Quand il sera venu…6

Quand il sera venu…6

Je ne peux que m’étonner du fait que les chrétiens puissent marcher, jour après jour, sans se préoccuper de ne pas avoir les bénédictions et les dons promis par un Père aimant dans les cieux.

La vie de l’Église dans l’Esprit Saint : Fructueuse, heureuse, bénie !

Je soutiens que les croyants individuels, qui composent l’ensemble des membres de nos églises évangéliques, devraient mener une vie fructueuse, heureuse et remplie de l’Esprit. Si vous voulez prendre le temps nécessaire pour examiner les Écritures, avec un esprit honnête et ouvert, vous serez convaincu que fruits, joie, paix, bénédictions et contentement font tous partie de ce que le Saint-Esprit s’attend à produire chez le chrétien, et à travers le chrétien qui lui a livré sa vie.

Je ne suis pas sans savoir que certains m’accusent d’avoir semé le doute chez des personnes, concernant la bénédiction du Saint-Esprit ; en réponse à cela, je tiens à signaler que si le peuple de Dieu était à moitié aussi pressé d’être rempli de l’Esprit qu’il l’est d’essayer de prouver qu’il ne peut l’être, l’Église serait surpeuplée. Je n’ai jamais essayé, par pure éloquence, de contraindre les gens à se plier à l’œuvre de Dieu, car si je n’enseigne pas en conformité avec la vérité biblique, je suis dans l’erreur, quelque éloquent que je sois.

Cependant, pour ce qui est des sujets traités ici, j’ai personnellement passé beaucoup de temps dans la Parole de Dieu pour les approfondir ; je peux donc me permettre de parler avec une certaine autorité. En effet, étant donné que j’ai étudié le sujet à fond, je sais de quoi je parle. Toutefois, jamais je ne voudrais essayer de pousser un enfant de Dieu dans quelque connaissance ou expérience que ce soit, car j’ai découvert que nous nous efforçons de pousser trop et trop tôt. Le seul résultat que nous obtenons, c’est de faire sortir les enfants de Dieu de leur cocon prématurément, ce qui a pour effet de produire une foule de monstruosités bizarres au lieu d’un peuple saint. Loin de moi la pensée de faire cela !

Je ne peux que m’étonner du fait que les chrétiens puissent marcher, jour après jour, sans se préoccuper de ne pas avoir les bénédictions et les dons promis par un Père aimant dans les cieux. En tant que chrétien, ma vie, mon attitude, et la vie même de mon église ne devraient-elles pas être influencées par la promesse de Dieu le Père, à savoir : qu’il donnerait l’Esprit comme un don à ses enfants ?

Dans Luc 11 v. 13, je suis sûr que Dieu faisait allusion à l’amour que nous portons à nos enfants lorsqu’il a dit : « Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ».

En faisant de l’Esprit la promesse du Père, je crois que Dieu voulait nous montrer que nous ne devons pas craindre le Saint-Esprit. Si je dis cela, c’est parce que j’ai découvert qu’il est très difficile d’amener les chrétiens à surmonter leur peur du Saint-Esprit. Rappelez-vous simplement qu’il nous est donné comme le cadeau que le Père nous a promis. Si un homme promet à son fils une belle bicyclette pour la Noël, ce fils n’aura sûrement jamais peur de la promesse que lui a faite un père qui l’aime et qui veut ce qu’il y a de mieux pour lui.

Les membres de l’Église rachetée devraient être liés dans un lien d’amour avec le Saint-Esprit. En vérité, Dieu n’a jamais pris soin de son Église sans le concours du Saint-Esprit. Nous devrions être oints du Saint-Esprit. Nous sommes conduits par l’Esprit. Nous sommes enseignés par lui. Par conséquent, l’Esprit est l’agent, la solution divine dans laquelle Dieu préserve son Église.

