Nouvelle création en Christ

Nouvelle création en Christ

La « nouvelle naissance » n’est pas un don composé de plusieurs, qui viendraient enrichir notre vie au fur et à mesure de notre marche chrétienne.

Si un homme ne naît d'eau et d'Esprit.

« Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3 v. 5).

Aussi est-il important de nous rappeler, tout au long de cet article, que la « nouvelle naissance » n’est pas un don isolé, qui en appelle d’autres plus tard. Encore moins un don composé de plusieurs, qui viendraient enrichir notre vie au fur et à mesure de notre marche chrétienne. Non, Christ a dit : « Tout est accompli… » (Jean 19 v. 30), « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité » (Colossiens 2 v. 10). Ces Paroles nous démontrent que la « nouvelle naissance » nous apporte bien toute la plénitude de Dieu dans la personne de Christ. Prenons garde, parce que Christ manifestera sa plénitude, qu’en fonction de notre disponibilité, et de notre compréhension spirituelle de la sanctification.

La « nouvelle naissance » signifie aussi, entrer dans une vie de consécration, de renoncement et de sanctification. Le don de la nature de Dieu est efficace en nous par la présence du Saint-Esprit. Il nous communique la vie vivifiante de résurrection de Jésus-Christ, et nous sommes élevés là où Jésus habite : « il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Ephésiens 2 v. 6).

C'est un sujet d'une importance fondamentale que nous traitons aujourd'hui, parce que la « nouvelle naissance » est le fondement même du salut et de toute véritable marche chrétienne. Ce sujet est essentiel autant aux croyants, qu’aux non croyants. Peut-être n'est-il pas nécessaire d'en donner une définition, puisque l'Ecriture n'en donne point. Mais ce dont nous pouvons être sûrs, c'est que la « nouvelle naissance » est le début de toute vie spirituelle véritable. De plus, elle nous apporte tout ce dont nous avons besoin pour vaincre Satan, la mort, le monde, notre vieille nature et le péché. Ses effets ne s’arrêtent donc pas au salut et au pardon des péchés, mais doivent être bien présents tous les jours, dans la vie des croyants, pour une bonne croissance dans la connaissance du Seigneur Jésus-Christ.

Certaines conditions doivent cependant être remplies, pour expérimenter la « nouvelle naissance ». La première condition est que nous nous approchions du Seigneur Jésus-Christ, en avouant que nous sommes pêcheurs et en nous repentant de nos péchés. Ensuite nous devons croire en Jésus-Christ et invoquer son nom. Nous verrons plus bas la signification de tout ceci. Lorsque nous nous exprimons du fond du cœur, « Seigneur Jésus, je crois en toi, pardonne mes péchés, je désire que tu changes ma vie. Même si je ne te connais pas, je sens qu’il y a de l’espérance à prononcer ton nom. Alors vient dans ma vie s’il te plait ! ». L’Esprit divin, attentif aux prières sincères, entrera en nous immédiatement et transformera radicalement notre vie : « Quand un malheureux crie, l'Eternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses » (Psaume 34 v. 7).

La mort est entrée dans l’humanité par le péché d’Adam et d’Eve, ce qui a entraîné l’humanité dans le désordre et le péché. Mais la bonne nouvelle du ciel, c’est que Dieu avait déjà, dans sa grâce, établi un plan magnifique de salut pour tous ceux et celles qui croiraient en Jésus-Christ.

Nous devons comprendre la nouvelle naissance comme étant la révélation de la personne de Jésus-Christ dans une vie, en tant que Sauveur et Seigneur. La « nouvelle naissance » est une « renaissance » qui apporte une nouvelle vie céleste, une nouvelle nature. Nous devenons une même plante avec lui : « …par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection » (Romains 6 v. 5).  Nés de la volonté de Dieu, par la Parole de vérité et par l’Esprit, nous devenons « participants de sa nature divine » (2 Pierre 1 v. 4). En fuyant la corruption et la convoitise du monde, nous sommes transformés en une habitation de Dieu, vivant dans le monde, mais comme n’étant pas du monde.

