3. Le sang de la croix

3. Le sang de la croix

Chap: 3 - L'autel sanctifié par le sang - Des objets qui composaient l’ameublement du tabernacle, l’autel était le plus important. Le propitiatoire d’or sur lequel Dieu manifestait sa gloire, visible dans le lieu très saint, à l’intérieur du voile, était plus glorieux.

« Tu suivras à l'égard d'Aaron et de ses fils tous les ordres que je t'ai donnés. Tu emploieras sept jours à les consacrer. Tu offriras chaque jour un taureau en sacrifice pour le péché, pour l'expiation ; tu purifieras l'autel par cette expiation, et tu l'oindras pour le sanctifier. Pendant sept jours, tu feras des expiations sur l'autel, et tu le sanctifieras ; et l'autel sera très saint, et tout ce qui touchera l'autel sera sanctifié » (Exode 29 v. 35 à 37).

« Tu placeras le parvis à l'entour, et tu mettras le rideau à la porte du parvis. Tu prendras l'huile d'onction, tu en oindras le tabernacle et tout ce qu'il renferme, et tu le sanctifieras, avec tous ses ustensiles ; et il sera saint. Tu oindras l'autel des holocaustes et tous ses ustensiles, et tu sanctifieras l'autel ; et l'autel sera très saint » (Exode 40 v. 8 à 10).

« Tu feras avec cela une huile pour l'onction sainte, composition de parfums selon l'art du parfumeur ; ce sera l'huile pour l'onction sainte » (Exode 30 v. 25).

« Moïse prit l'huile d'onction, il oignit le sanctuaire et toutes les choses qui y étaient, et le sanctifia » (Lévitique 8 v. 10).

Il était cependant caché aux yeux d’Israël, étant la représentation de la présence cachée de Dieu dans les cieux. Ce n’est qu’une fois par an que la foi active d’Israël s’y fixait intentionnellement. Sur l’autel, en revanche, les prêtres de Dieu y étaient continuellement occupés, chaque jour. L’autel peut être comparé à une porte d’entrée pour tout le service de Dieu dans le lieu saint.

Avant l’existence d’un temple ou d’un tabernacle, un autel servait de lieu d’adoration de Dieu, comme dans le cas de Noé et des Patriarches. L’homme peut adorer Dieu sans temple, s’il a un autel. Mais il ne peut pas adorer Dieu sans autel, même s’il a un temple. Avant que Dieu ne parle à Moïse d’un tabernacle au Sinaï, où il pourrait habiter parmi le peuple, il lui avait déjà parlé du travail sacrificiel. Le service de l’autel était le début, le point de départ de l’adoration, le centre, voire le cœur du service du tabernacle et du temple.

Pourquoi cela ? Qu’est-ce que l’autel ? Et pourquoi occupait-il une place si importante ? Le mot hébreu pour « autel » donne la réponse. Il signifie spécifiquement l’endroit où l’on met à mort, où l’on tue. Même le lieu de l’encens – où il n’y avait pas de victime tuée – portait le nom d’autel parce qu’on y déposait les dons offerts en sacrifice à Dieu.

L’idée principale est la suivante : le service de l’homme pour Dieu consiste dans le sacrifice et la consécration de lui-même et de tout ce qu’il a à offrir à Dieu. Pour cela, il fallait un lieu séparé, ordonné et sanctifié par Dieu lui-même. Parce que l’autel a été ordonné et sanctifié par lui, il sanctifie et rend acceptable le don qui y est déposé.

L’offrant y apporte non seulement le sacrifice qui doit expier ses péchés, mais aussi l’offrande de remerciement, d’actions de grâce, de reconnaissance qui suit la réconciliation. C’est l’expression de son amour et de sa reconnaissance, de son désir d’une communion plus étroite avec Dieu et de la pleine jouissance de ses faveurs. L’autel est le lieu du sacrifice, de la consécration, mais aussi de la communion avec Dieu. L’autel de l’Ancien Testament a un anti-type dans le Nouveau Testament ; quelque chose, qui, dans le culte spirituel, est la réalité parfaite dont l’autel de l’Ancien Testament n’était que l’ombre.

