L’unité dans l’amour
Nous devons apprendre à nous aimer mutuellement, à nous supporter, à nous pardonner. Ce n’est pas nous qui pouvons transformer l’autre, mais c’est Dieu qui peut le faire.
J’écoutais, il y a quelque temps, un prédicateur argentin, et il racontait pourquoi son ministère avait changé. À un moment donné, cet homme avait rencontré un juif et il lui avait parlé de Jésus, le Messie. Celui-ci lui a dit qu’il croyait au Messie ; qu’il croyait qu’à son retour Il réunirait tous les croyants en un seul peuple ; qu’Il les prendrait pour être avec Lui et qu’Il régnerait sur la terre. Mais cet homme pensait, que le Messie n’était pas encore venu à cause de la division chez les chrétiens. Ces paroles étaient prononcées par un juif !
« Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux (Jean 17 v. 22 à 26) ».
Dans l’évangile de Jean, Jésus a partagé la Sainte Cène, le saint repas. Et c’est dans cet esprit de communion profonde, d’union profonde, dans cette notion d’alliance que la prière de Jean 17 trouve ses fondations les plus profondes et ses racines les plus réelles. Jésus a rompu le pain et partagé le vin dans cette pensée profonde : « Qu’ils soient un comme nous, nous sommes un ». La finalité de cette unité, c’est de manifester la gloire du Père.
Dieu veut que nous soyons un et saints.
C’est la mission de l’Église dans le monde et pour tous ceux qui sont dans le monde. La mission que Dieu a laissée à l’Église, c’est d’être un. La Trinité, Père, Fils, Saint-Esprit, l’Église doit la manifester sur la terre. L’unité est plus forte que l’union. On peut se trouver dans une union sans forcément vivre l’unité. Dieu en nous, en chacun, est bien plus fort que tout ce qui voudrait s’opposer à cette unité.
Et Jésus dit : « Afin que le monde croie ». Qu’est-ce que le monde voit en regardant les églises ? Le monde voit des divisions d’églises et des divisions dans les églises. Et alors que le monde ne voie que la division dans le Corps de Christ, le peuple de Dieu doit être un, saint et crédible pour le monde. L’Eglise divisée est une négation de la nature du Christ. Nous devons absolument dans nos pensées, dans paroles, dans nos cœurs, dans nos actions, détruire tous les mensonges et toutes les forteresses que le Diable a pu construire depuis des années. Jésus n’a pas prié pour que nous soyons unis dans le ciel mais sur la terre. L’unité est spirituelle, indivisible ; elle est invisible mais réelle pour que le monde voie. L’Eglise doit être un seul Corps, la somme de tous les chrétiens.
Les dénominations ne sont pas issues du Saint-Esprit.
La Bible parle de la diversité des dons, de la diversité des opérations de Dieu, de la diversité de charismes mais Elle ne parle pas de la diversité des églises. C’est un mensonge évangélique ! La Bible dit qu’il y a une seule Eglise. Les dénominations ne sont pas les résultats d’une croissance du Corps de Christ, mais d’une excroissance du Corps de Christ. Parce qu’Israël avait douze tribus mais était un seul peuple. Le monde évangélique compte environ vingt-quatre mille tribus..., moi, je suis de Paul, moi, je suis d’Apollos, moi, je suis baptiste, moi, je suis pentecôtiste..., Israël avait douze tribus et était un. Les dénominations ne sont pas issues du Saint-Esprit. Et toutes les excuses que l’on peut donner pour garantir ces choses-là sont fausses et contre la Parole de Dieu. Il n’y a qu’un seul peuple parce que nous avons été baptisés dans un seul Esprit.
