Le voile, ou le gouvernement de Dieu

Le voile, ou le gouvernement de Dieu

Le sujet important du voile sur la tête. Dans 1 Corinthiens 11 v. 2 à 16, le mot « frère ou sœur » n’est jamais utilisé. Au contraire, le sujet du voile sur la tête se rapporte à « l’homme ou la femme ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Donc, ce que nous étudions ici ne concerne pas notre position en Christ mais l’ordre établi par Dieu dans la création. Bien plus, ce même passage n’affirme pas « moi et le Père nous sommes un (Jean 10 v. 30) ». Il déclare simplement que « Dieu est le chef de Christ » (verset 3). Ainsi, la relation décrite ici n’est pas celle du Père et du Fils mais celle de Dieu et de Christ ou Dieu et Son Oint. Cela ne se rapporte pas à ces choses qui sont arrivées dans la divinité entre Dieu le Père et Dieu le Fils. Au contraire, cela se rapporte à la relation de Dieu avec le Christ de Dieu, celui qui a été envoyé par Dieu.

« ... et apprenez-leur à obéir à tout ce que je vous ai prescrit (Matthieu 28 v. 20) » ; « Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données ».
« Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de la femme et que Dieu est le chef de Christ. Tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte déshonore son chef, toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef (c’est comme si elle était rasée). Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile.

L’homme ne doit pas se couvrir la tête parce qu’il est l’image et la gloire de Dieu tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme. C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend. Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme ni l’homme sans la femme. Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme et tout vient de Dieu. Jugez-en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ? La nature elle-même ne nous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ? Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude, non plus que les églises de Dieu (1 Corinthiens 11 v. 2 à 16) ».

La question du voile n’est pas considérée ici du point de vue de Christ et de Son Eglise. Ce n’est pas parce que Christ est le chef de l’Eglise et l’Eglise le corps de Christ qu’il doit y avoir le voile. Non, ce n’est pas de cela dont il est question ici. Ce dont il est question c’est que « Christ est le chef de tout homme » (verset 3). Bien qu’il y ait beaucoup de personnes, Christ est le chef de chacune. Une telle déclaration ne se rapporte pas à l’Eglise, elle démontre plutôt que Christ est le chef de tout homme. Ainsi, la relation définie ici n’indique pas Christ et l’Eglise, mais Christ et tout homme.

Il n’est pas question de la relation qui existe entre les frères du Seigneur, entre les frères et les sœurs. Il n’est pas dit ce que les frères et les sœurs doivent faire dans l’Eglise. Il est simplement dit que Christ est le chef de tout homme et que l’homme est le chef de la femme. La relation doit être comprise avant que nous puissions connaître ce que signifie se couvrir la tête.

 

Les deux systèmes universels de Dieu

J’aimerais examiner cette question du voile très minutieusement, sinon il ne sera pas facile de comprendre 1 corinthiens 11. Pour la compréhension de ce chapitre, il est nécessaire de connaître Dieu et Sa Parole. Avant tout, nous avons besoin de savoir que Dieu a établi deux systèmes dans l’univers : Le système de la grâce et le système du gouvernement.

 

a) Le système de la grâce
Tout ce qui se rapporte à l’Eglise, au salut, aux frères et sœurs et enfants de Dieu est compris dans le système de Grâce de Dieu. Tout ce qui se rapporte au rachat et au Saint-Esprit appartient au système de la grâce. À l’intérieur des procédés de la grâce, la relation de l’homme et de la femme est telle que la femme Syro-Phénicienne a reçu la grâce de Dieu autant que le centurion. Ainsi en fut-il pour Marie autant que pour Pierre. Marthe et Marie aussi ont été ressuscitées et assises dans les lieux célestes (Éphésiens 2 v. 6) aussi bien que Lazare.

 

b) Le système du gouvernement
Mais il y a un autre système dans la Bible que nous appellerons le gouvernement de Dieu. Ce système est entièrement différent de celui de la grâce. Le gouvernement de Dieu est un système indépendant dans lequel Dieu est seul juge. Lorsque Dieu créa l’homme, Il le créa mâle et femelle. Cela appartient au gouvernement de Dieu. Il le créa mâle d’abord, femelle ensuite. C’est là une décision de Sa souveraineté, Il fait ce qu’Il veut, Il a une volonté souveraine et indépendante. Lorsqu’Il décida que le Seigneur Jésus serait de la descendance d’une femme, cela aussi appartient au gouvernement de Dieu. Il n’a pas fait appel à l’homme pour Sa décision. Dans le jardin d’Eden, Dieu donna pour nourriture à l’homme les fruits, cela était le gouvernement de Dieu. Il fit comme il Lui plut. Après le déluge, Dieu donna la chair des animaux comme nourriture à l’homme. C’était aussi un acte de Sa souveraineté.


Au commencement, les hommes avaient le même langage mais ils se rassemblèrent pour construire la Tour de Babel, pour défier Dieu. En conséquence, leurs langages furent confondus de sorte qu’ils ne purent plus se comprendre. C’est la main gouvernementale de Dieu sur les hommes. Par la suite, au temps de la Pentecôte, Dieu déversa Son Esprit Saint et amena les gens à parler en langues. Après la Tour de Babel, Dieu dispersa les hommes sur toute la surface de la terre. Ils devinrent de nombreux peuples. Tout cela fut le résultat du gouvernement de Dieu. Parmi ces nombreux peuples, Dieu en choisit un qui habitait seul, le peuple d’Israël. Il Lui appartint et cela, c’est la grâce. Mais diviser les hommes en de nombreux peuples, cela, c’est le gouvernement de Dieu.

