L'alpha et l'oméga

L'alpha et l'oméga

L'un des titres que le Seigneur s'attribue dans sa résurrection est : « l'Alpha et l'Oméga ». Le Seigneur se présente ici comme « le vivant », celui qui a été mort, mais qui est vivant.

« Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant » (Apocalypse 1 v. 8) : « Et il me dit : C'est fait ! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif je donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement » (Apocalypse 21 v. 6) : « Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Apocalypse 22 v. 13).

Dans tout alphabet, il y a quelque chose qui correspond à un « A » et à un « Z », un Alpha et un Oméga, un commencement et une fin. Peu importe que l'alphabet soit compliqué ou qu'il ne contienne que vingt-six pauvres lettres, comme notre alphabet français : Tout est cependant limité par le « A » et le « Z » , l'Alpha et l'Oméga. L'on ne peut rien trouver en dehors de cela ; tout se trouve entre ces deux lettres. L'Alpha et l'Oméga embrassent tout ce qui est nécessaire au discours ; il n'y a pas de discours possible, dans aucune langue, en dehors de ce qui se trouve entre ces deux lettres. Tout ce qui peut être dit doit rester dans leur limite; en dehors de leur limite, rien ne peut être dit.

Dieu ne peut être connu en dehors de Christ.

Or, Jésus dit cela de lui-même : « Je suis l’Alpha et l'Oméga ». La Parole de Dieu nous dit que Christ est la plénitude de Dieu, et que Dieu veut rassembler toutes choses en Christ. Elle nous montre, de plus, que Dieu ne parlera jamais, à personne, en dehors de son Fils, Jésus-Christ. Il a lié à son Fils tout ce qu'Il a à dire à l'homme ; Il a fait de Christ la limite de tout ; Il n'a rien à dire, et Il ne dira rien, en dehors de son Fils.

« Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 v. 6) : « Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler » (Matthieu 11 v. 27).

L'apôtre qui a écrit la lettre aux Hébreux la commence en disant : « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde » (Hébreux 1 v. 1 et 2).

Tout ce que Dieu nous dira, et tout ce que Dieu peut nous dire, sera en Jésus-Christ. « Je suis l'Alpha ». La toute première syllabe de la connaissance de Dieu est la connaissance de Jésus-Christ. Elle commence par « A » ; c'est le premier murmure du bébé : « Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils, lequel crie : Abba ! Père ! » (Galates 4 v. 6).

La toute première syllabe de la vie chrétienne commence par « A » – « Père ». Nous ne connaissons pas le Père avant de connaître Jésus-Christ ; c'est Lui qui nous a révélé le Père. Le commencement de toute connaissance de Dieu comme Père nous est donnée par Jésus-Christ. Ce qu'Il a dit dans Sa prière était bien vrai : « J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole » (Jean 17 v. 6).

Ce nom était celui de « Père ». Désirons-nous connaître Dieu ? Désirons-nous Le connaître comme un Père ? Désirons-nous savoir ce qu'Il a à nous dire, ce qu'Il veut nous faire connaître ? Désirons-nous connaître toute la vaste richesse que Dieu veut nous révéler, ou quelque chose de cette richesse ? Nous ne pouvons la connaître qu'en Jésus-Christ ; nous ne pouvons la connaître qu'en Celui qui est le commencement et la fin, l'Alpha et l'Oméga.

Il n'y a pas de connaissance sans mots composés de lettres (excepté peut-être pour nos amis chinois !), et toutes les lettres se trouvent entre ces deux. Il n'y a pas de connaissance qui soit une vraie connaissance, une connaissance qui soit la vie éternelle, en dehors de Jésus-Christ : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17 v. 3).

Il n'y a pas de connaissance en dehors de Jésus-Christ.

Et il n'y a pas de communication de la part de Dieu en dehors de Jésus-Christ. Mettez Jésus-Christ de côté, et Dieu sera silencieux – il n'a rien à nous dire. Si nous ne donnons pas à son Fils la place qui est la sienne, Dieu restera muet ; il ne nous dira rien. Plus nous honorons le Fils, plus le Père se manifestera à nous et sera en communion avec nous.

Toute nécessité a sa réponse en Christ.

