Le secret le mieux gardé de l'enfer (2)

Le secret le mieux gardé de l'enfer (2)

Ce que la loi fait, c'est de montrer la personne dans son véritable état pour la conduire à la grâce.

Pensez à la femme prise dans l'acte d'adultère (Jean 8), violation du septième commandement. La loi demandait son sang. Elle s'est retrouvée dans une situation très difficile, prête à être lapidée. Elle n'avait aucune issue de sortie, que de se jeter aux pieds du Fils de Dieu pour obtenir miséricorde. Cela était la fonction de la loi de Dieu. Paul parle de la loi qui condamne ! Peut-être me diriez-vous, vous ne pouvez condamner les pécheurs, car ils sont déjà condamnés. C'est vrai. « Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu (Jean 3 v. 18) ».

Ce que la loi fait.

C'est de montrer la personne dans son véritable état. Par exemple : Votre table a de la poussière dans le salon. Vous la nettoyez avec un chiffon. Puis le lendemain, vous ouvrez les rideaux. Le soleil brille sur la table. Qu'est-ce que vous voyez ? De la poussière. Et dans l'air ? De la poussière. La lumière n'a pas créé la poussière. Mais elle l'a exposée. Quand nous prenons le temps de faire briller la lumière de la loi de Dieu sur le cœur du pécheur, la seule chose qui se passe, c'est qu'il se verra dans son véritable état : « Car le précepte est une lampe, et l'enseignement une lumière, Et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie (Proverbes 6 v. 23) ».

Car le commandement est une lampe, l'enseignement une lumière. C'est pourquoi Paul disait que par la loi vient la connaissance du péché. C'est pourquoi : « Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché (Romains 3 v. 20) ».

Il dit aussi : « Or, la loi est intervenue pour que l'offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé (Romains 5 v. 20) ». Quant à la Loi, elle est intervenue pour que le péché prolifère. Mais là où le péché a proliféré, la grâce a surabondé. En d'autres termes, la loi lui a montré le péché dans sa vraie nature.

Comment je témoigne ?

Je vais vous montrer comment je témoigne en utilisant ce principe. Je crois vraiment qu'il faut suivre les pas de Jésus. Jamais, jamais, je ne m'approche de quelqu'un en commençant par dire : « Jésus t'aime ». C'est totalement non biblique. Il n'y a aucun précédent à cela dans les Écritures. Non plus que j'aille vers quelqu'un pour lui dire : « Je voudrais te parler de Jésus-Christ ». Pourquoi ? Parce que si je veux vous réveiller d'un profond sommeil, je n'enverrai pas un rayon laser dans vos yeux. Cela vous ferait sursauter. J'augmente la lumière petite à petit.

Premièrement le naturel, puis le spirituel. Pourquoi ? Parce que : L'homme qui ne compte que sur ses facultés naturelles est incapable d'accueillir les vérités communiquées par l'Esprit de Dieu : Elles sont une folie pour lui ; il lui est impossible de les comprendre, car on ne peut en juger que par l'Esprit : « Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge (1 Corinthiens 2 v. 14) ».

Un précédent dans les Écritures est donné dans le témoignage personnel dans Jean 4. On peut le voir dans l'exemple de Jésus. Avec la femme du puits, Jésus commence au niveau naturel (il demande un verre d'eau), puis il bascule dans le spirituel (il dit qu'il peut donner de l'eau vive), ce qui éveille l'intérêt de la femme. Il apporte ensuite la conviction de péché en utilisant le 7ème commandement, puis seulement se révèle enfin comme étant le Messie.

Quand je rencontre quelqu'un, je parle du temps, du sport, je le laisse ressentir un peu de mondanité, j'essaie de le connaître. Peut-être une blague par-ci, par-là. Je peux parler des principaux évènements de l'actualité, etc. Puis, je bascule délibérément du naturel au spirituel. Je le fais en utilisant des tracts d'évangélisation, ou en posant de bonnes questions, « Si les gens obéissaient aux 10 commandements, il n'y aurait pas autant de problèmes... avez-vous gardé les 10 commandements ? », ou alors : « Avez-vous un arrière-plan Chrétien ? ». Ou mentionnez une personne qui va venir parler à votre église. J'utilise souvent une pièce de monnaie pressée avec les dix commandements dessus. Je l'offre comme cadeau. Et la réaction de la personne m'aide à voir si elle est ouverte ou non.

