2.« Lui-même »
Quoique « Lui-même » en soit déjà à sa 11ème édition française, son auteur est encore ignoré parmi-nous. Il mériterait fort cependant d’être connu - La vraie vie est toujours facile, exubérante.
Et maintenant, grâce à Dieu, j’ai Christ Lui-même – non pas seulement ce que je puis contenir de Lui, mais aussi tout ce que je ne peux contenir actuellement, tout ce que je pourrai contenir instant après instant tandis que j’avance droit devant moi vers l’éternité. Je suis comme une petite bouteille plongée dans l’océan, et qui s’emplit de tout ce qu’elle peut contenir ; la bouteille est dans l’océan et l’océan dans la bouteille. C’est ainsi que je suis en Christ et que Christ est en moi, avec cette différence que je dois être rempli à nouveau chaque jour et cela perpétuellement.
La question donc qui se pose à chacun de nous n’est pas : « Que pensez-vous de la sanctification, de la guérison divine ? » Mais : « Que pensez-vous de Christ ? »
A un certain moment, quelque chose s’interposa entre Christ et moi. Je l’exprimerai en vous rapportant ces quelques paroles d’une conversation avec un ami qui me demandait : « Vous avez été guéri par la foi ? ». « Oh non », lui répondis-je, « j’ai été guéri par Christ ! » Quelle différence cela fait-il ? Une très grande différence.
A un certain moment, en effet, ma foi elle-même semblait s’interposer entre Jésus et moi. Je pensais que je devais travailler ma foi, donc je faisais des efforts pour obtenir la foi. A la fin, pensant l’avoir acquise, je crus que si je m’y accrochais de tout mon poids, cela tiendrait. Je dis alors au Seigneur : « Guéris-moi ». Je mettais ma confiance en moi-même, dans mon propre cœur, dans ma propre foi : je demandais au Seigneur de faire quelque chose pour moi à cause de ce qui était en moi et non de ce qui était en Lui. Aussi le Seigneur permit-il au diable d’éprouver ma foi. Le diable la dévora comme un lion rugissant et je me trouvai si abattu que je ne pensais plus avoir la moindre foi. Dieu avait permis que j’en sois privé au point de sentir que je n’en avais aucune. Et alors, Dieu parut me parler tout doucement disant : « Qu’importe mon enfant, tu n’as rien, mais Je suis la Toute-Puissance, Je suis le Parfait Amour, Je suis la Foi, Je suis la Vie ; c’est Moi qui te prépare à recevoir la bénédiction et c’est encore Moi qui suis la bénédiction elle-même. Je suis tout en toi et hors de toi pour toujours ».
C’est là ce que j’appelle avoir la « foi de Dieu » (Marc 11 v. 22 Grec). « Et si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi du Fils de Dieu » (Galates 2 v. 20 Grec). Voilà. Ce n’est pas votre foi ; vous n’avez pas de foi en vous-mêmes, pas plus que vous n’avez de vie ou quoi que ce soit d’autre en vous. Vous n’avez que lacune et vide et vous devez seulement demeurer ouverts et prêts à Le recevoir afin qu’Il accomplisse tout. Il vous faut recevoir Sa foi aussi bien que Sa vie et Sa guérison, et dire simplement : « Je vis dans la foi du Fils de Dieu ». Ma foi ne vaut rien du tout. Si je devais prier pour quelqu’un, je ne m’appuierais point du tout sur ma foi ; je dirais seulement : Me voici, Seigneur. Si tu veux que je sois un canal de tes grâces, fais passer en moi tout ce qu’Il me faut.
C’est Christ et Christ seul qui compte. Votre corps est-il livré pour qu’Il y demeure ainsi et agisse en vous ? Le Seigneur Jésus-Christ a un corps tout comme vous ; toutefois c’est un corps parfait. Ce n’est pas le corps d’un homme mais celui du Fils de l’Homme. Pourquoi est-Il appelé le « Fils de l’Homme » ? Y avez-vous réfléchi ? Cette appellation signifie que Jésus-Christ est l’homme-type, parfait, universel, complet. Jésus est le seul qui contienne en Lui-même tout ce que l’homme doit être et tout ce que l’homme a besoin de posséder. Tout est en Christ, toute la plénitude de la divinité et la plénitude d’une parfaite humanité ont été personnifiées en Christ et Il résume tout ce qui est nécessaire à l’homme.
Son esprit est tout ce dont l’esprit humain a besoin et il se donne Lui-même à nous. Son corps possède tout ce dont notre corps a besoin. Il a un cœur qui bat avec la force dont notre cœur a besoin. Il a des organes et des fonctions débordantes de vie, non pas pour Lui-même mais pour l’humanité. Il n’a pas besoin de force pour Lui-même et la puissance qui l’a fait ressusciter et sortir de la tombe contre toutes les forces de la nature n’était pas non plus pour Lui.
Ce corps merveilleux appartient au nôtre. « Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part » (1 Corinthiens 12 v. 27). Vous êtes un membre de Son corps. Votre cœur a le droit de tirer de son cœur tout ce dont il a besoin. Votre vie physique a le droit de tirer de la sienne sa subsistance et sa force. Alors ce n’est plus votre vie mais c’est réellement la précieuse vie du Fils de Dieu. Voulez-vous le recevoir ainsi aujourd’hui même ? Non seulement vous serez guéri, mais vous aurez une vie nouvelle répondant à tous vos besoins futurs. Oh, recevez-Le donc dans Sa plénitude.
Recevez-le à présent même !
Il me semble que je vous apporte aujourd’hui un secret comme si Dieu me l’avait donné pour chacun de vous en disant : « Va et parle-leur. S’ils le reçoivent, ce sera pour eux un gage de puissance en tous lieux qui les gardera au travers des difficultés, des dangers, des craintes, pour la vie, la mort, l’éternité ».
Si j’annonçais publiquement avoir reçu du ciel un secret de richesse et de succès que Dieu donne gratuitement par ma main à quiconque veut le prendre, je suis sûr qu’il faudrait une salle immense pour contenir tous ceux qui viendraient. Mais, chers amis, je vous montre dans Sa Parole une vérité autrement plus précieuse.
L’apôtre Paul nous parle d’un mystère, un grand mystère caché à travers les siècles et les générations, que le monde chercha en vain à connaître, que les sages de l’orient espéraient trouver et dont Dieu dit « Qu’Il est maintenant révélé à Ses saints » (Colossiens 1 v. 26). Or, le mot « mystère » signifie « secret ». C’est pour faire part de ce secret à tous ceux qui pourraient le recevoir que Paul a parcouru le monde et ce secret c’est tout simplement : « Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1 v. 26 et 27).