Après un temps, ces peuples devinrent des royaumes. Selon l’histoire biblique, les royaumes commencèrent plus tard que les peuples. D’abord les peuples puis les nations. Chaque royaume avait un roi à la tête de son peuple. Cela aussi fut permis dans l’ordre gouvernemental de Dieu. À l’époque des Juges, les Israélites n’étaient qu’un peuple, non pas un royaume. Même à l’époque de Samuel, ils étaient encore un peuple car ils n’avaient pas de roi pour régner sur eux. Mais, un jour, le peuple d’Israël réclama un roi comme les autres nations. En choisissant ce chemin, ils sortirent du terrain de la grâce et du gouvernement direct de Dieu. Ils dirent : « Maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations (1 Samuel 8 v. 5) ».


Dieu leur répondit par Samuel, disant : « Écoute leur voix, mais donne-leur des avertissements et fais-leur connaître les droits du roi qui régnera sur eux (1 Samuel 8 v. 9) ». Ainsi, Dieu choisit Saül pour être leur roi. Dès que Saül fut choisi, le système gouvernemental de Dieu par intermédiaire commença en Israël. Cela ne veut pas dire que la grâce de Dieu n’exista plus mais montre que les Israélites s’étaient placés eux-mêmes de façon irrévocable sous le gouvernement d’un roi. Désormais ils n’étaient pas libres de s’opposer à leur oint parce qu’il était leur roi.

Bien que plus tard, par rapport à la grâce, Saül quittât Dieu, il demeura néanmoins roi selon le gouvernement. Si nous suivons cela, nous verrons deux situations différentes. Par rapport à la grâce, Saül faillit, mais en rapport avec le gouvernement de Dieu, il resta roi. C’est pourquoi David ne voulut pas s’opposer à l’autorité établie par Dieu.

 

c) La grâce et le gouvernement réunis et accomplis
Ces deux systèmes de grâce et de gouvernement se poursuivirent côte à côte jusqu’à la venue du Seigneur Jésus. De toute évidence, il y a deux aspects de l’œuvre de Dieu. Le système de la grâce de Dieu et le système de la providence de Dieu se poursuivirent ensemble dans le monde. Les sacrificateurs et les prophètes se tiennent sur le terrain de la grâce. Les rois et les chefs d’Israël se tiennent sur le terrain du gouvernement et en conservent le système.

Lorsque le Seigneur Jésus était sur la terre, d’une part Il vint pour être le Sauveur de monde, pour délivrer les hommes du péché (c’est en rapport avec le système de la grâce). D’autre part, Dieu L’envoya dans le monde pour qu’à travers l’œuvre de la croix Il puisse établir Sa propre autorité et Son royaume de sorte que les cieux soient en mesure de gouverner sur la terre. C’est le système du gouvernement. Son œuvre se poursuivra jusqu’à ce que la puissance de Satan soit détruite et que le royaume, les nouveaux cieux et la nouvelle terre soient introduits.

Ce jour-là, les deux systèmes de grâce et de gouvernement seront réunis en un seul. Ce qui signifie qu’au moment des nouveaux cieux et de la nouvelle terre ces deux systèmes deviendront un seul dans le Seigneur Jésus-Christ. Il réunit en Lui les deux aspects de l’œuvre de Dieu. Il agit sous le système du gouvernement aussi bien que dans le cadre du système de la grâce.

Le gouvernement de Dieu ne commence pas avec la création de l’homme mais plutôt à la création des anges, cela est tout à fait clair dans la Parole de Dieu. Lorsque Satan était encore l’Etoile du matin, lorsqu’il était en train de gouverner, le système gouvernemental de Dieu avait déjà commencé. Par la suite, il y eut la création de l’homme, les institutions de base telles que le mariage (union de l’homme et de la femme), c’est-à-dire le couple, la famille, les relations entre parents et enfants, tout cela est inclus dans le domaine du gouvernement de Dieu.

La leçon de base que tout frère et toute sœur a besoin d’apprendre est que nous ne devons jamais permettre que la grâce ne se mêle au gouvernement de Dieu. Je dis avec force que plus jamais dans nos vies nous ne devons permettre à la grâce d’intervenir dans ce que Dieu a décidé de considérer comme le domaine de Son gouvernement. Dieu veut que l’homme respecte Son gouvernement et en aucun cas ne le renverse. Si nous ignorons le gouvernement de Dieu, nous sommes des personnes sans loi (anarchistes) à Ses yeux.

Puisque nous n’avons jamais vu le royaume autrement que comme il est vu dans l’Eglise, il est impératif pour nous de comprendre le système de gouvernement. À vrai dire, le système de la grâce complète celui du gouvernement divin. Le système de gouvernement n’est pas pour le système de la grâce, mais la grâce est pour l’accomplissement (l’achèvement) du gouvernement.