Deuxièmement, Alpha et Oméga renferment non seulement tout le discours – ils répondent à toutes les nécessités. Nous n'avons besoin de rien en dehors de « A » et de « Z » ; nous n'avons pas besoin de créer de nouvelles lettres ; tout est là. Peu importe que nous employions de grands mots, et il y a de grands mots de nos jours, peu importe la grandeur des mots, la longueur des phrases, la hauteur des expressions : Nous pouvons répondre aux besoins du plus grand des mots, de la plus longue des phrases, et de l'expression la plus entière par ce qui se trouve entre Alpha et Oméga. Pour tous ces grands nouveaux mots, nous n'avons pas besoin de créer de nouvelles lettres : Tout ce dont nous avons besoin est là.

L'apôtre Paul nous dit qu’ « en Lui » – c'est-à-dire, en Christ
« Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Colossiens 2 v. 9).
« … mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2 v. 3).
« Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui » (Colossiens 1 v. 19).

Nous apprécions beaucoup cette parole que Paul écrivit aux Philippiens : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4 v. 19).

Il sera pourvu à tout besoin sur l'échelle de ses richesses dans la gloire – pouvons-nous saisir cela, pouvons-nous embrasser cela ? Mais c'est selon ce qui est en Jésus-Christ qu'il sera pourvu à tout besoin. En Lui se trouve tout ce dont nous avons besoin : Il est l'Alpha et l'Oméga. Lorsque Jésus dit : « Je suis l'Alpha et l'Oméga », il dit : « Je suis tout ce dont vous avez besoin, vous ne pouvez jamais avoir un besoin, vous ne pouvez jamais inventer ou imaginer une chose à laquelle je ne pourrai pas pourvoir. Aucune situation ne peut m'épuiser : En Moi demeure toute la plénitude. Je suis Alpha et Oméga ».

Christ, l'agent, le modèle et le but de la création.

Christ est le premier et le dernier dans la création, c'est ce que déclare la Parole. Dans cette lettre aux Colossiens que nous venons de citer, l'apôtre nous dit, clairement et précisément, que « toutes choses ont été créées par lui et pour lui », et que « lui est avant toutes choses » (Colossiens 1 v. 16 et 17). L'apôtre Jean, au commencement de son Évangile, nous dit également que toutes choses ont été faites par lui (Jean 1 v. 3). Il est le commencement dans la création. Dans la lettre aux Hébreux, il nous est dit que les mondes, ou les âges, ont été faits par lui ; c'est par lui qu'ils sont entrés en existence (Hébreux 1 v. 2). Dans ce livre de l'Apocalypse, nous lisons :
« Écris à l'ange de l'Église de Laodicée : Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu » (Apocalypse 3 v. 14).

Il est l'Alpha et l'Oméga dans la création ; il est ici l'Alpha, l'Agent même et l'instrument de la création. Il a été le modèle de la création, car toutes choses ont été créées pour être une expression temporelle et matérielle des réalités spirituelles et morales qui sont dans le Fils de Dieu. Si nous avions des yeux pour voir, et une intelligence pour comprendre, les secrets les plus profonds d'une création non déchue, d'un vaste univers sortant de la main de Dieu, nous verrions, en tout, quelque chose qui parle du Fils de Dieu – de son caractère spirituel et moral, de Sa place suprême dans tout le système de Dieu. Il est le modèle de la création :

« C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. À lui la gloire dans tous les siècles ! Amen » (Romains 11 v. 36). Et Il est déclaré être la perfection, le but, de la création de Dieu. Il est Alpha et Oméga.

Christ : Le premier et le dernier dans la rédemption.

Tout ce que nous venons de dire a pour but de mettre le Seigneur Jésus à la place qui est la sienne dans l'univers de Dieu. Mais nous pouvons sentir que tout cela ne nous aide pas réellement. Ce qui se rapproche davantage de nous, c'est ceci : Il est l'Alpha et l'Oméga dans la rédemption. Il est le Premier et le Dernier dans la rédemption. Nous trouvons encore dans cette lettre aux Hébreux ces paroles qui nous sont familières : « Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12 v. 2).

Il est donc le commencement et la fin, l'Alpha et l'Oméga, de la rédemption. Christ est, naturellement, le commencement de la rédemption, dans ce simple sens qu'il n'y a point de rédemption avant que nous ne venions à lui. De même qu'il n'y a pas de parole, pas de moyen de communication, pas de connaissance avant que nous venions à l'alphabet, ainsi il n'y a pas de rédemption avant que nous ne venions au Seigneur Jésus.

Il n'y a simplement rien avant « A » ; il n'y a rien avant Alpha : C'est juste là que tout commence. Et ce qui est vrai en ce qui concerne le langage est vrai dans la rédemption : Il n'y a simplement pas de rédemption, il n'y a pas de salut, avant que nous venions au Seigneur Jésus. Mais, lorsque nous venons à lui, il y a un nouveau commencement. C'est le commencement de tout – un tout nouveau domaine et une nouvelle étendue de possibilités, que ce soit de communication, de connaissance et d'intelligence, de sagesse ou de plaisir.

