Le secret le mieux gardé de l'enfer (1)

Le secret le mieux gardé de l'enfer (1)

À la fin des années 70,  j'ai découvert avec horreur des statistiques sur la croissance de l'Église : 80 à 90 % des gens qui prennent une décision pour Christ s'éloignent de la foi.

C'est l'évangélisation moderne, avec ses méthodes, qui crée ces 80 à 90 % (des gens qu'on appelle communément des rétrogrades). Par exemple, pour que ce soit plus réel pour vous, en 1991, la première année de la décennie, Harvest, une dénomination majeure aux Etats-Unis (avec plus de 11.500 églises) a pu obtenir 294.000 décisions pour Christ. Et ceci s'est fait en une année. Malheureusement, ils n'ont seulement retrouvé que 14.000 personnes qui ont intégré une église. Cela veut dire qu'ils n'ont pas pu rendre compte de 280.000 personnes !

Il y a une chose que j'ai découverte à la fin des années 70, et qui m'a vraiment tracassé. J'ai commencé à étudier l'épître aux Romains, et surtout la façon de prêcher des gens comme Wesley, Moody, Finney, Spurgeon, Martin Luther, des hommes que Dieu a utilisés puissamment à travers les siècles et qui ont créé des réveils, et j'ai découvert que Dieu utilisait un principe carrément négligé dans l'évangélisation moderne d'aujourd'hui. J'ai commencé à enseigner ce principe, et en particulier j'ai été appelé au ministère au sud de la Californie dans la ville de Belflower, spécialement pour partager cet enseignement à travers les églises des Etats-Unis.

Les choses étaient calmes pendant les trois premières années, jusqu'à ce que Bill Got m'appelle après avoir vu mon enseignement sur une cassette vidéo. Il m'a appelé pour que je prêche devant 1000 pasteurs. Et en 1992, il a diffusé cet enseignement sur un écran devant 30.000 pasteurs. Cette même année, David Wilkerson écoutait l'enseignement dans sa voiture, et le soir même il m'a fait voyager 5000 km de Los Angeles à New York pour que je partage cet enseignement avec son église. J'ai récemment entendu parler d'un pasteur qui a écouté la cassette 250 fois. Je serais ravi si vous lisiez seulement une fois cet enseignement. Enseignement qui s'intitule : « Le Secret le Mieux Gardé de l'enfer ! »

La Bible dit : « La loi de l'Éternel est parfaite ».

« La loi de l'Éternel est parfaite, elle restaure l'âme ; Le témoignage de l'Éternel est véritable, il rend sage l'ignorant (Psaumes 19 v. 8) ». Qu'est-ce que la Bible dit qui est parfait pour restaurer ou convertir l'âme ? Elle est très claire à ce niveau. Elle dit : La loi de l'Éternel est parfaite. Pour illustrer le fonctionnement de la loi de Dieu, regardons un moment la loi civile. Imaginez, si je vous disais que j'ai vraiment une très bonne nouvelle pour vous, que quelqu'un vient juste de payer votre amende de 200.000.000. Vous réagiriez sûrement en disant : Mais cela n'est pas normal. Ce n'est pas une bonne nouvelle. Je n'ai aucune amende à payer, moi. La bonne nouvelle ne serait pas une bonne nouvelle pour vous. Cela serait une pure folie. Plus que cela, ce serait vraiment offensant pour vous, car j'insinuerais que vous avez brisé la loi, alors que vous pensiez n'avoir rien fait de mal.

Cependant, si je parle de cette façon, cela aura peut-être plus de sens. Alors que vous veniez à cette réunion, un radar vous a pris en flagrant délit de vitesse dans une ville conventionnée pour aveugles, et vous avez roulé à 80 km à l'heure. Il y avait une dizaine de panneaux qui signalaient la vitesse limitée à 20 km à l'heure. Mais vous avez roulé à une grande vitesse atteignant presque les 100 km à l'heure. Ce que vous avez fait était extrêmement dangereux. Cela mérite une amende de 200.000.000 de francs. Juste avant que la sentence ne tombe, vous apprenez que quelqu'un est venu à votre secours et a payé l'amende à votre place. Vous êtes vraiment chanceux.

