43. La vie nouvelle
Chap: 43 - La cène du Seigneur - La Parole nous présente Jésus à travers notre intelligence, par nos pensées. La Cène, elle, nous le présente à travers notre sensibilité, par nos sens physiques.
« La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas une communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas une communion au corps du Christ ? » (1 Corinthiens 10.16). « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui. Celui qui me mange vivra à cause de moi » (Jean 6.56-57).
Toute vie a besoin de nourriture. Elle se nourrit de ce qu’elle reçoit de l’extérieur. De même, la vie céleste a besoin d’une nourriture céleste : rien de moins que Jésus lui-même, le pain de vie. « Celui qui me mange vivra par moi » (Psaume 42.3 ; Matthieu 4.4 ; Jean 6.51).
Cette nourriture divine nous est communiquée par deux moyens de grâce : la Parole et la Sainte Cène. La Parole nous présente Jésus à travers notre intelligence, par nos pensées. La Cène, elle, nous le présente à travers notre sensibilité, par nos sens physiques. L’être humain est composé d’esprit et de corps. La rédemption commence dans l’esprit, mais elle s’étend aussi au corps (Romains 8.23 ; 1 Corinthiens 6.13 ; 15.19-20 ; Philippiens 3.21). Elle ne sera complète que lorsque notre corps mortel participera à la gloire divine.
La Cène est le gage que le Seigneur transformera aussi notre corps d’humiliation pour le rendre semblable à son corps glorifié. Ce n’est pas simplement parce que les éléments matériels sont plus accessibles que Jésus se donne dans le pain et le vin. Dans l’Écriture, le corps représente souvent l’être tout entier.
Ainsi, dans la Cène, le Christ vient prendre possession de notre être complet, corps et âme, pour le renouveler et le sanctifier par la puissance de son corps et de son sang. Même notre corps est nourri et renouvelé par l’action du Saint-Esprit (Matthieu 26.26 ; Jean 6.54-55 ; Romains 8.11-13).
Une nourriture spirituelle reçue par l’Esprit et par la foi.
Cette alimentation spirituelle se réalise :
- Du côté du Seigneur, par l’Esprit : l’Esprit nous communique la puissance du corps glorifié de Christ. Nos corps deviennent membres de son corps (1 Corinthiens 6.15-17 ; 12.13 ; Éphésiens 5.23-30). Il nous fait boire à la force vitale de son sang, qui devient la vie et la joie de notre âme.
- Du côté du croyant, par la foi : une foi qui dépasse ce que l’on peut voir ou comprendre, et qui s’appuie sur la puissance miraculeuse de l’Esprit pour nous unir réellement à Jésus, corps et âme (Luc 1.37 ; 1 Corinthiens 2.9-12).
Le Catéchisme de Heidelberg (Q&R 76) exprime cette vérité ainsi : « Manger le corps glorifié du Christ et boire son sang versé, ce n’est pas seulement recevoir avec foi sa souffrance et sa mort pour le pardon des péchés et la vie éternelle, mais aussi, par le Saint-Esprit qui habite en Christ et en nous, être unis de plus en plus à son corps béni. Bien qu’il soit au ciel et nous sur la terre, nous sommes néanmoins chair de sa chair et os de ses os, et vivons éternellement gouvernés par un seul Esprit, comme les membres d’un corps par une seule âme ! »
Le but profond de la Cène.
L’objectif principal de la Cène est cette union intime avec Jésus, par son corps et son sang. Tous les autres aspects — le pardon des péchés, le souvenir de Jésus, la confirmation de l’alliance, l’unité entre croyants, l’annonce de sa mort jusqu’à son retour — convergent vers cette communion profonde avec le Christ vivant (Matthieu 26.28 ; Luc 22.19 ; Jean 6.56 ; 1 Corinthiens 10.17 ; 11.25 ; Apocalypse 3.20).
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui ».
Préparation à la Cène.
La bénédiction de la Cène dépend largement de la préparation intérieure, de la faim et de la soif de Dieu avec lesquelles nous nous approchons de Lui (Job 11.13 ; Ésaïe 45.1-3 ; Matthieu 5.6 ; Luc 1.53).
Ne pensons pas que la Cène est simplement un symbole de ce que nous avons déjà par la foi. Non : elle est une communication réelle des puissances de vie du Christ exalté, selon la mesure de notre désir et de notre foi.
Préparez-vous donc avec prière et consécration. Attendez-vous à ce que le Seigneur, par sa puissance céleste, renouvelle votre vie de manière mystérieuse mais certaine : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ ? » (1 Corinthiens 10.16).
Prière.
« Seigneur béni, toi qui as institué la Cène pour te donner à tes rachetés comme leur nourriture et leur force, apprends-nous à la recevoir avec une faim et une soif profondes de toi. Que le Saint-Esprit nous nourrisse de ton corps et nous fasse boire de ton sang, pour une union pleine et vivante avec toi ! Amen ! »
Points à méditer.
- La Cène ne doit pas être réduite à un simple service religieux ou à une émotion passagère. La prédication peut toucher, mais seule la communion avec Christ transforme.
- La première condition pour un repas est la faim. Une forte soif de Dieu est indispensable.
- Dans la Cène, Jésus se donne à nous, et nous sommes appelés à nous donner à Lui. C’est une rencontre sacrée.
- Les leçons de la Cène sont multiples : souvenir, réconciliation, alliance, amour, espérance. Mais toutes convergent vers une seule réalité : Jésus vivant se donne à nous dans une union intime.
- L’union avec Jésus implique aussi l’union avec son peuple, dans l’amour et la compassion.
- L’allocution préparatoire ne remplace pas la préparation personnelle. Elle est une aide, mais la vraie préparation se fait dans le cœur, dans la relation avec Jésus.
- Célébrer la Cène est d’une importance immense. Ne présumez pas que vous êtes prêt simplement parce que vous êtes chrétien. Retirez-vous dans la solitude avec Jésus, pour qu’Il vous parle et vous prépare à manger avec Lui.
- Il est utile de consacrer toute la semaine précédant la Cène à la préparation, et celle qui suit à la méditation.
Les livres de Andrew Murray en Pdf
➲ Articles à découvrir...

Une question d’habitude

Éducation chrétienne.8

Des moyens de produire un réveil.3
Trafic Web
« Nous ne pouvons jamais être à notre place dans Son corps, avant que Jésus ne soit pour nous à Sa place, comme Tête; nous ne nous ajusterons jamais à Lui, ni l'un à l'autre, avant qu'II ne soit pour nous la Tête, avant qu'II ne soit le Seigneur... »
- Théodore Austin-Sparks
Edification
Enseignements
➲ NOUVEAUX EBOOKS
PDF Révisés