 

 

Exemple du gouvernement de Dieu

Adam
Vous vous souvenez du récit tragique de la chute d’Adam, après que Dieu l’ait créé. Il planta un jardin et en confia la responsabilité à l’homme. Dieu donne littéralement ce jardin à Adam et Ève. « Éden » signifie « plaisir ». Ainsi, le premier couple vécut dans un jardin de plaisir (bonheur). Puis ils péchèrent contre Dieu. Bien que Dieu leur ait donné la promesse du rachat en la personne d’un Sauveur issu de la postérité de la femme, Il les chassa cependant du jardin d’Éden. Sa promesse, c’était la grâce pour le salut, mais cela ne changea pas la sentence du gouvernement de Dieu qui chassa Adam et Ève.

Non seulement ils furent chassés d’Éden, mais Dieu plaça aussi des chérubins pour garder l’accès du jardin afin qu’ils ne puissent plus y revenir. Cela, c’est le gouvernement de Dieu. Ainsi, nous pouvons voir que le gouvernement et la grâce de Dieu sont deux choses bien distinctes. La grâce donne à l’homme la promesse d’un Sauveur mais le gouvernement chasse ce même homme du jardin d’Éden.

 

Les Israélites
Arrivés à Kadès-Barnéa, les Israélites refusèrent d’entrer en Canaan. Il s’ensuivit que Dieu leur refusa ce privilège. Malgré leur repentir et leur tentative pour y entrer, beaucoup furent tués par les Cananéens car Dieu avait barré le chemin. Leurs cris ne changèrent rien dans la décision de Dieu (Nombres 13 et 14) Dieu est souverain dans Sa décision gouvernementale. Il ne permettra jamais aux hommes de s’ingérer dans Son gouvernement.

 

Moïse
Moïse ne sanctifia pas le Seigneur aux yeux du peuple lorsqu’il frappa deux fois le rocher. Comme conséquence, il ne put entrer dans le pays de Canaan (Nombres 20 v. 7 à 12). Bien que Dieu fût miséricordieux envers lui en le faisant monter sur le Mont Pisga d’où il put observer le pays de Canaan, Il ne lui permit pas d’y entrer avec son peuple. Pour Moïse, contempler les limites du pays de Canaan du sommet de la montagne c’était la grâce de Dieu mais l’interdiction pour lui d’y entrer c’était le gouvernement de Dieu.

 

David
Après que David ait péché, Dieu fut bienveillant et miséricordieux à son égard en lui pardonnant son péché. Il lui accorda même une grâce particulière après cet événement en permettant à David d’avoir une communion exceptionnelle avec lui. Pourtant l’épée ne s’éloigna pas de sa maison (2 Samuel 12 v. 7 à 14 ), c’est le gouvernement de Dieu.

 

Paul et Barnabas
Paul et Barnabas se séparèrent l’un de l’autre à cause de Jean-Marc (Actes 15. 37 : 39). Jean-Marc était un parent de Barnabas (Colossiens 4 v. 10). Il quitta Paul et Barnabas lors du premier voyage missionnaire mais Barnabas était disposé à le reprendre lors du voyage suivant. Manifestement cela était dû à leur lien de parenté dans la chair. Après que Barnabas eut quitté Paul, il prit Marc avec lui pour Chypre, leur lieu de naissance, montrant qu’ils travaillaient ensemble selon leur relation dans la chair. Bien que Barnabas, encore utilisé par Dieu, fasse toujours un bon travail, le Saint-Esprit ne le mentionne cependant plus dans la Bible.
Son nom figure sans aucun doute dans le Livre de Vie mais il n’est plus rapporté dans le livre des Actes. C’est le gouvernement de Dieu. Sous celui-ci, l’homme n’est pas libre de marcher selon sa voie propre.

 

La soumission au gouvernement de Dieu

Ainsi le système de la grâce et le système du gouvernement sont deux choses séparées. Plus la personne est humble, plus elle progressera dans le système gouvernemental de Dieu. Ne pensez jamais que parce que vous êtes entré dans le système de la grâce de Dieu vous pouvez échapper au système de Son gouvernement. La grâce ne peut jamais annuler le gouvernement, au contraire, la grâce rend les gens capables d’obéir au gouvernement de Dieu. Puis-je dire très sérieusement que la grâce nous donne la force d’être assujetti au gouvernement ? Elle ne nous rend pas rebelle et désireux de renverser le gouvernement. Seul un insensé dirait que depuis qu’il a reçu la grâce il peut se permettre d’être débauché et insouciant. La grâce n’abolit jamais le gouvernement. Ces deux systèmes se complètent l’un l’autre.

Quelle chose stupide ce serait de substituer la grâce au gouvernement. Plus une personne connaît la grâce et plus elle sera un bon mari, un bon parent, un bon enfant ou un bon citoyen car elle est plus capable d’être soumise à l’autorité. Celui qui reçoit plus de la grâce de Dieu connaît mieux la façon de maintenir Son gouvernement. Cependant, il se peut, hélas qu’une personne qui connaît vraiment la grâce de Dieu se rebelle et détruise l’œuvre du gouvernement de Dieu.

 

Le voile et le gouvernement de Dieu

La question de se couvrir la tête appartient au système du gouvernement de Dieu. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il est impossible de les exhorter à se couvrir la tête. Ils ne seront pas capables de comprendre l’importance qui se trouve dans cette question. Mais ceux qui l’ont vu dans la Parole révélée de Dieu sont capables de faire cas de la formidable liaison entre le voile et le gouvernement.

« Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données. Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme et que Dieu est le chef de Christ (1 Corinthiens 11 v. 2 et  3) ».