« Nous avons un autel », dit le Saint-Esprit en Hébreux 13 v. 10. « Nous avons un autel dont ceux qui font le service au tabernacle n'ont pas le pouvoir de manger. Les corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp. C'est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte » (Hébreux 13 v. 10 à 12).

Dans les activités éternelles du ciel, il y a aussi un autel : « Un autre ange vint se placer près de l’autel, avec un encensoir d’or... L’ange prit l’encensoir et le remplit du feu de l’autel » (Apocalypse 8 v. 3 et 5). « Et un autre ange vint, et il se tint sur l'autel, ayant un encensoir d'or ; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or qui est devant le trône. La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l'ange devant Dieu. Et l'ange prit l'encensoir, le remplit du feu de l'autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre. Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner » (Apocalypse 8 v. 1 à 6).

Cet autel, dans le Nouveau Testament comme dans l’Ancien, était un lieu de mise à mort, un lieu de sacrifice. Il n’est pas difficile de dire où se trouve ce lieu dont il est question dans le Nouveau Testament. C’est l’autel ou une fois pour toutes, l’Agneau de Dieu a été sacrifié en tant que grande offrande pour le péché ; et où chaque croyant doit se présenter lui-même avec tout ce qu’il a comme offrande de remerciement ou comme sacrifice de reconnaissance à Dieu.

Cet autel est la croix !  Dans notre texte, nous apprenons que l’autel lui-même devait être sanctifié par le sang et qu’il devait posséder le pouvoir de sanctifier quiconque le toucherait.

Notre texte nous parle de l’autel sanctifié par le sang et de l’offrande sanctifiée par l’autel. Que l’Esprit de Dieu ouvre nos yeux pour que nous puissions voir toute la puissance du sang de la croix.

Puissions-nous voir la sanctification de la croix comme le lieu de notre mort et le lieu où nous pouvons aussi être consacrés à Dieu.

1. L’autel sanctifié par le sang.

C’est au milieu des instructions concernant la consécration d’Aaron comme grand prêtre (ses fils étant consacrés avec lui comme prêtres), que les mots du texte apparaissent. Un prêtre doit avoir un autel. Mais de même que le prêtre lui-même devait être sanctifié par le sang, il en était de même pour l’autel. Dieu a ordonné qu’une offrande pour le péché soit préparée pour purifier l’autel, et pour faire de l’autel un lieu de culte.

Pendant sept jours, Moïse a dû poursuivre ce travail de l’expiation pour l’autel. Nous lisons : « Moïse prit le sang (du sacrifice pour le péché), le mit sur les cornes de l’autel, en les entourant de son doigt, et purifia l’autel. Il purifia l’autel, versa le sang au pied de l’autel, et le sanctifia pour y faire la réconciliation » (Lévitique 8 v. 15).

Par cette « réconciliation », non seulement l’autel était sanctifié et rendu « saint », mais il était rendu « très saint », « saint des saints ». Cette expression est la même que celle utilisée pour décrire le sanctuaire intérieur du tabernacle où Dieu habitait. Elle est utilisée ici pour l’autel, qui avait un degré de sainteté similaire et particulier. L’un était le « Saint des Saints » caché, l’autre le « Saint des Saints » accessible, (appelé plutôt lieu Saint).

Nous lisons ensuite : « Quiconque touchera l’autel sera saint » (Exode 29 v. 37). Par la septuple expiation par le sang, l’autel avait acquis une telle sainteté, qu’il avait le pouvoir de sanctifier tout ce qui était déposé sur lui. L’israélite n’avait pas à craindre que son offrande soit trop petite ou trop indigne ; l’autel sanctifiait le don qui y était déposé.