Comprenez-vous que lorsqu'on dit à la personne les mauvaises choses qu'elle a faites, alors seulement la bonne nouvelle aura un sens ? Mais, si je ne lui démontre pas qu'elle a brisé la loi, alors, cette bonne nouvelle sera une pure folie, ce sera offensant pour elle. De la même façon, si j'approche un pécheur impénitent, et que je lui dise : Jésus est mort sur la croix pour tes péchés, ce sera de la folie pour lui, ce sera offensant pour lui. Ce sera de la folie, parce que cela n'aura aucun sens pour lui. Les pécheurs « n'ont pas compris comment Dieu rend les hommes justes devant lui, et ils ont cherché à établir leur propre façon de l'être. Ainsi, ils ne se sont pas soumis à l'œuvre salutaire de Dieu » : « … ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu (Romains 10 v. 3) ».

En d'autres termes, la majorité des personnes qui entendent le mot « péché » vont penser : « Ce n'est pas pour moi, je suis une bonne personne, je n'ai jamais vraiment « péché » ! ». La Bible dit : « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu (1 Corinthiens 1 v. 18) ». Et au fond, si j'insinue qu'il est pécheur, alors qu'il ne le pense pas parce qu'en ce qui le concerne, il y a une multitude de gens plus mauvais que lui. Mais si je prends le temps de suivre les pas de Jésus, cela aura peut-être plus de sens.

Et si je prends le temps d'ouvrir la loi divine, les dix commandements, et que je montre au pécheur précisément ce qu'il a fait de mauvais, qu'il a offensé Dieu en violant sa loi, alors il sera comme Jacques qui dit : Convaincu par la loi d'être un transgresseur : « En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d'adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d'adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi (Jacques 2 : 11) ». Alors, la bonne nouvelle ne sera plus une offense, une folie, mais elle sera la puissance de Dieu pour le salut de tous ceux qui croient : « Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu (Romains 3 v. 19) ».

Ainsi, une fonction de la loi de Dieu est de fermer leur bouche, de les empêcher de dire : « Oh ! Il y a des personnes pires que moi tout autour, je ne suis pas une si mauvaise personne, voyons ». Non, elle ferme la bouche de ceux qui cherchent à se justifier. Et laisse le monde entier, pas seulement les juifs, coupables devant Dieu : « Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché (Romains 3 v. 20) » - « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi (1 Jean 3 v. 4) » - « Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit : Tu ne convoiteras point (Romains 7 v. 7) » - « Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi (Galates 3 v. 24) ».

La loi devrait être comme un maître d'école pour nous amener au Sauveur. La loi ne nous aide pas à devenir justes. Elle nous laisse sans aide. Elle ne nous justifie pas. Elle nous laisse seulement coupables, devant le trône de Dieu. Mais ce qui est tragique, c'est qu'au début du siècle dernier, quand on a enlevé la loi qui permet d'attirer les pécheurs à Christ, l'Église moderne a dû trouver une autre façon d'attirer les gens à Christ. Elle a utilisé des sujets relatant l'amélioration de la vie. L'Évangile a dégénéré en : « Jésus Christ veut te donner la joie, la paix, la plénitude et un bonheur durable ».

Pour illustrer le côté non biblique de cet enseignement très populaire aujourd'hui, je voudrais que vous lisiez très attentivement cette anecdote. Parce que cet exemple est très important pour vous faire comprendre ce que je vais vous démontrer.

Mon histoire.

