3.« Lui-même »

3.« Lui-même »

Quoique « Lui-même » en soit déjà à sa 11ème édition française, son auteur est encore ignoré parmi-nous. Il mériterait fort cependant d’être connu - Christ en vous !

Aujourd’hui, je vous le dis mieux, je vous le donne, si vous voulez le recevoir de Lui et non de moi, le grand secret qui a été si merveilleux pour moi. Il y a bien des années, je suis venu à Lui chargé de culpabilité et de crainte. J’ai mis à l’épreuve ce secret tout simple et vis disparaître mes angoisses et mon péché. Quelques années encore et je trouvai que le péché triomphait, que mes tentations étaient trop fortes pour moi. Je vins à Lui de nouveau - Il me dit tout bas : « Christ en toi… », et j’eus alors victoire, paix et le repos. Depuis plus de douze ans, de quel prix m’a été ce secret !

Ce fut mon corps alors qui céda de toutes sortes de manières par la fatigue et la maladie. J’avais toujours travaillé dur, ayant étudié et peiné sans épargner mes forces depuis l’âge de 14 ans. A l’âge de 21 ans, je pris la charge d’une importante assemblée mais je m’effondrai littéralement une bonne demi-douzaine de fois. Plus de cent fois, pendant que je prêchais, je crus que je tomberai mort au pupitre. A la fin, ma constitution était à bout. Je ne pouvais plus faire la moindre montée sans essoufflements tant mon cœur était usé et mon système nerveux épuisé.

J’entendis parler de guérison divine, mais je la combattis car j’en avais peur ; on m’avait enseigné à la Faculté de théologie que l’âge du surnaturel était passé et je ne pouvais me débarrasser de ce que j’avais appris dans mes études ; mon intelligence me barrait le chemin. Enfin, quand j’en vins à assister aux funérailles de ma dogmatique, comme l’a dit M. le pasteur Schrenk, le Seigneur me fit de nouveau entendre ces mots : « Christ en toi » et dès ce moment, je le reçus Lui-même pour mon corps comme je l’avais reçu pour mon âme. Je reçus tant de force et de bien-être que le travail devint un véritable plaisir. Pendant quatre ans, j’ai passé mes vacances l’été dans l’étouffante ville de New-York à prêcher et travailler parmi les masses comme jamais auparavant, sans compter la charge de notre Foyer, de notre maison de guérison à New York, du Collège Biblique, d’un immense travail d’édition et bien d’autres choses encore.

Le Seigneur ne se borna pas à me guérir de mes maux. Il fit bien plus, Il me vivifia de Sa présence, qu’aujourd’hui je n’ai plus même conscience de mes organes physiques, moi qui sentais vingt-quatre heures par jour, que j’avais un estomac et qui étais obligé d’essayer et d’observer toutes espèces de régimes. Béni soit-il de ce qu’Il m’a affranchi de toute souffrance, de toute précaution à prendre, de tout souci pour le corps, me faisant vivre d’une vie facile qui m’est repos et joie au service du Maître.

Je souffrais aussi de pauvreté intellectuelle ; mon esprit était lourd et confus : il ne pouvait penser et travailler rapidement. Je désirai écrire et parler pour Christ, posséder une mémoire prompte afin d’avoir sans cesse à ma disposition le peu de connaissance que j’avais pu acquérir. J’allai à Christ et Lui demandai s’Il avait quelque chose pour moi à ce sujet. Il me répondit : « Oui, mon enfant, J’ai été fait pour toi sagesse… » (cf. 1 Corinthiens 1 v. 30).

Auparavant, je commettais souvent des erreurs que je regrettais ensuite et auxquelles je pensais sans cesse pour ne plus les commettre. Mais quand Il m’eut dit qu’Il serait ma sagesse, qu’il est possible d’avoir la pensée de Christ (1 Corinthiens 2 v. 16), qu’Il pourrait dominer mon imagination et amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ (2 Corinthiens 10 v. 5), qu’Il pourrait mettre en ordre ma tête et mon cerveau, alors je Le reçus Lui-même pour tout cela et depuis lors, j’ai été délivré de mon ancienne incapacité d’esprit et à présent j’éprouve au contraire un grand repos d’esprit.

J’avais coutume d’écrire deux sermons par semaine et il me fallait trois jours pour venir à bout de chacun d’eux. Mais maintenant, à cause de l’œuvre de littérature entreprise, j’ai constamment d’innombrables pages à écrire, sans compter la conduite de nombreuses réunions hebdomadaires et tout cela m’est merveilleusement facile. Le Seigneur est venu à mon secours et je sais qu’Il est le Sauveur de notre intelligence comme de notre esprit.

Je souffrais en outre d’une volonté irrésolue et hésitante. Je demandais à Jésus : « Ne pourrais-Tu pas aussi être ma volonté ? » Il me répondit : « Oui, mon enfant : c’est Dieu qui produit en toi le vouloir et le faire » (Philippiens 2 v. 13). C’est ainsi qu’Il m’apprit quand et comment il convenait d’être ferme, quand et comment il fallait céder. Bien des gens ont une volonté bien déterminée, mais ils ne savent pas tenir bon au moment convenable.

J’allai de même à Jésus pour recevoir de la puissance dans l’accomplissement de son œuvre et toutes les ressources nécessaires à Son service et jamais Il ne m’a fait défaut.

Je vous dis donc : Si vous croyez que ce précieux secret tout simple peut vous être utile, il est à vous. Puissiez-vous en faire un meilleur usage que moi-même ! Il me semble que j’ai seulement commencé d’apprendre de quelle merveilleuse manière Il opère. Saisissez-le et continuez à le mettre en œuvre, à travers le temps et l’éternité.

Christ en tout, grâce sur grâce, de force en force, de gloire en gloire dès maintenant et à jamais.

 

Arthur Katz  Un message de Albert B. Simpson
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