Quelles richesses il y a en Christ ! Quelles richesses il y a en lui, notre rédempteur. Lorsque nous Le recevons comme le commencement, l'Alpha du salut, quel domaine merveilleux s'ouvre pour nous ! Lorsque nous prenons un dictionnaire, et que nous commençons à en tourner les pages, quel monde s'ouvre à nous ! À mesure que nous avançons à travers les nombreux milliers de mots, avec toutes leurs tailles et leurs formes différentes, quel monde nous avons là !

Je ne pourrais comprendre quelqu'un qui ne trouverait aucun plaisir dans un dictionnaire ! Mais vous voyez à quoi nous voulons arriver. Lorsque nous venons à Jésus comme à l'Alpha, un monde nouveau, et vaste, et merveilleux, commence à s'ouvrir, un monde que nous n'avions jamais imaginé. Lorsque nous trouvons de nouveaux mots dans le dictionnaire, des mots que nous ne pensions pas y être, cela nous ouvre une vision entièrement nouvelle.

Il en est de même à l'égard du Seigneur Jésus: lorsqu'il devient notre commencement, un monde inépuisable s'ouvre devant nous. Richesse, plénitude, abondance de connaissance – nous avons devant nous des possibilités sans limites, lorsque nous commençons par « A ».

Et il n'y a pas de fin ! De même que quelque chose de nouveau est ajouté d'année en année au dictionnaire, il en est ainsi de la vie chrétienne. Je n'exagère pas. Mon expérience durant toutes ces années, et spécialement peut-être durant ces derniers temps, c'est que Christ est inépuisable. Il y a plus, et plus, et toujours plus, de trésors que nous n'avions pas encore découverts.

Mais tout cela a commencé lorsque nous sommes venus à lui, et cela a toujours continué depuis lors, et se continuera durant toute l'éternité ; car la Parole dit : « Donner à l'empire de l'accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l'Éternel des armées » (Esaïe 9 v. 7).

Pas de fin ! Quel royaume de plénitude est son royaume ! Mais il nous faut commencer avec lui ; il nous faut faire de lui notre commencement, avant de pouvoir en posséder quelque chose. Il doit être notre « Alpha ». Et dès qu'il l'est devenu, je le répète, un monde nouveau s'ouvre à nous : Une nouvelle plénitude – et quelle plénitude commence à se révéler ! Tout est en lui, notre rédempteur.

C'est ce que nous retrouvons dans le premier chapitre de l'Apocalypse : Les titres du Seigneur qui lui sont donnés dans sa résurrection. Et nous avons ensuite des paroles qui nous disent ce qu'Il a fait dans la rédemption : « Tu as racheté pour Dieu par ton sang ... » (Apocalypse 5 v. 9), et : « de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! À celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1 v. 5 et 6).

C'est l'œuvre de la rédemption qui nous a ouvert un monde où tout est nouveau – une plénitude merveilleuse ! Il est l'Alpha de la rédemption. « L'Auteur ... » Christ n'est pas seulement le commencement : Il est celui qui commence. Il est dit ici « l'auteur » : Il est celui qui commence, celui qui prend en mains cette responsabilité de recommencer tout à nouveau, et de nous faire entrer dans un monde que nous n'avions jamais connu auparavant.

Il en est l'initiateur : Tout est entre ses mains. Il le fait. Il a pris l'initiative de notre rédemption : C'est le point crucial. Et je suis content de ceci, si infiniment content. Quoi que l'on puisse dire de notre propre désir, du besoin que l'homme a de Dieu, de sa recherche de Dieu, cela ne peut être comparé au désir que Dieu a de l'homme, à la manière dont il le cherche. Ce que le Seigneur Jésus est venu nous révéler, et ce qu'Il nous a révélé, c'est que c'est Dieu qui nous cherche. Ces paraboles merveilleuses, et qui nous sont si familières, de la brebis perdue, et de la pièce d'argent perdue, et du fils prodigue (Luc 15), et tous ceux qui sont perdus : Toutes ces paraboles, nous montrent que Dieu est Celui qui cherche, que l'initiative est à Dieu.

« Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19 v. 10). Oui, c'est Dieu qui a tout commencé : Vous et moi, nous ne nous réjouirions pas de notre salut, s'il ne l'avait pas commencé. Il a dit : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15 v. 16).