Notre Seigneur Jésus a fait référence à ce fait bien connu lorsqu’il a demandé : « Qu’est-ce qui est le plus grand, le don ou l’autel qui sanctifie les dons ? » (Matthieu 23 v. 19). L’autel, par la septuple aspersion du sang, sanctifiait chaque offrande qui y était déposée.

Quelle lumière glorieuse et fraîche ce mot jette sur la puissance du sang de Jésus, et sur sa croix qui est sanctifiée par lui. En tant que sang – avant l’abandon de la vie du Christ dans l’obéissance jusqu’à la mort – il a le pouvoir de réconcilier et d’obtenir la victoire sur le péché.

Mais une nouvelle gloire du sang nous est révélée ici. La croix sur laquelle il a été versé n’est pas seulement l’autel sur lequel Jésus a été sacrifié, mais elle a été consacrée par ce sang comme un autel sur lequel nous pouvons également être sacrifiés et rendus agréables à Dieu.

C’est la croix seule, sanctifiée par le sang (oui, sanctifiée pour devenir le « saint des saints », qui sanctifie toute chose, toute chose qui la touche) qui a ce pouvoir.

Dans les cultes païens, on enseigne souvent aux gens une doctrine sur la croix, selon lequel, en s’imposant des souffrances et en se sacrifiant, ils peuvent devenir agréables à Dieu. Mais ils cherchent une valeur dans les souffrances elles-mêmes, comme une mise à mort de la chair.

Ils ne comprennent pas que tout ce que fait l’homme, qu’il s’agisse de souffrances ou de sacrifices, est entaché par le péché et est donc incapable de vaincre réellement le péché ou de plaire à Dieu.

Ils ne comprennent pas que la croix elle-même, en tant que moyen d’autosacrifice, doit d’abord être sanctifiée. Avant que les souffrances d’une croix puissent nous sanctifier, elle doit elle-même être sanctifiée.

C’est dans ce but que Dieu a pris une disposition des plus glorieuses. Il a fait ériger un autel pour lequel une réconciliation septuple, et donc parfaite, avait été faite, de sorte que tout ce qui touchait cet autel était saint.

Par le sang du Fils de Dieu, la croix est devenue « très sainte », « un saint des saints » qui a le pouvoir de nous sanctifier. Nous savons comment cela a été accompli. Nous ne pouvons pas en parler ou y penser trop souvent, ni y croire ou en être suffisamment reconnaissants.

En versant son sang précieux et divin en sacrifice pour nos péchés, en se livrant en parfaite obéissance à la volonté du Père, en remportant une victoire personnelle sur le péché, en portant notre punition, notre châtiment et notre malédiction, Jésus a vaincu le péché et l’a rendu sans puissance, sans pouvoir inopérant, sans effet pour nous aussi.

Ce que Jésus a fait et souffert sur la croix, il l’a fait et souffert en tant que second Adam, en tant que notre caution, notre chef. À la croix, il nous a montré que le seul moyen d’être libéré de la chair – à la ressemblance et dans la faiblesse de laquelle il est venu – afin d’entrer dans la vie de Dieu et de l’Esprit, c’est d’abandonner la chair au juste jugement de Dieu. Le seul moyen d’entrer dans la vie de Dieu était la mort de la chair.

Mais non seulement il nous a montré que c’était le seul chemin, mais par sa mort, il a obtenu le droit et le pouvoir de nous permettre de marcher dans cette voie. Notre vie naturelle est si entièrement soumise à l’autorité du péché que nous ne pouvons pas en être délivrés par des souffrances, des sacrifices ou des efforts de notre part. Mais la vie et les souffrances de Jésus ont une telle puissance divine que, par elles, l’autorité du péché a été entièrement détruite.

Désormais, quiconque cherche le chemin vers Dieu et vers la vie de Dieu, par le sacrifice et la mort en communion avec lui, trouvera ce chemin et sera capable d’y marcher. Par le sang de Jésus, par la réconciliation parfaite et la puissance d’une vie éternelle que son sang a révélée, la croix de Jésus a été sanctifiée pour toujours, comme un autel sur lequel seul doit être offert tout ce qui est présenté à Dieu.