En général, la personne répond : - Cool ! Les dix commandements, j'apprécie beaucoup.
Puis, je lui demande : - Est-ce que tu as gardé les dix commandements ?
La réponse est souvent : - Oui, je ne m'en tire pas mal.
Puis, je dis : - Allons à travers de chacun d'eux.
- As-tu déjà dit un mensonge ?
- Un mensonge ? Comme tout le monde, un ou d'eux.
- Qu'est-ce que cela fait de toi ?
- Un pécheur sûrement !
- Plus spécifiquement. Qu'est-ce que cela fait de toi ?
- Non ! Monsieur, je ne suis quand même pas un menteur !

Alors, je lui dis : - Combien de mensonges dois-tu dire pour être un menteur ? Dix, cinquante, mille ?
- Est-ce vrai qu'il suffit d'un mensonge pour être un menteur ?
- Oui ! Je crois que tu dis vrai...
- As-tu déjà volé quelque chose ?

Il répond : - Non !
- Allons ! Tu viens juste de m'admettre que tu es un menteur.
- As-tu déjà volé quelque chose ? Même pas une toute petite chose comme un stylo de bureau ?

Il répond :
- Ouais....
- Qu'est-ce que cela fait de toi ?
- (Tête baissée) ! ... Un voleur...

Jésus a dit : Si tu regardes une femme pour la convoiter, tu as commis un adultère dans ton cœur. Est-ce que tu as déjà fait cela ?

Il répond :
- Euh, oui, une infinité de fois...
- Tu l'admets donc toi-même, tu es un menteur, un voleur, un adultère de cœur... Tu vas faire face à Dieu au jugement dernier ! Et nous n'avons regardé que trois des dix commandements ! As-tu déjà utilisé le nom de Dieu en vain, d'une manière inutile ou abusive ?
- Oui, oui et je vais essayer d'arrêter.
- Tu sais ce que cela veut dire ? Au lieu d'utiliser un mot de six lettres commençant par un P et finissant par un N (pour exprimer le dégoût, la peine ou la surprise), tu utilises le nom de Dieu à la place. C'est du blasphème. La Bible dit qu'au jour du jugement, nous aurons à répondre de chaque parole proférée, et que la loi n'épargnera pas celui qui prend le nom de Dieu en vain.
- La Bible dit que si tu hais quelqu'un, tu es un meurtrier.
Maintenant, la chose merveilleuse au sujet de la loi de Dieu, c'est que Dieu a pris le temps de les écrire dans nos cœurs : « Ils montrent que l'œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s'accusant où se défendant tour à tour (Romains 2 v. 15) ».

Conscience veut dire avec connaissance. Con : préfixe signifiant avec. Science : veut dire connaissance. Conscience veut dire avec connaissance. Donc, quand on ment, vole, convoite, blasphème, hait, etc. on le fait avec la connaissance que c'est mauvais. Dieu a donné une lumière à tout homme : « Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement (Jean 16 v. 8) ».

Prêcher la loi.

Péché qui est la transgression de la loi, justice qui vient de la loi, jugement qui est par la loi. Sa conscience l'accuse. L'œuvre de la loi est écrite dans son cœur. Et la loi le condamne. Et je lui dis : Si Dieu te juge par ses standards, seras-tu innocent ou coupable ? Il dit : « Coupable ! » Iras-tu au paradis ou en enfer ? La réponse habituelle est : « Au paradis ! » Produit de l'évangélisation moderne.

Alors, je lui dis : « Pourquoi penses-tu ainsi ? Penses-tu que parce que Dieu est bon, il va survoler tes péchés ? » « Oui, oui, c'est cela ! » répond-il. Alors, je lui dis : « Essaie cela dans une cour de justice, tu as commis des viols, des meurtres, tu as été dealer de la drogue et tu as été coupable de plusieurs autres crimes. » Le juge dit : « Coupable ! Toutes les évidences sont là. As-tu quelque chose à dire avant que je ne passe à la sentence ? » Et tu dis : « Oui, oui, Juge. Je crois que tu es un homme bon et que tu vas survoler mes crimes. » Le Juge répondra sûrement : « Tu dis vrai au sujet d'une chose, je suis un homme bon, et c'est à cause de ma bonté que je vais m'assurer que ma justice sera faite. À cause de ma bonté, je vais m'assurer que tu seras puni. »

Une chose essentielle.

