L'apostasie et l'Eglise des derniers jours.6
Est-ce qu'une institution peut faire un meilleur travail que les parents ? Si nous revenons à l'école à la maison, pourquoi pas à l'église de maison ?
La réunion de maison. Comment la faire ? Ma femme, ma fille et mon beau-fils travaillent tous les trois pour une organisation appelée « Charter School », spécialisée dans l'école à la maison. Voulez-vous vraiment envoyer vos enfants dans une école publique aujourd'hui ? Fait-elle vraiment un bon travail en matière d'éducation de vos enfants ? Ou s'efforce-t-elle simplement de fermer le couvercle sur tous les problèmes ? Chez nous, en Californie, les gens reviennent de plus en plus aux sources. Les parents reprennent de plus en plus la responsabilité de l'éducation de leurs enfants. Si les parents reprennent en mains l'éducation de leurs enfants, c'est parce que l'institution de l'Education Nationale a échoué. Est-ce qu'une institution peut faire un meilleur travail que les parents ? Si nous revenons à l'école à la maison, pourquoi pas à l'église de maison ?
Mais, je vous l'ai déjà dit, les groupes de maison échouent aussi souvent.
Pourquoi ? Je le répète, la qualité d'une réunion d'un groupe de maison dépend de la qualité de notre marche personnelle et collective avec le Seigneur. Si vous vivez dans le passé, si vous vous reposez sur des expériences qui datent de dix ans ou même du mois dernier, votre réveil va être rude ! Cela peut vous paraître banal d'entendre dire que nous avons besoin chaque jour d'une fraîche expérience de Christ, mais c'est la vérité. Beaucoup de Chrétiens peuvent vous parler de leurs souvenirs de guerre pendant des heures, et vous raconter tout ce que le Seigneur a fait pour eux il y a des années. Mais ce qui compte, c'est ce que le Seigneur fait aujourd'hui dans ma vie, ou cette semaine, pas ce qu'Il a fait il y a un an ou il y a trente ans !
Ce qui est intéressant avec des groupes de maison, c'est que personne ne peut s'y cacher. Vous êtes mis à nu. Si vos expériences sont au point mort, votre témoignage aura l'odeur d'un cendrier rempli de vieille cendre, dès le premier instant où vous ouvrirez votre bouche !
Pourquoi avons-nous fini par avoir des grandes églises et des orateurs professionnels ? Parce que les Chrétiens ont commencé à venir vides à leurs réunions, sans avoir quoi que ce soit à donner aux autres. Dans une grande église, on n'a rien à faire, rien à préparer. Cela enlève toute pression ! Nous pouvons nous y cacher, sans avoir à remédier à notre superficialité et à notre manque de substance spirituelle. Pour en sortir, il faut accepter d'être honnête et voir en face où nous en sommes spirituellement… Si nous ne parvenons pas à contacter régulièrement le Seigneur dans la prière et dans Sa Parole, si nous ne parvenons pas à faire chaque jour de nouvelles expériences avec le Seigneur, à obtenir de fraîches révélations personnelles, au lieu de recevoir les révélations des autres, nos réunions resteront pitoyables, parce qu'elles ne feront que refléter la pauvreté de notre marche avec le Seigneur.
Ce sont des choses qui n'intéressent pas la plupart des Chrétiens, parce que nous sommes trop habitués à être des spectateurs passifs. Certains Chrétiens paniquent rien qu'à l'idée de devoir partager quelque chose devant les autres ! Des années d'expérience m'ont appris à savoir ce qui marche et ce qui ne marche pas. Le seul moyen de faire sortir quelqu'un de sa théorie, pour le plonger dans la réalité, c'est de le mettre sur la sellette, au milieu d'un groupe de frères et de sœurs qui l'aiment et qui le soutiennent, en qui il a confiance, et qui sont là pour l'aider et pas pour le condamner. Cette dynamique ne peut être réalisée que dans le cadre de petits groupes. Les saints ont besoin de participer de manière significative au déroulement de chaque réunion. Le Seigneur vous demande de partager les petites choses, les choses dont vous Lui êtes reconnaissants, les petits miracles qu'Il accomplit pour vous, les choses qui vous montrent que vous avez de l'importance pour Lui. Dès que tous les membres du groupe ont compris cela, ils se libèrent de leurs réticences.
Une mauvaise réunion, en soi, cela n'existe pas. Il ne faut en rendre responsable personne. Si la réunion est morte, c'est parce que moi-même je n'ai aucune vie à y apporter ! Quelle a été ma contribution ? Ai-je vraiment aidé et encouragé ceux qui étaient déprimés et découragés ? Ai-je eu quelque chose à leur dire ? Est-ce que j'ai prié pour eux cette semaine ? Ce qu'il y a de mieux dans une réunion d'un groupe de maison, c'est que je ne dois m'en prendre qu'à moi-même si cela ne va pas. C'est ce qui fait le succès ou l'échec des groupes de maisons !
En réalité, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise manière de se réunir en petit groupe. Dieu n'a que faire de nos méthodes. C'est pour cela qu'Il ne nous donne que très peu d'instructions dans la Bible concernant ce que nous devons faire ou la manière de le faire. Ce qu'il faut savoir, c'est ceci : « Est-ce que la réunion a été dirigée par le Saint-Esprit ? » Y avait-il quelques conducteurs avec assez de maturité pour sentir la direction de l'Esprit et pour la suivre ? Encore une fois, je ne veux pas parler de manifestations extra bibliques, de visions, de voix ou de manifestations surnaturelles, signes, prodiges et miracles. Je veux parler de la capacité d'un petit groupe à laisser l'Esprit de Dieu le conduire dans la prière, l'adoration et les témoignages.
On remarquera qu'il y a souvent un thème général pour une réunion, et que le Saint-Esprit veut que tout ce qui se passe s'organise autour de ce thème, sans que cela soit planifié, et sans programma établi. Par exemple, le Seigneur peut nous demander de considérer Sa miséricorde, et tous les cantiques, les témoignages, les passages de l'Ecriture et les prières se rapporteront spontanément à ce thème.
Comparez le Saint-Esprit à un chef d'orchestre, et chaque membre du groupe à un instrument qu'Il veut utiliser. Au cours de la semaine qui a précédé notre réunion, Il a œuvré dans nos vies, nous a révélé Sa Parole, et nous a fait passer par diverses expériences. À présent, dans la réunion, Il veut que nous apportions tout cela et que nous le Lui offrions comme « un sacrifice de bonne odeur ». Cette réunion exprimera donc l'action et l'œuvre du Seigneur dans nos vies, d'une manière fraîche et toujours nouvelle.
Le rôle de ceux qui dirigent.
Diriger, c'est discerner dans quel sens veut aller le Saint-Esprit. Ce n'est pas mettre en œuvre un programme préétabli, un ordre du jour, ni conduire le groupe dans une série d'actions bien définies, ni même citer des versets qui nous ont impressionnés il y a un certain temps. Nous nous réunissons pour sentir dans quelle direction le Seigneur veut nous diriger. C'est toujours « du direct » avec le Seigneur. Nous devons travailler avec Lui en temps réel, pour employer le jargon des informaticiens. Notre relation avec le Seigneur doit être vivante et puissante. Elle ne doit pas s'appuyer sur un planning ou un programme.
