Que les sacrificateurs pleurent

Que les sacrificateurs pleurent

« Sacrificateurs, revêtez-vous de sacs et soyez dans le deuil ! Lamentez-vous, vous qui êtes au service de l’autel. Venez, passez la nuit revêtus de sacs, vous qui êtes au service de mon Dieu ». 

Consacrez un jeûne, proclamez une cérémonie, assemblez les anciens tous les habitants du pays dans la maison de l’Éternel votre Dieu, et appelez l’Éternel au secours (Joël 1 v. 13 et 14) ».

Le livre des Actes nous décrit l’Église de Jésus-Christ,  avant qu’elle ne devienne obèse et essoufflée par la prospérité ; avant qu’elle ne devienne hypertrophiée par sa sur-organisation.

Ce livre nous relate l’histoire d’une Église qui n’organisait pas des rencontres pour intellectuels dans le but d’étudier la médecine psychosomatique, mais qui guérissait tout simplement les malades. Ce livre nous décrit une Église qui ne récitait pas des prières mais qui priait par le Saint-Esprit. Tout cela représente une grande différence! Ce qui est regrettable, aujourd’hui, dans nos instituts bibliques et facultés théologiques, c’est que nous ne mettons pas les étudiants en contact avec ceux qui connaissent véritablement la Parole de Dieu. Ce n’est pas en agissant ainsi que nous changerons le monde. De plus, en ce qui concerne ceux qui enseignent, la question n’est pas de savoir s’ils connaissent vraiment la Parole de Dieu, la question est :

Connaissent-ils vraiment le Dieu de la Parole ?

Donner à un étudiant en théologie un diplôme ou une licence de pasteur sous prétexte qu’il possède des connaissances universitaires revient à donner un permis de conduire à un aveugle. Si cet homme ne connaît pas réellement Dieu, pourquoi aurait-il le droit de prêcher ? De deux choses l’une : Ou bien la Bible est un livre obsolète, ou bien elle est le Livre absolu. Nous devons réaliser, par ailleurs, que prêcher n’est pas une profession, c’est une passion.

« Lorsque Price Hughes mon père rentrait le dimanche après le culte et que personne n’avait été sauvé, il était inconsolable. Il ne voulait ni manger ni boire. Il ne quittait même pas son manteau, s’affalait sur son lit et pleurait amèrement tout en disant: mais pourquoi, pourquoi ? » Souvenons-nous que le seul jour de la Pentecôte a produit trois mille âmes.

Aujourd’hui, il arrive que l’on prêche plus de trois mille sermons dans une même ville et personne n’est sauvé. Et nous n’en sommes même pas déconcertés ! L’Église primitive était un éclair foudroyant. L’Église d’aujourd’hui ressemble à un bateau de croisière. L’Église d’aujourd’hui ne marche pas vers Sion d’un  pas décidé ; elle y vogue paisiblement. Les contemporains de l’Église apostolique étaient frappés de stupeur. Les sympathisants de l’Église d’aujourd’hui ont besoin de se divertir, de se donner du bon temps…

L’Église apostolique est née dans la chambre haute. Elle se meurt aujourd’hui dans d’immenses salles où l’on se préoccupe de l’organisation… Nous prenons l’agitation pour le réveil, le tapage et le brouhaha pour de la création, et toutes nos actions pour de l’onction. Je pense que l’heure est grave. C’est l’heure la plus grave de toute l’histoire de l’Église.

…« Le prophète, dans la véritable nature de son appel, est un personnage tragique. Il doit avoir, d’une part, une totale loyauté envers Dieu et, d’autre part, un cœur brisé pour les nations perdues ».

Nous sommes dans l’erreur lorsque nous affirmons à des personnes que nous considérons comme bonnes ou respectables que Jésus est venu dans le monde pour que les méchants deviennent bons. Cela est complètement faux. Une telle affirmation ne mène à rien. Lors de sa première discussion avec l’homme, Dieu ne lui a pas fait comprendre qu’il était méchant ou mauvais. Il lui a dit qu’il était MORT par ses offenses et par son péché. Et le christianisme est le seul Évangile, la seule bonne nouvelle dans le monde entier où l’on voit qu’un Dieu s’est fait homme pour venir habiter dans l’homme lui-même.