La Bible précise clairement que Dieu n’a jamais songé à son peuple autrement qu’associé au Saint-Esprit. En réalité, il a fait à ses enfants maintes promesses basées sur la venue du Saint-Esprit. Mentionnons-en quelques-unes : Dans Ésaïe 32 v. 15 à 17, il dit : « …jusqu’à ce que l’Esprit soit répandu d’en haut sur nous, et que le désert se change en verger, et que le verger soit considéré comme une forêt. Alors la droiture habitera dans le désert, et la justice aura sa demeure dans le verger. L’œuvre de la justice sera la paix, et le fruit de la justice le repos et la sécurité pour toujours ».

Plus loin, dans Ésaïe 44 v. 3, il a dit : « Car je répandrai des eaux sur le sol altéré, et des ruisseaux sur la terre desséchée ; je répandrai mon esprit sur ta race, et ma bénédiction sur tes rejetons ».

Il y a aussi ce passage dans Joël 2 v. 28 et 29 : « Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon esprit ».

Ces paroles venaient du Père, et Jésus les a expliquées et appelées « plénitude du Père ». Laissez-moi vous suggérer ceci : Chaque fois que vous lisez quelque chose concernant Jésus interprétant l’Ancien Testament, ne vous éloignez pas de son interprétation. Ne vous appuyez pas trop sur les interprétations des hommes, car elles peuvent être erronées. Notre Seigneur, l’homme Jésus-Christ, n’a jamais commis d’erreur, et il a appelé le Saint-Esprit la promesse de Dieu.

Rappelez-vous que dans Luc 24 v. 49, Jésus a dit : « Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut ».

J’affirme que Jésus a encore expliqué cela dans les chapitres 14, 15 et 16 de l’évangile de Jean, quand il a parlé du Saint-Esprit et de sa venue dans l’Église.

Ici je devrais signaler qu’en lisant les évangiles, le livre des Actes et les épîtres, nous pouvons aisément retrouver trois périodes qu’on peut identifier comme ayant un rapport avec le Saint-Esprit et son travail dans l’Église.

En premier lieu, nous avons ce que nous pouvons appeler « la période de la promesse ».

Depuis Jean-Baptiste jusqu’à la résurrection de Christ, sur cette période de trois ans, les disciples ont reçu leur vocation, un mandat et un enseignement dans la meilleure école biblique au monde. Il n’existe, en effet, aucun séminaire au monde qui puisse se mesurer au séminaire dans lequel Jésus constituait à lui seul tout le corps enseignant ! Ils n’ont pas obtenu un diplôme qu’ils pouvaient encadrer et accrocher au mur, mais ils avaient leur diplôme dans le cœur, et ils aimaient Christ, notre Seigneur. Ils l’ont aimé vivant, ils l’ont aimé mort, et ils l’ont aimé à nouveau vivant.

À ce moment-là, on leur avait seulement promis quelque chose. Jésus leur avait dit et enseigné qu’un nouveau genre de vie allait leur être donné une vie qui ne serait ni poétique, ni psychique, ni physique. Cette vie allait être une puissance d’en haut.

C’était quelque chose qui devait leur venir hors des limites du monde dans lequel ils vivaient, par-delà le seuil de leur être, dans le saint des saints, dans les profondeurs de leur esprit. C’est là que vivrait le consolateur qui les enseignerait, les conduirait, les rendrait saints et leur donnerait de la puissance. Jésus n’a pas cessé de leur enseigner cela !

En approchant de la fin de sa vie terrestre, il a intensifié son enseignement, comme on peut le voir dans les chapitres 14, 15 et 16 de l’évangile de Jean. Il leur a annoncé la venue d’un genre de vie nouveau et supérieur, et il leur a dit qu’il s’agirait d’une infusion, d’une effusion d’énergie spirituelle. Après cela, il les a quittés.

Savez-vous que si nous pouvions réunir aujourd’hui une congrégation dont les membres s’affectionneraient aux choses spirituelles autant que le faisaient les disciples avant la Pentecôte, nous nous considérerions comme une église super-spirituelle ? Nous pourrions produire des grands hommes de Dieu parmi les dirigeants d’un tel groupe. Nous pourrions les élire à des comités, écrire leur biographie, ou encore, faire porter leur nom à des églises. Cependant, au cours de cette période de la promesse, les disciples n’étaient qu’en voie de préparation. Ils n’avaient pas encore reçu la promesse. Jésus était en train de créer une attente en eux.