Deux hommes sont assis dans un avion. On donne au premier un parachute, en lui disant qu'il faut qu'il le mette pour améliorer son vol. Il est très sceptique, premièrement parce qu'il ne peut pas comprendre pourquoi un parachute va améliorer son vol. Au bout d'un moment, il décide d'expérimenter cette déclaration pour savoir si elle est vraie. Alors qu'il met le parachute, il remarque le poids sur ses épaules et le mal qu'il a à s'asseoir bien droit. Cependant, il se console du fait qu'on lui a promis que le parachute va améliorer son vol. Alors, il décide de donner un peu de temps à la chose.

Alors qu'il attend, il remarque que les passagers tout autour se moquent de lui et rient parce qu'il porte un parachute dans un avion. Il commence à se sentir humilié, il ne peut plus supporter tout cela encore plus longtemps. Il se lève, il enlève sa ceinture, il enlève le parachute, et le jette par terre. Le désillusionnement et l'amertume remplissent son cœur, car on lui a dit un mensonge.

On donne un parachute au deuxième homme. Mais écoutez bien la différence. Écoutez bien ce qu'on lui dit. On lui dit de le mettre, car à n'importe quel moment il devra sauter à 30 km d'altitude. Avec remerciements, il s'empresse de mettre le parachute. Il ne remarque pas du tout le poids sur ses épaules. Il ne remarque même pas qu'il ne peut pas s'asseoir droit. Il est concentré dans ses pensées à l'idée de ce qui aurait pu se passer sans parachute. Analysons les motifs et le résultat de l'expérience de chacun de ces deux passagers.

Le motif du premier homme pour mettre le parachute, c'était seulement pour améliorer son vol. Le résultat de cela, c'est qu'il a été humilié par les autres passagers. Il a été désillusionné et même un peu amer envers ceux qui lui ont donné un parachute. Il pense qu'on lui a menti, et cela lui prendra beaucoup de temps avant qu'il n'essaie à nouveau un de ces parachutes.
Le deuxième homme a mis le parachute seulement pour éviter le désastre du saut à venir. Et à cause de la connaissance de ce qui aurait pu se passer sans ce parachute, il a vraiment une joie enracinée dans son cœur et une telle paix sachant qu'il a évité une mort certaine. Son attitude envers ceux qui lui ont donné ce parachute est vraiment d'une gratitude sans bornes.

L'Évangile moderne.

Maintenant, écoutez ce que dit l'Évangile moderne : « Venez à Jésus. Il vous donnera la paix, la joie, le bonheur et l'accomplissement ». D'une certaine manière, il va améliorer votre vol. Alors, le pécheur répond d'une façon expérimentale pour savoir si les déclarations sont vraies. Qu'est-ce qu'il obtient ? Les tentations, les tribulations, les persécutions que l'Écriture promet. Les autres passagers se moquent de lui. Alors, qu'est-ce qu'il fait ? Il se débarrasse du Seigneur Jésus-Christ. Il est offensé, désillusionné et surtout très amer. On lui a promis la paix, la joie, l'accomplissement, mais tout ce qu'il a eu, ce sont des épreuves et l'humiliation. Son amertume est dirigée envers ceux qui lui ont promis la soi-disant bonne nouvelle. Son dernier état est pire que celui d'avant. Encore un autre inoculé et amer rétrograde dans la foi...

Au lieu de dire aux passagers qu'ils peuvent améliorer leur vol, nous devrions plutôt les avertir du saut qui est à venir ! « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement (Hébreux 9 v. 27) ». Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. Et quand le pécheur comprendra les conséquences horribles d'avoir brisé la loi de Dieu, alors il courra à Jésus seulement pour échapper à la colère de Dieu qui est à venir :

« Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? (Matthieu 3 v. 7) » - « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui (Jean 3 v. 36) ».

Et si nous sommes de vrais et fidèles témoins, nous prêcherons que Dieu annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice : « …parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts (Actes 17 v. 31) ».

Vous voyez que ce n'est pas un problème de bonheur, mais de justice, de droiture. Peu importe quel bonheur donne le péché, à quel point le pécheur jouit du bonheur du péché pour une saison. Sans la justice de Christ, il va périr lors du jour de la colère : « Au jour de la colère, la richesse ne sert à rien ; mais la justice délivre de la mort (Proverbes 11 v. 4) ».

