Quand il sera venu…3

Quand il sera venu…3

Tout ce que serait Jésus lui-même - Il est possible d’avoir grandi dans une église, d’avoir appris le catéchisme, participer à l'école du dimanche, de s’être soumis, dans les limites du raisonnable, à tous les rites, pratiques et cérémonies existants.

Je me demande quel est, dans le monde, le nombre réel de chrétiens dont la vie spirituelle a été transformée parce qu’ils ont accepté le fait que le Saint-Esprit est venu comme une personne et qu’il veut, il n’attend d’ailleurs que cela, faire pour nous tout ce que Jésus ferait s’il était ici au milieu de nous ?

Si je dis cela, c’est parce que je suis au courant de ce qui se passe aujourd’hui dans beaucoup d’Églises de notre pays. Je dis encore cela parce qu’il est possible de diriger une Église et toutes ses activités, sans le concours du Saint-Esprit. Oui, il est possible de doter l’Église de structures, de constituer un conseil d’anciens, d’engager un pasteur, de former une chorale, de fonder une école du dimanche et une association féminine d’entraide. En agissant ainsi, vous avez réussi à monter toute une organisation, et il n’y a rien de mal à cela. Moi-même, je suis pour ! Toutefois, je tiens à faire ici une mise en garde contre le fait de s’organiser, de se procurer un pasteur, de tourner la manivelle, et de s’imaginer, comme beaucoup le font, que cela suffit.

Il est possible que le Saint-Esprit soit absent et que le pasteur continue de tourner la manivelle, sans même que personne ne s’en rende compte pendant bon nombre d’années. Quelle tragédie, mes frères. Quelle tragédie que tout cela puisse se produire dans une Église chrétienne. Mais il ne doit pas en être ainsi ! « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ce que l’Esprit dit aux Églises » (Apocalypse 3 v. 6).

Le Saint-Esprit dit que son rétablissement à la place qui lui revient de droit dans l’Église, et dans la vie de chaque croyant, est certainement la chose la plus importante qui puisse se produire. Quand bien même vous réussiriez à accroître l’assistance de votre Église jusqu’à sa pleine capacité ; quand bien même vous seriez en mesure d’offrir tout ce qu’une Église moderne a à offrir et tout ce à quoi les hommes aspirent et accordent de la valeur, si vous n’avez pas le Saint-Esprit, autant dire que vous n’avez rien du tout. En effet : « ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon Esprit, dit l’Éternel des armées » (Zacharie 4 v. 6).

Ce n’est ni par l’éloquence de l’homme, ni par la belle musique, ni par de bonnes prédications, mais c’est par l’Esprit que Dieu accomplit ses œuvres puissantes. Oh ! Puissions-nous, aujourd’hui, prendre conscience de l’importance de revenir à Dieu et à la puissance de son Esprit, car un jour viendra où nous n’aurons rien d’autre que Dieu seul. Nous ferions mieux d’agir maintenant, pendant qu’il en est encore temps, et de ramener le Saint-Esprit de Dieu dans l’Église.

Le ramener par la prière, par l’obéissance, par la confession… jusqu’à ce qu’il prenne le pouvoir au milieu de nous ! C’est alors seulement que viendront à nous la lumière, la vie, la puissance, la victoire, la joie et des fruits de bénédiction. Sous sa direction et par sa puissance, nous pouvons vivre à un niveau différent, à un niveau que nous n’avons jamais cru possible. Et pourtant, c’est ainsi !

Qu’il me soit permis de vous rappeler que les personnalités influentes de la chrétienté ont souvent fait des gaffes qui ont conduit à des gaffes encore plus graves. Dans le passé, les chrétiens à tendance libérale, au sein de la chrétienté, ont commis une de leurs plus graves erreurs en niant la divinité de Jésus-Christ, frappant ainsi d’aveuglement intérieur des milliers de croyants, et apportant à une plus grande multitude encore le dépérissement spirituel et la mort.