L'une des raisons pour lesquelles un groupe de maison peut échouer, c'est l'absence de dirigeants mûrs. Quand je me retourne en arrière, je constate que chaque fois que nous avions des anciens mûrs, directs, et qui dirigeaient dans l'esprit, les réunions ne s'enlisaient pas, ou ne partaient pas dans tous les sens, et les gens progressaient rapidement dans la maturité. Les chrétiens n'étaient pas simplement des oisillons qui gardent tout le temps le bec ouvert pour être nourris ! Ils se débrouillaient très vite tout seuls, et pouvaient apporter ce qu'ils avaient glané durant la semaine, afin de nourrir aussi les autres. C'était le secret de leur croissance. C'est aussi la raison pour laquelle les églises traditionnelles sont aujourd'hui tellement atrophiées. Les gens y viennent pour être nourris, au lieu d'y venir pour nourrir les autres.
Les anciens ne doivent jamais vouloir dominer le groupe, ni tout faire à la place des autres pour leur faciliter la vie. Le travail des anciens doit être d'encourager tous les autres à s'engager, à s'impliquer, à mûrir, à partager et à exercer leur fonction dans le Corps. Les anciens doivent garder le groupe dans la direction de l'Esprit, offrir leur discernement, éviter que des étrangers ne viennent s'infiltrer, et procurer un environnement propice à la croissance. Ils doivent faciliter la « formation sur le tas », parce que chaque réunion offre de réelles possibilités de mise en pratique. J'entends des pasteurs répéter qu'ils veulent former les Chrétiens pour leur laisser ensuite la place, mais, pour toutes sortes de raisons, cela ne se produit jamais. Ils n'arrêtent jamais de former les Chrétiens, sans jamais leur donner l'occasion à chacun d'exercer le moindre ministère en faveur des autres.
Tant que nous laisserons les professionnels, et ceux qui ont des dons, conduire le spectacle, les « petits » n'auront jamais aucune chance de grandir et de mûrir ! Je vous accorde volontiers qu'il y a une place pour l'enseignement, mais nous semblons avoir oublié que l'Eglise s'est très bien passée, pendant des siècles, des institut bibliques, des séminaires de théologie, des commentaires bibliques et des manuels divers. Aujourd'hui, la plupart des gens savent lire. La meilleure formation que nous pouvons avoir nous est donnée par la Bible, par notre marche quotidienne avec le Seigneur, et par les encouragements que nous pouvons nous procurer mutuellement.
Chacun de nous dispose déjà des dons que lui a donnés le Seigneur. Il nous a déjà donné des pasteurs sans formation officielle, des bergers qui ont un cœur pour les brebis, des évangélistes qui savent parler de Christ aux autres, des enseignants, des saints qui savent exhorter, exercer l'hospitalité, visiter les malades et aider les autres… Chaque membre du Corps a reçu des dons pour que tout le Corps puisse être édifié. Personne n'a besoin de diplôme, d'ordination particulière, ni d'autres choses semblables !
Pourtant, nous avons tout professionnalisé ! Nous vivons dans une société de spécialisation. Dans cette société, ce sont ceux qui ont une bonne éducation et une bonne formation qui obtiennent les meilleurs emplois, et qui peuvent répondre aux exigences de ces emplois. Aujourd'hui, il faut avoir une maîtrise ou un doctorat très spécialisé pour faire du porte-à-porte ! L'Eglise a suivi le mouvement. Il vous suffit de lire le catalogue de spécialisations proposées par le moindre Séminaire de Théologie ! Nous avons commis l'erreur supplémentaire de croire qu'il suffit que quelqu'un ait fait de bonnes études dans un certain domaine, pour qu'il soit automatiquement un expert en la matière ! Dans la vie chrétienne, je dirais qu'il faut 10 % de connaissances et 90 % d'expérience ! Ce qui est réel, c'est le travail que le Seigneur a accompli dans notre vie, pas les connaissances que nous avons apprises.
Je sais que ce que je vais vous dire est une généralité, et qu'il est toujours dangereux de généraliser. Mais cette spécialisation à outrance et cette professionnalisation du Christianisme ont renforcé la conviction qu'il doit y avoir deux catégories de Chrétiens : Les « travailleurs à plein temps », (le clergé), les seuls à être parfaitement consacrés, et les « travailleurs à temps partiel », (les laïcs), qui sont forcément moins consacrés. Je sais qu'il y a beaucoup d'exceptions, mais je crois que ce que j'affirme est vrai dans l'ensemble. Cela n'enlève rien à la valeur de tous les professionnels à plein temps qui sont réellement consacrés. Car ceux qui s'engagent à plein temps au service du Seigneur doivent quand même faire un certain nombre de choses : Abandonner une carrière dans le monde, s'inscrire dans une Ecole Biblique ou un Séminaire de Théologie pour y suivre une formation, et prouver ensuite leur consécration en acceptant des postes bien moins payés que ceux qu'ils auraient pu avoir dans le monde.
En outre, la plupart des Chrétiens, de manière hypocrite, trouvent normal que les professionnels à plein temps dans l'Eglise aient un train de vie bien moins élevé que le leur ! Certes, il y a toujours un petit nombre de laïcs très consacrés et engagés, mais la plupart ne sont que de simples spectateurs. Les églises traditionnelles vérifient le vieil adage : « Les riches deviennent toujours plus riches, et les pauvres toujours plus pauvres » ! Ceux qui s'engagent le plus sont ceux qui sont les plus bénis ! Si quelqu'un est « sur la sellette » chaque semaine, il est condamné à produire, et cela le fait grandir dans le Seigneur. Il faut donc que tous aient des occasions valables de participer à la vie d'église, pour que tous puissent grandir !
Les Séminaires de Théologie et les Ecoles Bibliques n'ont rien à faire dans le plan du Seigneur. Comme le disait récemment un frère, il a suffi de trois ans et demi pour que de simples pêcheurs deviennent des apôtres. Les fonctions de pasteur, d'enseignant ou d'évangéliste ne devraient aucunement dépendre de notre éducation et de notre formation, mais uniquement de l'œuvre de Dieu dans notre vie. Dieu donne des dons à tous Ses saints dans le Corps de Christ. Tout le monde remarque ceux qui ont reçu un appel d'enseignant, de prophète ou d'évangéliste. Nous avons tous besoin d'étudier et d'être fondés sur la Parole, mais nous n'avons pas besoin de passer des années dans un Institut Biblique ou un Séminaire de Théologie. Nous avons surtout besoin d'avoir notre vie et nos expériences fondées sur le Seigneur, et pas seulement sur nos connaissances. Tout le monde remarque ceux qui ont réellement un esprit de service. Vous n'avez pas besoin d'un doctorat pour être capable d'exercer un ministère, d'enseigner ou d'évangéliser, mais vous avez besoin d'une vie revêtue de l'onction et de la puissance du Seigneur.
Y a-t-il une place pour des ouvriers salariés à plein temps ?
