Mariage, séparation, divorce, remariage

Mariage, séparation, divorce, remariage

Dans la vie de l’Eglise, vous savez que la famille est la cellule de base, et c’est dans le couple, dans la famille, que nous mettons en pratique en premier la Parole du Seigneur.

 

 

 

 

 

 

 

Ce soir, je voudrais vous parler d’un sujet difficile et important, et, pour ma part, je le considère comme le sujet le plus important dans la formation des disciples, parce qu’on touche au cœur de Dieu, en parlant de ce sujet. Ce sujet, c’est celui du mariage, du divorce et du remariage. Il est important que nous, en tant qu’enfants de Dieu, nous ayons les idées claires sur ce sujet et que nos idées soient puisées dans la Parole du Seigneur. C’est un sujet tellement délicat, qui a causé tellement de drames, de tragédies dans le monde et dans l’Eglise de Jésus, qu’il ne doit pas être traité à la légère, ni dans l’enseignement, ni dans la pratique. C’est le sujet que je considère comme le plus important dans notre vie de disciple.

Evidemment, le plus important, c’est l’obéissance au Seigneur en tout, la consécration. Mais, dans la vie de l’Eglise, vous savez que la famille est la cellule de base, et c’est dans le couple, dans la famille, que nous mettons en pratique en premier la Parole du Seigneur. Et, si nous ne réussissons pas au sein de la famille, c’est l’Eglise tout entière qui en subira les conséquences.

Donc, l’enseignement donné sur ce sujet doit être clair, précis. Il doit être donné dans la pure clarté de la Parole, afin qu’il n’y ait plus d’incertitude ni de compromis dans ce sujet. L’enseignement de départ, les principes spirituels, les commandements spirituels du Seigneur doivent être annoncés dans l’Eglise à tous ceux qui vont s’engager dans le mariage, à tous ceux qui sont chargés de répandre la Parole de Dieu par leur témoignage et leurs paroles.

Le Seigneur a donné heureusement un enseignement qui est abondant et clair sur ce sujet, mais, en si peu de temps, nous n’aurons pas le temps de voir tout en détail.

 

Le Seigneur a créé l’homme et la femme pour qu’ils se marient.

C’est le but de la création de l’homme et de la femme. Il les a créés avec une différence sexuelle, une complémentarité sur le plan physique, émotionnel, spirituel, pour qu’ils puissent être un dans les liens du mariage. Le Seigneur a créé l’homme et la femme sur la terre, pour qu’ils se marient. C’est le plan du Seigneur, c’est le but suprême de la création toute entière de Dieu. Et il y a un mystère profond par rapport à Christ et à Son Eglise. Le Seigneur a créé l’homme et la femme pour qu’ils s’unissent dans les liens du mariage, pour qu’ils soient heureux, qu’ils prospèrent, qu’ils se multiplient et qu’ils remplissent la terre, et qu’ils créent eux-mêmes des générations d’adorateurs de Dieu. Au départ, le péché a cassé ce plan merveilleux du Seigneur.

Je vais vous lire un premier passage dans Genèse 1, pour vous montrer ce qu’il y avait, dès le début, dans le cœur du Seigneur. Genèse 1, au verset 27 : « Dieu créa l’homme à son image : Il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme, Dieu les bénit et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et assujettissez-la. Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre ». Ensuite, à la fin du verset 31, il est dit :

« Ce fut le sixième jour », donc la fin, le sommet de la création de Dieu, « Dieu vit que cela était très bon ». Alors que, pour tous les autres jours, il est dit : « Dieu vit que cela était bon ». Le sixième jour, après avoir créé l’homme et la femme, et après leur avoir dit : Maintenant multipliez-vous, assujettissez toute la terre, Dieu vit que cela était très bon. Un peu plus loin, dans Genèse 2, au verset 18, il est dit : « L’Eternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui ». Dieu a commencé par créer l’homme, il était tout seul, il n’y avait personne sur la terre. Et Dieu vit qu’il n’était pas bon que l’homme soit seul, Il a dit : Je vais lui créer une aide semblable à lui. Un peu plus loin, au verset 21 : « L’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme qui s’endormit ; il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise à l’homme et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os, et chair de ma chair ! On l’appellera femme, car elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ».

