La question du baptême.3
Revenons donc encore un peu à 1 Pierre 3. Pierre se sert d’une tournure de phrase qui est en contraste frappant avec ce que Paul exprime. Pierre dit : « Or cet antitype vous sauve aussi maintenant, c’est-à-dire le baptême ».
8.3 - VOUS êtes sauvés, non pas NOUS.
Revenons donc encore un peu à 1 Pierre 3. Pierre se sert d’une tournure de phrase qui est en contraste frappant avec ce que Paul exprime. Pierre dit : « Or cet antitype vous sauve aussi maintenant, c’est-à-dire le baptême », tandis que Paul en Romains 6 v. 3 dit : « Nous tous, qui avons été baptisés pour le Christ Jésus », et au verset 4 « nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême ». Paul s’inclut lui-même tout à fait quand il s’agit d’être baptisé. Effectivement c’est un disciple, Ananias, qui l’a baptisé, et il a été ajouté de manière normale à la maison de Dieu aussi bien qu’au royaume des cieux (Actes 9 v. 18).
En contraste avec tout cela, Pierre n’est jamais passé par le baptême chrétien, et c’est pourquoi il dit : « ...vous ». Qui aurait bien pu le baptiser ? Et je reviens ainsi sur ce que j’ai dit plus haut à propos du baptême messianique selon Jean 4 par les douze apôtres. Du fait qu’ils formaient eux-mêmes le « noyau » du corps des disciples du Messie séjournant sur la terre, ils avaient le devoir d’introduire d’autres personnes dans ce même domaine. Par quel moyen ? par le baptême pour le Messie.
Dans ce que nous considérons, nous en sommes maintenant à la période de temps postérieure à l’effusion du Saint Esprit ; et les 120 à la Pentecôte (Actes 1 v. 15 et 2 v. 1) formaient ce « noyau », non pas seulement de l’Assemblée de Dieu, mais aussi du corps des disciples du Seigneur glorifié. Qui aurait dû les baptiser ? Qui aurait dû les introduire dans ce nouveau domaine ? C’est eux qui le formaient !
Et de plus Pierre occupait parmi eux une place à part. C’est à lui que le Seigneur avait confié les clés du royaume des cieux. C’est avec elles qu’il devait ouvrir (*) ce royaume d’abord aux croyants d’entre les Juifs. Et c’est justement ce qu’il se disposait à faire, lorsque Pierre répondit aux Juifs qui lui demandaient ce qu’ils devaient faire (Actes 2 v. 38) ; « Repentez-vous, et que chacun soit baptisé au nom de Jésus Christ, en rémission des péchés ».
(*) Des clefs ne servent pas à gouverner, mais à ouvrir. Le Seigneur se sert en Matthieu 16 v. 19 de ce langage symbolique pour montrer qu’Il voulait utiliser Pierre pour accorder d’abord aux Juifs et ensuite aux nations, l’entrée formelle dans cette nouvelle dispensation, cette nouvelle époque sur la terre qui allait commencer lors de Son ascension, — le royaume des cieux. Dans le livre des Actes, cela nous est présenté historiquement. Au ch. 2, Pierre ouvre le royaume aux croyants d’entre les Juifs, et au ch. 10 aux croyants d’entre les nations. Dans les deux cas il est en outre expressément mentionné que ces croyants ont été baptisés (Actes 2 v. 41 ; 10 v. 48).
9 - Le Baptême en rémission des péchés.
Pardon des péchés et rémission des péchés correspondent au même mot original.
9.1 - La signification du baptême en rémission des péchés.
Cela nous amène à la question importante de ce que signifie le baptême en rémission des péchés. Nous avons déjà vu un point décisif à propos du baptême de Jean qui était aussi en rémission des péchés. Partant de là, remarquons d’abord que la Parole de Dieu ne dit pas : « Que chacun de vous soit baptisé et vous recevrez la rémission des péchés ». Au contraire, elle dit : « Soyez baptisés en vue de », ce qui est tout à fait différent. Par le baptême ils devaient se placer, consciemment et publiquement, du côté de Celui qu’ils avaient jusqu’ici rejeté. Ce que leur dit Pierre revient pratiquement à ceci : « Devenez Ses disciples, devenez chrétiens ! Entrez dans le domaine du christianisme, où on trouve et administre la bénédiction du pardon des péchés ».