La deuxième période soulignée est « la période de la préparation ».

Dans une certaine mesure, ils étaient en phase préparatoire pendant que Jésus était avec eux, mais ils n’ont véritablement commencé à se préparer qu’après son départ. Ils ont alors interrompu leurs activités ; et ce fait constitue pour nous une grande leçon, à l’époque trépidante dans laquelle nous vivons. Je pense que nous sommes les gens les plus affairés que le monde religieux ait jamais vus. Nous nous sommes mis dans la tête, semble-t-il, que si nous ne courons pas à perdre haleine, Dieu ne sera pas content !

Quand Jésus a dit : « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » (Marc 16 v. 15), il y a gros à parier que Pierre a sauté sur ses pieds, en saisissant probablement son chapeau au passage. Il se disposait à partir sur-le-champ. Mais qu’a dit le Seigneur ? « Pierre, reviens et reste à Jérusalem jusqu’à ce que tu sois revêtu de la puissance d’en haut ».

Dernièrement, j’ai entendu un dirigeant chrétien faire une mise en garde contre l’épidémie d’amateurisme qui sévit dans les milieux chrétiens. Le niveau de la chrétienté a baissé, baisse, et baisse encore. Nous sommes aussi légers que des papillons, malgré le fait que nous volons dans la lumière radieuse du soleil et que nous nous imaginons être des aigles aux ailes largement déployées.

Il m’arrive de penser que l’Église se porterait bien mieux si nous proclamions une trêve visant à cesser toute activité pendant une durée d’environ six semaines et que nous nous mettions à l’écoute de Dieu pour voir ce que lui attend de faire pour nous. C’est ce que les disciples ont fait avant la Pentecôte. Nous passons du temps à prier pour que le Saint-Esprit nous unisse, mais à la Pentecôte, l’Esprit de Dieu est descendu sur les disciples parce qu’ils étaient déjà unis : « …ils étaient tous ensemble dans le même lieu ».

Beaucoup de gens s’efforcent de travailler pour Dieu, alors qu’ils ne sont pas vraiment préparés à travailler. Cependant, une certaine préparation est nécessaire. Je crois que nous commettons souvent des erreurs avec nos plus nouveaux convertis. Nous n’hésitons pas à prendre un de nos bébés en Christ et à lui pousser un paquet de tracts dans les mains en lui disant : « Maintenant, mon vieux, vas-y, fonce ! » Nous ne devrions peut-être pas oublier que dans l’Ancien Testament les prêtres au service de Dieu étaient prêtres de naissance ; et même malgré cela, ils devaient être oints avant d’être autorisés à servir. Non seulement leur mettait-on du sang sur le lobe de l’oreille droite, sur le pouce de la main droite et sur le gros orteil du pied droit, mais par-dessus le sang on répandait une huile parfumée, image du Saint-Esprit.

La troisième période qui est soulignée est la « période de la réalisation ».

Je lis que le Saint-Esprit est descendu sur eux de façon soudaine (tout à coup). J’ai remarqué que l’expression « tout à coup », telle qu’on la rencontre dans le livre des Actes, revient souvent dans les Écritures. « Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis » (Actes 2 v. 2). Je ne peux m’empêcher de rire sous cape en pensant à cette expression « tout à coup ».

La plupart d’entre nous voulons voir glisser les événements sur nous graduellement, un petit peu à la fois, lentement, et non de façon subite. Chacun de nous veut être rempli du Saint-Esprit, mais à condition que Dieu le fasse en mettant des gants, avec lenteur, sans nous mettre dans l’embarras et sans nous faire peur !

La Bible dit que « tout à coup ils furent remplis du Saint-Esprit ». Elle dit aussi : « Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste … » (Luc 2 v. 13). Il est frappant de constater que nous rencontrons ce mot « soudain » chaque fois que Dieu a fait quelque chose d’extraordinaire. Il l’a fait « soudainement » mais cela nous fait peur. Nous voulons « grandir » dans la grâce parce que nous savons que cela nous est possible sans en éprouver de la gêne.