Où est l’impact du Saint-Esprit aujourd’hui ? … Lorsque le réveil arrive réellement, la lumière ne sort plus du sanctuaire pendant des semaines et des semaines.

… Le seul espoir pour l’Amérique (n.d.t : et pour la France) est celui d’une intervention divine pour toute la nation. Oubliez votre dénomination, arrêtez de chercher à remplir les bancs de votre église ! Considérons en tout premier lieu combien Dieu est affligé par le péché de son peuple. Lorsque nous lisons l’Ancien Testament, nous pouvons constater que Dieu ne discutait pas avec les Amalécites, ou avec les Hittites, ou tous les autres «ites». Ce qui le préoccupait c’était son peuple, Israël. Aujourd’hui, Dieu ne s’intéresse pas au communisme, au mormonisme, au moonisme, ou à tous les autres «ismes». Il se préoccupe de son Église - son Église d’aujourd’hui qui est devenue si matérialiste!

Aujourd’hui, une campagne d’évangélisation coûte deux millions de dollars...

Le réveil ne coûte pas un seul centime mais plutôt des cœurs brisés. Vous pouvez désirer votre réveil et planifier une grande campagne d’évangélisation à l’échelle de votre ville. Vous ne pouvez pas planifier le réveil. Car le réveil est une intervention divine mystérieuse.

…« Savez-vous ce qui s’est passé durant les trente dernières années en Angleterre ? (écrit dans les années 1990) Au cours de ces trente années, les musulmans ont érigé plus de trois cents mosquées, et dans la même période, l’Église d’Angleterre a fermé six cents soixante communautés. En sommes-nous désespérés ?

L’intercesseur pense ceci : « Par mon intermédiaire, des choses vont se produire. Je n’ai qu’à me tenir sur la brèche ».

La chose qui nous paralyse tous, c’est notre prospérité. Le matérialisme démolit l’Église aussi bien que le monde. Nous soupirons sans cesse après le bien -être et le confort. 

Ce qu’il nous faut maintenant, c’est un réveil de sainteté, un réveil de personnes complètement désintéressées et prêtes à sacrifier leur vie sur l’autel de Dieu.

Aucun individu – même possédant des capacités intellectuelles colossales – n’est plus puissant que ne l’est sa vie de prière. Se tenir debout devant l’homme en faveur de Dieu, c’est une chose; se tenir debout devant Dieu en faveur de l’homme, c’est tout à fait différent.

Nous exhortons les gens à donner leur dîme, n’est-ce pas? Dans cette affaire, c’est par l’argent que nous sommes motivés. Nous voulons un «réveil» qui soit une Pentecôte sans douleur. Nous voulons un réveil qui ne vienne pas perturber notre quotidien, nos statu quo. Après tout, du moment que nous en avons les moyens financiers, pourquoi ne pas organiser notre réveil ici comme cela se fait ailleurs? Pour autant que je me souvienne, il n’y a jamais eu de réveil qui n’ait été enfanté par une vraie, une véritable intercession.

En Angleterre, dans la ville de Leeds où j’habite, le réveil est venu. Il est venu parce qu’il se trouvait là un petit homme sans diplôme, un illettré. Mais si vous aviez vu le fardeau qu’il avait sur son cœur ! Il se consacra à un intense travail d’enfantement spirituel, il fit même deux dépressions, non pas mentales mais physiques, tant il avait jeûné. Mais on pouvait reconnaître en lui l’autorité.

Paul écrit dans son épître aux Éphésiens(6 v. 19) : « Priez pour moi, afin qu’il me soit donné, quand j’ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l’Évangile ». En d’autres termes, il disait : « Que la Parole de Dieu dans ma bouche soit revêtue de ce quelque chose de mystérieux que personne ne peut donner. Ce quelque chose appelé onction ».