 La vie éternelle n’est pas un don indépendant de Dieu, que nous gardons dans un coin de notre cœur, en vivant comme bon nous semble, et que nous ressortirons à l’orée du terme de notre vie. La vie éternelle est une personne céleste, royale : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17 v. 3). Une personne royale qui vient habiter un cœur en Roi des rois.

Lorsque Dieu donne la vie éternelle à travers la « nouvelle naissance », il nous faut comprendre qu’il se donne lui-même, en tant que personne de la trinité. Recevoir la vie éternelle, c’est recevoir la personne de Christ crucifié, ressuscité et glorifié.

« …si quelqu'un est en Christ, c'est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Corinthiens 5 v. 17 – Darby version)

Dans la mesure où ces hommes ne résisteront pas, obstinément, à l’appel de la « lumière », ils verront alors se manifester un nouveau royaume spirituel, dont la centralité et le principe fondamental se trouve être la « puissance de résurrection ». Tout dans le royaume de Dieu est purifié et transformé par la résurrection, cela nous démontre que tout ce qui touche à l’œuvre de Dieu dans notre vie personnelle, dans notre service pour Dieu, doit subir les effets de la résurrection de Christ. Si nous désirons marcher en nouveauté de vie, il n’y a que notre identification en la mort de Christ, qui puisse produire ce changement : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6 v. 4).

Souvenons-nous de cette femme de distinction de Sunem, chez qui logeait Elisée (2 Rois 4). Cette femme devint enceinte par la grâce de Dieu et enfanta un fils. Ce fils mourut et Dieu conduisit Elisée à le ressusciter. Peut-être vous êtes-vous posé la même question que moi. Pourquoi donner un fils à cette femme, le faire mourir pour ensuite le ressusciter ? Pour glorifier son nom bien sûr, montrer aussi au monde une représentation du sacrifice de Jésus, c’est vrai ; mais la raison profonde est surtout de dévoiler le principe miraculeux qui régit son royaume : la résurrection, qui engendre la vie véritable que Dieu agrée, par sa grâce. Par la résurrection, Dieu remplace les ténèbres par sa lumière, il remplace l’ancienne création par sa nouvelle, il remplace notre vieille nature corrompue, par la sienne, incorruptible.

La mort produit la « nouvelle naissance », elle libère la puissance de la vie de Dieu. Dieu ne construit que sur la base de la résurrection. La connaissance de Christ et le parfait développement de la vie chrétienne passent par la révélation de la croix : « …Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection…, en devenant conforme à lui dans sa mort… » (Philippiens 3 v. 10). Le salut de Dieu nous offre par sa Parole vivante une « régénération », par une semence incorruptible (1 Pierre 1 v. 23). Or seul ce qui est incorruptible sera admis aux cieux… seul ce qui est incorruptible traversera le feu du jugement dernier.

En Genèse 22, nous retrouvons cette vérité à travers le contexte du sacrifice d’Isaac. Isaac est l’héritier des promesses faites à Abraham, mais pour qu’elles se réalisent dans sa vie, il va devoir lui, aussi passer de la mort à la vie, par une « sorte de résurrection » : « Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection ». Le bélier retenu dans un buisson par les cornes, et offert en sacrifice à la place d’Isaac, représente à nouveau le sacrifice de Jésus-Christ pour l’humanité.

Quant à Isaac, cette « …sorte de résurrection » fera de lui une personne nouvelle, spirituellement incorruptible, donc propre à recevoir l’incorruptibilité des promesses d’un Dieu trois fois saint. Vous comprenez, rien de souillé ne peut pénétrer son royaume : « Ils ne cessaient de dire jour et nuit : Saint ! saint ! saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient » (Apocalypse 4 v. 8).