Attention : Sur la base du sang de Christ, Dieu a établi dans le christianisme un système sur la terre, lié à deux dispositions ou prescriptions de caractère visible : Le baptême et la cène. L’un et l’autre ont trait à la mort de Christ. La cène en est le souvenir continuel (voir étude sur Actes 2 v. 42) ; mais le baptême, pour ce dont il s’agit ici (Actes 2 v. 38 à 41), assure l’entrée dans ce domaine ou système de Dieu sur la terre ; nous l’avons déjà vu. Dans ce système, toutes les bénédictions du christianisme sont connues et administrées dans la puissance du Saint Esprit, c’est à dire qu’elles sont annoncées par ceux qui y ont part. Et la première de ces bénédictions, celle dont les gens ont besoin en premier lieu, c’est la rémission des péchés.
Nous avons en Luc 24 v. 47 la mission du Seigneur de « prêcher la repentance et la rémission des péchés en son nom ». C’est sur cette mission du Seigneur ressuscité que se fonde toute la prédication des apôtres dans le livre des Actes, aussi bien celle de Pierre que celle de Paul.
On ne peut pas trouver cette bénédiction hors du christianisme. Un Juif ou un Mahométan qui l’est et le demeure, ne peut jamais arriver à la jouissance du pardon des péchés. C’est pour cela que Pierre dit aux Juifs qui croyaient déjà : « Soyez baptisés, franchissez cette porte par laquelle on devient chrétien, et vous trouverez dans le christianisme ce dont vous avez besoin : Le pardon des péchés ». Il est indiscutable que Dieu seul peut pardonner les péchés pour l’éternité, mais ce n’est pas là la question. Ce dont il s’agit, c’est que cette bénédiction (comme d’ailleurs toutes les autres bénédictions chrétiennes), pour ce qui regarde la jouissance qu’en ont les hommes, est administrée extérieurement sur la terre par des hommes qui sont « dedans ». Cette administration se réalise avant tout par la prédication.
9.2 - Le pardon administratif des péchés.
Il y a donc un pardon des péchés qu’on peut appeler à juste titre le pardon administratif des péchés (*). C’est ce dont il s’agit dans notre passage de Actes 2 v. 38. En Jean 20 v. 23, le Seigneur Jésus parle également du pardon des péchés sous cet aspect : « À quiconque vous remettrez les péchés, ils seront remis, et à quiconque vous les retiendrez, ils seront retenus ». L’administration de la vérité du pardon des péchés a été confiée aux disciples. Dans quelle mesure ils ne parviendraient pas à proclamer cette vérité, cela ne leur était pas connu. Sérieuse pensée pour nous aussi aujourd’hui !
(*) Sur ce mot « administratif ». Ce n’est pas du tout le seul endroit du Nouveau Testament où l’on trouve la pensée que des vérités divines soient administrées sur la terre par des hommes. L’apôtre Paul était administrateur du mystère de Christ et de l’assemblée (Éphésiens 3 v. 8 et 9 ; Colossiens 1 . 25 à 27). En 1 Corinthiens 4 . 1, il dit : « Que tout homme pense ainsi à notre égard, — qu’il nous tienne pour des serviteurs de Christ et pour administrateurs des mystères de Dieu ». Pierre encourage les croyants à être les uns pour les autres de bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu. Dans la parabole des talents nous trouvons aussi cette pensée. Le Seigneur confie Ses biens à Ses esclaves, « à chacun selon sa propre capacité » (Matthieu 25 v. 14 et suiv.). Pendant le temps de Son absence, ils devaient les « faire valoir », c’est-à-dire agir de manière à ce qu’ils se multiplient. Or la vérité précieuse de la rémission des péchés en Son nom fait partie de ces biens du Maître. C’est la première chose dont le pécheur ait besoin.