Et c'est pourquoi nous sommes au nombre de ses rachetés. Et si nous sommes maintenant parmi ceux qui appartiennent au Seigneur, c'est simplement parce qu'il nous a cherchés. Que nous l'ayons cherché ou non, il a été certainement celui qui nous a cherchés ; il a été celui qui a tout commencé. Aucun autre que lui ne peut commencer à nous racheter ; aucun autre que lui ne peut nous sauver.

« Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 v. 12). Seul son nom. Il n'y a pas de commencement à la rédemption hors de lui, « ... et le consommateur »

Et Christ est le dernier, l'Oméga, la fin – dans ce sens que, lorsqu'il a commencé quelque chose, Il l'achève ; la Parole dit : « L'Éternel agira en ma faveur. Éternel, ta bonté dure toujours, n'abandonne pas les œuvres de tes mains ! » (Psaumes 138 v. 8).
« Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1 v. 6).

Il finit ce qu'il commence. Et il est non seulement celui qui commence et qui achève, Il est lui-même le commencement et l'achèvement, la fin. Dieu fait concourir toutes choses à l'accomplissement de son but, qui est que nous soyons « conformes à l'image de son Fils » (Romains 8 v. 29). Christ est là, pour ainsi dire, tout à la fin ; et Dieu avance et agit en nous, son peuple, en relation avec celui qui se tient au bout du chemin, afin que nous devenions conformes à son image.

Le serviteur de Dieu s'écrie : « Pour moi, dans mon innocence, je verrai ta face ; dès le réveil, je me rassasierai de ton image » (Psaumes 17 v. 15). C'est cette image qui est le but ; Jésus lui-même est la fin. Toutes choses, sous le gouvernement des cieux, contribuent à notre conformité au Fils de Dieu.

Christ est le sens de la vie.

De plus : Christ, l'Alpha et l'Oméga, donne un sens à la vie. Je puis avoir un plateau sur lequel sont éparpillées toutes les lettres d'un alphabet. Si je sais ce que sont les lettres, et si je sais ce que je veux, je pourrai les mettre en ordre, de façon qu'elles prennent un sens. Elles exprimeront alors exactement ce que je veux exprimer. Tout ce qui se trouve entre « A » et « Z » , entre Alpha et Oméga, prend un sens dès qu'il est mis à sa place. Il y a beaucoup de personnes aujourd'hui qui ne peuvent voir aucun sens à la vie. Beaucoup s'efforcent de donner un sens à leur vie. Qu'est-ce que cela signifie ? Quelle en est l'explication ? Il semble que tout ne soit qu'un chaos, une confusion, une énigme. Jésus donne un sens à la vie : Il met en ordre le chaos.

C'est là une description du dessein divin, du grand but de Dieu : Donner à toutes choses leur explication. Oui, en Lui, nous avons la réponse aux problèmes de notre vie ; en Lui, nos vies dispersées et confuses sont remises en ordre. Cela n'a-t-il pas été vrai de beaucoup d'hommes et de femmes, dont les vies étaient troublées et confuses, emmêlées et tordues, sans aucun but ni aucun idéal apparent, sans signification ni explication?

Ils ne pouvaient trouver de sens à rien. Alors, ils sont venus au Seigneur Jésus, et leur vie a pris un sens, un but, un dessein est paru, et ils en sont arrivés à réaliser la signification de leur vie, ce à quoi ils sont destinés. C'est le témoignage de ceux qui sont véritablement à lui. Dans le Seigneur Jésus, nous avons trouvé une signification à notre vie, une explication de la vie. Il peut apporter dans la vie un modèle clair, une intelligence nouvelle. En lui, l'Alpha et l'Oméga, nous avons tout ce qui est nécessaire pour que notre vie ait un sens.

Permettez-moi de me répéter. Avant d'avoir nos lettres, nos caractères fondamentaux, il n'y a pas de commencement, et il n'y aura pas de fin sensée et intelligente. Jésus supplée à ce besoin, un commencement et une fin intelligente. Il conduit quelque part ! Lorsque, vous et moi, nous finirons par atteindre le but, le but dans sa gloire, ce sera réellement une fin pleine de sens, n'est-ce pas ? Ce sera une fin qui justifiera tout, qui donnera sa signification à tout ce que nous aurons traversé, qui expliquera tout.