C’est que les pécheurs vont espérer qu'elle va les sauver au jour du jugement, « la bonté de Dieu », va être la chose même qui va les condamner. Parce que Dieu est bon, il doit par nature punir les meurtriers, les voleurs, les violeurs, les menteurs, les fornicateurs, les blasphémateurs. Dieu va punir le péché à quelques endroits qu'il puisse y en avoir. Donc, avec cette connaissance, il est maintenant capable de comprendre. Par la lumière de la loi, il voit que le péché est premièrement vertical, et qu'il a péché contre Dieu. Il a violé la loi de Dieu. Il a irrité Dieu. La colère de Dieu demeure sur lui. Il peut maintenant voir son poids dans la balance de la justice éternelle, et se retrouver penchant du mauvais côté. Il comprend maintenant le besoin d'un sacrifice.

« Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois (Galates 3 v. 13) » - « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous (Romains 5 v. 8) ». Nous avons violé la loi, il a payé la rançon. C'est aussi simple que cela. Si un homme ou une femme se repentent et mettent leur foi en Jésus, Dieu va remettre leur péché, et au jour du jugement, quand leur cas arrivera à la cour, Il pourra dire : « Ton dossier est fermé pour manque d'évidence ». Comme la version « Nouveau Testament - Parole vivante » le traduit si bien : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois (Galates 3 v. 13) ».

Le pécheur exerce ainsi la repentance envers Dieu, la foi envers le Seigneur Jésus-Christ, il mettra sa main à la charrue et il ne regardera jamais en arrière, car il est utilisable pour le royaume de Dieu. La terre de son cœur a été retournée, afin que ce cœur puisse recevoir la parole implantée pour sauver son âme. Le célèbre traducteur biblique John Wycliffe a dit : « Le plus grand des ministères que l'homme puisse atteindre sur terre est de prêcher la loi de Dieu. Parce cela va attirer les pécheurs pour une foi au Sauveur jusqu'à la vie éternelle ». Martin Luther a dit : « Si nous n'utilisons pas la loi dans la proclamation de l'Évangile, nous allons remplir l'église de faux convertis ».

Ils reçoivent la parole sur un sol rocailleux. Il a aussi dit : Est-ce Satan, le dieu de toutes les divisions, qui établit chaque jour de nouvelles sectes ? La dernière de toutes, qu'avec vous je n'aurais jamais pu suspecter, il établit des sectes qui enseignent que l'homme ne devrait pas être terrifié par la loi, mais doucement exhorté par la prédication de la grâce de Christ. Donc, qu'est-ce que Luther a dit ? Il dit qu'il y a des sectes sous l'inspiration de Satan qui s'établissent, et qui ont retiré la loi et ne prêchent plus que la grâce de Dieu. Ce qui résume parfaitement la plupart des évangélisations d'aujourd'hui.

Le fameux John Wesley a dit : « Prêcher 90 % la loi et 10 % la grâce. 90 % la loi et 10 % la grâce ? C'est assez lourd ! Pourquoi pas 50, 50 ? » Prenez-le comme cela. Je suis un docteur. Tu es un patient. Tu as une maladie terminale. J'ai une cure. Il est absolument essentiel que tu sois engagé dans cette cure. Si tu n'es pas engagé à 100 pour 100, cela ne marchera pas. Par exemple, pendant 9 minutes, je montre les diagrammes de la maladie, les rayons X qui dévoilent le poison qui se propage dans le corps. Le patient tremblera et suera, puis il ne faudra pas passer beaucoup de temps pour lui parler de la cure. Je dirai : « En passant, voilà la cure. » Le patient va se jeter sur la cure et l'avaler rapidement. La connaissance de la maladie et de ses conséquences horrifiques lui a fait désirer la cure.

Vous voyez, quand j'étais un enfant, j'avais autant de désir pour la droiture, la justice divine qu'un enfant de quatre ans qui apprend le mot bain. Voyez, Jésus a dit : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! (Matthieu 5 v. 6) ». Combien de non-chrétiens connaissez-vous qui ont faim et soif de justice, de vivre comme Dieu le demande ? La Bible dit qu'aucun ne cherche après Dieu : « Nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu (Romains 3 v. 11) ». Ils adorent les ténèbres, et ne viennent point à la lumière de peur que leurs œuvres soient dévoilées : « Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises (Jean 3 v. 19) ».

