentance réelle. Le fils prodigue, lui, retourne de tout son cœur vers son père. Il sait qu’il lui a fait du mal et il dit : « Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils » (Luc 15 v. 21).
On voit bien que c’est une vraie repentance, parce que son cœur est changé. Il est rétabli dans la maison du père, et même s’il a perdu son héritage, il est rétabli dans la communion de son Père. Cette repentance-là donne la nouvelle naissance, mais une fois la nouvelle naissance reçue, il faut marcher dans la victoire sur le péché. Et la victoire sur le péché est donnée par la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ.
Au verset 2 : « En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8 v. 2).
À un moment donné Paul a compris. Il a reçu la Parole du Seigneur qui lui a dit : « Paul, j’ai vu ton combat contre la chair et je vois que tu as compris que c’est un combat inutile. Tu es en train de te débattre par ta volonté. Ce n’est pas comme cela que j’ai résolu de régler le problème. J’ai résolu de régler le problème en annulant la loi du péché qui est dans tes membres et en la remplaçant par une autre loi plus élevée, plus forte, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ ».
Je relis Romains 8 v. 2. « La loi de l’esprit de vie en Jésus m’a libéré de la loi du péché et de la mort ».
Quand je posais la question au début du message : « Depuis combien de temps n’avez-vous pas confessé un péché ? » Si vous me dites : « Moi, il y a très longtemps que je n’ai pas confessé un péché parce que je marche dans la victoire totale sur le péché », je vous croirai, si vous le dites. Mais dans la pratique de nos vies chrétiennes, je constate que l’enseignement de la Parole de Dieu sur la victoire sur le péché n’est pas donné en général comme le Seigneur le veut, et n’est pas reçu comme le Seigneur le veut. Et en conséquence dans la vie de la plupart des chrétiens, il n’y a pas de victoire complète sur le péché qui est manifestée, alors que cela devrait être la règle, la norme. Donc, si nous n’avons pas confessé un péché depuis longtemps, il y a plus de chance pour que ce soit par endurcissement du cœur que parce qu’on vit dans la victoire complète et totale sur le péché. Mais, si c’est le cas pour vous, gloire à Dieu, vous avez compris.
En tout cas, ce que je veux dire, c’est que la volonté du Seigneur est de nous faire marcher dans une victoire complète sur le péché tous les jours. À suivre...
Henri Viaud-Murat
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« Invoque-moi, et je te répondrai » (Jérémie 33:3).
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