Pensons maintenant à la communauté évangélique d’une époque plus récente. Nombre de gens qui fréquentent nos Églises, et d’autres qui participent au leadership dans nos Églises, commettent une lourde faute en négligeant la vérité concernant la divinité du Saint-Esprit. Je ne crois pas que les vrais chrétiens évangéliques puissent aller jusqu’à nier la divinité du Saint-Esprit ; mais nous avons sûrement négligé la position qui revient au Saint-Esprit en tant que personne de la Divinité, et il est évident que nous avons dédaigné sa Seigneurie dans l’Église.

À notre époque actuelle, nous devons confesser que nous pouvons voir maints effets résultant du manque de l’Église chrétienne à honorer la personne divine du Saint-Esprit.

Premièrement, la communion fraternelle de l’Église a dégénéré en rencontres sociales teintées de saveur religieuse. À ce sujet, j’aimerais vous dire où je me situe ; c’est très important pour moi, et je tiens à le dire clairement. Ce que je veux, c’est la présence même de Dieu, ou alors, je ne veux rien avoir affaire avec la religion. Jamais, en effet, vous n’arriverez à éveiller mon intérêt pour un club social dosé de christianisme dans l’intention de le revêtir de respectabilité. Je veux tout ce que Dieu a à me donner ou rien du tout. Je désire Dieu lui-même, sans quoi je démissionne pour devenir autre chose qu’un chrétien.

Je crois que c’est cela que le Seigneur voulait dire quand il a prononcé ces mots : « Si seulement tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche » (Apocalypse 3 v. 15 et 16) En second lieu, notre manque à honorer le Saint-Esprit a permis la venue dans l’Église d’enseignants mondains, non spirituels.

Je ne sais si vous le savez, mais l’Église a commencé avec une Bible, puis, un peu plus tard, avec un livre de cantiques. Pendant des années, il en a été ainsi : une Bible et un livre de cantiques. L’Église moyenne d’aujourd’hui ne pourrait sûrement pas fonctionner avec seulement une Bible et un livre de chants. De nos jours, il y a toutes sortes d’outils et de moyens sophistiqués. Beaucoup de gens seraient incapables de servir Dieu s’ils n’avaient à leur disposition toute une cargaison d’équipement pour faire leur bonheur.

Certaines des attractions utilisées pour gagner des gens et les pousser à continuer à venir à l’Église peuvent être de bonne qualité ou de mauvaise qualité ; elles peuvent être de bon goût ou de mauvais goût, tout dépend de celui qui mène le spectacle ! Cependant, le Saint-Esprit n’est pas le centre d’attraction, et le Seigneur n’est pas celui qui est aux commandes. Nous avons recours à toutes sortes d’expédients ami-bibliques et non bibliques, à seule fin de rendre les gens heureux et de les forcer, en quelque sorte, à continuer à venir se joindre à nous.

Comme je le vois, le grand malheur n’est pas la présence de ces jouets et bibelots religieux, mais bien le fait qu’ils soient devenus une nécessité, parce que l’Esprit éternel n’est pas présent au milieu de nous. Si tout cela est vrai et que cela nous touche, nous devons nous demander si nous savons vraiment quel est celui que nous tenons à l’écart en refusant de donner à l’Esprit-Saint le ministère qui lui revient de droit dans l’Église et dans notre vie !

Ici, vous allez devoir penser ; je vous invite, en effet, à secouer bien fort la tête afin de réveiller certaines de vos cellules qui n’ont plus eu de séance d’entraînement depuis vos études à l’école secondaire ou au collège. Je vous demande de réfléchir avec moi à quelque chose qui sort un peu des sentiers battus, en gardant toutefois en mémoire que notre préoccupation majeure est le Saint-Esprit.