La seule chose qu'ils boivent est l'iniquité, tout comme ils boivent l'eau. Mais la nuit où je fus confronté à la spiritualité de la loi de Dieu, où j'ai compris que Dieu demande la vérité dans les parties intérieures du cœur, qu'il voyait mes pensées et qu'il considérait la convoitise comme l'adultère, la haine comme le meurtre, j'ai commencé à dire : Je peux voir, je suis condamné. Que dois-je faire pour devenir juste ? Je commençais à avoir soif de justice. La loi a mis du sel sur ma langue, et elle a agi comme un maître d'école pour m'amener à Christ.

Charles Spurgeon a dit : « Ils n'accepteront jamais la grâce, à moins qu'ils ne tremblent devant une juste et sainte loi ».

Quand David Wilkerson m'a appelé, il m'a dit qu'il espérait qu'il n'était pas le seul à ne pas croire au suivi des soi-disant convertis. Non, je crois dans le fait de nourrir le nouveau converti et de le faire devenir un disciple. Mais je ne crois pas au suivi moderne d'aujourd'hui, je ne trouve pas ceci dans les écritures. L'Ethiopien dans Actes fut laissé sans suivi. Oh ! Comment a-t-il pu survivre, vous dites-vous peut-être ? La seule chose qu'il avait était Dieu et la Bible.

Laissez-moi vous expliquer ce qu'est le suivi. Quand on obtient des décisions pour Christ, dans une église locale ou des croisades, on prend des travailleurs de la moisson, aussi peu soient-ils, et on leur donne cette dure tâche de courir après ces décisions pour être sûrs qu'ils continuent avec Dieu. Mais qu'est-ce que cela démontre vraiment ? Cela révèle le peu de confiance que nous avons en la puissance de notre message et en la puissance de Dieu pour les garder. Si Dieu les a sauvés, Dieu va les garder. S'ils sont nés de Dieu, ils ne mourront jamais : « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ (Philippiens 1 v. 6) ». Jésus a dit : « Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont point écoutés (Jean 10 v. 8) ».

La loi est un précepteur pour amener à Christ.

Dit autrement, le problème est que Lazare est mort depuis quatre jours. Nous pouvons courir voir sa tombe, le tirer de là, lui enlever ses bandages, lui ouvrir les yeux, mais rien n'y fait. Il doit entendre la voix du Fils de Dieu. De même, un pécheur est mort dans ses péchés depuis sa naissance. Nous pouvons courir à lui et dire: « Prononce cette prière », mais rien n'y fait, il doit toujours entendre la voix du Fils de Dieu, ou il n'y aura pas de vie en lui.

Avant d'entendre la voix du Fils de Dieu, la chose qui précède est la loi. C'est un maître d'école pour nous amener à Christ, pour que nous puissions être justifiés par la foi en son sang. La loi est efficace, elle convertit l'âme. Elle fait de la personne une nouvelle créature en Christ. Donc, trouvez-vous un pécheur, et expérimentez la loi sur lui. Mais en faisant ainsi, souvenez-vous de cette dernière anecdote...

Retour à mon histoire...

Vous êtes assis dans un avion. Vous buvez votre café, mangez un cookie et regardez un film. C'est un vol magnifique, plein de plaisir. Et soudainement vous entendez : « Ici, le capitaine de bord qui parle, j'ai une annonce à vous faire. La queue arrière vient de se détacher. Nous allons bientôt nous écraser. Étant à trente kilomètres d'altitude, il y a un parachute sous vos sièges. Nous apprécierons que vous le mettiez. Merci de votre attention. Et merci de voler avec nous ». Vous vous dites : « Quoi ? Trente kilomètres ! » Je dois rapidement mettre mon parachute. Vous regardez la personne à côté de vous qui boit son café, mange ses cookies et regarde le film. Vous lui dites :

« Excusez-moi !?! Avez-vous entendu le capitaine de bord nous demander de mettre nos parachutes ??? » Votre voisin répond : « Euh ! Je ne pense pas qu'il voulait vraiment dire cela... de plus je suis assez heureux comme cela ». Ne vous tournez pas vers lui dans un mauvais zèle sincère, et ne dites pas : « Oh ! S'il vous plaît, mettez ce parachute. Cela va être meilleur que le film ». Cela n'a aucun sens !!! Si vous lui dites que le parachute va améliorer son vol, il va le mettre pour un mauvais motif. Si vous voulez qu'il mette le parachute et qu'il le garde, parlez-lui du saut. Vous pouvez lui dire : « Ignorez le capitaine de bord si vous voulez, d'accord, mais sauter sans un parachute et BOOM... fini ! »