En lisant dans Jean 11 l’histoire de la résurrection de Lazare, peut-être vous êtes-vous demandé pourquoi Jésus a attendu si longtemps, avant de venir au secours de Lazare, celui qu’il aimait temps ? Jésus nous le dit : « Jésus dit : Cette maladie n'est point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle » (Jean 11 v. 4). Autrement dit pour nous, je paraphrase : « Pour que le Fils de Dieu soit glorifié dans notre vie, nous devons laisser Dieu nous faire mourir à nous-mêmes, afin de revivre en Christ. Jésus ne veut pas guérir un malade, mais ressusciter un mort. Il ne veut se glorifier uniquement, que dans l’incorruptibilité d’une « nouvelle naissance. » Vous qui cherchez à contempler la gloire de Dieu dans votre vie, mourez à votre vieille nature. Christ ne veut resplendir que dans la nouvelle. La résurrection vous donne une nouvelle nature, sa propre nature, celle qui lui ressemble, celle avec qui il peut s’unir pour l’éternité. Telle est la nature de son épouse ».

Nous arrivons bien sûr à notre exemple suprême, la résurrection du Seigneur Jésus-Christ. Dieu l’a conduit sur la croix pour la même raison car de la mort provient la multiplication de la vie. Il construira toujours sur la base de la résurrection : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle » (Jean 12 v. 24 et 25).

La Parole de Dieu est très claire : le ciel est fermé à l’être humain dans son état irrégénéré, mais il l’est également aux chrétiens charnels, à ceux et celles qui aiment encore leur propre vie. C’est le cas partout dans la Bible. L’accès à Dieu n’a rien d’automatique, nous ne pourrons jamais nous approcher de Dieu que sur la base de la résurrection. La résurrection est un privilège qui n’appartient qu’à lui seul. Toute œuvre qui vient vraiment de Dieu porte en elle cette marque de la résurrection, que personne ne peut contester. Et nous avons pleinement conscience qu’il s’agit là de quelque chose de bien supérieur à l’homme.

Cher lecteur, notre plus grande victoire, c’est de mourir avec Christ, identifié en sa mort. Tout ce qui est terrestre dans notre vie doit mourir, pour que le céleste prenne la place et glorifie le Seigneur : « Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » (Romains 8 v. 13). Dieu veut, à n’en pas douter, donner abondamment sa vie, ses promesses, ses bénédictions. Seulement, Jésus-Christ doit venir dans notre cœur pour le sauver, mais aussi pour le remplacer totalement et éternellement : « Je vous donnerai un cœur nouveau… » (Ezéchiel 36 v. 26).

« Ainsi en est-il de la résurrection des morts (de ceux et celles qui acceptent de mourir à eux-mêmes) …il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel » (1 Corinthiens 15 v. 43). Oui, la « nouvelle naissance » produit vraiment cela dans notre vie, spirituellement parlant.

Aussi, nous devons absolument comprendre que ce qui est terrestre, notre chair (notre vieille nature, notre ancienne création), ne peut hériter des grâces de Dieu : « Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15 v. 50). Nous devons donc nous-mêmes, par la grâce de Dieu, expérimenter le miracle de la résurrection de la « nouvelle naissance », et surtout, surtout, vivre dans ce miracle et par ce miracle, tous les jours de notre vie, et non-pas seulement au début de notre vie chrétienne.

N’oublions jamais que ce principe du royaume de Dieu doit devenir, d’une façon définitive, notre principe de vie. C’est de la mort que provient la vie et l’incorruptibilité. Christ ne voudra se révéler à nous, qu’uniquement dans sa nature incorruptible, en tant que celui qui est « la résurrection et la vie » (Jean 11 v. 25).

Les mêmes mots ont été prononcés par Jean Baptiste aux pharisiens : « Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi… vous baptisera du Saint-Esprit et de feu » (Matthieu 3 v. 11).

L'eau est le signe central du ministère de Jean-Baptiste, c'est-à-dire, enterrer et mettre fin à l'ancienne nature rebelle des personnes. Le prophète Jean-Baptiste est venu baptiser « avec de l'eau ». Par sa parole prophétique, il a invité les gens à se rendre compte qu'ils étaient pêcheurs, puis à se repentir. Encore une fois nous voyons ici l’œuvre de la Parole de Dieu.

Comme l'eau est le signe central du ministère de Jean-Baptiste, l'Esprit est le centre du ministère de Jésus. Faire naître les gens dans une nouvelle vie, par son Esprit, est le summum de la « régénération ». C’est pour cette raison que Jean s’exclamera : « Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu » (Matthieu 3 v. 11).