Considérons ensemble, si vous le voulez bien, que l’« esprit » est une autre forme d’être ; en effet, ce qui est esprit n’est pas matière. Il vous est possible de saisir une chose matérielle, de la lancer dans les airs et de la rattraper. Pourquoi ? Parce que c’est de la matière ! Vous êtes composé de matière : votre tête et votre corps sont constitués de matière ; mais cela n’est en fait qu’une forme ou un mode d’existence.

Sachons qu’il existe une forme d’existence qui est esprit. La différence est que la matière possède du poids, des dimensions, de la couleur et de l’étendue dans l’espace. On peut la mesurer, la peser et, de plus, elle possède une forme. Mais le Saint-Esprit n’est pas matériel. C’est la raison pour laquelle il n’a ni poids, ni dimensions, ni forme, ni étendue dans l’espace. Un des pouvoirs que possède l’esprit est de pénétrer la matière, la substance. Votre esprit, par exemple, se tient quelque part dans votre corps, et il pénètre votre corps sans lui faire de mal. Il le pénètre parce qu’il a une autre forme.

Nous savons que lorsque Jésus est ressuscité des morts, il n’était plus constitué uniquement de matière. Il est entré dans une pièce alors que la porte en était fermée à clef. Il est très clair qu’il a traversé le mur d’une façon ou d’une autre, et qu’il s’est arrangé pour pénétrer et entrer dans la pièce sans ouvrir la porte. Il n’aurait pas pu faire cela avant sa mort, mais il l’a fait après. Par conséquent, l’esprit est un autre genre de substance. Il est différent des choses matérielles et il peut pénétrer la personnalité. Votre esprit est capable de pénétrer votre personnalité.

Une personnalité peut pénétrer une autre personnalité. Le Saint-Esprit peut pénétrer votre personnalité et votre propre esprit. Dans 1 Corinthiens 2 v. 11, la Bible dit : « Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu ». Le verset 12 continue en expliquant que nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. En vérité, l’Esprit de Dieu peut pénétrer l’esprit de l’homme.

Je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire que beaucoup de gens ont les idées embrouillées en ce qui concerne l’Esprit de Dieu. Le Saint-Esprit, par exemple, n’est pas de l’enthousiasme.

Certaines personnes sont pleines d’enthousiasme et s’imaginent que c’est le Saint-Esprit. D’autres personnes sont toutes emballées par une chanson et se figurent que c’est le Saint-Esprit, mais ce n’est pas forcément le cas. Certaines de ces personnes, une fois hors de l’Église, se comportent exactement comme les pécheurs du monde. Le Saint-Esprit n’entre jamais chez un homme pour ensuite le laisser vivre à la manière du monde qui hait Dieu. C’est la raison pour laquelle la plupart des gens ne veulent pas être remplis du Saint-Esprit : ils veulent vivre à leur façon et n’avoir l’Esprit Saint que comme quelque chose d’optionnel.

Laissez-moi vous dire que le Saint-Esprit ne voudra pas juste être une option. Le Saint-Esprit doit être Seigneur, sans quoi il ne viendra pas du tout.

Inscrivez cela en majuscules : « Le Saint-Esprit est une personne ! » Il n’est pas de l’enthousiasme. Il n’est pas du courage. Il n’est pas de l’énergie. Il n’est pas la personnification de toutes les bonnes qualités, comme Cupidon personnifie l’amour. En réalité, le Saint-Esprit ne personnifie rien du tout. Il est une personne, tout comme vous en êtes une, et il possède toutes les qualités d’une personne. Il a de la substance, mais non de la substance matérielle. Il possède de l’individualité. En effet, il est lui et non quelqu’un d’autre. Il est doué de volonté et d’intelligence.

Il a de l’ouïe. Il a de la connaissance, de la sympathie et la capacité d’aimer, de voir et de penser. Il peut entendre, parler, désirer, s’attrister et se réjouir. Oui, en vérité, il est une personne.