Ce même aspect de la vérité se retrouve dans l’appel d’Ananias à Saul de Tarse, qui possédait déjà la vie de Dieu, mais n’était pas encore baptisé : «... et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi et sois baptisé, et te lave de tes péchés, invoquant son nom (Actes 22 v. 16) ». « Lave-toi de tes péchés » est bien sûr une expression imagée, mais quant à ce qu’il professait, Saül n’était pas encore parvenu à cette place sur la terre où la vérité du pardon des péchés est connue et administrée. Il n’était pas encore sur le terrain chrétien, et dans cette mesure il n’avait pas encore une bonne conscience devant Dieu. « Invoquer son nom » est là une autre manière intéressante d’exprimer le « désir d’une bonne conscience » de 1 Pierre 3 v. 21, qui pourrait aussi être traduit par « l’invocation de Dieu pour avoir une bonne conscience ».
Le lecteur demandera peut-être : « mais n’est-il pas possible de croire au Seigneur Jésus et à Son œuvre et d’avoir par là le pardon de mes péchés, avant d’être baptisé » ? Certainement, c’est possible, et c’est même normal (voir Corneille et les siens en Actes 10).
Le pardon des péchés en rapport avec l’éternité ne dépend en rien du fait d’être baptisé. Mais en ce qui concerne ta position sur la terre, tu n’es pas encore sauvé, et tes péchés ne sont pas encore lavés. Tu es encore lié au système de ce monde impie, un monde qui rejette Christ ; tu n’as pas encore franchi le pas publiquement, et selon l’art et la manière montrés par Dieu, pour te mettre du côté du Rejeté et du Crucifié, et tu n’es pas ainsi entré dans le domaine divin sur la terre, le seul domaine où l’on trouve le pardon des péchés comme première nécessité pour le pécheur. C’est ainsi que Dieu voit les choses, c’est ainsi que les anges le comprennent, et les hommes aussi en un certain sens : extérieurement, tu n’es pas encore chrétien.
Il nous faut apprendre simplement à faire la différence entre notre position en Christ comme saints et bien-aimés, et notre position sur la terre comme disciples ; entre, le pardon éternel des péchés, et l’administration de cette vérité sur la terre. J’ai déjà bien montré que le baptême ne touche en aucune manière la question de la vie éternelle.
10 - Le baptême d’inconvertis
10.1 - Question de sa validité
Qu’arrive-t-il si quelqu’un qui n’est pas né de nouveau est baptisé ? Le changement de position s’effectue aussi pour lui, mais ce n’est qu’un changement extérieur sans réalité intérieure, un changement qui ne fait qu’accroître sa responsabilité.
L’Écriture Sainte nous donne même un exemple de ce cas. Simon, le magicien n’était manifestement pas né de nouveau, pourtant Philippe l’avait baptisé (Actes 8 v. 13). Il est bien dit de lui qu’il avait cru, mais la suite du récit montre qu’il ne s’agissait pas d’une foi vivante au Seigneur Jésus, mais seulement d’une conviction extérieure que la puissance de Dieu était en Philippe. Simon n’avait jamais reçu la rémission des péchés, et pourtant, il avait été baptisé en rémission des péchés ! Quand il y a la repentance et la foi dans une âme, alors elle reçoit la bénédiction administrée sur la terre. Si la repentance et la foi manquent, la bénédiction manque aussi. Combien c’est sérieux ! Cela ne nous rappelle-t-il pas les paroles du Seigneur en Marc 16 : « celui qui n’aura pas cru sera condamné » ?