L’onction de Dieu ! Si on pouvait l’acheter, peut- être certains d’entre nous auraient -ils vendu leur maison pour se la procurer. Mais on ne peut l’acheter ! Et on ne peut pas non plus l’acquérir à l’université !

Aujourd’hui, nous essayons de marier le christianisme:

-    avec la prospérité,

-    avec la réputation,

-    ou encore avec la personnalité.

Cela ne marche pas. Bien sûr, on peut prêcher la doctrine de la prospérité; cela convient à notre côté charnel. Mais réfléchissons: pourquoi est-ce que nous n’allons pas prêcher cette doctrine aux populations du Tiers Monde, là où l’on manque véritablement d’argent ? Je connais des personnes riches. Ce sont souvent des personnes formidables et je crois que Dieu en fait souvent de généreux donateurs. Mais lorsque toute l’Église de Jésus-Christ est dans la prospérité, elle n’obtient pas le réveil. Il se produit plutôt lorsqu’elle est pauvre. La prière est le langage du pauvre. « Penche ton oreille et écoute-moi, car je suis pauvre et dans le besoin ».

L’autosatisfait ne ressent pas le besoin de prier.

Le suffisant n’a pas besoin de prier. Le propre juste ne peut tout simplement pas prier. Mais celui qui se dit : « J’ai vraiment besoin de ce quelque chose de tout à fait différent de tout ce qui est humain », celui-ci ressent le besoin de baigner son âme dans la prière.

Il nous arrive souvent de dire aux jeunes : « Vous devez lire votre Bible et prier régulièrement. Votre vie de prière soutient votre vie chrétienne ». Mais non ! Nous devrions plutôt leur dire : « Vous devez maintenir votre vie chrétienne dans le but de prier ».

« Frère Ravenhill, je n’ai jamais connu ça depuis le dernier réveil que nous avons eu au Pays de Galles (ce réveil s’était produit quarante ans plus tôt).

«    Me Lewis, répondis-je, qu’est-ce qui vous fait dire ça ?

«    Je crois que nous sommes parvenus à « gravir la colline » tout comme nous l’avions fait alors ».

Et elle s’expliqua : « Voyez- vous, hier soir, au sortir de la réunion, nous nous sommes dit « bonsoir ». Et là, nous avons réalisé que c’était le seul mot que nous ayons prononcé durant toutes ces soirées. Car nous nous étions tenus dans un profond respect devant la sainteté de Dieu et nous étions tellement remplis de sa présence ! » Aujourd’hui, ne nous arrive- t-il pas d’entendre, aussitôt franchi le seuil de l’église : « Eh ! Tu penses que c’est l’équipe « X » qui va gagner aujourd’hui ? » S’il vous plaît ! Ne vous est-il jamais arrivé de quitter le sanctuaire vous sentant incapable de prononcer un seul mot ? L’Église doit retrouver impérativement la signification profonde de deux choses :

La majesté et la sainteté de Dieu. L’horreur du péché.

Je m’adresse maintenant aux pasteurs. Il vous faut retenir seulement deux choses. Vous n’êtes pas supposés être les concierges de vos églises, ni même les trésoriers. Si vous voulez agir selon la Parole, il vous faut lire Actes 6 verset 4 : « Pour nous, nous persévérons dans la prière et dans le service de la Parole ». Voilà ce que vous devez faire.

-    Mais qui visitera les malades ?

-    Les diacres.

-    Et qui se chargera des sépultures ?
- Les diacres.

L’Écriture est claire : « Laissez les morts enterrer les morts ». (…) Nous aimerions que l’Église fonctionne selon nos propres plans : « Seigneur ! Bénis nos plans ! Bénis ce que nous faisons ! »  Lorsque la gloire de Dieu remplit le temple, les gens accourent par centaines de milliers. La soif d’entendre la vérité de la Parole de Dieu est partout bien réelle.