Il répondra : « Euh ! Quoi ? Je suis désolé. Qu'est-ce que vous voulez dire ? » - « Si vous sautez sans parachute, loi de la gravité... comme une crêpe sur le sol ! » - « Ah ! Mon Dieu je vois ce que vous voulez dire maintenant. Ho ! Merci beaucoup ». Et aussi longtemps que cet homme sait qu'il va passer au travers de la porte de l'avion et faire face à la conséquence de la violation de la loi de la gravité, il n'y a aucun moyen pour que vous réussissiez à lui enlever le parachute, parce que sa vie même en dépend. Maintenant, si vous regardez tout autour, vous voyez qu'il y beaucoup de passagers qui apprécient leur vol. Ils apprécient le plaisir du péché pour une saison.

Vous pouvez dire à chacun: « Excusez-moi, avez-vous entendu parler du commandement du capitaine pour notre salut ? « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ ». Mais il se tourne vers vous, et il dit : « Non ! Je ne pense pas que Dieu le pense. Dieu est amour, et en plus je suis assez heureux comme je suis. Merci ». Ne vous tournez pas vers lui avec un zèle sincère, mais dénué de connaissance en disant : « S'il vous plaît, revêtez le Seigneur Jésus-Christ. Il va vous donner la paix, la joie, l'accomplissement, un bonheur durable. Il peut résoudre vos problèmes de mariage, votre dépendance de drogue, d'alcool, etc. donnez seulement votre cœur à Jésus ! » Non ! Vous lui donnez un mauvais motif pour son engagement. A la place priez : « Oh ! Seigneur, donne-moi du courage. » Et parlez-lui du saut !

« Nous devons mourir un jour, et si tu meurs dans tes péchés, Dieu devra rendre justice, et tu devras rendre compte de chaque parole proférée au jour du jugement. Si tu as convoité, tu as commis l'adultère dans ton cœur. Si tu as haï quelqu'un, tu as commis un meurtre dans ton cœur, etc. Jésus nous a prévenus que la colère de Dieu demeure sur nous ». Vous voyez, je ne parle pas comme les prédicateurs du feu de l'enfer.

Prêcher seulement sur le feu de l'enfer va produire des convertis pleins de peurs. Utiliser la loi de Dieu va produire des convertis pleins de pleurs. Pourquoi le premier vient ? Parce qu'il veut échapper au feu de l'enfer. Mais dans son cœur, il pense que Dieu est dur et injuste. Parce que la loi n'a pas été utilisée pour lui montrer la nature pécheresse excessive du péché, il ne voit pas qu'il mérite l'enfer. Ainsi, il ne comprend pas « la miséricorde » ou la « grâce », donc il manque de gratitude envers Dieu pour son soi-disant salut...

Or, la gratitude est la motivation principale pour l'évangélisation. Il n'y aura pas de zèle dans le cœur d'un faux converti pour évangéliser. Mais le vrai converti est celui qui vient, sachant qu'il a péché contre les cieux, que Dieu a vu ce qu'il fait dans les ténèbres, qu'il a brisé ses lois, et que la colère de Dieu demeure sur lui. Il sait qu'aller en enfer est juste. Mais, au lieu de lui rendre justice, il lui fait miséricorde : « Dieu nous montre son amour, car alors que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous (Romains 5 v. 8) ».

Il tombe à genoux devant la croix ensanglantée. Il dit : « Oh ! Dieu ! Si tu as fait cela pour moi, je ferai n'importe quoi pour toi ! Je veux faire ta volonté, Ô Seigneur ! Ta loi est gravée sur mon cœur ! ». Et tout comme l'homme qui savait qu'il devait passer au travers de la porte de l'avion et faire face aux conséquences horribles de violer la loi de la gravité, et qu'ainsi il ne va jamais enlever son parachute, car sa vie entière en dépend, de même, celui qui vient au Sauveur, sachant qu'il doit faire face à un Dieu Saint au jour de la colère, ne va jamais abandonner la justice de Dieu en Christ, car sa vie entière en dépend.