Est-ce que l’unité est une utopie ? Pourtant le Père est amour ; Il est saint. Le Père en nous par le Saint-Esprit est une réalité. Le Saint-Esprit veut descendre pour communiquer cela à l’Eglise parce que nous sommes un. Quel est le plus grand obstacle à ces réalités ? Est-ce les dénominations ? Les doctrines ? L’expérience du passé ? Les divergences de point de vue ? Non. C’est nous. Parce que le problème n’est pas seulement la division entre les églises ; le problème c’est qu’il y a des divisions dans la même dénomination. Comme il y a des divisions dans la même église. Le problème, c’est nous. Ce ne sont pas les autres. Parce que selon que nous réagissons, nous construisons ou nous détruisons. Et nous devons comprendre que ce n’est plus nous qui vivons, c’est Christ qui vit en nous.
Quelqu’un a dit que la division dans l’Eglise, la division des chrétiens et l’incapacité des chrétiens de vivre entre eux, montrent leur médiocrité. On ne veut pas attaquer les dénominations comme certains le font, parce que ceux qui agissent ainsi, en construisent une nouvelle. Ce qui compte, c’est que chaque frère ou sœur d’ailleurs, est mon frère ou ma sœur parce qu’il aime le Seigneur ! Tous ceux qui aiment le Seigneur sont mes frères.
Quelques questions pour nous aider à réaliser cette unité.
- Dieu veut-Il oui ou non restaurer l’unité dans l’Eglise et la sainteté dans l’Eglise ? Oui.
- Dieu a-t-Il réellement le pouvoir pour le faire ? Oui.
- Dieu le fera-t-Il ? Oui. Doit-Il demander la permission au Diable ? Non. Est-ce que Dieu suscitera les ministères d’Éphésiens pour la restauration de l’Eglise ? Oui. Est-ce que la gloire de la seconde maison dans la Parole de Dieu doit être plus grande que la gloire de la première ? Oui.
Comme Abraham a cru et n’a pas eu, David a eu parce qu’il a cru à sa génération et au temps de l’accomplissement de la promesse. Dieu le fera-t-Il dans notre génération ? Oui. Dieu le veut. Dieu le peut. On n’a pas besoin de demander l’autorisation du Diable. Mais pour qu’Il puisse le faire et pour qu’Il le fasse, Dieu veut une génération qui croit en Lui avec un cœur qui désire l’accomplissement de ces choses-là. Voulez-vous être cet homme, cette femme, ce jeune homme, cette jeune fille de votre génération actuelle ? Amen.
Brisons notre cœur.
Là où c’est nécessaire, prions. Non pas seulement la prédication, mais vivons ces choses-là. Intercédons. Laissons le Saint-Esprit travailler en nous. Étudions tout à nouveau la Parole de Dieu. Changeons nos attitudes. Humilions-nous. Demandons pardon. Soyons prêts à servir et à honorer les autres. Cherchons la communion. Commençons à aimer l’autre, car la première chose à faire, c’est la réconciliation.
Le prédicateur argentin disait que dans son pays, lorsque Dieu a réellement commencé à travailler les cœurs, les pasteurs de toutes les dénominations ont commencé par se réunir et à se retrouver pour prier toute une semaine ensemble. Et quand ces serviteurs de Dieu ont commencé à faire cela, alors le réveil est venu. Le réveil commence par le peuple de Dieu.
Nous devons apprendre à nous aimer mutuellement, à nous supporter, à nous pardonner. Ce n’est pas nous qui pouvons transformer l’autre, mais c’est Dieu qui peut le faire. L’amour est la clé de la transformation. Ce n’est pas en exigeant que l’autre change de comportement ; il ne le voit pas.
Nous sommes tous différents. Toutes les forteresses du passé, toutes les structures mentales, toute l’éducation, toutes les craintes, les absences de mémoire, toutes ces choses sont voulues par le Diable pour nous diviser. Qu’est-ce qui permet de régler tous nos problèmes ? Le pardon ; cet amour qui excuse tout, qui surmonte tout. C’est le plan de Dieu pour nos vies.
A Christ soit toute la gloire.