Il semble que les chrétiens soient embarrassés de tomber à genoux pour chercher le Dieu tout-puissant, de sortir un mouchoir pour sécher leurs larmes, et de se surprendre à dire : « Merci, ô Dieu, le consolateur est venu ! » Leur réputation risque de s’en trouver amoindrie, surtout quand on est président du conseil, moniteur de l’école du dimanche, ou membre actif au sein du groupe de femmes.

Ce genre d’embarras a pour résultat de nous maintenir année après année, sur le chemin de la médiocrité et de la mort. Nous en venons à pouvoir vivre dans un cadavre spirituel. Notre souffle est glacé, nos joues présentent la pâleur de la mort, nos orteils sont gelés, et nous sommes dépourvus de toute spiritualité. Nous prenons le tour de vivre de cette manière en nous imaginant que c’est « normal ». Nous écrivons même des livres pour prouver que c’est normal ; mais nous ne sommes pas revêtus du Saint-Esprit, et c’est là que réside notre problème.

La période de la réalisation est venue soudainement.

Le Père a accompli sa promesse. Les attentes ont été comblées au-delà de toute expression !

 

Je m’inquiète de tout ce qui paralyse le peuple de Dieu et l’empêche de jouir de tous ses privilèges dans la vie chrétienne. Quelquefois, je me dois d’attaquer violemment des choses que je crois incorrectes et que j’estime être une entrave pour les enfants de Dieu. Certains ont dit que je me mêlais de choses qui ne me regardaient pas. Eh bien, justement, elles me regardent. Dieu m’a oint pour que toute cette affaire soit mon affaire !

Une de ces choses est une erreur, qui est souvent présentée à l’Église sous la forme suivante : que le chrétien n’est pas touché individuellement par la promesse que Dieu le Père a faite d’envoyer son Saint-Esprit. L’accomplissement de cette promesse, nous est-il dit, a déjà eu lieu et n’a donc pas besoin d’être répété. Voilà pourquoi cette position soutient que l’Église ne doit plus se préoccuper du Saint-Esprit. Par conséquent, les tenants de cette position essaient de nous ignorer purement et simplement.

- Ici, j’aimerais vous poser quelques questions, tout en vous laissant le soin d’en tirer votre propre instruction grâce aux réponses que vous y donnerez vous-même. « Est-il vrai que la promesse du Père n’était valable que pour les chrétiens du premier siècle ? »

Je pense que nous vivons à l’époque des « derniers jours », époque qui a débuté à la Pentecôte et qui va se poursuivre jusqu’au retour de Christ. Cette vérité actualise le texte de Joël et le rend opérant et applicable à vous et à moi. Nous vivons maintenant dans les derniers jours où Dieu répand son Esprit sur toute chair.

Rappelez-vous ce qu’a dit Pierre dans Actes 2 v. 38 et 39 : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera ».

Cette promesse ne s’adressait pas exclusivement à la foule des premiers chrétiens. Elle est « pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin …en grand nombre ». Beaucoup d’entre nous croyons et connaissons le témoignage du Saint-Esprit, et rien que cela remplace un tas de raisonnements. Si on peut persuader quelqu’un qu’il est rempli, il est alors tout aussi possible de le persuader du contraire. Pour ma part, j’attire l’attention sur l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde et sur la promesse du Père pour une vie sainte et fructueuse dans l’Esprit. Si quelque chose devait m’arriver, la promesse du Père garderait celui à qui j’ai rendu témoignage. Il ne s’appuierait pas sur la fragilité humaine.

- Voici la deuxième question : « La nouvelle naissance du premier siècle me dispense-telle, aujourd’hui, de naître de nouveau ? »

Le Seigneur a dit que nous allions devoir naître de nouveau et que nous aurions à être remplis de l’Esprit. Pourtant, Monsieur un tel vient nous dire que ce que cela signifie réellement, c’est qu’ils devaient être remplis de l’Esprit, à leur époque, et non nous.