Naître « d'eau et d'Esprit » (Jean 3 v. 5), ces deux concepts sont les outils de Dieu de la « nouvelle naissance ». Chaque fois que quelqu’un se repent sincèrement, en tant que pêcheur, il accepte le ministère de Jean pour sa propre vie. C'est pour cette raison que nous prêchons la repentance.

Après notre repentance, nous acceptons par la foi le ministère de Jésus-Christ. Pour être régénéré et entrer pleinement dans notre nouvelle vie, il va nous donner son Esprit. Nous avons ici une représentation parfaite de ce qu'est la « nouvelle naissance ».

Le « lavage » par la Parole de Dieu.

Cette expression évoque l’œuvre de la Parole comme moyen de purification spirituelle de toute impureté, tout péché et toute idolâtrie, que l’homme a accumulés durant sa vie sans Dieu : « …Je répandrai sur vous de l’eau pure, et vous serez purs : je vous purifierai de toutes vos impuretés et de toutes vos idoles » (Ézéchiel 36 v. 25).

« La main de l'Eternel fut sur moi, et l'Eternel me transporta en esprit, et me déposa dans le milieu d'une vallée remplie d'ossements… ils étaient complètement secs. Il me dit… Prophétise sur ces os, et dis-leur : Ossements desséchés, écoutez la parole de l'Eternel ! Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, à ces os : Voici, je vais faire entrer en vous un esprit, et vous vivrez ; je mettrai en vous un esprit, et vous vivrez. Et vous saurez que je suis l'Eternel » (Ezéchiel 37 v. 1 à 6).

Quand Dieu parle, le vide est instantanément rempli, les ténèbres sont remplacées par la lumière, la mort est remplacée par la vie : « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins » (Esaïe 55 v. 11).

Lorsqu’il dit à un homme : « Que la lumière soit », eh bien « la lumière fut » (Genèse 1 v. 3). Lorsqu’il dit à un « ossement desséché » de ressusciter, lorsqu’il dit à un « Lazare » de ressusciter, la chose s’accomplie sans aucune résistance. La Parole de Dieu est puissante pour nous faire passer de la mort à la vie en un instant. Entendez-vous la Parole du Seigneur Jésus-Christ à cet instant ? Qui vous dit que « celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5 v. 24).

« …il nous sauva… par le lavage de la régénération, et le renouvellement de l'Esprit Saint… » (Tite 3 v. 5).

Jean 3 v. 5 nous dit : « …Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit… ». Nous voyons ici l’eau de la Parole et le Saint Esprit (Ephésiens 5 v. 26 et Galates 3 v. 14).

  En 1 Corinthiens 6 v. 11 nous lisons : « mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu ». Le lavage a lieu par la Parole, la sanctification a lieu par l’Esprit de Dieu qui produit la vie nouvelle.

Citation

« Les discussions sur la signification du terme « eau » ont été nombreuses. Nous pensons qu’elle doit être trouvée dans les images de l’Ancien Testament : « l’eau pure » d’Ezéchiel, « l’eau de purification » et « l’eau de séparation » du livre des Nombres. Elles nous parlent de la mort de Christ, non dans sa valeur pour Dieu, mais dans son action sur l’homme. C’est la Parole de Dieu qui apporte à l’âme la mort de Christ dans son pouvoir séparateur et purificateur.

Les paroles du Seigneur confirment dans d’autres chapitres cette interprétation qui voit dans l’eau le symbole de la Parole de Dieu. Il dit : « Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée » (Jean 15 v. 3). Lorsqu’il lave les pieds de ses disciples, il montre qu’il faut avoir été une fois entièrement lavé pour être « pur » (Jean 13 v. 10 et 11), allusion probable à la « nouvelle naissance ». Une confirmation supplémentaire se trouve en Ephésiens 5 v. 26, où l’eau et la Parole apparaissent comme étant identiques.

Pour entrer dans le royaume de Dieu, il faut donc être né de la Parole de Dieu aussi bien que de l’Esprit. La Parole apporte la vertu purifiante de la mort de Christ et l’Esprit l’applique à l’âme.