La paix et la joie sont des fruits légitimes du Saint-Esprit après la conversion. Mais il n'est pas légitime d'utiliser ces mêmes fruits pour attirer les gens à une conversion. Si nous continuons à faire ainsi, les pécheurs vont répondre avec des motifs impurs manquant la repentance. Avez-vous deviné pourquoi le second passager avait la joie et la paix dans son cœur ? Parce qu'il savait que ce parachute allait le sauver d'une mort certaine. Et en tant que croyant, j'ai, comme Paul le dit : « Joie et paix en croyant », parce que je sais que la justice de Christ va me délivrer de la colère à venir.

Avec cette pensée en tête, regardons de très près une scène dans l'avion. Nous avons une toute nouvelle hôtesse de l'air. Elle porte avec elle un plateau de café bouillant. Son premier jour de travail doit faire très bonne impression. Alors qu'elle s'approche de notre second passager, elle crochète le pied de quelqu'un, et renverse le café brûlant sur lui. Quelle va être la réaction de notre second passager ? Est-ce qu'il se lève en sursaut pour crier « Aïe ! » ? Oui ! Parce qu'il ressent la brûlure. Mais est-ce qu'il se lève pour enlever son parachute ? Non ! Parce qu'il n'a pas mis le parachute pour améliorer son vol, mais juste pour échapper aux conséquences désastreuses du saut à venir. On pourrait même dire que cet incident le rapproche encore plus près de son parachute, et même lui donne envie de sauter au plus tôt.

Si vous et moi nous revêtons le Seigneur Jésus pour le bon motif, pour échapper à la colère à venir, quand les tribulations arriveront et quand le vol aura des secousses, nous n'allons pas nous énerver contre Dieu. Nous n'allons pas perdre notre joie et notre paix. Nous n'étions pas venus à Jésus pour un style de vie meilleur, mais principalement pour échapper à une colère à venir. Même les tribulations amènent le vrai croyant plus près du Seigneur. Malheureusement, nous avons une multitude de gens qui se disent chrétiens, et qui perdent leur joie et paix quand il y a des secousses sur le vol. Pourquoi ? C'est le produit d'un Évangile centré sur l'homme. Ils viennent, manquant la repentance, sans laquelle nul ne peut être sauvé ! (Voir Luc 13).

Conviction de péché.

Je suis allé récemment en Australie pour exercer mon ministère. L'Australie est une petite île sur la côte de la Nouvelle Zélande. J'ai prêché le péché, la loi, la droiture, la sainteté, la repentance et l'enfer. Je n'ai pas été émerveillé par le nombre de gens qui ont voulu « donner leur cœur à Jésus ». Il faut même dire qu'il y avait de la tension dans l'air.

À la fin de la réunion, on me dit qu'il y avait quelqu'un à l'arrière, un jeune qui voudrait donner sa vie à Jésus. J'y ai trouvé un adolescent qui ne pouvait pas prier la prière de repentance, car il pleurait si profondément. Pour moi, c'était si rafraîchissant, parce que pendant plusieurs années, je souffrais de la maladie de la « frustration évangélique ». Je désirais tellement voir des gens sauvés que je prêchais, sans le savoir, un Évangile centré sur l'homme, message dont voici quelle était l'essence : « Tu ne vas jamais trouver la vraie paix sans Jésus-Christ, parce que tu as un vide dans ton cœur que seul Jésus peut remplir ». Je prêchais Christ crucifié, la repentance, je faisais un appel à la fin, et quand j'ouvrais un œil, je voyais des pécheurs venir. Et je me disais : OH ! Non ! Il y a 90 % de chance pour que cette personne devienne un rétrograde et j'en ai marre de faire des rétrogrades ! Je m'assurais que cette personne était vraiment sincère. Elle avait vraiment de l'intérêt. Je vais à elle et je lui demande : - Qu'est-ce que tu veux ?