Je ne vois pas pourquoi un Chrétien, quelle que soit sa formation, ne pourrait pas servir Dieu comme salarié à plein temps, s'il se sent appelé à cela, et si d'autres Chrétiens acceptent de le prendre financièrement en charge. Toutefois, il y aurait un problème si un tel ouvrier salarié à plein temps restait simple membre d'une église de maison. Le but de cet ouvrier à plein temps devrait être de créer de nouveaux groupes de maison, et de former les conducteurs de ces groupes. S'il se contente d'être le petit pasteur d'un groupe de maison, il est probable qu'il finira par le dominer, et que tous auront tendance à en référer constamment à lui. Il pourrait donc développer une emprise financière et un pouvoir personnel, qui finiraient par reproduire les mêmes effets pervers que dans une église traditionnelle (c'est-à-dire que l'ouvrier devrait satisfaire les désirs du groupe, ou être renvoyé).
Il n'y a rien de mal à soutenir financièrement un ouvrier dans le champ du Seigneur (ou une ouvrière), que ce soit pour évangéliser des enfants ou des jeunes, partir comme missionnaire, implanter des églises, s'occuper de prisonniers, ou exercer un ministère prophétique au bénéfice de l'église des derniers jours. Il peut même y avoir des apôtres qui vont de ville en ville pour encourager et édifier le peuple de Dieu, et leur communiquer une vision de la part du Seigneur. Au moins, ce sera de l'argent qui servira à soutenir des ministères, et pas à construire des bâtiments ou à financer des programmes humains.
Certains Chrétiens de groupes de maisons ont tellement pris le contre-pied des églises traditionnelles, qu'ils ne veulent plus entendre parler de ministères payés à plein temps. Mais c'est une position égoïste et à courte vue. Il est certain que le travail ne manque pas, et je ne vois rien de mal à salarier quelqu'un à plein temps. Des groupes de dix familles, par exemple, pourraient à tour de rôle soutenir un ouvrier à plein temps. Il faudrait seulement veiller à ce que ces ouvriers à plein temps ne finissent pas par constituer un clergé, mais qu'ils se consacrent à l'évangélisation, à la création de nouveaux groupes, à la formation de responsables, etc… Manifestement, nous ne voulons plus revenir aux abus des églises traditionnelles, même sur une petite échelle ! Toutefois, comme les temps deviennent de plus en plus durs, il se peut tout simplement qu'un membre du groupe ne parvienne pas à trouver du travail, et que les autres soient amenés à le soutenir financièrement. Il y a donc beaucoup de choses à faire dans ce domaine.
Croyez-vous qu'un groupe de maison n'est pas une église ?
Certains pasteurs veulent bien créer des groupes de maison qui dépendent de leur église, par exemple pour des études bibliques, mais affirment qu'un groupe de maison autonome ne constitue pas une église. Ils prétendent par exemple que ces groupes ne bénéficient pas de tous les ministères, qu'une église est tout autre chose qu'un groupe de maison, et que ceux qui font partie d'un groupe de maison n'atteindront jamais la pleine maturité. Ils utilisent certains versets pour tenter de prouver qu'un groupe de maison ne peut pas être une église, même si Jésus a dit que quand deux ou trois sont réunis en Son nom, Il était au milieu d'eux. Nous sommes d'accord que Jésus, dans ce verset, ne parlait pas d'une église, mais donnait une simple promesse d'exaucement de prière quand deux ou trois sont unis dans le cœur.
Tous ces arguments ne sont donc pas valables, et contredisent aussi toute l'Histoire de l'Eglise. Certes, une simple réunion de prière ou d'étude biblique ne constitue pas en soi un groupe de maison. Nous devons définir le groupe de maison dans un contexte beaucoup plus large. Nous pourrions examiner ce que la Bible dit sur l'Eglise primitive. Il est vrai que les apôtres ont commencé par aller dans les synagogues pour y prêcher l'Evangile, mais c'était pour toucher des Juifs. Il n'a d'ailleurs pas fallu longtemps pour qu'ils soient expulsés de ces synagogues. Qu'ont-ils donc fait ? C'est simple ! Des groupes de maison ! Même quand ils ont évangélisé les Gentils, ils ont toujours constitué ensuite des groupes de maison.
« Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis (Actes 2 v. 2) ».
« Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur (Actes 2 v. 46) ».
« Après avoir réfléchi, il se dirigea vers la maison de Marie, mère de Jean, surnommé Marc, où beaucoup de personnes étaient réunies et priaient (Actes 12 v. 12) ».
« Les ayant conduits dans son logement, il leur servit à manger, et il se réjouit avec toute sa famille de ce qu'il avait cru en Dieu (Actes 16 v. 34) ».
« Quand ils furent sortis de la prison, ils entrèrent chez Lydie, et, après avoir vu et exhorté les frères, ils partirent (Actes 16 v. 40) ».
« Vous savez que je n'ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n'ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons (Actes 20 v. 20) ».
« Saluez aussi l'Eglise qui est dans leur maison (Romains 16 v. 5) ».
« Les Eglises d'Asie vous saluent. Aquilas et Priscille, avec l'Eglise qui est dans leur maison, vous saluent beaucoup dans le Seigneur (1 Corinthiens 16 v. 19) ».
« Saluez les frères qui sont à Laodicée, et Nymphas, et l'Eglise qui est dans sa maison (Colossiens 4 v. 15) ».
« Paul, prisonnier de Jésus-Christ, et le frère Timothée, à Philémon, notre bien-aimé et notre compagnon d'œuvre, à la sœur Apphia, à Archippe, notre compagnon de combat, et à l'Eglise qui est dans ta maison (Philémon 1 v. 2) ».
Quand les églises se sont installées dans des bâtiments, elles ont eu recours à des prêtres professionnels à plein temps. Par la suite, quand l'Eglise est devenue une institution officielle, suite à la conversion de l'Empereur Constantin, ce fut une obligation de se réunir dans des bâtiments spéciaux. Non seulement ce fut la fin de toute spontanéité, mais ce fut aussi la fin de la prêtrise universelle de tous les Chrétiens. Cette prêtrise ne sera jamais exercée à nouveau, tant que l'Eglise ne sortira pas de ses bâtiments pour revenir aux maisons, tant qu'elle ne se dégagera pas des mains des professionnels pour revenir au ministère généralisé et mutuel de tous les Chrétiens.
En outre, si vous prétendez qu'un groupe de maison ne constitue pas une vraie église, que pensez-vous de l'Eglise en Chine, qui se réunit presque exclusivement dans des maisons, et qui compte aujourd'hui une centaine de millions de membres, malgré le régime communiste ? Pouvez-vous soutenir que ces groupes de maisons ne sont pas des églises ? Certains ecclésiastiques soutiennent que toute église doit avoir en son sein les cinq ministères (apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs), et qu'elle doit encore avoir telle ou telle autre caractéristique. Ils s'efforcent de donner mille et une raisons pour justifier leur position. Mais il n'y a aucune raison de penser que 20 Chrétiens qui se réunissent dans une maison ne constituent pas une église, tout autant (et même plus) qu'une église de 2.000 membres ! Une église est un groupe de Chrétiens, et n'a rien à faire avec les organisations, les bâtiments, les titres ou la taille. Un petit groupe répondra bien mieux aux besoins des saints qu'un grand groupe anonyme.