Le Saint-Esprit peut communiquer avec vous et vous aimer. Il peut être attristé quand vous lui résistez et que vous l’ignorez. On peut l’étouffer, tout comme vous pouvez figer n’importe quel ami en le blessant pendant qu’il est chez vous à titre d’invité. Bien sûr, le Saint-Esprit sera réduit à un silence douloureux si vous l’offensez ; et nous pouvons vraiment offenser le Saint-Esprit.

Considérons maintenant la question suivante : Qui est le Saint-Esprit ?

L’Église chrétienne à travers les âges a affirmé que le Saint-Esprit est Dieu. Sans doute certains d’entre vous pourriez citer avec moi le symbole de Nicée qui conclut : « Nous croyons en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie ; il procède du Père et du Fils, et avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire ». Voilà ce que proclamait ce symbole il y a 1600 ans.

Il y a aussi le symbole d’Athanase ; à ce propos, j’aimerais faire avec vous un bond de 1 300 à 1 400 ans en arrière pour que nous écoutions ce que nos pères ont à dire au sujet de Jésus. Ceci nous ramène au moment où un nommé Arius s’est levé et a dit que Jésus était un homme bon et un grand homme, mais qu’il n’était pas Dieu. Un autre homme, du nom d’Athanase, s’est alors exclamé : « Non ! La Bible enseigne que Jésus est Dieu ». Une vive controverse s’est ensuivie, au cours de laquelle des gens sont venus trouver Athanase pour lui dire : « Le monde entier est contre toi ».

- « D’accord, a répondu Athanase, dans ce cas, je suis contre le monde entier ».

Cette controverse a donc amené un grand rassemblement au cours duquel ils ont soupesé la question. Le symbole d’Athanase est le résultat de ce vaste rassemblement. Vous savez, la plupart d’entre nous sommes si occupés à dévorer des livres de fiction religieuse, que nous en venons à oublier complètement les symboles de la foi. Voici ce que dit ce symbole : « …Car le Père est une personne, et le Fils une autre, et le Saint-Esprit une autre. Mais la divinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit est une, leur gloire est égale, et leur majesté co-éternelle. Tel est le Père, tel est le Fils, et tel est le Saint-Esprit.

Le Père est incréé, le Fils est incréé, et le Saint-Esprit est incréé. Le Père incompréhensible, le Fils incompréhensible, et le Saint-Esprit incompréhensible. Le Père éternel, le Fils éternel, et le Saint-Esprit éternel. Et cependant il n’y a pas trois Êtres éternels, mais un seul Être éternel, comme il n’y a pas trois Êtres incompréhensibles, ni trois Être incréés, mais un seul Être incréé, et un seul Être incompréhensible.

De même le Père est tout-puissant, le Fils est tout-puissant et le Saint-Esprit est tout-puissant. Cependant, il n’y a pas trois Êtres tout-puissants, mais un seul Tout-puissant.

Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et le Saint-Esprit est Dieu, et cependant il n’y a pas trois dieux, mais un Dieu. De même le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, et le Saint-Esprit est Seigneur, et cependant il n’y a pas trois Seigneurs, mais un seul Seigneur. Ainsi, le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, et le Saint-Esprit est tout cela.

Le Père n’a été fait par personne, ni créé, ni engendré. Le Fils tient son existence du Père seul, il n’est pas fait, ni créé, mais il est engendré. Le Saint-Esprit tient son existence du Père et du Fils, il n’est pas fait, ni créé, ni engendré, mais il procède ».

Ah ! frère, je ne sais pas ce que cela représente à vos yeux, mais moi je m’en régale comme d’un mets succulent pour mon âme, et je me réjouis de connaître et d’entendre ces vérités auxquelles croyaient nos pères, vérités qui sont venues jusqu’à nous au fil des siècles.