Et on voit peu après dans le livre de la Genèse ce que le péché a entraîné. Le plan de Dieu était merveilleux : Ils devaient faire beaucoup d’enfants, vivre éternellement, ne jamais mourir. Ils devaient remplir la terre et l’assujettir. Alors, n’oublions pas que dès le départ le but de Dieu pour l’homme et la femme c’est le mariage. Il n’y a qu’une seule possibilité où le Seigneur dit qu’il est encore meilleur de ne pas se marier, non pas que ce soit un état au-dessus, mais c’est un abandon volontaire de cet état, pour servir le Seigneur, sans distraction, puisque Paul le dit : « Je voudrais que vous soyez tous comme moi », c’est à dire célibataire, et servant Dieu sans distraction.

Mais il s’agit d’un renoncement, d’un sacrifice qui implique un appel particulier et un don particulier de Dieu pour servir sans distraction. Mais ça n’enlève rien au plan parfait de Dieu pour l’homme et la femme, qui est le plan normal, le plan voulu par Dieu : mariage de l’homme et de la femme qu’Il a créés. Donc, on peut y renoncer volontairement. Dans Matthieu 19, au verset 12, Jésus dira : il y a des eunuques qui le sont dès le sein de leur mère, il y en a qui le sont devenus par la main des hommes et il y en a qui le sont devenus volontairement, c’est à dire qui ont renoncé volontairement à l’union dans le mariage pour servir le Seigneur sans distraction. Cela implique évidemment un sacrifice et un don particulier du Seigneur, un appel particulier.

Le deuxième point, qui est important, c’est que cette union voulue par Dieu dans le mariage est indissoluble. Cela veut dire que cette union ne peut en aucun cas être brisée par l’homme. Seule la mort de l’un ou de l’autre peut séparer un mari de sa femme, dans le plan de Dieu, dans le cœur du Seigneur. Dans Genèse 2 v. 24, il est dit : « L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ». Et c’est un attachement qui doit durer toute la vie, toute la vie terrestre bien sûr, puisque nous savons que, dans le ciel, « les hommes et les femmes », dit Jésus, « ne prendront pas de femme ni de mari ». C’est à dire que dans le ciel, il n’y a pas de mariage.

Nous serons tous comme les anges de Dieu, les hommes ne prendront pas d’épouse et les femmes ne prendront pas de mari. Il continuera à y avoir des hommes et des femmes dans le ciel, puisque Jésus a gardé tous ses caractères masculins, après la résurrection et nous les garderons, mais il n’y aura plus besoin de mariage entre hommes et femmes, c’est terminé, nous serons au ciel comme les anges du Seigneur. Dans Matthieu 19, au verset 4, Jésus lui-même dit : « N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni ».

 

Comment et quand devient-on mari et femme ?

Puisque la plupart des gens ne connaissent pas le Seigneur, dans ce monde, ils se marient, ils ont des enfants sans connaître le Seigneur, sans connaître la volonté de Dieu à leur sujet. Donc, qu’est-ce qui fait qu’un homme devient le mari d’une femme et que la femme devienne son épouse ? Et bien, c’est simplement la décision d’un homme et d’une femme de s’unir et de se marier. C’est aussi simple que cela. Quand un homme et une femme s’aiment et se disent : nous décidons de nous unir et devenir mari et femme, ils sont unis devant Dieu, même s’ils ne sont pas chrétiens, même s’ils ne le savent pas. Ils sont unis simplement par la volonté qu’ils ont eu de se donner l’un à l’autre, comme mari et femme.

Il faut que ce soit bien clair, puisque, souvent, j’entends dire, par exemple, que Dieu ne peut unir qu’un mariage chrétien et que tous les mariages qui n’ont pas été unis par Dieu ne sont pas valables devant le Seigneur. C’est un faux enseignement. Il est clair que, dans la pensée du Seigneur, pour n’importe quel homme qui choisit n’importe quelle femme, le mariage est fait devant Dieu qui est témoin, même si eux ne le savent pas.

Et, pour appuyer ce que je viens de dire, je vous lirai dans Romains 7 (il faut que ce soit la Parole qui nous persuade) au verset 1. L’apôtre Paul dit aux Romains : « Ignorez-vous, frères, (apparemment certains l’ignoraient), – car je parle à des gens qui connaissent la loi, – (c’est à dire la Parole de Dieu), que la loi, (ce n’est pas la loi des hommes, c’est la loi du Seigneur), la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? Ainsi, une femme mariée (regardez l’expression, il ne dit pas : une femme chrétienne ou une croyante, il dit : Une femme mariée.) est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant, mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt (c’est la seule possibilité), elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre ».