Aucune église ne devrait fonctionner sans une nuit de prière régulière.

Le plus grand des honneurs jamais donné à un prédicateur n’a pas été donné par un homme mais par des démons. Souvenez-vous que les démons ont dit : « Jésus, je le connais, et Paul, je sais aussi qui il est ». Il est bien préférable que votre nom figure en dernière position plutôt qu’en toute première position sur la liste honorifique des meilleurs prédicateurs. Je vous le répète: si votre nom n’est pas connu en enfer, vous ne valez pas grand-chose dans le monde spirituel.

La seule formule pour produire un réveil se trouve dans la Parole de Dieu et nulle part ailleurs. Les prédicateurs devraient pleurer devant l’autel, parce qu’il n’y a plus de larmes de repentance. Les prédicateurs devraient gémir devant l’autel, parce qu’il n’y a plus de mouvement du Saint-Esprit. Les prédicateurs devraient se repentir devant l’autel, parce que bien souvent ils ont manipulé le surnaturel. Je ne parle pas de miracles ou de guérisons. Je veux parler du plus grand des miracles ! Celui que Dieu accomplit lorsqu’il prend un homme non sanctifié dans un monde non sanctifié. Lorsqu’il en fait un homme saint et qui reste saint, quand bien même Dieu le replace dans ce monde non sanctifié. Mais malheureusement, dans nos églises, nous sommes souvent plus effrayés par la sainteté que par le péché.

Si un homme irrégénéré fait de mauvaises choses, si un homme fait des choses viles parce qu’il a un esprit corrompu, alors il est évident que l’homme rempli du Saint-Esprit aura une vie sanctifiée et produira de bonnes choses. Arrêtons de demander aux gens s’ils sont sauvés ! Cela ne signifie pas grand-chose. Arrêtons de demander à qui que ce soit : « Es-tu né de nouveau ? » Que la personne à qui nous nous adressons soit pentecôtiste, presbytérienne, méthodiste ou mennonite, regardez-la simplement droit dans les yeux et demandez-lui : « Frère, sœur, est-ce que Jésus vit en toi ? » Finalement, n’est-ce pas là le signe de la nouvelle naissance ? Paul ne disait-il pas : « Christ en nous, l’espérance de la gloire ? »

… Que signifie « porter du fruit » ? Ce n’est pas l’arbre qui est bon qui porte automatiquement de bons fruits; c’est l’arbre dans lequel coule la sève de la vraie vie qui porte de bons fruits.

Le diable : « L’Église de Jésus - Christ est endormie ; laissons-la dormir ! Car si elle venait à redécouvrir la puissance du Saint- Esprit et si elle prenait conscience de la puissance de la résurrection de Jésus, cela secouerait le monde ! » Je me demande dans quelle mesure nous laissons le Saint-Esprit dominer nos vies.

Non! Nous ne devons plus nous rendre dans nos églises. Maintenant, nous devons laisser nos pasteurs pleurer entre le portique et l’autel. Je me suis avancé vers l’estrade, un jour, dans un institut biblique de renom. Quatre étudiants y étaient rassemblés. Je me suis approché du professeur et j’ai dit : «Jeune homme, vous êtes ici pour préparer tous ces jeunes à devenir pasteurs. En fait, ce sont eux qui conduiront l’Église de demain. Dites-moi, avez- vous inclus à votre programme des cours pour apprendre à pleurer? Et pour ceux qui ont déjà obtenu leur diplôme, existe-t-il un cours de gémissements ? »

J’aime beaucoup cette citation de Montgomery : « Toutes les choses terrestres s’évanouiront un jour, mais la prière subsistera jusque dans l’éternité ». Si seulement nous pouvions voir comme Dieu voit !

Il nous faut des pasteurs capables de pleurer. Des pasteurs capables de gémir.

Il nous faut impérativement :
Un bouleversement total.
Une régénération céleste.
Une vision de l’enfer qui nous réveille définitivement.