Et elle me répond : - Je veux devenir un chrétien.
Et je lui demande : - Tu es vraiment sûr?
Elle me dit : - Oui, je suis vraiment sûr. - Alors, répète cette prière après moi. Il faut vraiment que tu sois sûr dans ton cœur.
- Cher Dieu !!!
- Cher Dieu.
- J'ai péché contre toi !
- J'ai péché contre toi...

Et je me demandais : « Mais qu'est-ce qui se passe ? » Pourquoi n'y a-t-il pas de conviction dans sa voix ? Pourquoi cette personne ne montre pas à l'extérieur ce qui se passe à l'intérieur ? Si j'examinais bien la situation, elle était vraiment à 100 % sincère, mais avait répondu à un très mauvais message. Cette personne voulait faire un essai avec Jésus. Elle avait déjà essayé le sexe, la drogue, l'alcool qui ne lui avaient pas vraiment donné de satisfaction totale. Alors, elle a voulu essayer ce Jésus de qui on dit : « Il va apporter la paix, la joie, la plénitude, etc. ». Elle ne voulait pas échapper à la colère de Dieu à venir, parce que je ne lui avais jamais dit qu'il avait une colère à venir. Cette pauvre personne n'était pas brisée en contrition, parce qu'elle ne savait pas ce qu'était le péché. Je ne lui avais pas dit...

Rappelez-vous ce que Paul a dit : « Je n'ai connu le péché que par la loi ». « Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit : Tu ne convoiteras point (Romains 7 v. 7) ».

Connaître le péché pour être sauvé.

Comment quelqu'un peut-il se repentir, s'il ne sait pas ce qu'est le péché ? Il exerce alors une repentance horizontale. Il vient parce qu'il a volé l'homme. Il a menti contre l'homme. Mais quand David a péché contre Bath-Chéba, il l'avait convoitée (10ème des 10 commandements). Il a ainsi volé la femme de son voisin (8ème commandement). Il a commis l'adultère (7ème commandement). Il a commis un meurtre (6ème commandement). Il a déshonoré ses parents (5ème commandement) etc. Il avait brisé tous les 10 commandements. Il n'a pas dit : « J'ai péché contre l'homme » ! Mais « J'ai péché contre l'Éternel ! » « David dit à Nathan : J'ai péché contre l'Éternel ! Et Nathan dit à David : L'Éternel pardonne ton péché, tu ne mourras point (2 Samuel 12 v. 13) ».

Quand Joseph a été tenté sexuellement, il a dit : Comment puis-je faire cela et pécher contre Dieu ? Le fils prodigue a dit : J'ai péché contre le ciel. Paul prêchait la repentance envers Dieu, et la Bible dit que : La tristesse selon Dieu produit une repentance (qui mène) au salut et que l'on ne regrette pas, tandis que la tristesse du monde produit la mort : « En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort (2 Corinthiens 7 v. 10) ». Si un homme ne comprend pas que la repentance est premièrement verticale, alors il va exercer une superficielle, expérimentale et horizontale repentance, et s'éloigner de la foi quand viendront les tribulations, les tests, les épreuves et les tentations.

A.B. Earl a dit : « J'ai remarqué, après une longue expérience, que les sévères menaces de la loi de Dieu ont une place prééminente pour amener les gens à Christ. Ils doivent se voir perdus pour pouvoir crier « Pitié ! », et ils n'échapperont pas au danger à moins qu'ils ne l'aient vu ».