Ce que nous trouvons ici concerne le gouvernement de Dieu. La révélation décrite ici n’est pas celle du Père et du Fils, mais celle de Dieu et de Christ. Pour utiliser une expression moderne, Christ est le représentant de Dieu ; la relation entre Père et Fils appartient à la divinité mais Christ, envoyé de Dieu, concerne le gouvernement de Dieu. « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils Te connaissent, Toi, le seul vrai Dieu et Celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ (Jean 17 v. 3) ».

Dieu est Dieu et Christ est l’envoyé de Dieu, voilà leur relation dans le gouvernement de Dieu. Le Fils, à l’origine l’égal de Dieu, a accepté d’être envoyé par Dieu en tant que Christ. Dieu restait au ciel en tant que Dieu mais Christ descendait sur terre pour accomplir l’œuvre de Dieu. C’est le premier ordre d’événements dans le gouvernement de Dieu en notre faveur. Dans le dessein de Dieu, Christ est établi pour être le chef de tout homme, c’est pourquoi tout le monde doit Lui obéir. Il est le premier-né de toute la création et ses prémices. Il est le chef de tout homme et tout homme doit Lui être soumis. C’est un principe fondamental dans le gouvernement de Dieu. Christ en tant que chef de tout homme est relié, non pas au système de la grâce, mais au système du gouvernement de Dieu.

Dieu, dans Son gouvernement, établit l’homme comme chef tout comme Il a établi Christ comme chef et aussi Lui-même comme chef. Plus tard, Il a aussi fait de l’homme un chef. Ce sont les trois grands principes du gouvernement de Dieu. Pour Dieu, être le chef de Christ ne se rapporte pas à une question de grandeur, il s’agit plutôt d’une disposition dans Son gouvernement. De la même manière, sous le gouvernement de Dieu, Christ est le chef de tout homme et l’homme est le chef de la femme.

Telles sont les dispositions de Dieu, telles sont Ses décisions. Philippiens 2 est suffisamment clair, le Seigneur Jésus dans Son essence éternelle est l’égal de Dieu, mais dans le gouvernement de Dieu Il est devenu Christ et, en tant que Christ, Dieu devient Son chef. Christ Lui-même reconnaît dans l’Evangile de Jean : « Le Fils ne peut rien faire de Lui-même, Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père. Tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement (Jean 5 v. 19) » ; « Car je suis descendu du ciel pour faire non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé (Jean 6 v. 38) » ; « J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous, mais Celui qui m’a envoyé est vrai et ce que j’ai entendu de Lui, je le dis au monde (Jean 8 v. 26) » ; « Et... que je ne fais rien de moi-même mais que je parle selon ce que le Père m’a enseigné (Jean 8 v. 28) ».

Aujourd’hui, Christ tient sa place dans le gouvernement de Dieu. Selon Son conseil, Il est Christ et en tant que Christ, Il doit écouter Dieu. Dieu le Fils n’a pas besoin d’écouter Dieu le Père car les deux sont égaux en honneur et en gloire dans la Divinité. Mais dans le gouvernement de Dieu, Christ ne se tient pas dans la position de Dieu le Fils, Il se tient plutôt dans la position de Christ, l’envoyé de Dieu.

Un jour, le monde entier saura que Christ est le chef de tous les hommes car c’est la décision gouvernementale de Dieu. Aujourd’hui, ce n’est connu que dans le cadre de l’Eglise, le monde n’en a pas connaissance ; mais ce jour viendra, lorsque tous les gens de la terre comprendront que Christ est le chef. Il aura la prééminence dans toute la création. Il est le premier-né de la création et les prémices. Chacun doit être soumis à l’autorité de Christ. De la même manière, la disposition de Dieu qui fait de l’homme le chef de la femme n’est aussi connue aujourd’hui que dans le cadre de l’Eglise.

Nous avons vu comment la grâce ne peut jamais renverser le gouvernement de Dieu. Je crois que notre étude devient plus claire lorsque nous apprenons que la grâce est pour soutenir le gouvernement de Dieu et non pas pour l’annuler. Comment quelqu’un peut-il être assez stupide pour essayer de se servir de la grâce, pour s’ingérer dans le gouvernement de Dieu qui est inviolable, car la main divine le soutient. Personne, pour avoir cru au Seigneur, ne peut rejeter l’autorité du Père ou même saper l’autorité de n’importe quel gouvernement.

Nous ne devons pas dire, parce que nous sommes chrétiens, que nous ne devons pas payer d’impôts ; non, il n’en est pas question ! Plus vous êtes un bon chrétien, et plus vous respecterez le gouvernement de Dieu. Nous sommes ici aujourd’hui pour maintenir le témoignage de Dieu dans le monde. Dieu nous a montré qu’il y a trois chefs différents. Dieu est chef, Christ est chef et l’homme est chef ; cela ne concerne pas l’état de frères et de sœurs, c’est fondamentalement un arrangement de Dieu. La grâce se rapporte aux frères et aux sœurs mais le système du gouvernement est différent. Dieu a souverainement voulu être le chef de Christ ; ainsi Christ doit obéir. Le chef de la femme est l’homme et ainsi la femme doit avoir sur la tête le « signe » de son obéissance.