Il est bouleversant que dans la chrétienté, il y ait tant de personnes non converties qui soient baptisées. Or ces personnes aussi, ont été baptisées en rémission des péchés. Que ces personnes l’aient compris ou non, que ceux qui les ont baptisées l’aient compris ou non, tout cela ne joue aucun rôle. Simon ne l’avait bien sûr pas compris. Ces gens sont entrés par la porte dans la profession chrétienne, ils sont devenus extérieurement chrétiens, sans l’être intérieurement. Ils sont venus dans le domaine des bénédictions chrétiennes, mais ils ne peuvent y avoir part, parce qu’ils n’ont pas cru véritablement.
C’est une situation extrêmement sérieuse. Non seulement ils ne reçoivent pas les bénédictions chrétiennes, mais encore le Seigneur Jésus les jugera selon leur responsabilité considérablement accrue parce qu’ils sont chrétiens professants. Ils recevront une sentence plus sévère que des païens qui n’ont jamais entendu parler de Lui.
Quelqu’un demandera peut-être : « Mais la plupart d’entre eux ont été baptisés lorsqu’ils étaient des petits enfants ? Ce baptême a-t-il une validité quelconque ? Au fond, est-ce seulement un baptême chrétien » ? Commençons par la dernière question : Oui, c’est le baptême chrétien. Ils ont été baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Ce point est déterminant. Ils peuvent ne pas avoir été baptisés d’une manière scripturaire ; peut-être n’ont-ils été qu’aspergés de quelques gouttes d’eau ; mais il n’empêche que, par-là, un témoignage public de profession chrétienne a été rendu et qu’ils ont été faits extérieurement chrétiens.
Qui pourrait le leur contester ? Dieu, en tout cas, ne le fait pas. Quand le méchant esclave de Matthieu 24 professe que le maître de la maison est « son maître » (v. 48), le Seigneur ne lui dit pas « Je ne suis pas ton maître ». Non, Il le traite sur le terrain sur lequel Il s’est placé. C’est bien ainsi que parle le Seigneur Jésus : « le maître de cet esclave-là viendra en un jour qu’il n’attend pas… et il le coupera en deux et lui donnera sa part avec les hypocrites : là seront les pleurs et les grincements de dents » (Matthieu 24 v. 50 e 51). Le Seigneur jugera la chrétienté à Son tribunal selon ce qu’elle aura professé.
Les lettres à Sardes et à Laodicée soulignent cette pensée bien sérieuse. Je suppose que nous sommes un peu familiers avec le contenu des sept lettres d’Apocalypse 2 et 3 et que nous connaissons leur portée prophétique. En ce sens la lettre à Sardes nous montre l’état du protestantisme après le temps de la Réformation, et la lettre à Laodicée nous montre l’état de la chrétienté dans sa dernière phase, avant d’être vomie de la bouche du Seigneur. Dans les deux cas, la masse est spirituellement morte. Le Seigneur dit à Sardes : « Je connais tes œuvres que tu as le nom de vivre, et tu es mort (Apocalypse 3 v. 1) ». Ils professent justement avoir la vie par le baptême. C’est évidemment une erreur fâcheuse, mais c’est ce qu’ils professent. La conséquence en est que le Seigneur les traite selon leur profession et il dit : « Je viendrai sur toi comme un voleur (Apocalypse 3 v. 3) ».
En ce qui concerne Laodicée, le Seigneur dépeint dans la lettre qu’Il leur envoie, l’état du témoignage chrétien aux derniers jours : Prétentieux, ni froid ni chaud, malheureux, misérable pauvre, aveugle et nu (Apocalypse 3 v. 17). Tel est aujourd’hui l’état de la grande masse de ceux qui font profession de christianisme.
Le Seigneur leur conseille d’acheter de Lui de l’or (la justice divine ; 1 Corinthiens 1 v. 30), des vêtements blancs (la justice pratique ; Apocalypse 19 v. 8) et du collyre pour oindre les yeux (l’onction du Saint Esprit ; 1 Jean 2 v. 20). Mais Il sait que trop bien que la grande majorité ne donnera pas suite à cet appel. Comme ils ne montrent ni la froideur d’une inimitié ouverte, ni la chaleur d’une affection vraie, mais seulement la tiédeur de l’indifférence et de l’insensibilité à Ses intérêts, alors Il va les vomir de Sa bouche comme quelque chose de dégoûtant (Apocalypse 3 v. 16). Le Seigneur les compte bien tous comme des témoignages chrétiens, parce qu’ils ont tous été baptisés du baptême chrétien, mais c’est justement la raison pour laquelle il les traite selon leur responsabilité multipliée : Il les juge comme des chrétiens professants.