Ce genre de propos fait de nous ni plus ni moins que des orphelins laissés à eux-mêmes, sans le moindre espoir, et nés beaucoup trop tard. Mais, attendez ! Pierre est né de nouveau. Est-ce que l’expérience que Pierre a faite de la nouvelle naissance suffit pour moi ? Pierre a été rempli du Saint-Esprit. Est-ce que le fait que Pierre a été rempli du Saint-Esprit me remplit automatiquement, moi aussi ? Est-ce que le déjeuner que Pierre a pris en l’an 33 suffit à me nourrir au vingtième siècle ?

Bien sûr que non ! Je dois me nourrir aujourd’hui, si je veux être nourri aujourd’hui. Que Pierre soit né de nouveau ne m’aide pas aujourd’hui. Je dois, moi aussi, naître de nouveau, comme lui est né de nouveau à son époque. De la même façon, que Pierre ait été rempli du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte ne m’aide pas aujourd’hui. Je dois être rempli aujourd’hui, tout comme il a été rempli alors. Soyons logiques, quelle différence y a-t-il entre cela et l’effusion du Saint-Esprit ?

- Une troisième question : « Avez-vous jamais vu quelqu’un, dans l’Église chrétienne d’aujourd’hui, recevoir à sa conversion ce que Pierre a reçu dans la chambre haute ? »

Je pose cette question, parce que certains voudraient enseigner que nous recevons maintenant à notre conversion ce que les disciples ont reçu à la Pentecôte.

Quand vous vous êtes converti, aviez-vous la même puissance que Pierre avait quand il a été rempli ? Ramenons toute cette question à l’homme du commun que côtoyait Pierre. L’Écriture ne précise-t-elle pas clairement que cet homme du peuple avait reçu quelque chose et possédait quelque chose qu’apparemment nous n’avons pas de nos jours ? Je crois qu’eux l’avaient !

- Une dernière question maintenant : « La croyance fondamentale moderne est-elle un accomplissement satisfaisant des attentes qu’a suscitées le Père en Jésus-Christ, et votre cœur rend-il personnellement témoignage que ce que vous goûtez maintenant, c’est ce que le Seigneur avait promis à son peuple ? »

Frères, notre Père céleste a promis que le Saint-Esprit viendrait comme un don sur ses enfants. Jésus lui-même a promis que nous recevrions l’Esprit et que celui-ci prendrait les choses qui sont à Christ et nous les ferait connaître, et que nous aurions la puissance d’en haut.

Tout ce que je vois en regardant autour de moi aujourd’hui, c’est un textualisme fondamentaliste froid, mort, sec, sans âme. Et alors on voudrait me faire croire que ce qu’ils ont aujourd’hui, c’est ce qu’avaient les premiers chrétiens. Je n’arrive tout simplement pas à avaler cela ! Dans ce premier âge de la foi, ils étaient vraiment des croyants de race pure. Quelque chose de Dieu était survenu sur eux, et ils resplendissaient de vie, de lumière et de puissance. La plupart d’entre nous sommes des « minables », comparés à ces premiers chrétiens.

Quand j’étais jeune garçon à la ferme, en Pennsylvanie, nous avions des poulets bâtards. De temps à autre, ma mère s’efforçait d’améliorer ces poulets par l’apport d’une espèce appelée Plymouth Rocks, ou d’une autre bonne espèce. Mais laissez-les ensuite aller pendant un moment, et vous verrez qu’au bout de cinq à six ans ils retournent à leur type primitif. En effet, ils redeviennent des poulets bâtards, et vous ne sauriez vous imaginer à quoi ils ressemblent : Tout juste de vieilles poules gloussantes et desséchées qui vous pondent des œufs de petit calibre et en quantité très limitée !

Nous, chrétiens, nous sommes tout simplement retournés à notre type adamique primitif. Regardez-nous, et puis essayez de dire que nous menons automatiquement la même vie spirituelle que menaient ces chrétiens de race pure. Pensez-y !

