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Comment garder un cœur pur ?

Frédéric
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il y a 1 jour 23 heures #1 par Frédéric

Comment garder un cœur pur ? a été créé par Frédéric

Il est possible de perdre la bénédiction d’un cœur pur, mais, grâce à Dieu, il est aussi glorieusement possible de la conserver. Comment y parvenir est une question essentielle.
Il y a deux ou trois ans, un frère qui partait à l'étranger s'est levé lors d'une de mes réunions et m'a dit : « J'ai reçu la bénédiction trois fois mais je l'ai perdue deux fois. La troisième fois que je l'ai reçu, le Seigneur m'a appris comment la garder à travers ce texte ! » : « Comme vous avez donc reçu Jésus-Christ le Seigneur, marchez en lui » (Colossiens 2 v. 6).
C’est l’une des déclarations les plus simples et les plus complètes sur la manière de conserver la bénédiction qui peut être donnée. Les conditions pour l’obtenir sont les conditions pour la conserver.

Pour la conserver, il faut une consécration joyeuse et parfaite.
Nous avons tout mis sur l’autel pour l’obtenir. Il faut tout laisser sur l'autel pour la conserver. « Toutes les dîmes » doivent être apportées dans la maison de Dieu. Nous devons lui présenter nos « corps comme un sacrifice vivant » (Romains 12 v. 1), nous reconnaissant non plus comme à nous-mêmes, mais comme à Lui, par l'achat de son sang, et nous-mêmes comme intendants uniquement de tout ce qui nous appartient.
Notre santé et notre force, notre temps et notre talent, notre argent et notre influence, notre corps, notre intelligence et notre esprit, tout, tout lui appartient, et doit être utilisé pour sa gloire aussi pleinement que la plus tendre épouse l'utiliserait dans l’intérêt de son mari. Et cette consécration doit suivre le rythme de la lumière croissante. Le voyage de la vie ne se fait pas toujours à travers des pelouses herbeuses et des jardins fleuris, mais souvent à travers des déserts de sable brûlants et mouvants, des escarpements rocheux, des marécages fétides et des jungles sombres et déchiquetées, tandis que le Seigneur conduit l'âme par des voies qu'elle n'a pas connues.

Et dans de tels moments, l’intérêt personnel peut s’élever contre le sacrifice. Mais si la consécration est parfaite et fondée sur l'amour, il n'y aura pas de retour en arrière, pas de plongée dans des sentiers détournés séduisants et faciles, mais une marche en avant constante, s'il le faut, vers l'agonie solitaire de Gethsémané, le tribunal de la honte de Pilate, et l'heure sombre et terrible de Golgotha. Mais, Dieu merci, il ne sera pas seul car Il dit : « Je marcherai moi-même avec toi » (Exode 33 v. 14). Alléluia !

Pour conserver la bénédiction, il faut avoir une foi ferme et enfantine.
Il a fallu une foi sans mélange de doute pour saisir la bénédiction. L'incrédulité a été bannie. Les doutes ont été dissipés. L'assurance de l'amour de Dieu en Jésus a été crue de tout cœur. Sa capacité et sa volonté de sauver jusqu'à l'extrême ont été pleinement acceptées, et l'on s'est simplement fié à sa parole lorsque la bénédiction a été reçue ; et donc , bien sûr, cette même foi doit être entretenue pour la conserver.
Dieu ne peut pas exiger moins de l’homme sanctifié pour conserver la bénédiction que de l’homme non sanctifié pour l’obtenir. Pierre a dit : « Qui sont gardés par la puissance de Dieu par la foi » (1 Pierre 1 v. 5). Remarquez que c'est la puissance de Dieu qui nous garde, mais c'est la foi qui nous relie à la puissance comme l'attelage relie le wagon à la locomotive. La foi est le couplage.