Certains pasteurs affirment qu'ils sont en train de former des ministères, mais cette formation ne finit jamais ! Ils n'arrêtent jamais de former ces ministères ! L'occasion de devenir autre chose qu'un auditeur n'est qu'une promesse creuse, qui ne se réalise jamais, à moins que le pasteur ne soit mis au chômage ! Les Chrétiens apprennent en agissant, pas en restant assis à écouter des sermons ! Un bébé n'apprendra jamais à marcher en écoutant des sermons sur l'art de marcher ! Non ! Il va commencer à ramper. Il va se mettre debout en s'accrochant à un meuble, va se lancer en hésitant, va tomber beaucoup au début, mais finira par marcher ! C'est en faisant qu'il apprend. Dieu a déjà donné des dons à Son Eglise. Mais les membres du Corps n'apprennent jamais à exercer ces dons, parce qu'ils n'en ont jamais l'occasion. Récemment, un pasteur a demandé aux membres de son assemblée depuis combien de temps ils étaient convertis. Plus de la moitié d'entre eux l'étaient depuis plus de vingt ans. Que font donc encore dans cette église tous ceux qui sont toujours là, assis, à écouter les mêmes vieux messages depuis vingt ans ! Ce n'est pas à l'honneur de ce pasteur !
Si vous êtes un expert en pelouses, en qualité de l'eau, en oiseaux, que sais-je, est-ce que cela vous intéresserait d'écouter toujours les mêmes conférences, semaine après semaine ? C'est pourtant exactement cela que font les Chrétiens ! Mais s'ils disent qu'ils en ont assez d'écouter sans cesse les mêmes choses, jusqu'à en avoir la nausée, on les accuse d'être charnels et rebelles ! Qu'est-ce qui peut donc pousser des gens à revenir s'asseoir sur les mêmes chaises pour entendre sans cesse les mêmes messages ? Un jour, un pasteur, dans un moment de candeur, a dit à son assemblée que si c'était lui qui devait venir écouter un pasteur chaque semaine, il deviendrait fou ! Est-ce cela, la vraie vie d'église ? La Bible est pourtant très claire, les membres du Corps ne seront en bonne santé que si « tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans la charité (Ephésiens 4 v. 16) ». J'en conclus que chaque membre doit fournir la vie de Christ aux autres membres !
Pourquoi une maison ?
Les 58 exhortations contenues dans le Nouveau Testament sur le fait de se réunir entre Chrétiens ne pourraient pas être mises en pratique dans un autre environnement que les réunions de maisons. La maison représente un environnement beaucoup plus naturel et simple que celui des bâtiments de beaucoup d'églises traditionnelles aux vastes dimensions et aux décorations souvent somptueuses. Les bâtiments d'église inspirent souvent la solennité et une fausse crainte de Dieu, et ne favorisent certainement pas une atmosphère de spontanéité et de liberté dans la communion fraternelle. Ils sont centrés sur une estrade et un pupitre, devant lesquels sont alignés tous les sièges. La fonction découle toujours de la forme. Un immeuble stérile ne peut produire que des réunions stériles. L'environnement chaud et accueillant d'une maison produit la vie.
J'aimerais citer un autre passage du livre de Frank Viola :
« Les églises de maisons ont sans doute représenté la forme la plus commune d'organisation sociale des Chrétiens, dans toute l'histoire de l'Eglise… Malgré tout ce que nous pourrions penser, si nous regardons à l'apparence, des centaines de milliers d'églises de maison existent aujourd'hui en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe, en Chine, en Australie, en Europe de l'Est et dans bien d'autres endroits du monde. En un sens, elles constituent une Eglise souterraine, qui représente un courant caché de l'histoire de l'Eglise. Mais, bien qu’elles soient cachées, et qu'elles ne soient pas la forme culturellement dominante dans beaucoup d'endroits, ces églises de maisons regroupent le plus grand nombre de chrétiens dans le monde entier…
Le Nouveau Testament nous enseigne que l'église est une communauté, dont tous les membres ont reçu des dons divers et des ministères. L'Eglise, telle qu'elle est décrite par l'Ecriture, est une nouvelle réalité sociale qui incarne l'amour et la compassion du Seigneur Jésus Lui-même. C'est notre appel le plus élevé. Pourtant, en fait, l'Eglise trahit souvent cet appel. Les églises de maison permettent d'éviter cette trahison et ce paradoxe. Une petite communauté intime encourage le respect mutuel, la responsabilité mutuelle, la soumission mutuelle, et le ministère mutuel. La nature même des églises de maisons stimule le sens de l'égalité et de la valeur de tous, bien que cela ne garantisse pas toujours la marche par l'esprit, comme nous le voyons dans le cas des Corinthiens… Dans une église de maison, l'égalité de tous et le ministère mutuel ne résultent pas d'un programme établi ni d'un processus éducatif. C'est la forme même de l'église de maison qui produit ces qualités. Car, dans une église de maison, chacun est reconnu et apprécié.
Chacun y a sa place, par définition. L'église de maison procure un environnement de service et d'encouragement mutuels, qui tend à développer une grande variété de dons et de ministères. Le Nouveau Testament nous enseigne que tous les Chrétiens sont des prêtres et des sacrificateurs et que tous ont des dons spirituels. Ces principes spirituels s'appliquent naturellement dans le contexte informel des églises de maison… Les églises de maisons sont révolutionnaires en ce sens qu'elles incarnent l'enseignement radical que tous ont reçu des dons et que tous sont serviteurs de Dieu.
Elles sont une source d'espoir pour la guérison du Corps de Christ et sa libération de certaines de ses pires hérésies, notamment de celles qui consistent à dire que certains Chrétiens ont plus de valeur que d'autres, que seuls certains Chrétiens peuvent avoir un ministère, ou que les dons de l'Esprit ne sont plus pour notre époque. On ne peut éliminer ces hérésies en théorie seulement. On doit des éliminer en pratique. Il faut pour cela changer l'organisation sociale de l'Eglise » (Howard Snyder, « Why House Churches Today » (Pourquoi des églises de maison aujourd'hui), cité par Frank Viola, « The New Wineskin » (Des outres neuves), pages 13-14).
En ce qui concerne l'autorité.
Nous avons besoin de démystifier les fonctions d'ancien ou de diacre. Leurs qualifications sont données dans Tite 1 v. 6 à 9 et 2 Timothée 5 v. 1 à 7. Les anciens peuvent être nommés par un apôtre (s'il y en a un !), mais ils sont surtout remarqués dans le Corps de Christ par leur caractère et leurs actions. Je le répète, ils n'ont besoin d'aucune formation particulière, d'aucune ordination, élection ou nomination officielles. Dans l'Eglise primitive, ce sont les assemblées locales qui choisissaient leurs anciens. Un ancien ne doit pas dominer sur le troupeau, mais surveiller, protéger et garder les brebis. Il doit les protéger de ceux qui voudraient les entraîner dans l'erreur. Il doit aussi veiller à ce que le Saint-Esprit puisse agir librement dans le groupe, et que chaque membre puisse avoir la liberté d'apporter ses dons et sa contribution essentielle. Il doit aider chacun à exercer son ministère. Les apôtres, pasteurs, enseignants, etc…, sont des fonctions, pas des positions ni des postes officiels. Ce sont des Chrétiens ordinaires qui ont reçu des dons pour l'Eglise, et qui ont eux-mêmes été donnés à l'Eglise pour servir et équiper le peuple de Dieu.