Les mille « pourquoi » de notre vie auront leur réponse ; tout sera expliqué. Pourquoi a-t-il fallu cette expérience, ou celle-là ? Pourquoi cette tristesse, et celle-là ? Pourquoi ce désappointement et cette perte ? Pourquoi ces voies étranges dans notre vie ? Tout aura sa réponse, à la fin – et Jésus lui-même sera la fin ! Oui, ce sera une fin qui aura une valeur. Nous ne discuterons pas avec Dieu alors, parce que Jésus aura mis tout en ordre, et Il nous aura amenés à une fin qui dépassera nos espérances les plus hardies, et qui sera entièrement en dehors de nos mérites.

Dieu nous parle et parle à travers nous par la vie.

Nous pouvons ainsi comprendre pourquoi, dans la Bible, Jésus est appelé « La Parole de Dieu » (Apocalypse 19 v. 13). Dieu parle en lui et par lui : Toujours, et uniquement, et finalement, en son Fils. Peut-être dirons-nous : « Tout cela est très intéressant, mais après tout, comment parle-t-il ? Devons-nous l'entendre de nos oreilles ? » Non.

Si nous revenons au contexte de ces titres, nous verrons que Dieu parle par la vie de résurrection. « Je suis ... le vivant ... aux siècles des siècles » (Apocalypse 1 v. 17 et 18). Comment parle-t-il ? Comment le connaissons-nous ? Comment la vie est-elle libérée de ses énigmes et de sa confusion, et amenée dans un ordre et un sens ? Lorsqu'il devient notre vie ! Il nous fait participants de sa propre vie de résurrection. Il met en nous cette vie, qui est une vie d'ordre, une vie de sagesse et d'intelligence : Une vie, non plus de confusion, mais un modèle d'ordre. C'est une puissance de vie qui est en nous.

Lorsque sa vie est en nous, cette vie répond aux questions, explique les choses, donne un sens à notre vie. Et tandis que, pour les oreilles naturelles, la vie peut être imperceptible, la vie est, en réalité, ce qui parle avec beaucoup, beaucoup de puissance. Elle parle plus fort, beaucoup plus fort, que des mots.

Un pauvre enfant de Dieu, souffrant, peut ne pas être capable de dire grand-chose en paroles cohérentes, mais il suffit de passer avec lui un moment très court pour que la vie qui est en lui nous parle. La vie même, qui est en lui, parle avec beaucoup plus de puissance que des paroles. C'est la vie qui est en nous, qui est la communication, l'explication, la sagesse de Dieu ; la puissance de cette vie agissant en nous. Par cette vie, Dieu nous parle, Il répond à nos problèmes.

Si souvent, la réponse que Dieu nous donne ne consiste pas en quelque chose qu'il dit, mais en quelque chose qu'Il fait par un nouveau toucher de vie. Il est étrange de voir comment, lorsque nous avons ce nouveau contact de vie dans notre être intérieur, nous cessons de nous inquiéter de notre problème, le problème est résolu ! Nous pouvons ne pas avoir reçu la réponse à nos questions, mais nous avons la réponse : Elle nous est donnée en vie ! Peu nous importe désormais le problème : Il a eu sa réponse dans ce nouveau toucher de vie. La vie est le moyen par lequel Dieu nous parle.

Et la vie est le moyen par lequel Dieu parle à travers nous. Les gens du dehors peuvent entrer dans une réunion, et n'avoir aucune idée de ce que dit le frère qui parle ; et cependant, en s'en allant, ils pourront dire : « Je n'ai pas compris un seul mot, mais ... mais ... il y avait quelque chose là ! » Ils pourront être incapables de décrire ce qu'ils ressentent, parce qu'ils ne sont pas familiers avec le langage, et les phrases, et la terminologie.

Mais ils seront conscients d'avoir rencontré là quelque chose, quelque chose qui répond à un besoin. Or, s'ils le savaient seulement, ils diraient : C'est la vie, la vie, la vie ! Et c'est de cette manière que Dieu parle réellement. Nous préférons qu'il en soit ainsi, n'est-ce pas, plutôt que s'ils avaient pu comprendre beaucoup de mots et de phrases, sans avoir éprouvé l'impression et la conscience de la vie. Il vaut mieux naturellement que les deux choses y soient, mais si nous avons à choisir, il vaut mieux qu'il en soit ainsi ; qu'ils se retirent en disant : « Il y a là quelque chose qu'il faut reconnaître : Je ne puis que dire, c'est Dieu ! » Et ce qu'ils veulent dire, c'est ceci - c'est Jésus-Christ, le vivant !

C'est ainsi que Dieu parle à travers nous. Oh ! Que nous soyons, dans ce sens, la voix de Dieu, le discours de Dieu, l'expression de Christ, qui est l'Alpha et l'Oméga.

 

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