On ne peut pas en enlever un seul iota à la Parole de Dieu. Si le Seigneur dit que la femme est liée à son mari tant que le mari est vivant, c’est la Parole éternelle de Dieu. Cela ne veut pas dire que la situation contraire soit possible, c’est-à-dire que le mari n’est pas lié à sa femme ! Parce que si ce n’était que la femme qui était liée à son mari tant qu’il est vivant, le mari pourrait se remarier avec une autre femme, alors que la première est encore liée à lui tant qu’il est vivant. C’est impossible. Dieu n’est pas pour la polygamie. Il l’a permis, dans l’Ancien Testament, parce que leur cœur était dur, mais dans le plan initial de Dieu, ça n’y est pas. Au commencement Dieu a dit : « L’homme s’attachera à sa femme » (et non pas : « à ses femmes »). Si Dieu dit que la femme est liée à son mari tant qu’il est vivant, cela veut dire que le mari est lié à sa femme tant qu’elle est vivante, sinon, ça ouvrirait la porte à la polygamie.

Dans 1 Corinthiens 7, au verset 39, le Seigneur le répète encore une fois. Vous savez, c’est important lorsque la Parole de Dieu répète la même chose, cela la confirme : « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant (il ne parle pas seulement des croyants) ; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut… ». Dans le cœur et la pensée du Seigneur, une femme est liée à son mari tant qu’il est vivant. La conclusion que nous pouvons en tirer, c’est que le mari est lié à sa femme tant qu’elle est vivante, seule la mort peut séparer un mari de sa femme. Est-ce que c’est assez clair ? C’est clair, c’est écrit ; on ne peut pas tourner la Parole de Dieu.

 

 

Donc, le rôle du mari est très important. Il sait qu’il est marié pour la vie avec sa femme. Là, je parle évidemment d’un mari qui s’ouvre à la Parole de Dieu, qui devient chrétien, puisque dans le monde, les maris ne comprennent pas cela. L’amour s’éteint vite dans le monde. Mais en tant que chrétiens, nous, maris, nous devons aimer nos femmes comme Christ aime l’Eglise, et nous travaillons dans l’amour, la prière, pour présenter cette femme qui est la nôtre, à Christ, comme une épouse sans ride, ni tache, ni rien de semblable, donc tout faire pour qu’elle arrive, en tant qu’épouse, à cette situation merveilleuse devant le Seigneur.

Il dit plus loin : « Jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise, parce que nous sommes membres de Son corps, (Ephésiens 5 v. 29) ».

 

 Étant chair de Sa chair et os de Ses os. Il utilise la même expression que dans les passages de Genèse 2, verset 24, et Matthieu 19, verset 5, que nous avons lus. Nous sommes de Sa chair, de Ses os. Vous vous rendez compte qu’il ne dit pas seulement que nous sommes unis au Seigneur par un lien spirituel, que nous sommes un en Esprit avec Lui, mais il dit que nous sommes de Sa chair et de Ses os, donc la même expression qu’il a employée pour l’union du mari et de la femme.

« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari ».

Donc, dans notre vie, en tant que chrétiens, cette union indissoluble du mariage est encore plus forte, parce qu’elle est une représentation directe de l’union de Christ et de Son Eglise. L’union de Christ et de Son Eglise est indissoluble. La véritable Eglise de Jésus-Christ est unie à son Seigneur, à son mari, son époux divin, d’une union spirituelle et d’une union physique. C’est la raison pour laquelle il dit :

« C’est un grand mystère ». Partout où, dans un couple, l’union est brisée, partout où, dans une famille, l’union est brisée, c’est l’image de l’union de Christ et de l’Eglise qui est brisée. C’est la raison pour laquelle Dieu attache une si grande importance au couple et à l’union du couple. En conclusion, le premier point, c’est que le Seigneur a créé l’homme et la femme pour qu’ils se marient, cette union est indissoluble, seule la mort peut la briser.

 

Le deuxième point, c’est que Dieu a de la haine pour le divorce, la répudiation.