Avez-vous en vous-même ce témoignage que ce que vous possédez en vie spirituelle et en victoire est selon la pensée de Dieu quand il a tracé ce merveilleux tableau de la plénitude du Saint-Esprit ?

Permettez-moi de vous rappeler l’histoire de mère Cook, une très gentille vieille dame qui vivait dans sa modeste demeure, au sud de Chicago, et qui connaissait la plénitude du Saint-Esprit.

Un jeune homme se convertit dans cette ville ; il possédait toutes les qualités pour devenir un bon vendeur. Très actif, son plaisir consistait à s’occuper d’une foule de choses, et il ne s’en privait pas ! À vrai dire, il était sans cesse en mouvement, sans toutefois accomplir grand-chose ; le nom de ce garçon était Dwight Lyman Moody.

Un jour, maman Cook aperçu Dwight et lui dit : « Mon garçon, j’aimerais que tu viennes me voir à la maison une bonne fois, je veux te parler ».

Moody se rendit donc chez maman Cook, elle le pria de s’asseoir et lui dit ceci en substance : « C’est fantastique, Dwight, de te voir si merveilleusement sauvé et de constater ton zèle pour le Seigneur, mais sais-tu ce dont tu as besoin ? Tu as besoin de l’onction du Saint-Esprit ».

- « Eh bien, maman Cook, répondit-il, je veux avoir tout ce que Dieu a pour moi ».

- « D’accord, répondit-elle, viens t’agenouiller ici ».

Il se mit donc à genoux sur le linoléum, et ils prièrent tous les deux. Maman Cook pria ainsi : « Ô Dieu ! remplis ce jeune homme de ton Esprit ! »

Moody mourut à lui-même, là sur-le-champ ; il ouvrit son cœur et offrit tout son être comme un vase vide, en comptant, par la foi, sur la promesse ; mais rien ne se produisit. Cependant, à quelques jours de là, il fit une expérience qu’il nous relate lui-même : « Pendant que je déambulais dans la rue, Dieu accomplit « soudainement » la promesse qu’il m’avait faite dans la cuisine de maman Cook ».

Du ciel, une huile précieuse fut déversée sur lui en abondance, et le Saint-Esprit descendit sur lui. Il raconte qu’il se précipita dans une ruelle, leva la main en s’écriant : « Ô Dieu ! arrête ta puissance, ou je meurs ! »

Plus tard, il dit : « Je partis de là prêcher les mêmes sermons, basés sur les mêmes textes ; mais quelle différence maintenant ! Le Saint-Esprit était venu ». Oui, le Saint-Esprit était venu. Bien sûr, le Saint-Esprit était déjà là quand il est né de nouveau, car « si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Romains 8 v. 9).

Mais, c’est une chose bien différente d’avoir l’Esprit comme agent de ma régénération que d’avoir une huile abondance répandue sur la tête ; oui, en vérité, c’est une chose tout à fait différence. Tel est le témoignage et l’appel de Moody en ce qui concerne la plénitude du Saint-Esprit.

Où avons-nous donc pris l’idée que puisque les disciples ont été remplis du Saint-Esprit au premier siècle, il n’est pas nécessaire que nous le soyons aujourd’hui ?

L’Église a connu une époque où le Saint-Esprit est descendu sur elle, et, dans un souffle de feu, elle s’est levée pour proclamer, au cours des cent premières années, la bonne nouvelle au monde d’alors. Puis est venue la longue mort.

Nous voici maintenant, dans notre siècle, affligés d’enseignants si infiniment insensés qu’ils vont jusqu’à nous dire que tout ce que nous avons à faire, c’est de poursuivre notre petit bonhomme de chemin, jusqu’à ce que le Seigneur vienne et nous appelle à régner sur une quantité de villes.

La seule chose que je vous demande, c’est de vérifier dans l’Écriture l’exactitude de ces affirmations. Priez, cédez, croyez, et obéissez, et puis, attendez voir ce que Dieu va faire pour vous !

 

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