Direction spirituelle et ministère.
Il est important qu'un groupe bénéficie d'une direction spirituelle, mais cette direction doit être trouvée au sein du groupe lui-même. Vous ne devez pas battre la campagne pour vous trouver un conducteur ! Soyez responsables de vos propres réunions ! Chaque réunion est indépendante des autres. Personne ne devrait vous dominer. Votre groupe doit être indépendant, même s'il ne doit pas être isolé des autres. C'est le seul moyen de vous protéger des bergers à la recherche d'un troupeau, qui vont toujours tenter de venir vous contrôler. C'est aussi le seul moyen d'empêcher que toute erreur se répande à l'extérieur d'un groupe. C'est enfin le seul moyen de vous protéger des abus des autorités publiques. Je ne dis pas qu'il faut devenir paranoïaque, ni qu'il se prépare quelque chose de sinistre aujourd'hui. Mais nous ne devons pas être naïfs au point de croire que cela ne pourrait pas arriver !
Nous devons exercer tous les dons et tous les ministères. Nous devons les rechercher et les développer en chacun de nous. Il sera peut-être nécessaire d'organiser des conférences et des réunions spéciales à cet effet. Par exemple, s'il y a 20 ou 30 églises de maison dans une certaine ville, ils peuvent vouloir se réunir pour écouter certains enseignements particuliers. De telles réunions devraient faire l'objet d'une large information, afin que tous ceux qui veulent y assister puissent le faire. Mais il faudra toujours veiller à ce que ces rassemblements ne soient pas utilisés pour commencer à organiser les groupes de maisons en nouvelles fédérations ou dénominations. Le but est d'équiper les Chrétiens, pas d'organiser des adhésions à un mouvement ou à un ministère personnel.
Il doit donc y avoir des anciens dans les groupes de maison, des anciens qui soient reconnus et respectés en raison de leur fonction. Il peut aussi y avoir des diacres et des diaconesses. Mais, là encore, c'est la fonction qui est importante, pas le poste ni le titre. Vous reconnaîtrez ceux qui ont reçu ces appels, parce qu'ils auront un cœur pour servir. En raison des abus et des tendances à toujours organiser, nous devrions plutôt rechercher l'esprit du ministère, pas le titre. Nous sommes si souvent enclins à opérer dans la lettre de la loi, plutôt que dans l'esprit !
Il est indispensable de passer par un changement complet de nos manières de penser. D'après notre expérience, les conducteurs ont tendance à s'emparer du pouvoir, et les autres à les suivre. Ils parlent et ils enseignent, et les autres écoutent. Ce type de direction ne profite qu'à un seul membre du corps. Le but de tout conducteur, dans le Corps de Christ, devrait être d'aider tous les membres à exercer leur fonction, en leur offrant des occasions pratiques. Ils doivent garder le groupe dans la direction de l'Esprit, avec amour, mais avec fermeté. Ils doivent savoir discerner la direction du Saint-Esprit, et reconnaître ce qui est approprié et ce qui ne l'est pas. Un vrai conducteur spirituel doit mesurer son succès au nombre d'autres conducteurs qu'il aura pu former.
Et les avantages fiscaux et légaux ?
L'une des choses les plus convoitées par les églises traditionnelles est le fameux statut garantissant l'exemption fiscale aux églises et aux religions. Cela permet de leur faire des dons en franchise d'impôts ! Y a-t-il quelque chose de mal à cela ? Oui ! Tout d'abord, l'Eglise n'est pas une organisation. C'est un organisme vivant. Quand vous voulez donner de l'argent à l'œuvre du Seigneur, faites-le librement. En outre, et ceci est encore plus important, si vous engagez l'église dans toutes ces histoires de déclarations officielles, de constitution d'associations cultuelles et d'obtention de statuts fiscaux spéciaux, vous n'aboutissez qu'à mettre l'église sous la coupe et le contrôle de l'Etat. Les églises doivent alors leur existence à l'autorisation de l'Etat. Or l'Eglise n'appartient pas à ce monde. Elle n'appartient à aucun royaume ni à aucun gouvernement terrestre, et nous devrions tout faire pour nous tenir en-dehors de ces choses !
En ce moment, en Amérique, on vient de voter de nouvelles lois qui permettent à l'Etat de financer des services sociaux gérés par des églises. Certains jugent cela merveilleux ! C'est sûrement merveilleux, si vous tenez à ce que l'Etat s'ingère dans les affaires de l'Eglise ! Pensez à tout l'argent que vous pourriez ramasser si vous transformiez vos salles vides en écoles financées par l'Etat ! N'auriez-vous pas beaucoup plus d'argent pour payer vos missionnaires ? Oui, certes, mais prenez garde ! C'est l'Etat qui va bientôt vous dicter vos programmes, et contrôler de près tout ce que vous allez faire ! Il vaut mieux se tenir le plus loin possible de l'Etat !
Achevez l'œuvre de la Réforme ! Libérez les chrétiens !
La Réforme avait tenté de démystifier et de déprofessionnaliser l'Eglise, mais elle n'y est que partiellement parvenue. Au moins nous a-t-elle rendu la Bible. Mais elle ne s'est pas débarrassée du double système du clergé et des laïcs. Il faut espérer que nous parviendrons un jour à avoir des conducteurs mûrs qui ont un cœur pour servir et édifier le Corps de Christ, grâce aux dons qu'ils ont reçus. Pensez aux millions de dons que Dieu a faits à l'Eglise, sous forme de pasteurs, d'évangélistes, de docteurs et d'apôtres, mais qui se contentent de venir chauffer leurs chaises semaine après semaine, incapables d'exercer leurs fonctions, parce qu'ils ne sont jamais allés dans un Institut Biblique ou qu'ils n'ont pas les diplômes nécessaires !
Pensez aux millions de spectateurs qui sont dans les églises et qui languissent de participer effectivement à la vie du Corps, mais auxquels on n'offre que quelques tâches étriquées ! Pensez à ces millions de Chrétiens qui viennent dans une église dans l'espoir d'y trouver des amis, auxquels ils pourraient parler de leurs besoins et raconter leurs petits triomphes ! De véritables conducteurs devraient trouver un moyen de motiver et de mettre à l'œuvre ces millions de saints sans visage, afin qu'ils puissent fonctionner dans une vie d'église vitale et vivante !