Il le dit, dans Malachie 2, aux versets 14 à 16. Encore une fois, ce que je dis, je le dis sans esprit de jugement, parce que je connais les souffrances que connaissent la plupart de ceux qui vivent de telles situations. Un divorce se passe rarement bien, sans laisser des séquelles profondes dans les cœurs et dans les vies.

Mais il faut savoir que, dans le coeur du Seigneur, Dieu a de la haine pour le divorce, justement en raison de tout ce que je viens de dire. Dans Malachie 2, au verset 13, Dieu parle à Son peuple et lui reproche son attitude : « Voici encore ce que vous faites : vous couvrez l’autel de l’Eternel de larmes, de pleurs et de gémissements, en sorte qu’Il n’a plus égard à vos offrandes et qu’Il ne peut rien agréer de vos mains. Et vous dites : pourquoi ? … ». Pourquoi Dieu ne pouvait rien agréer de leurs mains ? Ils étaient en train de gémir, de pleurer, Dieu ne se manifestait pas et Dieu ne répondait pas aux prières. Pourquoi ? « Parce que l’Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse à laquelle tu es infidèle bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance.

Nul n’a fait cela, avec un reste de bon sens. Un seul l’a fait (Il s’agit d’Abraham, qui est allé vers Agar après avoir suivi les mauvais conseils de sa femme), et pourquoi ? Parce qu’il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise (Abraham s’est trompé, évidemment !). Prenez donc garde en votre esprit, et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse ! (Qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse, avec laquelle il a été uni pour la vie.) Car je hais la répudiation, dit l’Eternel, le Dieu d’Israël, ainsi que celui qui couvre de violence son vêtement, dit l’Eternel des armées. Prenez donc garde en votre esprit et ne soyez pas infidèles. Vous fatiguez l’Eternel par vos paroles. » Et ils osaient dire encore : Pourquoi Seigneur, Tu ne réponds pas, pourquoi Tu ne bénis pas ? La seule raison que Dieu invoque ici c’est la suivante : Tu as été infidèle à la femme de ta jeunesse.

Le Seigneur le dit aussi dans le Nouveau Testament, dans Marc 10, au verset 2 : « Les pharisiens l’abordèrent ; et, pour l’éprouver, ils lui demandèrent s’il est permis à un homme de répudier sa femme (donc de divorcer). Il leur répondit : Que vous a prescrit Moïse ? Moïse, dirent-ils, a permis d’écrire une lettre de divorce et de répudier. Jésus leur dit : C’est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a donné ce précepte. Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme ; c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a joint. Lorsqu’ils furent dans la maison, les disciples l’interrogèrent encore là-dessus et il leur dit : celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre commet un adultère à son égard. Et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère ».

Cela ne peut pas être plus clair. Si un homme quitte sa femme et en épouse une autre, il commet un adultère, si un homme épouse une femme qui a quitté son mari, il commet un adultère. Alors Jésus va préciser un peu plus dans Luc 16, au verset 18 : « Quiconque répudie sa femme, (donc divorce), et en épouse une autre, commet un adultère. Et quiconque épouse une femme répudiée (ou divorcée) par son mari, commet un adultère ».

Dans Matthieu 19, à partir du verset 8, il donne une précision : « Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes, au commencement il n’en était pas ainsi. Mais Je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère, et celui qui épousera celle qui a été répudiée (quelle que soit la raison), commet un adultère ». Dans ce passage, le Seigneur ajoute : «... sauf pour infidélité », c’est à dire qu’Il ouvre la porte à une possibilité de séparation pour raison d’infidélité ou d’adultère de l’une ou l’autre des deux parties.

Là, il parle de la femme, mais pour moi, c’est évident que si l’homme est adultère, il en est de même. Je relis ce passage, car c’est important de voir comment Jésus le dit : « Je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère ». La place de : «... sauf pour infidélité » est importante, parce qu’elle confirme le reste de la Parole de Dieu. Le Seigneur dit : « Celui qui répudie sa femme (en rappelant que Dieu ne veut pas qu’on répudie sa femme), uniquement dans le cas de l’infidélité, peut s’en séparer », et en plus, « s’il en épouse une autre, il commet un adultère ».