Vous devez savoir, n’est-ce pas, que pour avoir eu ce genre de foi et pour l’avoir proclamée, des chrétiens, dans le passé, ont eu la langue et les bras arrachés, les oreilles brûlées, et certains ont même perdu la vie, tout cela parce qu’ils prenaient cause pour cette vérité : « Jésus est Seigneur à la gloire de Dieu le Père ». Ces saints d’autrefois étaient des hommes cultivés qui connaissaient la vérité, qui ont écrit ces choses et qui nous les ont données, à nous et aux générations des siècles futurs. Je remercie Dieu à genoux pour eux !

Non seulement l’Église historique dit-elle que le Saint-Esprit est Dieu, mais l’Écriture le déclare. Je dois maintenant vous préciser ceci : « Si cette affirmation provenait de l’Église et non de l’Écriture, je n’hésiterais pas une seconde à la rejeter ».

  Je ne voudrais pas plus croire un archange, quand bien même il viendrait à moi dans un déploiement d’ailes de trois mètres d’envergure et resplendissant comme une bombe atomique au moment de son explosion, s’il n’était pas en mesure de me prouver ses dires, chapitre et verset à l’appui ». Je ne suis pas traditionaliste, et quand on vient me dire : « C’est une tradition », je réponds : « D’accord, c’est très bien, et très intéressant si c’est vrai, mais est-ce vrai ? Donnez-moi le chapitre et le verset ». Je veux savoir ceci : Est-ce que ces frères du passé ont dit vrai quand ils ont parlé ainsi du Père, du Fils et du Saint-Esprit ? Ont-ils dit la vérité ?

Eh bien, l’Écriture dit que le Saint-Esprit est Dieu. Elle accorde au Saint-Esprit les attributs qui appartiennent à Dieu le Père et à Dieu le Fils. Encore une fois, ces hommes ont-ils dit la vérité ?

Écoutons ce que la Bible a à dire !

L’Écriture déclare qu’il est Dieu. Elle lui donne les attributs qui sont le propre de Dieu le Père et de Dieu le Fils. Dans le Psaume 139 v. 7, nous lisons : « Où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? » Cela décrit l’omniprésence, or, pas même le diable n’est omniprésent. Seul Dieu peut revendiquer l’omniprésence. Dans Job 33 v. 4, le Saint-Esprit est décrit comme ayant la puissance de créer : « L’Esprit de Dieu m’a créé, et le souffle du Tout-Puissant m’anime ».

Nous voyons ici le souffle, le Tout-Puissant, l’Esprit de Dieu donnant la vie. Par conséquent, le Saint-Esprit est reconnu être ici le Créateur. Il prononce un ordre : « Ainsi dit l’Esprit », et c’est seulement Dieu qui peut faire cela. L’Esprit est appelé Seigneur dans 2 Corinthiens 3 v. 17 : « Or, le Seigneur, c’est l’Esprit » ; et nous avons encore la formule du baptême : « Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ».

Nous trouvons une bénédiction dans 2 Corinthiens 13 v. 13 : « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous tous ! » Oh oui, le Saint-Esprit est Dieu, et la chose la plus importante qui soit, c’est que le Saint-Esprit est présent maintenant. La Divinité invisible est présente. Je ne peux l’amener vers vous ; je ne peux que vous dire qu’il est ici. Je peux vous dire qu’il se tient au milieu de nous, une personnalité douée de connaissance et de sensibilité.

Il sait quelle est votre réaction face à la vérité de son être, de sa personnalité et de sa présence.

Il sait ce que vous pensez en ce moment même

Vous ne pouvez vous soustraire à ses regards, il est présent maintenant. Jésus a dit : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous » (Jean 14 v. 16). Ainsi, le voici parmi nous maintenant, indivisible du Père et du Fils, entièrement Dieu, exerçant tous les droits qui sont propres à Dieu, et digne de toute louange, de tout l’amour et de toute l’obéissance. Tel est le Saint-Esprit !