Cela ne pourra se produire que si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes. Cela n’arrivera que par une profonde repentance. Cela ne se produira que lorsque nous admettrons que nous, qui prétendons être des chrétiens, ne vivons qu’une vague forme de sainteté. Après tout, nous ne nous exprimons pas dans un langage grossier; nous ne sommes pas des gens malpropres ou des ivrognes et nous n’entretenons pas une maîtresse…

Finalement, nous ressemblons beaucoup au peuple d’Israël. Après être sorti d’Égypte, il s’est dirigé vers Kadesh-Barnéa, et là, au lieu d’entrer en Terre Promise, il s’est enorgueilli. Kadesh-Barnéa ne devait être qu’une porte vers la Terre Promise. Cette ville ne devait être qu’une étape, mais elle est devenue une destination. Elle ne devait être qu’un jalon, elle est devenue une pierre d’achoppement.

Mais Dieu regarde au cœur, il ne regarde pas aux apparences !
Alors, une fois de plus, à nous de décider si cette Bible est le Livre absolu ou si ce livre est obsolète.
Nous n’avons jamais été une nation aussi dévastée.
Nos foyers sont brisés.
Nos enfants brisés sont toujours plus nombreux. Nos esprits sont dévastés.

Nos corps aussi sont dévastés (plus d’un million de jeunes filles sont enceintes avant l’âge de dix-sept ans).

…Notre aide ne pourra venir que du Seigneur. Dans la repentance et dans la soumission. Nous devons le reconnaître : « Seigneur, je n’ai plus la vision que j’avais autrefois, Seigneur, je n’ai plus la passion pour les âmes perdues que j’avais autrefois, oui, pour les âmes perdues, pour les individus, car le pays passe en second plan. »Nous commencerons à entrevoir le réveil lorsque nous nous lèverons pendant le culte et lorsque nous dirons:

« Oui, je l’avoue, je n’ai pas de passion pour les perdus.

Non, je n’arrive pas à verser des larmes pour cette humanité perdue. Oui, je l’avoue, j’ai tellement d’autres centres d’intérêts. »

Si nous avions un seul exemple à suivre, ce serait celui de l’apôtre Paul : « JE NE FAIS QU’UNE CHOSE ».

Paul vivait Dieu. Il pensait Dieu. Il priait Dieu. C’est tout !

On pouvait lui donner des coups de fouet, mais on ne pouvait ôter Dieu de sa vie. Il pouvait flotter toute une nuit sur un radeau en Méditerranée, cela ne le séparait pas de son Dieu. On pouvait le priver de nourriture, cela ne lui enlevait pas sa faim de Dieu. Pourquoi? Il avait reçu une vision de la croix. Une vision de la puissance de la résurrection. Il savait que la chose la plus importante dans ce monde est d’être rempli de Dieu.

Il est grand temps d’appeler l’Église à la prière. Reconnaissons que si nous étions aussi spirituels que nous pensons l’être, nous nous serions rendus à l’église, hier soir, revêtus d’un sac de toile, et nous aurions répandu de la cendre sur nos têtes. Nous nous serions lamentés parce que la gloire de Dieu a disparu.

Dieu nous appelle à nous tenir en alerte. A réparer les brèches. Il nous appelle à provoquer les puissances de ce monde matérialiste et l’Église endormie de Laodicée. Lorsqu’il était ici-bas, n’a-t-il pas nettoyé le Temple ? Celui-ci doit être à nouveau nettoyé. Nettoyé de sa mondanité, de son matérialisme. Que Dieu nous aide à sonder notre cœur comme nous sondons les Écritures ! Soyons honnêtes! Admettons que nous avons échoué! Recherchons la prière, la purification et l’onction d’en-haut ! Que Dieu puisse faire de nous le lien vital entre son Esprit éternel et ce monde perdu !

Que sa gloire vienne briller parmi nous de nouveau !

 Source : « Weeping between the porch and the altar » - Auteur : Leonard Ravenhill

 

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