Pourquoi en est-on arrivé là ? Les laïcs sont en partie responsables de cette situation. Nous sommes paresseux. En Amérique, nous attachons une grande importance à l'égalité, et nous avons voulu transformer nos églises en petites démocraties. Ce sont les laïcs qui ont choisi de se donner un clergé à leur service, un clergé qui leur chatouille les oreilles, et dont ils peuvent se débarrasser s'il ne leur plaît plus. L'Eglise ne doit être ni une démocratie ni une autocratie. Elle est un organisme. Elle ne doit pas être dirigée par un homme seul, ni par l'ensemble des membres. Elle doit être dirigée par une Tête, Jésus-Christ ! Nous devons nous soumettre les uns aux autres et à ceux que Dieu a choisis pour être des anciens. Mais nous aimerions bien tout mettre par écrit sur un organigramme ! Cela n'est pas possible dans l'Eglise de Jésus-Christ, car elle est un organisme vivant, le Corps de Christ.
Si l'Eglise veut tenir ferme et glorifier le Seigneur dans ces temps de la fin, chaque Chrétien doit avoir une relation personnelle vivante avec le Seigneur et avec ses frères et sœurs. Ces relations doivent être réelles et non théoriques. Nous avons besoin d'une vraie communauté, qui ne peut se former qu'en nous réunissant entre Chrétiens d'un même voisinage, et dans nos maisons, pas dans un bâtiment où nous nous rassemblons une ou deux fois par semaine ! Il faut absolument que nous nous libérions de tout ce qui peut peser sur nos épaules, revenir aux choses essentielles de la foi, et mettre réellement en pratique la vie chrétienne.
Que faire des enfants ?
C'est sans doute la question qui revient le plus souvent. Les réunions de maisons offrent un cadre merveilleux aux enfants, pour qu'ils entendent l'Evangile d'une manière naturelle (eux et leurs amis, ceux qui vivent non loin d'eux et avec lesquels ils jouent), et qu'ils puissent aussi grandir dans le Seigneur. La Bible est claire. Ce sont les parents qui sont responsables de l'éducation et de l'enseignement spirituel de leurs propres enfants. Ils ne doivent pas se défausser sur un moniteur d'école du dimanche. Mais que cela ne vous effraye pas ! Il existe un moyen de faire tout cela ensemble, et d'une manière agréable et attractive. Les églises de maisons peuvent tout naturellement créer des clubs d'évangélisation pour les enfants du voisinage. Il est même possible, voire probable, que plusieurs églises de maisons se réunissent pour mettre au point quelque chose pour s'occuper des adolescents, ou même des jeunes qui font leurs études supérieures. La seule limitation est notre bonne volonté.
Qu'est-ce qui doit réussir le mieux à élever nos enfants, une institution, la rue, ou notre famille ? La Bible dit que les parents sont responsables de l'enseignement de leurs propres enfants. Elle ne leur demande pas de les envoyer à l'école du dimanche. Je n'ai rien contre le fait de réunir des enfants ensemble. Mais aujourd'hui, les parents ne prennent plus la responsabilité de s'occuper eux-mêmes de leurs enfants, comme Dieu le leur demande. C'est un problème sérieux. Je crois que si nous avons des problèmes avec les jeunes, dans l'Eglise ou dans la société, c'est uniquement dû au fait que les parents ne prennent plus leurs responsabilités. Si les enfants des Chrétiens voient que leurs parents ont une relation personnelle fraîche, honnête et vivante avec le Seigneur, ils désireront naturellement faire de même. S'ils voient leurs parents suivre simplement le mouvement, écouter sans cesse les mêmes sermons sans jamais progresser ni voir leur vie transformée, ils rejetteront Christ quand ils seront adultes. Vous pouvez avoir une religion, mais vous ne pourrez jamais imiter une véritable relation avec Jésus-Christ. Les enfants savent parfaitement détecter les fraudeurs !
Rappelez-vous que l'Eglise a fonctionné pendant 1900 ans sans écoles du dimanche ! Alors, posez-vous sérieusement cette question : « Qu'est-ce qui convient le mieux à vos enfants, une institution, ou une famille ? » Les parents sont toujours responsables de l'éducation spirituelle de leurs enfants.
Nous avons fait des expériences merveilleuses avec les clubs d'enfants, en évangélisant les enfants de nos quartiers. Cela nous permettait d'atteindre deux objectifs : toucher nos propres enfants, et toucher les autres enfants du quartier. C'était le meilleur des moments pour tous ces enfants. C'était aussi un moyen d'atteindre leurs parents. À un moment donné, nous avions réussi à conduire au Seigneur pratiquement tous les enfants de notre quartier, et certains de leurs parents. On entendait des louanges au Seigneur dans tout notre quartier ! Nous avions une demi-douzaine de groupes d'enfants dans différents quartiers. Ces groupes se réunissaient dans les maisons des Chrétiens chaque dimanche matin. Et tous les Chrétiens se réunissaient pour la Sainte Cène le dimanche soir.
À mesure que nos enfants grandissaient, nous organisions des clubs adaptés à leur âge. Aujourd'hui encore, les meilleurs amis de nos enfants (qui ont entre 20 et 30 ans) sont tous ces jeunes qui ont grandi avec eux dans les clubs de quartiers.
Et l'argent ?
Le fait de se réunir dans des maisons ne nous dispense pas de donner de l'argent à l'œuvre du Seigneur. Certains se servent des groupes de maisons comme d'une excuse pour ne jamais donner, parce qu'il n'y a pas de bâtiment à payer ni de grosses dépenses à faire. D'autres vous diront qu'ils ne sont pas dans une vraie église. Ne les croyez pas. Votre groupe de maison est tout autant une église que ces grands bâtiments près de chez vous. Le problème, c'est plutôt de savoir ce que les églises traditionnelles font de l'argent qu'elles récoltent ! Vous verrez qu'en général, la plupart des églises dépensent plus de la moitié de leurs recettes pour leurs bâtiments, tous frais confondus. Combien d'argent part réellement pour les pauvres, les nécessiteux, les veuves, les malades, les sans-abris ? Dans un groupe de maison, vous pourrez leur donner directement votre argent ! Cela ne dépend que de vous.
Si vous donnez, c'est entre vous et le Seigneur. Le fait de ne pas appartenir à une organisation formelle ne doit pas être une excuse pour ne pas donner abondamment. Vous devez donc charger un membre du groupe de récolter chaque semaine vos dons. Vous devez avoir un plan pour les dépenses, et faire ces dépenses d'une manière responsable devant le Seigneur. La dîme, c'est-à-dire 10 % de vos revenus avant impôts, devrait être un minimum. Ce que nous faisons avec notre argent nous permet de voir où se trouve le trésor de notre cœur !
Je le répète, nous pouvons donner de l'argent pour soutenir ceux qui sont dans le besoin, ou des ministères qui établissent des groupes de maisons, ou divers autres ministères en faveur de l'Eglise des derniers jours. Je crois aussi que vous devez vous préparer ensemble à la crise économique qui va se produire. Je crois que la dîme est un précepte de l'Ancien Testament, mais que le principe du Nouveau Testament est plus exigeant : Tout ce que nous avons appartient au Seigneur, et non seulement 10 % ! Quelle est donc la part que nous gardons pour nous ?