La croix est un autel. Nous avons vu que l’autel est le lieu « d’égorgement », ou plutôt de mise à mort, le lieu du sacrifice. Le lieu où l’on offrait l’encens était aussi appelé autel. Sur l’autel des sacrifices comme sur l’autel des parfums, un feu brûlait. Ce qui est présenté à Dieu doit d’abord passer par la mort et ensuite être consumé par le feu. Dans sa condition naturelle, la victime sacrificielle est impure ; par la mort, le jugement sur le péché doit être exécuté ; il doit être consumé par le feu et, sous une nouvelle forme spirituelle, porté au ciel.

Ce que l’autel du sacrifice – ce que la croix – proclame au sujet du Christ, est la loi dans le temple d’un Dieu saint ; il n’y a pas de chemin vers Dieu si ce n’est par la mort, par le sacrifice de la vie. Il n’y a pas de chemin vers Dieu ni vers le ciel pour nous, si ce n’est par la croix.

La croix n’est pas seulement la croix à propos de laquelle nous devons croire que Jésus est mort pour nos péchés, non, c’est la croix sur laquelle nous devons aussi mourir. Le Seigneur Jésus a très tôt, et à plusieurs reprises, averti ses disciples qu’il devait être crucifié et qu’ils devaient porter leur croix après lui.

Chacun doit être prêt à être crucifié comme Christ. Il n’entendait pas par là une souffrance ou une mort purement extérieure. Non, il parlait de l’abnégation intérieure, de la haine et de la perte de la vie personnelle en tant que communion de sa croix. C’était avant sa crucifixion.

Le Saint-Esprit nous enseigne par l’intermédiaire de l’apôtre Paul, comment nous devons parler de la croix après que Jésus y a été mis à mort : Galates 2 v. 20 nous dit : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi ».

« Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit » (Galates 5 v. 24 et 25).

« Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! » (Galates 6 v. 14).

Ces trois passages de l’épître aux Galates nous enseignent que nous ne devons pas considérer les souffrances de la croix comme étant uniquement l’expiation de notre culpabilité, mais comme la caractéristique et la force de notre vie.

Dans la croix, la vie de Jésus sur terre a atteint son but, son apogée, sa perfection. Sans la croix, il n’aurait pas pu être le Christ. La vie du Christ depuis le ciel porte en nous la même caractéristique : c’est la vie du crucifié, de l’unique crucifié.

La phrase : « je suis crucifié avec le Christ », est inséparable de l’autre phrase qui suit : « Le Christ vit en moi ». Chaque jour et chaque heure, nous devons demeurer dans ce lieu de crucifixion.

À chaque instant, la puissance de la croix du Christ doit agir en nous. Nous devons nous conformer à sa mort. C’est alors que la puissance de Dieu se manifestera en nous : la faiblesse et la mort de la croix sont toujours associées à la vie et à la puissance de Dieu. Paul dit : « Car il a été crucifié à cause de sa faiblesse, mais il vit par la puissance de Dieu ; nous aussi, nous sommes faibles en lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu pour agir envers vous » (2 Corinthiens 13 v. 4).

Beaucoup de chrétiens ne le comprennent pas. La croix dont ils se glorifient diffère de celle dont Paul s’est glorifié. Ils se glorifient d’une croix sur laquelle Christ est mort, mais ils ne sont pas prêts à y mourir eux-mêmes. C’est pourtant le dessein de Dieu. Le sang même qui a expié pour nous sur la croix, a sanctifié la croix afin que nous puissions trouver le chemin de la vie.