Ce n’est pas la même chose que s’il avait dit : « Celui qui répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère, sauf en cas d’infidélité ». Dans ce cas, le « sauf en cas d’infidélité » se rapporterait à tout ce qui a été dit avant, c’est-à-dire au fait de la répudier et au fait d’en épouser une autre. Alors que, dans la Parole, le « sauf en cas d’infidélité » ne se rapporte qu’au fait de répudier sa femme, en cas d’adultère de la femme. Donc, le fait que Jésus place le « sauf en cas d’infidélité » juste après « Celui qui répudie sa femme », montre qu’Il ouvre la porte à une possibilité de séparation, de répudiation (mais pas de divorce), dans un seul cas : dans le cas de l’infidélité du conjoint. Il est évident que, si un mari ou une femme est en plein adultère, comment est-il possible, dans certains cas, que le conjoint qui reste fidèle puisse continuer à supporter cette vie, et je connais des cas où le mari infidèle amenait sa concubine dans la maison ou inversement. Cela créait des situations impossibles, de l’impureté, des disputes, etc… Donc, dans certains cas, le Seigneur permet la séparation (mais pas le divorce) pour une seule raison : L’infidélité du conjoint.

 

Dans 1 Corinthiens 7, verset 1, il est dit : « Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme… », ne touchons jamais une femme qui n’est pas la nôtre. Toucher au sens où il est écrit ici, des contacts que l’on réserve à sa femme ou à son mari. Il est bon pour l’homme de ne jamais toucher une femme qui n’est pas sa femme, y compris sa fiancée. Il y a des pratiques qui se font entre fiancés qui sont des pratiques honteuses et qu’on ne devrait pas voir dans l’Eglise de Jésus-Christ. Les fiançailles sont uniquement pour pouvoir se connaître un peu mieux et s’apprécier. Donc il est bon, frères, de ne pas toucher de femme tant qu’elle n’est pas notre femme mariée. « Toutefois pour éviter l’impudicité… », donc en confirmation de ce que je viens de dire, « …que chacun ait sa femme », que l’on se marie donc, et que chaque femme ait son mari. Et que le mari rende à la femme ce qu’il lui doit. Il dit, au verset 8 : « A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je leur dis qu’il est bon de rester comme moi (donc célibataire), mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler (il parle à des célibataires), à ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur … ».

Dans ce passage, Paul a deux façons de parler. Une première façon où il dit : « Voici ce que le Seigneur ordonne, parce qu’Il me l’a commandé directement », et la deuxième façon : « Voici ma pensée à moi, Paul ». Mais cela ne veut pas dire que la pensée de Paul est moins forte que lorsque le Seigneur l’ordonne, puisque c’est la Parole de Dieu. Il le dit à la fin du chapitre : « Moi aussi, je crois avoir l’Esprit de Dieu ». Donc, quand Paul dit : « C’est moi qui le dis », il le dit sous l’inspiration de l’Esprit et cela doit avoir autant d’autorité pour nous que n’importe quel autre passage de la Parole. Dans ce passage, c’est clair, il dit : « A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur… », (il met bien l’accent sur le fait que c’est le Seigneur Lui-même qui l’ordonne), que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle est séparée…« , (il ouvre la possibilité que Jésus avait ouverte, dans le cas d’infidélité du conjoint, seul cas où Jésus permet la séparation), si elle est séparée, (donc dans le cas d’infidélité), qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari, et que le mari ne répudie pas sa femme ».

Dans le cas d’un mari et d’une femme qui ont dû se séparer pour cause d’infidélité d’un des deux conjoints, il n’y a que deux possibilités : Ne jamais plus se remarier, ou se réconcilier avec son conjoint. La même chose est valable évidemment pour le mari. Il ne peut pas y avoir un traitement distinct pour le mari et la femme. J’ai entendu quelquefois des chrétiens me dire : Le Seigneur parle pour la femme, le mari est libre de faire ce qu’il veut. Quelle honte d’entendre des choses comme cela dans l’Eglise de Jésus-Christ, d’avoir un traitement inférieur pour la femme ! Non, ce n’est pas du tout la pensée du Seigneur, c’est une fausse doctrine. Donc il dit : « Si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie ».