Aujourd'hui, quand je prêche en plein air et utilise les dix grands « canons » de la loi de Dieu, les gens ne se moquent plus de moi. Ils regardent à terre et disent : « Je me rends... J'abandonne totalement ma rébellion. Je donne tout à Jésus ». Ils viennent du côté des vainqueurs, pour ne jamais devenir des déserteurs. De tels convertis deviennent des gagneurs d'âmes, et non des fardeaux pour l'Église.

Ne questionne jamais ton salut ?

Et maintenant, mes amis, avec toutes les têtes levées, tous les yeux ouverts et sans aucune musique, laissez-moi vérifier la validité de votre salut. L'église moderne dit : « Ne questionne jamais ton salut ». Alors que la Bible dit tout le contraire : « Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés (2 Corinthiens 13 v. 5) ».

Et beaucoup d'autres versets nous mettent en garde : « En gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l'ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi (1 Timothée 1 v. 19) ». - « Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous (1 Corinthiens 16 v. 13) ». - « Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux ; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent (Hébreux 4 : 2) ». - « … en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses (Hébreux 6 v. 12) ». - « Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? (Jacques 2 v. 20) ».

Mieux vaut maintenant qu'au jour du jugement. La Bible dit : « C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais (2 Pierre 1 v. 10) ». Certains d'entre vous savent qu'une chose ne va radicalement pas dans votre marche chrétienne. Vous perdez votre paix, votre joie, quand le vol a des secousses. Il y a un manque de zèle pour évangéliser. Vous n'avez jamais été à genoux devant le Dieu tout puissant disant : « J'ai péché contre toi, aie pitié de moi ! » Vous n'avez jamais accouru à Jésus Christ et à son sang pour être purifié, en criant : « Dieu, aie pitié de moi un pécheur ! » Et tu as manqué de gratitude. Tu n'as pas de zèle brûlant pour les perdus : « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche (Apocalypse 3 v. 16) ».

Tu ne peux pas affirmer que tu as le feu pour Dieu. Au contraire, tu es en danger de devenir un de ceux qui sont appelés tièdes, et qui seront vomis de la bouche de Christ au jour du jugement quand les multitudes crieront à Jésus : « Seigneur, Seigneur ! » Il dira : « Retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité. Je ne vous ai jamais connus ». Aujourd'hui, vous devez réajuster vos motifs pour votre engagement. Mes amis, ne laissez pas votre orgueil vous stopper. Je voudrais prier pour vous. Restez dans votre siège. Si vous voulez être inclus dans cette prière, je voudrais que vous leviez votre main. Mais rappelez-vous ceci : Si vous pensez : « Et si je lève ma main, que vont penser les gens ? », c'est de l'orgueil. Vous préférez la louange des hommes à celle de Dieu.

Tous ceux qui sont orgueilleux de cœur sont une abomination devant le Seigneur. Dieu résiste aux orgueilleux, mais fait grâce aux humbles. Donc, humiliez-vous devant la main puissante du Seigneur, et il vous élèvera en temps voulu. Appelez cela un réengagement ou un engagement, peu importe la façon dont vous l'appelez, efforcez-vous encore plus de prendre au sérieux l'appel que Dieu vous a adressé et le choix qu'il a fait de vous ; car, en faisant cela, vous ne tomberez jamais dans le mal. C'est ainsi que vous sera largement accordé le droit d'entrer dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

Voici une suggestion de prière.

« Ô Dieu, je reconnais que Tu es saint, droit et juste. Je confesse que j'ai péché contre Toi. J'ai maintes et maintes fois violé ta Loi et je mérite la punition éternelle. Pardonne-moi pour mon péché, et donne-moi la grâce de me détourner de mon égoïsme et de ma rébellion (prenez quelques instants pour demander pardon pour tout ce qui vient en particulier à votre conscience). Merci Jésus d'avoir pris ma place sur la croix comme punition pour mes péchés, pour que je puisse être pardonné et libéré. Donne-moi la grâce de vivre le genre de vie qui va Te glorifier dans tout ce que je dis et fais. Je Te reçois comme mon Sauveur et le Maître de ma vie. Jésus, je Te suivrai toujours là où tu me demanderas d'aller.Merci parce que Tu m'offres maintenant la vie éternelle et ton Esprit. Je reçois maintenant ces dons. Viens dans ma vie par ton Saint-Esprit pour être avec moi pour toujours.
Au nom de Jésus je Te prie. Amen.
 

Arthur KatzUn message de Ray Comfort
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