A.B. Earl était un évangéliste célèbre du siècle dernier. Il avait 150.000 convertis pour appuyer ses déclarations. Si vous n'avez pas écouté ces déclarations, alors je le répète : Satan ne veut pas que vous écoutiez cela. Soyez attentif : J'ai remarqué, après une longue expérience (c'est le vrai test), que les sévères menaces de la loi de Dieu ont une place prééminente pour amener les gens à Christ. Ils doivent se voir perdus pour pouvoir crier « Pitié ! ». Ils n'échapperont point au danger avant qu'ils ne l'aient vu. Voyez-vous, si vous essayez de sauver quelqu'un d'une noyade alors qu'il ne croit pas qu'il se noie, il ne sera pas vraiment content de vous. Vous vous rapprochez du lac, vous enlevez votre pantalon, vous sautez dans l'eau, vous nagez vers lui, et vous essayez de le prendre par le bras... Mais il ne sera pas du tout content, car il ne voit pas qu'il se noie. Il ne voudra pas être sauvé, s'il ne voit pas le danger ! Il n'échappera pas au danger, s'il ne l'a pas vu...

Imaginez-vous, si vous veniez à moi et que vous me disiez : « HE ! Ray, voici la cure pour la maladie de « grovincize ». J'ai vendu ma maison pour réunir l'argent indispensable pour obtenir cette cure. Je te le donne en tant que cadeau gratuit ! », je réagirais certainement de cette façon-là : « Quoi ? Tu as dit quoi ? La maladie de grovincize ? Et tu as vendu ta maison pour avoir cette cure. Tu m'en fais cadeau gratuitement ? Pourquoi ??? (Silence) Merci beaucoup… » Je penserais que ce gars est fou !!! Je réagirais comme cela ! Si tu vends ta maison pour une maladie dont je n'ai jamais entendu parler, et que tu me fasses gratuitement cadeau de la cure, je penserai que tu es vraiment bizarre.

Mais si tu viens à moi et que tu me dises : « Ray, tu as la maladie grovincize ! Je peux voir les dix clairs symptômes sur ton corps ! Tu peux mourir à n'importe quel moment ! » Et si je suis convaincu de la maladie de grovincize, alors je me dis : « HA ! Mais que puis-je faire ? » Et tu me dis : « Voici la cure, j'ai vendu ma maison pour réunir l'argent. Je t'en fais cadeau gratuitement ». Je ne vais pas mépriser ton sacrifice. Au contraire, je vais me l'approprier et l'apprécier. Pourquoi ? Parce que j'ai vu la maladie et je vais ainsi apprécier la cure.

Malheureusement, voici ce qui s'est passé aux Etats-Unis et dans les pays occidentaux : Nous avons prêché la cure, avant d'avoir premièrement convaincu les gens de la maladie. Nous avons prêché l'évangile de grâce, avant de prêcher la loi pour montrer qu'ils sont transgresseurs. En conséquence, la plupart des gens à qui j'ai essayé de témoigner dans le sud de la Californie se disent Chrétiens. On leur répète qu'ils doivent donner leur vie à Jésus, 2 fois, 6 fois, 15 fois, 78 fois, etc. On sait que ces gens ne sont pas des Chrétiens. Ils sont fornicateurs, blasphémateurs, etc., mais ils croient qu'ils sont sauvés, parce qu'on leur a dit qu'ils étaient « nés de nouveau ». Ils utilisent alors la grâce de Dieu pour l'occasion de leur chair. Ils n'estiment pas le sacrifice. Pour eux, ce n'est pas une mauvaise chose de parler du sang de Christ en vain. Parce qu'ils n'ont jamais été convaincus de la maladie, pour pouvoir apprécier la cure.

Le vrai Évangile biblique est toujours, sans exception, la loi pour les orgueilleux et la grâce pour les humbles. Jamais vous ne verrez Jésus donner l'Évangile, la croix, la bonne nouvelle, la grâce de Dieu à quelqu'un qui est arrogant, avec sa propre justice et son orgueil. Avec la loi il brise le cœur dur, et avec la grâce il guérit le cœur brisé. Il a toujours fait les choses qui plaisent à son Père : « Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente ; c'est pourquoi l'Écriture dit : « Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles (Jacques 4 v. 6) ».