À cet égard, il y a certaines choses très belles au sujet du Saint-Esprit que nous devrions connaître et considérer. Étant l’Esprit de Jésus, le Saint-Esprit va se révéler être exactement comme Jésus ! Certaines personnes ont véritablement été effrayées par d’autres personnes qui se prétendaient remplies de l’Esprit, mais dont les actions étaient tout le contraire des actions du Saint-Esprit.

Il y a des personnes qui se disent remplies de l’Esprit et qui cependant se montrent sévères, dures et blessantes. On en voit d’autres commettre des actions bizarres et illégales, tout en disant : « C’est le Saint-Esprit ».

Mon frère, ma sœur, le Saint-Esprit est exactement comme Jésus, de la même façon que Jésus est exactement comme le Père. « Celui qui m’a vu a vu le Père … » (Jean 14 v. 9), a dit Jésus, et il a ajouté : « Quand le Consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité …parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16 v. 13).

Ce que Jésus disait essentiellement, c’était : « Le Saint-Esprit va manifester ma personne auprès de vous ! »

Je désire illustrer cette vérité un peu plus en répondant à certaines questions : « Que pense le Saint-Esprit des petits enfants ? » Laissez-moi vous dire que Jésus a pensé la même chose des petits enfants que ce qu’en pense le Père.

Le Père doit avoir une attitude merveilleuse à l’égard des petits enfants étant donné que le Fils en a pris un dans ses bras, a posé la main sur sa petite tête chauve et lui a dit : « Dieu te bénisse », et il a béni le petit enfant ! Il est possible que les théologiens ne sachent pas pourquoi il a fait cela, mais je crois le savoir. Il n’y a rien au monde qui soit plus doux et plus tendre que le dessus de la tête d’un petit enfant, et Jésus a posé sa main sur cette petite tête douce et l’a bénie au nom de son Père. N’oublions pas que le Saint-Esprit est l’Esprit de Jésus. Par conséquent, la pensée de l’Esprit Saint en ce qui concerne les petits enfants est exactement la même que celle de Jésus.

Si vous posez la question, à savoir ce que pense le Saint-Esprit au sujet des malades, ma réponse est : « Qu’est-ce que Jésus a pensé des malades ? »

Quelle est maintenant l’opinion du Saint-Esprit au sujet des pécheurs ? Qu’a pensé Jésus de la femme qui avait été prise en flagrant délit d’adultère et amenée de force en sa présence ? Le Saint-Esprit ressent exactement les mêmes sentiments pour toutes choses, que les sentiments que ressent Jésus. Il réagit exactement de la même façon que Jésus.

Imaginez-vous notre Seigneur Jésus présent au milieu de nous en chair et en os. Personne ne songerait à prendre la fuite devant lui. Tous sont allés vers lui. Les mamans lui amenaient leurs enfants malades, las et fatigués ; et tous venaient ! Oui, tout un chacun venait à lui, parce qu’il était l’être le plus fascinant qui n’ait jamais existé.

Vous ne trouverez qui que ce soit qui ait beaucoup à redire au sujet de Jésus personnellement, car il possédait la personnalité la plus charmante, la plus aimante, la plus bienveillante, la plus tendre, la plus belle qui ait jamais vécu ici-bas.

Il était, lui-même, la démonstration de l’Esprit ; et l’Esprit est exactement ce qu’est Jésus. Quand vous pensez à l’Esprit Saint, vous ne pouvez vous empêcher de penser à lui comme à quelqu’un de bienveillant, d’aimant, de doux, de gentil, quelqu’un comme Jésus-Christ lui-même.

C’est, justement parce qu’il est aimant, bienveillant et amical, qu’il est possible de blesser le Saint-Esprit. Nous pouvons l’attrister en le mettant à l’écart, en lui résistant, en doutant de lui, en péchant contre lui, en refusant de lui obéir, en lui tournant le dos. Oui, on peut l’attrister parce qu’il est aimant. En effet, il faut qu’il y ait de l’amour avant qu’il puisse y avoir de la tristesse.