 

La signification du voile

« Tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte déshonore son chef. Toute femme au contraire qui prie ou qui prophétise la tête non couverte déshonore son chef, c’est comme si elle était rasée (1 Corinthiens 11 v. 4 et 5). »  La signification du voile est la suivante : Je me soumets au gouvernement de Dieu, j’accepte la position arrêtée par Dieu ; je n’ose pas annuler Son gouvernement par la grâce que j’ai reçue ; je n’ose même pas y penser, au contraire, j’accepte le gouvernement de Dieu.

 

 

Pourquoi alors se fait-il que Dieu n’exige que de la femme la pratique de se recouvrir la tête ? C’est vraiment merveilleux parce que cela enveloppe un principe très profond en réalité. Je ressens souvent qu’il est impossible de discuter avec certains frères et sœurs au sujet du voile parce qu’ils ignorent le gouvernement de Dieu. Avant de pouvoir comprendre la signification du voile, il ou elle doit d’abord avoir connaissance du gouvernement de Dieu. Tout le problème est résolu dès lors que la personne comprend que Christ a sa tête couverte devant Dieu.

Combien à plus forte raison devrai-je couvrir ma tête devant Lui ! Je dois la couvrir de sorte qu’on ne la voit plus car Dieu est mon chef. À vrai dire, la tête de chacun doit être couverte devant Dieu puisque Christ est mon chef (ma tête). Je ne peux pas avoir ma tête vue ou exposée. Ici, j’aimerais dire aux femmes chrétiennes que Dieu a décidé que l’homme est le chef (la tête) de la femme. En ces jours où l’autorité de Dieu est méconnue dans le monde, le Seigneur réclame cet ordre dans l’Eglise uniquement. Cela affecte donc le fait même de notre qualité de Chrétien et exige de nous dans l’Eglise notre acceptation de ce qu’Il a décidé souverainement.

 

La responsabilité des sœurs

Lorsqu’une sœur se couvre la tête, elle se tient devant Dieu sur le fondement de la position de Christ devant Dieu et de la position de l’homme devant Christ. Dieu veut que la femme se couvre la tête afin de manifester Son gouvernement sur la terre. Ce privilège n’incombe qu’à la femme. Elle ne se couvre pas simplement pour elle-même, elle le fait parce qu’elle représente l’homme devant Christ et Christ devant Dieu. Ainsi, lorsque la femme couvre sa tête devant Dieu, c’est comme si Christ se couvrait la tête devant Dieu. De la même manière, lorsque la femme couvre sa tête par rapport à l’homme, c’est comme si l’homme couvrait sa tête devant Christ.

L’homme ou la femme ne doit pas avoir de tête puisque Christ est la tête. Si la tête de l’un des deux n’est pas couverte, il y a deux têtes. Entre Dieu et Christ, une tête doit être couverte ; il doit aussi en être ainsi entre l’homme et la femme et également entre Christ et tout homme. Si l’une des têtes n’est pas couverte, la conséquence est qu’il y a deux têtes et le gouvernement de Dieu ne permet pas deux têtes. Si Dieu est la tête, alors Christ ne l’est pas ; si Christ est la tête, alors l’homme ne l’est pas et si l’homme est la tête, alors la femme ne l’est pas. Dieu réclame des sœurs qu’elles témoignent de cet arrangement. C’est à travers les sœurs que le système gouvernemental de Dieu doit être démontré. Les sœurs sont responsables d’avoir le signe de cette obéissance sur leur tête.

 

Dieu exige précisément qu’elles aient la tête couverte lorsqu’elles prient ou prophétisent. Pourquoi ? Parce qu’elles doivent connaître le gouvernement de Dieu lorsqu’elles se présentent devant Lui. En allant devant Dieu pour prier en faveur des personnes ou en allant devant les personnes pour prophétiser de la part de Dieu, qu’il s’agisse de la prière ou de la prophétie, dans ce qui va à Dieu et dans ce qui vient de Lui, pour tout ce qui se rapporte à Dieu, le voile est exigé. Le but est de manifester le gouvernement de Dieu.
L’homme ne doit pas se couvrir la tête, c’est un déshonneur à sa tête si un homme se couvre la tête en présence de la femme car l’homme représente Christ.

 

Comment se couvrir la tête ?

« Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile (1 Corinthiens 11 v. 6) ».
En d’autres termes, Dieu dit aux sœurs d’être conséquentes. Aucune femme ne peut garder ses cheveux et ne pas avoir sa tête couverte. Si elle n’est pas couverte, il faudrait que ses cheveux soient coupés ou rasés, alors elle doit être voilée. Tout doit être fait consciencieusement, c’est-à-dire sans restriction et non à moitié.

« L’homme ne doit pas se couvrir la tête puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme » (v.7).
Puisque l’homme représente l’image et la gloire de Dieu, il ne doit pas se couvrir la tête. Mais la femme est la gloire de l’homme, aussi doit-elle se couvrir la tête. Si une femme ne se couvre pas la tête, elle ne peut pas donner la preuve que l’homme est le chef.
« En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme ». (v.8-9)


Ces deux versets rendent très clairement le fait que la question se rapporte au gouvernement, « car l’homme n’a pas été tiré de la femme ». C’est la résolution de Dieu. Lors de sa création, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de la côte de l’homme. Ainsi, la tête était Adam, et non pas Ève. De plus, l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme. Selon l’ordre de Dieu dans la création, il est évident et juste que la femme soit soumise à l’homme. « C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend. »