Non le Seigneur ne méconnaît aucunement le changement extérieur de position qui a été la part de ceux qui ont été baptisés comme enfants. Nous ne devons pas le faire non plus. (*)
(*) L’auteur considère que cette reconnaissance de ce baptême n’en est pas une préconisation ou une approbation. Il ne faut pas non plus la confondre avec une reconnaissance du système chrétien qui le pratique.
En pratique, bien des gens ont été baptisés au mauvais moment, ou dans un mauvais état ou d’une mauvaise manière, mais néanmoins, ils appartiennent par là à la chrétienté. S’il n’en était pas ainsi il n’y aurait presque pas de chrétienté. Nous en avons vu l’exemple avec Sardes et Laodicée. Et si, devenu adulte, le baptisé ne rétracte pas expressément son baptême, il est et demeure extérieurement un chrétien. Que Dieu veuille que beaucoup de chrétiens baptisés trouvent en vérité le Sauveur, et la rémission des péchés en Lui, et la paix avec Dieu ! Sinon c’est un sort effrayant qui les attend.
10.2 - Faut-il rebaptiser ?
La réponse à la première question posée jette de la lumière sur la seconde : « Que faire, si quelqu’un, baptisé enfant, vient à la foi au Seigneur Jésus ? Doit-il se faire rebaptiser, si l’Écriture enseigne le baptême des croyants » ?
Sans aucun doute, l’ordre selon l’Écriture sainte est : La foi — le baptême. Nous le voyons dans la parole du Seigneur (Marc 16) et dans la pratique des premiers chrétiens dans le livre des Actes. Si par la confusion de la chrétienté, le baptême a été fait par anticipation, alors je ne crois pas que le répéter corresponde à la pensée du Seigneur. Le répéter reviendrait, de notre côté, à un mépris de cette institution du Seigneur, car nous ne reconnaîtrions pas le changement de position que Lui a pourtant tout à fait reconnu, au point même de traiter en conséquence la personne concernée. En outre que pourrions-nous faire de plus à quelqu’un qui a été baptisé enfant ? Il est déjà dans la profession chrétienne. Une répétition du baptême ne pourrait pas réellement l’y introduire, car il y est déjà.
Cependant je ne voudrais pas dominer sur la conscience des individus, ni trop exiger de sa mesure de foi. Si selon sa compréhension des choses, il estimerait absolument indispensable de se faire rebaptiser une fois devenu croyant, je lui accorderais son désir. Mais que Dieu nous garde d’élever le re-baptême au niveau d’une exigence ! En général, dans la question du baptême, nous avons besoin de beaucoup de grâce et de sagesse, pour ne pas contribuer à éloigner encore plus les cœurs des croyants les uns des autres. Il n’est certes pas question de dire que l’enseignement de l’Écriture sur le baptême n’a pas d’importance : C’est impossible. Mais n’en faisons pas un motif de séparation entre vrais enfants de Dieu.
Lecture conseillée : « Le baptême chrétien » par Christian Briem
À propos de Actes 2 v. 37 à 41 ; spécialement Actes 2 v. 38.
Le mot grec pour baptiser est « baptizo », qui, dans le langage ordinaire, signifie « immerger », « plonger, laver, mouiller, arroser ». Le baptême du Seigneur Jésus lui-même et celui de l’eunuque d’Éthiopie (Actes 8) montrent bien, autant l’un que l’autre, que le baptême était effectivement pratiqué par immersion. Dans les deux cas, il est parlé du baptisé remontant hors de l’eau (Matthieu 3 v. 16 ; Actes 8 v. 39).