Ce que nous faisons de notre argent est un bon indicateur de l'état de notre cœur ! Il faut absolument que nous changions complètement de manière de penser dans ce domaine, car nous sommes habitués à donner à des institutions et à les laisser dépenser notre argent comme elles le veulent. Il faut que nous nous impliquions plus activement dans ces actes de générosité, et même que nous le fassions dans un esprit de sacrifice. Il ne s'agit pas de donner simplement de notre superflu.
Des remous financiers dans les derniers jours !
Nous ne pouvons qu'imaginer les remous et les désastres économiques qui vont se produire dans les derniers jours ! D'un côté, il y aura une prospérité sans précédent. Nous le voyons aujourd'hui au niveau boursier, où les indices ont doublé en 18 mois (NDE : Ceci était écrit en juin 2000 ! Depuis, les indices ont perdu plus de la moitié de leur valeur. Ce sont de vrais remous, en vérité !) Pourtant, nous savons que la marque de la bête sera un jour instituée, et que personne ne pourra plus ni acheter ni vendre sans porter cette marque. Certains sites Internet sont consacrés à ce sujet. On peut à présent implanter des micro-puces sous la peau à l'aide d'une simple seringue.
On veut nous faire croire que ces puces marqueront la fin des vols et des fraudes de cartes bancaires ! Tout ce que vous aurez à faire sera de passer votre main sur un scanner. La puce fonctionnera comme une carte bancaire, contiendra tout votre dossier médical, et tous les renseignements personnels qui vous concernent. Ce n'est pas de la théorie ! La technologie existe aujourd'hui. Sous prétexte de contrôler l'immigration illégale, le gouvernement insistera pour que tous les citoyens possèdent un numéro d'identification national, et que le seul moyen d'éviter toute fraude sera d'avoir ce numéro inscrit sur sa peau. On m'a récemment raconté qu'une femme est entrée dans une épicerie et a insisté pour qu'on lui passe le scanner sur sa main. Le caissier n'avait jamais entendu parler de cela, et a appelé le gérant. Celui-ci était au courant. On a passé le scanner sur la main de cette femme, et cela a marché !
Imaginez que vous ne puissiez plus rien acheter ni vendre sans cette petite puce très pratique ! Ce n'est pas une si grosse affaire ! Les gens sont déjà habitués à utiliser des cartes bancaires. Nous sommes en train de devenir une société sans monnaie fiduciaire. L'étape suivante sera très simple. Ces puces pourront aussi être utilisées avec toutes sortes d'autres technologies, comme la reconnaissance de la rétine ou celle des empreintes digitales. Comment pourrez-vous payer votre maison ou votre voiture ? Comment irez-vous faire vos courses ou acheter quoi que ce soit ? Je ne sais pas tout ce que cela signifie. Nous ne pouvons que faire des suppositions. Mais, d'un autre côté, nous ferions mieux de nous préparer ! Que pouvons-nous faire ? Comment pouvons-nous nous aider mutuellement ? Faudra-t-il avoir nos potagers, nos fermes, nos communautés ?
Il y a de nombreuses années, le Seigneur m'a parlé au sujet de la parabole de Matthieu 25 : « Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli (Matthieu 25 v. 35) ». Il m'a montré que cela concernait les gens qui nous aideront dans les derniers jours, les Oskar Schindler de notre temps ! Il nous appartient de cultiver nos relations avec toutes sortes de gens, même s'ils ne sont pas sauvés. Cela pourra nous aider un jour. Au fil des années, j'ai ainsi tissé un réseau de bonnes relations avec des gens qui ne sont pas convertis, et je crois qu'ils pourront m'aider en ce jour !
Préparons-nous !
Des nuages noirs s'amoncèlent à l'horizon. Les armées de Satan se préparent à plonger encore une fois toute la terre dans la désolation. Nous pouvons déjà entendre les coups de tonnerre et voir les éclairs. Fermez vos yeux, et écoutez ! D'un autre côté, les légions du Très-Haut se préparent aussi pour la bataille et pour la grande moisson. Le compte à rebours de la grande confrontation finale a commencé. Satan se prépare à un dernier assaut contre le Tout-Puissant. Il projette de mobiliser toute l'humanité pour écraser une fois pour toutes tous ceux qui font partie du peuple de Dieu, Israël et la véritable Eglise.
Pour le moment, le ciel est bleu sur nos têtes, et les oiseaux chantent. Tout semble normal. Des bébés naissent, des gens vivent et meurent. Ils luttent pour les problèmes de leur vie, comme toujours. Ils travaillent, jouent, apprennent, aiment, haïssent, tuent, donnent, prennent, construisent et détruisent… La vie continue.
Mais les choses s'accélèrent, comme un vieux 48 tours que l'on ferait tourner à 78 tours ! Les gens se précipitent vers une fin inconnue. La Parole nous dit que : « ...ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche (Matthieu 24 v. 37 et 38) ».
C'est le calme avant la tempête ! Pour les disciples de Jésus, ce sont les dernières années de préparation. Comme au temps de Joseph, qui avait dit à Pharaon qu'il y aurait sept années d'abondance, suivies par sept années de sécheresse. Nous sommes encore dans des temps d'abondance. Il nous faut la vision nécessaire pour nous préparer pour la sécheresse, tant que les pluies sont abondantes. Dieu appelle Son Eglise à connaître son heure la plus glorieuse, à porter témoignage de la réalité de notre merveilleux Seigneur, malgré le fait que Satan va la poursuivre de sa rage.
Quand viendra la fin, et que devons-nous faire ?
Je n'aime pas donner des dates. Beaucoup de gens ont été déçus de voir que rien ne s'était passé en 1988, 40 ans après la fondation de l'Etat d'Israël. Mais la Bible dit aussi que « Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis (Luc 21 v. 24) ». Jérusalem a été reprise aux Gentils par les Juifs en 1967, qui en ont fait leur capitale en 1980. Une génération biblique représente 40 ans. Cela nous conduit donc à l'année 2007, et peut-être même à 2020. Dieu seul connaît les temps et les moments. Mais nous avons de nombreux signes qui nous montrent que la fin est proche, même si nous ne connaissons pas sa date exacte. Nous savons qu'il ne nous reste que quelques années. Que pouvons-nous donc faire pour être prêts ? Sur le plan pratique, que devons-nous faire pour nous préparer ?
Nous devons connaître le Seigneur. Nous devons nous plonger dans Sa Parole, avec amour. Nous devons laisser le Seigneur nous parler, quand nous lisons la Parole. Louons-Le, remercions-Le et adorons-Le. Consacrons-nous entièrement à Lui. Obéissons-Lui. Soyons fermement enracinés dans la saine doctrine. Sans cela, nous ne pourrons pas reconnaître les erreurs qui viennent de partout. Trouvons un groupe de Chrétiens qui aiment réellement le Seigneur, et rapprochons-nous d'eux, le plus près possible.