Tous ceux qui sont orgueilleux de cœur, dit l'Écriture, sont une abomination devant l'Éternel. Jésus a dit : « L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés (Luc 4 v. 18) ».

Ce sont des énoncés spirituels. Le cœur brisé, celui qui est contrit par la conviction de péché. Le pauvre est le pauvre en esprit dont Jésus parle aussi : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! Les captifs sont ceux que Satan tient prisonniers pour faire sa volonté. Les aveugles sont ceux que le Dieu de ce monde a aveuglés, à moins que la lumière de l'Évangile ne brille à travers eux. Seulement les malades ont besoin d'un médecin. C'est seulement ceux qui sont convaincus de la maladie qui vont apprécier la cure appropriée. Ainsi, nous allons regarder brièvement des exemples où la loi est donnée aux orgueilleux et la grâce aux humbles.

« Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l'éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? (Luc 10 v. 25) ».

Comment puis-je avoir la vie éternelle ? Humble ou orgueilleux ?

On peut voir un certain maître de la loi se lever pour éprouver Jésus. Ce n'est pas un simple juge, mais quelqu'un qui professe être expert dans la loi de Dieu. Il se leva et demanda à Jésus : Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? Qu'est-ce que Jésus a fait ? Il lui a donné la loi. Pourquoi ? Parce qu'il était orgueilleux, arrogant, se justifiant lui-même. Ici, nous avons un professant expert dans la loi éprouvant le Fils de Dieu. L'esprit de la question était : Mais que penses-tu que je doive faire en plus pour hériter de la vie éternelle (car je suis déjà une très bonne personne) ? Alors, Jésus lui donna la loi. À partir du verset 26 Jésus lui dit : « Jésus lui dit : Qu'est-il écrit dans la loi ? Qu'y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même (Luc 10 v. 26 et 27) ».

Une traduction anglaise (la Bible vivante anglaise) démontre d'une façon plus claire l'effet de la loi sur l'homme en traduisant : L'homme voulant justifier son manque d'amour pour quelque sorte de personne demanda à Jésus : Qui est mon prochain ? Voyez-vous, les juifs, cela lui était égal, mais il n'aimait pas les Samaritains. Jésus lui donna une histoire qu'on appelle communément « celle du bon samaritain ». Ce samaritain n'était pas bon du tout. Il aimait son voisin comme il s'aimait lui-même. Il obéissait à la demande basique de la loi de Dieu. L'effet de l'essence de la loi, la spiritualité de la loi, ce que la loi demande en vérité fut que la bouche de cet homme fût stoppée. Vous voyez, il n'aimait pas son voisin à ce degré-là. La loi a été faite pour fermer toutes les bouches des orgueilleux et laisser le monde entier coupable devant Dieu : « Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu (Romains 3 v. 19) ».

De la même manière : « Un chef interrogea Jésus. Il dit : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? (Luc 18 v. 18) ». Comment la plupart d'entre nous réagiraient, si quelqu'un venait nous demander : Comment puis-je avoir la vie éternelle ? Nous dirions : « Oh ! Dis vite cette prière avant que tu ne changes d'avis ! ». Mais qu'est-ce Jésus fait avec ce potentiel converti ? Il pointa vers la loi. Il nomma cinq commandements horizontaux, des commandements en rapport avec son prochain (Tu ne commettras point d'adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère).

Le jeune homme riche répondit : « Mais j'ai observé toutes ces choses durant ma jeunesse. Jésus lui dit : Il te manque encore une chose. Vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens et suis-moi ». Il utilisa l'essence du premier des dix commandements. Je suis l'Éternel ton Dieu. Tu n'auras point d'autre Dieu devant ma face. Il montra à cet homme que son dieu était son argent. Tu ne peux servir Dieu et Mammon. La loi pour les orgueilleux. L'argent est une bonne chose en soi, une chose que Dieu lui-même nous donne, mais le problème est d'ordre affectif. Nous blessons le cœur de Dieu si nous aimons quoi que ce soit, y compris l'argent, plus que Dieu.