Supposons que vous ayez un fils de 17 ans qui commence à mal tourner, qui rejette vos conseils et désire mener sa propre barque. Supposons qu’il s’acoquine avec un jeune étranger d’un autre quartier de la ville et que tous deux s’attirent des ennuis.

On vous convoquerait au commissariat de police où, menottes aux poignets, votre fils vous attendrait, en compagnie d’un autre garçon qui vous serait un parfait inconnu.

Vous savez, n’est-ce pas, quels sont les sentiments qui vous agiteraient. Vous seriez désolé pour l’autre garçon, mais vous ne l’aimez pas parce que vous ne le connaissez pas. En ce qui concerne votre fils, votre chagrin vous transpercerait le cœur comme une épée. Seul l’amour peut s’affliger. Si les deux garçons étaient envoyés en prison, vous éprouveriez sans doute de la pitié pour le garçon que vous ne connaissez pas, mais vous seriez profondément attristé au sujet du garçon que vous connaissez et que vous aimez. Une mère peut éprouver du chagrin parce qu’elle aime. Si vous n’aimez pas, vous ne pouvez connaître le vrai chagrin.

Quand la Bible dit : « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu » (Éphésiens 4 v. 30), elle veut nous dire que Dieu nous aime tellement qu’il est véritablement attristé quand nous l’offensons, ou quand nous lui résistons, ou quand nous doutons de lui.

Le cœur reconnaissant, nous pouvons lui plaire, en obéissant et en croyant. Quand nous le réjouissons, il nous répond comme un père heureux ou comme une mère aimante répond à son enfant. Il nous répond parce qu’il nous aime.

La tragédie et le malheur, aujourd’hui, c’est que nous négligeons l’Être le plus important qui se puisse trouver au milieu de nous : le Saint-Esprit de Dieu. Pour pallier son absence, nous devons donc faire quelque chose, si nous voulons garder le moral ! Qu’il me soit permis de vous rappeler que certaines Églises sont si totalement hors du contrôle de Dieu, que si le Saint-Esprit se retirait d’elles, il leur faudrait de nombreux mois pour s’en rendre compte.

J’ai déjà mentionné cela dans un de mes messages ; et le jour suivant, une femme m’a appelé pour me dire qu’elle était venue en visiteuse dans notre Église. « Je fais partie d’une autre Église, me dit-elle, et je vous ai entendu dire qu’il y a des Églises que le Saint-Esprit pourrait délaisser, sans que jamais personne ne s’en rende compte ». Puis elle a ajouté : « Je veux que vous sachiez que c’est ce qui est arrivé dans notre Église. Nous avons rejeté le Saint-Esprit de façon si systématique qu’il nous a quittés. Il n’est plus parmi nous ! »

Le ton de sa voix était doux et ne contenait aucune malice ni critique. Je ne sais si elle avait raison, car je doute que l’Esprit de Dieu quitte jamais une Église complètement. Cependant, il peut « s’endormir », si je puis m’exprimer ainsi, comme le Sauveur qui s’était endormi au fond de la barque. Le Saint-Esprit peut être à ce point négligé et ignoré, qu’il lui est impossible de se faire connaître. Cette situation peut, malheureusement, se poursuivre indéfiniment.

Laissez-moi vous assurer de la vérité la plus importante au monde, à savoir que l’Esprit Saint attend maintenant votre bon vouloir, et peut vous honorer de sa présence à cet instant même. Jésus, dans son corps, se trouve à la droite de Dieu le Père tout-puissant et intercède pour nous. Il se tient là jusqu’à son retour.

Cependant, il nous a dit qu’il enverrait un autre consolateur, le Saint-Esprit : son Esprit.

Nous ne pouvons, aux yeux de Dieu, être tout ce que nous devrions être, si nous ne croyons pas et si nous ne nous approprions pas le fait que Jésus a dit : « Le consolateur me représentera, et il sera tout ce que je suis ! »

 

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- Andrew Murray

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