Libérons-nous de toute dette, autant qu'il nous sera possible, car les pressions économiques seront terribles. Débarrassons-nous de ces maudites cartes de crédit. Gardons les yeux ouverts sur tout ce qui se passe autour de nous. Vous verrez beaucoup de Chrétiens s'écarter du Seigneur et tomber dans l'apostasie ou une fausse unité. N'accordez aucune importance aux choses qui vous paraissent bonnes. Si elles ne sont pas conformes à la Bible, soyez sur vos gardes et fuyez loin de ces choses.
Réalisez que vous serez peut-être bientôt obligé de quitter le confort de votre église actuelle. Sachez que dans les derniers jours, il y aura une grande Eglise apostate. Tout nous montre que beaucoup de chers Chrétiens tomberont dans l'apostasie et seront séduits. Si vous suivez réellement le Seigneur, vous devrez sans doute quitter ces églises, ou ce sont elles qui vous chasseront.
Nous ne voulons condamner personne, ni affirmer que nous sommes les meilleurs. Tout ce que je dis, c'est que nous entrons probablement dans l'époque où tous les vrais Chrétiens devront soit quitter les églises traditionnelles, soit être rejetés par elles. Des pasteurs seront remplacés. Les gens réclameront des pasteurs qui les conduiront dans la séduction. Il vous suffit de lire votre Bible pour savoir ce qui va se produire.
L'Eglise dans la gloire.
Dieu nous demande de ne pas mépriser les petites choses. Les églises de maisons sont de petites choses, et ne pourront jamais offrir la magnificence, la splendeur musicale, l'éloquence et l'excitation que l'on peut avoir dans les grandes églises. L'humble témoignage tiré de la vie quotidienne des petits saints ne pourra jamais se comparer aux beaux sermons, aux splendides témoignages et aux appels émotionnels vibrants donnés par des professionnels. Ils n'auront jamais de belles réunions bien programmées avec chorale et grand orchestre. Mais un groupe de maison vit au moins quelque chose de réel. Il reflète réellement notre état spirituel.
On ne peut pas s'y cacher. Si notre relation avec le Seigneur est superficielle, si nous ne passons pas de temps avec le Seigneur, si nous ne prions pas, si nous désobéissons volontairement au Seigneur tout au long de la semaine, que pouvons-nous attendre de notre présence dans une réunion de maison ? Celle-ci ne peut que refléter la réalité du Seigneur dans notre vie. Si nous chutons, il ne nous reste plus qu'à nous remettre en question et à repartir avec le Seigneur. Mais n'abandonnons pas ! Cultivons notre communion fraternelle avec les autres Chrétiens !
L'Eglise n'est pas destinée à nous distraire, mais à nous édifier. Nous devons nous édifier mutuellement dans l'amour. Nous devons reconnaître et encourager les dons spirituels et l'œuvre du Seigneur dans la vie de nos frères et sœurs. Nous devons les considérer comme étant au-dessus de nous-mêmes. Cela exige un effort de la part de tous les membres du groupe, et pas seulement d'un seul ! Quand l'église de maison se réunit, elle reflète le véritable état spirituel de ses membres. Si nous n'aimons pas ce que nous voyons, nous n'avons qu'à nous en prendre à nous-mêmes ! Il appartient donc à chacun d'être honnête et sincère envers le Seigneur, et à tous d'être honnêtes les uns envers les autres. Cela exige une modification complète de notre manière de penser. Nous devons discerner le trésor contenu chez les autres.
Nous devons glorifier le Seigneur, nous édifier et nous encourager mutuellement, observer les signes des temps, être comme des sentinelles sur la muraille pour avertir les gens, qu'ils soient sauvés ou perdus, de la séduction et des jugements qui viennent, et pour nous préparer à l'ouragan qui approche. Car il vient ! Nous devons veiller les uns sur les autres, et sur nos enfants. Nous devons prendre nos responsabilités en ce qui nous concerne, et en ce qui concerne nos familles. Ne nous défaussons plus sur le pasteur ou sur les moniteurs de l'école du dimanche ! Ce sont nos familles, nos problèmes et nos solutions ! Nous sommes là pour donner, pas pour recevoir.
Nous devons soutenir les autres groupes de maison, et les aider à se constituer. Nous devons rejoindre tous ceux qui partagent cette vision pour les derniers jours, et qui sont conscients du rôle glorieux que nous sommes appelés à jouer. Nous ne devons pas accepter de rester isolés ou de former une élite, mais nous devons tendre la main à tous avec amour, et leur offrir une maison pleine d'amour pour les aider à grandir.
Quelle est notre destinée ?
La Bible dit :
« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous : il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme (Matthieu 24 v. 37 à 39) ».
Ces versets suivent juste la description donnée par Jésus de la Tribulation et l'annonce de Son retour. Si vous êtes assez fou pour aller dire à tous ceux qui n'ont jamais vu de pluie qu'il va bientôt pleuvoir, joignez-vous à nous ! Si vous ne vous souciez pas de paraître ridicule, et si vous êtes convaincu que la fin de toutes choses est proche, joignez-vous à nous ! Si vous voulez abandonner ce monde, ses convoitises, ses plaisirs et ses richesses, joignez-vous à nous ! Si vous êtes prêt à considérer toutes choses comme une perte, afin de gagner Jésus-Christ, joignez-vous à nous !
Les Chrétiens qui s'accrocheront à la simplicité de la vérité de l'Evangile seront ridiculisés, considérés comme négatifs, sans amour, diviseurs, et accusés de résister à l'action du Saint-Esprit aujourd'hui dans le monde. Vous serez rejetés par ceux que vous aimez, par ceux que vous considérez comme vos frères et sœurs dans le Seigneur, par vos meilleurs amis, par vos parents, et même par ceux qui sont les plus proches de vous. Tout cela vous brisera le cœur. Vous vous demanderez même si ce n'est pas vous qui vous êtes trompés et qui avez choisi la mauvaise voie ! Cela ne sera pas facile. La séduction sera terriblement puissante. Les gens se moqueront de vous.
Vous serez même livrés à certaines églises par ceux qui croiront faire plaisir à Dieu. Êtes-vous prêts ? Cela fait très longtemps (dans nos pays occidentaux) que les Chrétiens ne doivent plus volontairement accepter la vindicte publique ou même le martyre, pour ne pas tomber dans le compromis, mais c'est le choix auquel doit faire face notre génération ! Nous croyons que c'est notre appel actuel. C'est difficile à croire, étant donné tout le battage autour de nous. Mais « que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises » ! C'est notre destin ! Il n'est pas effrayant, mais glorieux !
Deux chemins s'ouvrent devant nous. Le chemin de l'apostasie est facile. Il vous suffit de commencer à faire quelques petits compromis. Vous commencez à tomber, et la force de la gravité vous entraîne toujours plus bas. Il vous suffit de suivre les foules, l'excitation ambiante, et même les prodiges et les miracles !
L'autre chemin est difficile. Si vous vous y engagez, vous perdrez tout. Il n'y en a pas beaucoup qui s'engagent sur ce chemin, mais vous n'y serez pas seul ! Nos yeux sont fixés sur le but, et sur Celui qui vient à notre rencontre sur les nuées ! Maranatha ! Viens, Seigneur Jésus !
Un message de Laurence D. McGriff
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