Paul a dit de lui-même : « la vie que je vis maintenant dans la chair, je la vis par la foi au Fils de Dieu » (Galates 2 v. 20). Et encore une fois, il nous dit que les Juifs ont été retranchés à cause de l'incrédulité et que nous restons fidèles à la foi.
Nous pouvons souffrir d'épreuves prolongées, de grandes perplexités et de tentations féroces, elles font partie de la discipline de la vie. Mais nous devons continuer à croire, Jésus est proche ; continuer à croire, il n'y a rien à craindre ; continuer à croire, c'est cela, le chemin, la foi, dans la nuit comme durant le jour.

Pour conserver la bénédiction, nous devons prier et communier beaucoup avec le Seigneur.
Nous prions lorsque nous parlons à Dieu et lui demandons des choses. Nous communiquons avec Lui lorsque nous sommes immobiles, écoutons et laissons Dieu nous parler, nous façonner, nous montrer son amour et sa volonté, et nous enseigner la voie qu'il voudrait que nous suivions. Nous devrions prier souvent et ne pas être trop pressés, mais prendre le temps d'être saints, prendre le temps de « goûter et voir que le Seigneur est bon » (1 Pierre 2 v. 3), et d'entendre ce qu'il dira. Et nous devrions le faire, si possible, le matin, afin que nous puissions être fortifiés, nourris et heureux pour la journée. La rétrogradation commence généralement par une prière secrète négligée ou précipitée.

Quelqu'un a dit : « Restez avec Dieu dans la prière, restez jusqu'à ce qu'Il vous fonde, puis restez alors constamment fondus et implorez Dieu, et Il répondra, et vous serez changé, transformé et renouvelé, et vous pourrez faire ce qui sera demandé ! »

Pour conserver la bénédiction, nous devons accorder une attention diligente à la Bible.
L'âme a besoin de la nourriture de la vérité, et Jésus a dit : « L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 v. 4). Dieu ordonna à Josué de dire : « Ce livre de la loi ne sortira pas de ta bouche ; mais tu y méditeras jour et nuit ». Pourquoi ? « Afin que tu prennes garde à faire selon tout ce qui y est écrit ». Et que va-t-il suivre ? « Car alors tu feras prospérer ton entreprise et alors tu auras du succès » (Josué 1 v. 8]. Alors tu garderas la bénédiction.
David a dit de l’homme qui veut être heureux : « Son plaisir est dans la loi du Seigneur ; et il médite sa loi jour et nuit » (Psaume 1 v. 2). Et Paul nous dit que les Écritures sont « utiles pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit parfait et parfaitement propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3 v. 16 et 17). Et Pierre dit : « Comme des nouveau-nés, désirez le lait sincère de la parole, afin que vous puissiez y grandir » (1 Pierre 2 v. 2).

Certains professeurs sont plus petits dix ans après leur naissance qu'à leur naissance, parce qu'ils ne se sont pas nourris de la parole de Dieu. Catherine Booth a lu la Bible plusieurs fois avant l'âge de douze ans et a grandi ainsi, jusqu'à ce qu'il ne soit pas étonnant qu'elle soit devenue une « mère des nations ». Un jour, j'ai donné un discours sur l'utilisation de la Bible à mes soldats, et certains d'entre eux ont trouvé l'inspiration, ont ensuite porté leur Bible dans leurs poches et ont passé tout leur temps libre à lire et à prier, et nous avons pu les voir grandir jusqu’à devenir des hommes forts pour Dieu, et certains d’entre eux sont encore aujourd’hui des géants spirituels.

Pour conserver la bénédiction, nous devons la reconnaître, être agressifs et chercher à y faire participer les autres.
« Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et en confessant de la bouche qu'on parvient au salut » (Romains 10 v. 10). L'homme qui refuse son témoignage à cette grâce la perdra. Cette lumière, cachée sous un boisseau, s'éteindra. Dieu nous la donne pour que nous puissions la mettre sur un chandelier et éclairer tout ce qui est dans la maison, dans le corps, dans la communauté, dans la nation. Ne limitez pas le pouvoir du témoignage par l'incrédulité. Une torche ne perd ni lumière ni chaleur en allumant mille autres torches.