La Bible ne précise pas avec quoi la tête est couverte, elle déclare seulement que la tête ou la chevelure doit être couverte. Pourquoi doit-elle être couverte ? À cause des anges. Je me suis souvent étonné de ce merveilleux enseignement selon lequel les sœurs doivent avoir sur leur tête le signe d’autorité par égard pour les anges. Nous connaissons l’histoire tragique de certains anges qui ont péché. Satan s’est révolté contre Dieu. En d’autres termes, l’ange Lucifer a essayé de mettre en évidence sa tête devant Dieu et a refusé de se soumettre à Son autorité. Dans Esaïe 14, Satan répète sans cesse « Je » (verset 13, etc.). « Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu, je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée à l’extrémité du septentrion. Je serai semblable au Très-Haut » (versets 13-14). Dans ce passage, nous voyons justement la chute d’un archange qui devient Satan. Apocalypse 12, plus tard, nous montre que lorsque Satan est tombé, un tiers des armées angéliques tombèrent avec lui (Apocalypse 12 v. 4). Pourquoi les anges chutèrent-ils ? Parce qu’ils ont refusé de soumettre leur tête à l’autorité de Dieu et en essayant d’exposer, de mettre en évidence leur propres têtes.

 

Aujourd’hui, la femme a une marque d’autorité sur sa tête à cause des anges, c’est un témoignage devant eux. Seules les sœurs dans l’Eglise peuvent attester cela car les femmes dans le monde n’en savent rien. Aujourd’hui, lorsque les sœurs ont une marque d’autorité sur leurs têtes, elles portent le témoignage suivant : « J’ai couvert ma tête afin de ne pas avoir ma propre tête car je ne cherche pas à être le chef (la tête). Ma tête est voilée car j’ai accepté l’homme comme la tête (le chef) ; et accepter l’homme comme chef signifie que j’ai accepté Christ et Dieu comme chefs. Mais certains d’entre vous, anges, vous êtes révoltés contre Dieu ». C’est ce qui est signifié par « à cause des anges ».

« J’ai sur ma tête une marque d’autorité, je suis une femme qui a la tête couverte », c’est le témoignage le plus excellent devant les anges, pour « ceux qui sont tombés et ceux qui sont restés fidèles ». Pas étonnant que Satan s’oppose avec ténacité à la question du voile. Cela le porte réellement à la honte. Nous faisons ce qu’il n’a pas voulu faire. Ce que Dieu n’a pas reçu de certains anges, Il le reçoit à présent de l’Eglise.

Parce que certains anges ne se soumettent pas à l’autorité de Dieu et de Son Christ, le monde est soumis à une très grande confusion. La chute de Satan a causé plus de trouble que la chute de l’homme. Mais, Dieu merci, ce qu’Il n’a pas obtenu des anges déchus, Il l’a obtenu de l’Eglise. Lorsque les sœurs de l’Eglise prennent la place qui revient aux femmes et apprennent à se couvrir la tête, elles expriment (de façon sous-entendue) une parole de témoignage à l’égard des anges dans les airs, avec pour résultat de faire obtenir à Dieu, dans l’Eglise, ce qu’Il désire. À cause de cela la femme doit avoir sur sa tête une marque de l’autorité, un témoignage devant les anges.

 

Les extrêmes

Les gens cependant peuvent aller à des extrêmes en pensant que, puisque l’homme est le chef et que la femme doit obéir à son autorité, elle doit alors adopter dans tous les cas l’attitude de la soumission aveugle. C’est une tendance charnelle que d’aller aux extrêmes ; soit de ne pas avancer d’un pas, ou d’aller à l’extrême opposé. Aussi, Paul nous avertit avec un « toutefois » car les choses ne sont pas aussi simples. En réalité c’est le témoignage extérieur, mais qu’en est-il du témoignage intérieur ?

« Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme ni l’homme sans la femme » (verset 11). Pourquoi en est-il ainsi ? Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme et tout vient de Dieu (verset 12).

Dans le jardin d’Éden, la femme a été tirée de l’homme, mais après le jardin d’Éden, l’homme a dû être tiré de la femme. Aucun homme n’est venu au monde sans femme. À vrai dire, l’homme n’est point sans la femme, ni la femme sans l’homme. Pas plus qu’il ou elle peut dire qu’il ou elle est spécial, car tout vient de Dieu. Ainsi, l’ordre de se couvrir la tête ne signifie pas autre chose que d’avoir une marque de l’autorité sur la tête. Puisque tout vient de Dieu, il n’y a place ni pour l’orgueil, ni pour le dénigrement.

« Jugez-en vous-mêmes, est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ? » (verset 13). Paul adresse cette question particulièrement aux sœurs. Une fois que vous savez que dans le gouvernement de Dieu, le chef (la tête) de Christ est Dieu, que le chef de tout homme est Christ, le chef de la femme l’homme, que Dieu a désigné la femme pour représenter tout homme et aussi Christ devant Dieu, après avoir la connaissance de tout cela, est-il convenable pour une femme de prier Dieu sans être voilée ?
« La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux » (verset 14). Paul, ici, se sert du jugement de l’Eglise pour exposer la question.

« Mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ? » (verset 15). Les femmes, par toute la terre, tiennent beaucoup à leur chevelure car elle est leur gloire. Elles aiment garder leurs cheveux. J’ai cependant vu une femme jeter avec désinvolture ses cheveux dans une poubelle. La chevelure est trop précieuse. Il apparaît que Dieu a donné de longs cheveux à la femme comme voile, la femme doit cependant ajouter un autre voile sur son voile naturel. La femme doit volontairement placer un autre voile sur sa tête. C’est clair si vous lisez ensemble les versets 15 et 16 :

« Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile ; mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ? »

Dieu a couvert la tête de la femme avec une chevelure, c’est pourquoi celle qui accepte l’autorité de Dieu doit utiliser quelque chose pour se couvrir, sinon elle doit se couper les cheveux que Dieu lui donnés. En d’autres termes, si vous acceptez le voile de Dieu, vous devez ajouter quelque chose de vous. Si vous rejetez l’autorité de Dieu, alors vous devez enlever ce qu’Il vous a donné. La Bible démontre que la longue chevelure par elle-même est insuffisante, un autre voile doit être ajouté.

Aujourd’hui les gens ne gardent aucun de ces deux commandements de la Bible. Si une sœur ne veut pas couvrir sa tête mais se coupe les cheveux ou se rase, elle peut cependant être reconnue comme tenant compte de la parole de la Bible. Mais aujourd’hui, la femme ne rase ni ne couvre sa chevelure (c’est-à-dire une double désobéissance). Que doit faire la sœur obéissante ? Puisque Dieu a couvert ma tête, je la couvrirai aussi. Dieu m’a couvert avec une chevelure naturelle et je veux la couvrir avec un signe. Celles qui connaissent Dieu doivent ajouter leur signe au signe de Dieu.

 

Pour ce qui est de la contestation

« Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude, non plus que les Eglises de Dieu » (verset 16). Je pense que Paul parle tout à fait solennellement ; il connaissait bien ces Corinthiens et il y a beaucoup de gens qui sont ainsi, non pas seulement dans la Corinthe d’autrefois, mais en tous lieux encore aujourd’hui. « Si quelqu’un se plaît à contester » ; de quelle contestation s’agit-il ? De quel problème parle-t-on des versets 1 à 15 ? (Le verset 16, de toute évidence, se rapporte au thème des versets 1 à 15) Paul fait ici ressortir simplement qu’il est malséant d’argumenter contre ce qui est enseigné dans les versets 1 à 15.

« Si quelqu’un se plaît à contester ». Il y en a beaucoup qui aiment discuter, comme quoi il n’est pas nécessaire pour les femmes d’avoir la tête couverte. Ils prétendent que Dieu étant le chef de Christ, Christ étant le chef de tout homme et l’homme étant le chef de la femme, ces notions concernaient les Corinthiens et non pas l’univers. Mais, Dieu soit loué, être chrétien est une affaire universelle, non pas Corinthienne ! Et moi aussi, le moindre de tous les serviteurs de Dieu, je dis la même chose : Être le chef de la femme est une question universelle, non pas seulement une question Corinthienne.

« Si quelqu’un se plaît à contester ». Certains semblent penser que les sœurs n’ont pas besoin d’avoir leurs têtes couvertes. Ils résistent à l’enseignement de Paul et s’opposent à ce qu’il a reçu du Seigneur et qu’il leur a transmis fidèlement. Que répond Paul ?

« Nous n’avons pas cette habitude ». Le « nous » indique Paul et les apôtres. Il n’y a pas une telle habitude parmi les apôtres selon laquelle les sœurs ne sont pas couvertes. C’est une question qui n’est pas négociable. Si quelqu’un veut encore contester, la réponse est « non plus que les Eglises de Dieu. » C’est donc une position au-dessus de toute contestation. Paul nous montre que les Eglises de Dieu avaient décidé de le faire. Selon la coutume de cette époque, lorsque les Juifs entraient dans la synagogue, ils couvraient leur tête, hommes et femmes indistinctement. Sans ce voile, appelé « Tallith », ils ne pouvaient entrer dans la synagogue.

Les Grecs, à cette époque, avaient cependant des coutumes différentes et Corinthe, soit dit en passant, était une cité grecque. Ni les hommes ni les femmes ne couvraient leurs têtes lorsqu’ils entraient dans les temples. Il n’existait pas, au temps de Paul, de peuples ou de races païennes exigeant que les femmes soient voilées et que les hommes ne le soient pas.
Ou les hommes et les femmes étaient voilés, comme les Juifs, ou personne ne l’était comme chez les Gentils. Mais seulement parmi les chrétiens, l’homme avait la tête non-couverte et la femme la tête recouverte. Ainsi, pour ce qui est de l’homme non-couvert et de la femme couverte, c’est une charge que seuls les apôtres chrétiens ont donnée. C’est une pratique que seules les Eglises de Dieu appliquaient. C’est très différent des coutumes juives et païennes, c’est quelque chose de nouveau et qui vient de Dieu. Tous les apôtres croyaient que la femme devait avoir sa tête couverte. Si quelqu’un, aujourd’hui se déclare apôtre et cependant ne croit pas que la femme doit avoir la tête couverte, il ne peut être compté parmi les apôtres ; il doit être considéré comme étranger à la pratique apostolique. Parmi les apôtres, il ne s’en trouve aucun qui refuse le port du voile pour les sœurs. Si une Eglise refuse, la réponse de Paul est : « Nous n’avons pas cette habitude, non plus que les Eglises de Dieu ».