La Parole est le moyen utilisé, l’Esprit est celui qui l’utilise. Le Seigneur ne parle qu’une fois à Nicodème de l’action de l’eau. Il insiste plutôt sur « être né de l’Esprit » pour montrer qu’il s’agit d’une question de nature. Quiconque est né de nouveau est en fait né de l’Esprit. Il acquiert une nature spirituelle, divine, et en porte les caractères (Watchman Nee) ».

Le renouvellement de l'Esprit-Saint.

« La deuxième caractéristique essentielle de la nouvelle naissance est le « renouvellement de l’Esprit Saint » (Tite 3 v. 5). Il correspond à la Parole du Seigneur en Jean 3 v. 5, « être né de l’Esprit ». Le Saint-Esprit produit en nous une vie nouvelle, une nouvelle nature qui lui correspond et qui correspond à Dieu : « ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jean 3 v. 6 ; comp. Galates 5 v. 25). « C’est l’Esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien » (Jean 6 v. 63). Ce fait est aussi mentionné par le prophète Ézéchiel en rapport avec le peuple d’Israël lorsqu’il se tournera vers son Dieu : « Et je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai au-dedans de vous un esprit nouveau ; et j’ôterai de votre chair le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair » (Ézéchiel 36 v. 26).

La « régénération de l’Esprit Saint » est quelque chose qui n’a lieu qu’une fois, par laquelle Dieu le Saint Esprit, donne à l’homme une vie nouvelle, une vie divine, une nature incorruptible dans son esprit. La nouvelle naissance correspond chez Pierre à la « sanctification de l’Esprit » (1 Pierre 1 v. 2 ; (JND traduit : « sainteté de l’Esprit »). Paul dit aux Corinthiens qu’ils n’ont pas été seulement « lavés », mais « justifiés » et « sanctifiés » (1 Corinthiens 6 v. 11). Par le lavage nous sommes purifiés de toutes les impuretés de notre vie sans Dieu, et par la sanctification, nous sommes mis à part pour lui. Par cela, nous sommes devenus des personnes nées de nouveau et ayant une vie nouvelle.

- Nous sommes scellés du Saint Esprit et par là nous sommes marqués comme étant la propriété inviolable de Dieu (2 Corinthiens 1 v. 22 ; Éphésiens 1 v. 13 ; 4 v. 30).

- Le Saint Esprit est le témoignage de Dieu en nous, que nous sommes enfants de Dieu et que nous pouvons appeler Dieu « Abba Père » (Romains 8 v. 15 et 16 ; Galates 4 v. 6 ; comp. 1 Jean 3 v. 24) (Arend Remmers) ».

Avant notre conversion, notre vie ressemble à la terre de l'époque de la Genèse, avant que Dieu n'intervienne et ne la transforme par sa Parole. Notre vie sans Dieu est comme une terre informe et vide, elle n’a aucun sens, aucune forme, et nous étions couverts d'obscurité, de ténèbres, notre vie était comme un abîme ténébreux qui nous poussait à la gaspiller dans des illusions, des chimères, que l'homme appelle le bonheur : « La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux » (Genèse 1 v. 2).

Mais un jour, Dieu a su parler à notre cœur, nous ramener à la maison du père, et c'est là que nous sommes devenus une nouvelle création. À partir de cet instant, il a commencé à créer la lumière en nous, à planter en nous, à travailler dans notre cœur et au plus profond de nous. Son Esprit se déplaçait au-dessus de nos vies pour accomplir la Parole de Dieu.

Nul besoin pour changer de vie, de psychologie ou de leçons de morale, de grande doctrine. Nous avons compris que cette transformation ne peut être opérée que par l'action régénérante de la Parole et du Saint-Esprit. Non pas seulement pour pardonner nos péchés, mais aussi et surtout pour édifier une vie à son honneur et pour sa gloire. Une édification de chaque jour, d'un temple édifié pour sa gloire.

« En lui (Jésus-Christ) vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit » (Ephésiens 2 v. 22).

 

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Un message de Frédéric Gabelle
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