Remarquez combien cette distinction et ce lien entre le sang de l’expiation et le sacrifice de la chair nous sont clairement signifiés dans le passage bien connu : « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée (en fait, la traduction Segond est fautive et conduit à un faux sens, voire un contresens ; il faut comprendre plutôt littéralement : « ainsi donc frère, ayant la liberté de nous exprimer avec franchise pour entrer ; parresia en grec = liberté de langage, franchise ; Parresiazomai = parler en toute liberté, avec franchise) dans le sanctuaire (= lieu de la sainte présence de Dieu) par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10 v. 19 à 23).

Le sens du texte est le suivant : « Si nous pouvons nous approcher de Dieu pour lui parler à cœur ouvert, avec franchise, en toute liberté, dans une intimité inédite et merveilleuse, c’est grâce au sang de Jésus qui nous introduit dans cette communion, et même cette amitié inouïe qui caractérise précisément l’union parfaite du Père et du Fils ! »

Ce chemin passe toujours par le voile déchiré de la chair. La crucifixion et le sacrifice de la chair ont été le moyen par lequel le sang a été versé. Quiconque obtient une part de ce sang est, par ce sang, introduit dans cette voie. C’est le chemin de la croix. Le chemin vers la vie de Dieu n’est rien d’autre que le sacrifice total de sa propre vie. La croix, avec son renoncement total à soi-même, est le seul autel sur lequel nous pouvons nous consacrer à Dieu.

La croix a été sanctifiée par le sang de Jésus en tant qu’autel sur lequel nous pouvons devenir un sacrifice, saint et acceptable pour Dieu. Comment ne pas penser alors à ce passage bien connu de l’épître aux Romains 12 v. 1 et 2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ».

Nous voyons maintenant le sens de cette phrase qui est liée à l’autel et aussi à la croix : « Ce qui sera apporté sur l’autel sera saint » (Exode 29 v. 37). La petitesse ou l’indignité de l’offrande de celui qui l’apportait ne la rendait pas inacceptable pour Dieu. L’autel, sanctifié par le sang, avait le pouvoir de la rendre sainte.

Ainsi, lorsque je crains que mon abnégation, mon don de soi et mon sacrifice personnel ne soit pas parfait, ou que, dans ma mort au « moi », je ne sois pas entièrement honnête et vrai, mes pensées doivent être détournées de moi-même et fixées sur le pouvoir merveilleux que le sang de Jésus a exercé sur sa croix, pour sanctifier tout ce qui le touche.

La croix – Jésus crucifié – est la puissance de Dieu. Lorsque, en comprenant de mieux en mieux ce que signifie la croix, je la choisis vraiment et m’y tiens fermement, alors la croix produit une puissance de vie qui me saisit et me tient fermement, afin que je puisse vivre comme quelqu’un qui a été crucifié.

À chaque instant, je peux marcher dans la conscience de ma crucifixion. Il y a un renoncement à soi parce que l’Esprit du crucifié fait de sa croix la mort de la vie personnelle et la puissance de la nouvelle vie de Dieu. Depuis la croix, en tant qu’autel sanctifié, un pouvoir sanctifiant est exercé sur moi. À partir du moment où je m’abandonne avec confiance à la croix, je deviens une personne sanctifiée, l’un des saints de Dieu. Dans la mesure où je crois au pouvoir sanctificateur de la croix et que je cherche à vivre en communion avec elle, je participe à une sainteté progressive et croissante.

La croix sur laquelle j’ai été crucifié avec Jésus devient chaque jour l’autel qui sanctifie tout ce qui le touche et qui me sanctifie moi aussi d’une sanctification divine. L’autel sanctifié par le sang sanctifie le don qui lui est fait.

 

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« Beaucoup de Chrétiens abandonneront la foi. Ils rejetteront la saine doctrine. Ils deviendront hypocrites. Ils diront une chose et en feront une autre. Ils auront l'apparence de la piété. Ils s'aimeront eux-mêmes. Ce sera l'âge de « l'estime de soi » et de l'exaltation de soi ! Ils aimeront l'argent et le plaisir. »

- Laurence Dene McGriff

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