Touchez un morceau d’acier avec un aimant et il deviendra à son tour un aimant. Il peut ensuite être utilisé pour transformer dix mille autres pièces en aimants sans perte, mais plutôt avec une augmentation de sa puissance. Mais si on le suspend dans l'oisiveté, il perd peu à peu sa puissance. Alors avec nous, mes camarades, laissez le Saint-Esprit nous toucher avec son pouvoir purificateur, et nous deviendrons des aimants divins, et en touchant d’autres âmes, nous les vivifierons et obtiendrons pour nous-mêmes une puissance et une clarté d’expérience supplémentaires. Mais retenons notre témoignage, et nous perdrons notre pouvoir et, comme Samson, nous nous retrouverons bientôt comme les autres hommes.

Témoignez, témoignez, clairement, définitivement, constamment, courageusement, humblement ; si vous voulez garder la bénédiction.
Quand la foi est faible et que les démons sont tout autour, un témoignage précis disperse les démons, fortifie la foi et attise et illumine le témoignage intérieur. Témoignez du Seigneur, dites-lui que vous avez la bénédiction et remerciez-le pour cela. Témoignez auprès de vos camarades. Témoignez à votre propre cœur et au diable. Jean nous dit que la multitude vêtue de robe blanche au Ciel a vaincu par le sang de l'Agneau et la parole de son témoignage. Alors témoignez, si vous voulez vaincre et conserver la bénédiction.

Pour conserver la bénédiction, nous devons constamment vivre dans un esprit d’abnégation.
En cédant aux désirs charnels, aux ambitions égoïstes, à l’esprit du monde, nous risquons de perdre en un instant, le travail de plusieurs années. La main dure du vieil ennemi est toujours tendue pour nous arracher notre trésor. Nous devons veiller et prier, et nous tenir aux pieds de Jésus dans la plus profonde humilité, si nous voulons le garder. Tout cela se résume en un mot : « marcher dans l’esprit », « marcher dans l’amour ».

Enfin, il ne faut pas se reposer sur nos vécus actuels. Le Seigneur a des révélations plus claires de Lui-même pour nous. Nous sommes peut-être remplis jusqu'à la limite de nos capacités d’aujourd'hui, mais nous devrions toujours prier : « Oh, Seigneur, agrandis le vase ! », et c'est à cela que nous devons nous attendre. Comme Paul, « oubliant les choses qui sont en arrière et tendant la main vers celles qui sont en avant », nous devrions « nous précipiter vers le but, pour remporter le prix de la haute vocation de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3 v. 13 et 14), se souvenant toujours qu'Il « est capable de faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Éphésiens 3 v. 20).
Non pas selon une puissance mystérieuse à laquelle nous sommes étrangers, mais certainement « selon la puissance qui opère en nous » (Éphésiens 3 v. 20), la puissance du Saint-Esprit qui nous a convertis et a fait de nous ses chers enfants. Alléluia !

Samuel L. Brengle (Chapitre 6 du livre « Heart Talks on Holiness »).

Dieu murmure à l'âme qui l'écoute, son souffle est promesse et lumière. Ouvrez votre cœur, car sa voix fortifie et ses réponses apaisent. Tournez votre cœur vers Dieu, parce qu'Il parle et veut vous guider !
« Invoque-moi, et je te répondrai » (Jérémie 33:3).

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Modérateurs: Frédéric, Philippe Dehoux, Edwin

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« Le salut est en Christ Jésus et il est à présent, par la Croix et la Résurrection, au dessus de toute puissance de destruction et il garde notre trésor, notre salut. La foi en Lui règle une fois pour toutes la question de l’assurance de notre salut. Tout ce que nous avons à faire, c’est de diriger notre foi vers le Seigneur Jésus, notre Salut. »

- Théodore Austin-Sparks

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