Aucune des Eglises locales que les apôtres avaient visitées n’avait une telle habitude de contestation au sujet du voile de la femme. Ainsi, la réponse à toute personne contestataire est qu’il n’y a pas une telle habitude de contester à ce sujet. Dans les versets 1 à 15, Paul est prêt à raisonner, mais ensuite il ne raisonne plus en ce qui concerne l’obéissance. Si quelqu’un parait être disputeur, Paul dit qu’aucun apôtre n’approuvera l’opinion de cette personne. Si quelqu’un veut discuter, aucune Eglise ne partagera ce point de vue. Vous êtes en dehors de la communion des Eglises, tout aussi bien que celle des apôtres. C’est pourquoi laissons nos sœurs se couvrir la tête dans l’Eglise lorsqu’elles prient ou prophétisent. Pourquoi ? Pour manifester dans l’Eglise que Dieu a obtenu ce qu’Il n’a pas obtenu dans le monde, dans l’univers et parmi les anges.

 

Le principe de la représentation

Nous, chrétiens, nous vivons sous deux principes différents ; le personnel et le représentatif. Nous ne vivons pas seulement personnellement, mais aussi représentativement devant Dieu. Si je ne me trompe pas, dans l’avenir, nous serons jugés à la fois pour nous-mêmes et pour notre exercice de représentation.

 

a) Illustré par les maîtres
Par exemple, voici un maître qui a sous ses ordres plusieurs serviteurs. Ce maître est un frère dans le Seigneur, pourtant il traite ses serviteurs injustement, déraisonnablement et avec dureté. Il recevra aussi un jugement supplémentaire parce que, non seulement notre frère a relation avec ses serviteurs, mais il représente Notre Seigneur en tant que maître devant Dieu. Chaque fois qu’il agit en qualité de maître, il représente le Seigneur. La façon dont il traite ses serviteurs doit refléter la façon dont le Seigneur agirait. Donc, s’il pèche, il le fait en représentation aussi bien que dans sa conduite personnelle. Il sera jugé pour ses propres péchés aussi bien que pour le péché de représentation erronée du Seigneur.

 

b) Illustré par les serviteurs
Imaginez que je suis un serviteur chrétien au lieu d’un maître. Si je vole, si je suis oisif, je serai jugé pour mes péchés mais mon jugement ne s’arrêtera pas là car, en tant que serviteur, je représente tous les serviteurs qui servent le Seigneur qui est dans les cieux. S’il n’était question que d’un problème de service devant les hommes, je pourrais être capable de frauder, de voler ou d’être oisif. Cependant, chaque fois que la Bible parle de l’état de serviteur, il nous est rappelé que nous avons un Seigneur dans le ciel. Ainsi, je ne suis pas seulement un serviteur, je représente aussi tous les serviteurs. Je suis un serviteur à la fois en tant que personne et en tant que représentant.

 

c) Illustré par Moïse
Moïse s’emporta à l’égard du peuple d’Israël à Mériba parce que le peuple tenta Dieu. Il frappa le rocher deux fois avec la verge. Immédiatement, Dieu le réprimanda. Si, en perdant son sang-froid, il avait eu tort, en tant qu’individu seulement et quand bien même il était aussi le chef du peuple, il aurait cependant été pardonné. Cela n’a-t-il pas eu lieu une fois auparavant ? Lorsqu’il avait vu le peuple d’Israël qui adorait le veau d’or dans la plaine, il a manifesté une bien plus grande colère en brisant les deux tables de la Loi écrites de la main de Dieu. Mais Dieu ne le lui reprocha pas parce qu’en cette circonstance sa colère représentait la colère de Dieu, aussi cela fut-il considéré comme juste.

Mais cette fois-ci, lorsqu’il frappa le rocher deux fois, qu’avait dit Dieu ? « Parce que vous n’avez pas cru en Moi pour Me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que Je lui donne (Nombres 20 v. 12). » En d’autres termes, Moïse représenta mal Dieu. Le peuple d’Israël pensa que Dieu était en colère alors qu’en fait Il ne l’était pas.

 

La position personnelle et la position de représentation

Nous voyons donc que le péché personnel et le péché de représentation sont deux choses différentes. En lisant 1 Corinthiens 11 v. 3, chaque sœur, chaque femme (bien que nous ne puissions pas trouver une telle femme dans le monde) doit comprendre qu’elle n’a pas seulement sa position personnelle mais tout aussi bien une position représentative. Dieu est le chef de Christ, Christ est le chef de l’homme et l’homme est le chef de la femme. Pour cette raison, la femme doit avoir la tête couverte.

En ayant la tête voilée alors qu’elle prie ou prophétise, la sœur proclame devant Dieu que personne dans le monde entier ne devrait exposer sa tête devant Christ. En réalité, personne ne devrait mettre en évidence sa tête devant Dieu, ni avoir sa propre idée ou opinion devant Christ. Dans la présence de Christ, toutes les têtes doivent être couvertes, tous nos jugements et opinions doivent être repoussées. Confessons au Seigneur : « Tu es ma tête » (mon chef). En tant que sœur, votre tête est couverte parce que vous vous tenez dans une position de représentation.

À vrai dire, vous représentez l’univers entier. Vous affirmez au monde ce que chacun devrait faire en présence de Christ. Le voile en lui-même est une petite affaire, mais il constitue un très grand témoignage.

 

 

 

 

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