Nous voyons la grâce donnée aux humbles dans le cas de Nicodème (Jean 3.) Nicodème était un dirigeant juif, enseignant en Israël, donc, il maîtrisait la loi de Dieu. Il était humble de cœur, car il vint à Jésus et reconnut la divinité du fils de Dieu : Nous savons que tu es un docteur venu de Dieu. Personne ne peut faire ces miracles que tu fais si Dieu n'est avec lui. Alors, Jésus a donné, à cet honnête chercheur de la vérité avec un cœur humble et une connaissance du péché par la loi, la bonne nouvelle de l'amende payée pour lui : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle (Jean 3 v. 16) ». Cela n'était pas de la folie pour Nicodème. Mais la puissance de Dieu pour son salut.

Cas similaire pour Nathanaël.

Il était un Israélite élevé sous la loi, en action, pas seulement en parole. Il n'y avait pas d'hypocrisie dans son cœur. Clairement, la loi était un maître d'école pour amener ce juif pieux à Christ. C'est la même chose pour les juifs au jour de la Pentecôte : « Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel (Actes 2 v. 5) ». Ils étaient des juifs dévoués, des juifs pieux, donc ils buvaient, mangeaient et transpiraient la loi de Dieu. La raison pour laquelle ils se réunissaient au jour de la Pentecôte était pour célébrer le don de la loi sur le mont Sinaï. Donc, quand Pierre s'est levé pour prêcher à ces juifs pieux, il n'a pas prêché la colère. NON ! La loi crée la colère et il le savait. Il ne leur a pas prêché la justice de Dieu ou le jugement, mais il leur a partagé la bonne nouvelle de la dette déjà payée pour eux, Christ Crucifié. Voyez le résultat : « Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? (Actes 2 v. 37) ».

Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché. Ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Frères, que ferons-nous ? La loi était un maître d'école pour les amener à Christ pour qu'ils puissent être justifiés par la foi en son sang : « Nous n'ignorons pas que la loi est bonne, pourvu qu'on en fasse un usage légitime (1 Timothée 1 v. 8) ». Nous savons bien que la loi est bonne, pourvu qu'on en fasse un usage légitime. La loi de Dieu est bonne, si elle est utilisée légitimement. Mais pour qui et pourquoi la loi fut-elle faite ? Le verset suivant nous le dit (Nouveau testament - Parole Vivante) :

Il faut savoir, avant tout, qu'elle n'est pas faite pour les honnêtes gens. Le juste, le croyant n'est pas régi par elle. Elle a été instituée pour ceux qui n'en veulent pas : Pour les hommes sans foi ni loi, vivant sans règle ni frein, pour les rebelles, les gens qui méprisent Dieu, et les pécheurs, pour les gens sans respect ni scrupule à l'égard de ce qui est sacré, qui tueraient père et mère, les assassins, les débauchés, les pervers, les homosexuels, les marchands d'esclaves, les menteurs, les gens sans parole, et, d'une manière générale, elle est là pour s'opposer à tout comportement contraire au bon ordre et à la doctrine menant au salut.

Ainsi, si vous voulez amener un homosexuel à Christ, ne rentrez pas dans un argument au sujet de sa perversion. Il est prêt pour vous avec ses gants de boxe ! Donnez-lui les dix commandements. Il se rendra compte qu'en dehors de sa perversion sexuelle il a offensé Dieu de 10 autres manières. La loi a été faite pour les homosexuels ! Si vous voulez amener un juif à Christ, étalez le chemin du Seigneur devant lui. Préparez son cœur pour la grâce, comme c'est arrivé au jour de la Pentecôte. Si vous voulez amener un musulman à Christ, donnez-lui la loi de Moïse, ils acceptent Moïse comme étant prophète. Donnez-leur la loi de Moïse, dépouillez-les de leur propre justice, et amenez-les au pied de la croix et du sang de Jésus !


Arthur KatzUn message de Ray Comfort
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