Je lis la suite, au verset 12 : « Aux autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui le dis, (cela veut dire qu’il n’a pas reçu un ordre direct du Seigneur, mais il a la pensée de Christ pour donner la pensée de l’Esprit). Si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie pas, si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie pas son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié (cela veut dire qu’il est mis à part pour le salut) par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le mari ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. Si le non-croyant se sépare (ou la non-croyante se sépare) qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix ».

Certains utilisent ce passage pour dire : « Tu vois, Dieu dit que nous ne sommes pas liés, donc je peux reprendre ma liberté et me remarier ». Mais ce serait en contradiction complète avec ce qu’il vient de dire quelques versets plus haut et ce qu’il dit quelques versets plus bas : « Une femme est liée à son mari aussi longtemps qu’il est vivant ». Et si tu es séparé, il n’existe que deux possibilités : reste sans te marier ou réconcilie-toi. En aucun cas, cela ne peut vouloir dire : « Tu peux reprendre ta liberté pour te remarier », en aucun cas !

Ce passage veut dire seulement : vous êtes appelés à vivre en paix, et si tu as avec toi, un mari ou une femme qui ne consent pas à habiter avec toi, qui te fait donc des histoires, tu n’es pas obligée d’aller le suivre partout où il va, s’il ne veut pas de toi, puisque Dieu t’a appelée à vivre en paix. Reste séparée. Tu n’es pas liée à lui par la cohabitation, tu n’es pas obligée de cohabiter avec lui sous le même toit, mais cela ne veut pas dire que tu peux reprendre ta liberté pour te remarier, parce que deux versets seraient entièrement en contradiction dans la même parole, ce qui est impossible. « Si le non-croyant veut se séparer, qu’il se sépare », et il vient de dire un peu plus haut que pour la femme qui est séparée de son mari, il ne lui reste qu’une seule possibilité, c’est de se réconcilier avec son mari et de l’attendre. La même chose est vraie pour le mari. Il ne peut pas y avoir de traitement différent pour le mari. Le mari dont la femme est partie, n’a qu’une possibilité, c’est de se réconcilier avec sa femme ou ne jamais se remarier.

Et en voici la raison. Il termine le chapitre en l’expliquant au verset 35 : « Je dis cela dans votre intérêt ; ce n’est pas pour vous prendre au piège, c’est pour vous porter à ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur sans distraction », il parlait des vierges qu’il fallait garder vierges si le père le décidait. Vous vous rendez compte qu’il parle à des chrétiens ? Est-ce qu’il y a beaucoup de familles chrétiennes aujourd’hui qui appliquent ces paroles ? Où le père, rempli du Saint- Esprit, décide du mariage de sa fille ? Et la fille, remplie du Saint-Esprit, accepte la décision de son père ? Est-ce que nous voyons cela aujourd’hui ? L’esprit du monde est tellement entré dans l’Eglise que, maintenant nous fonctionnons complètement à côté de la Parole.

Il termine par le verset 39 que je relis, parce qu’il est important : « Une femme est liée à son mari… », il reprend le mot « liée », donc cela ne peut pas être en contradiction avec le mot qu’il emploie un peu plus haut, au verset 15 : « Le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là ». Il dit : « Une femme est liée à son mari ». Cette fois, elle est liée spirituellement par le lien indissoluble du mariage, aussi longtemps que son mari est vivant. Mais si le mari meurt, elle est libre.

« Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé ». Le verset 20 est entouré du verset 19 et du verset 21. Donc, on ne peut pas l’expliquer en dehors de son contexte. Je relis le contexte, à partir du verset 17 : « Seulement, que chacun marche selon la part que le Seigneur lui a faite, selon l’appel qu’il a reçu de Dieu. C’est ainsi que je l’ordonne dans toutes les églises. Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis (c’est à dire Juif), qu’il reste circoncis ; quelqu’un a-t-il été appelé étant incirconcis, qu’il ne se fasse pas circoncire. La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu est tout. Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé ». C’est-à-dire : si tu es Juif, reste circoncis, si tu as été appelé non circoncis, reste non circoncis.

 

La suite explique encore ce qu’il vient de dire : « As-tu été appelé étant esclave, ne t’en inquiète pas ; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes. Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé ». C’est clair et net ; cela ne peut pas concerner le mariage. Cela concerne l’état social dans lequel tu étais et le contexte le montre clairement. Sinon, cela permettrait à certains d’utiliser ce verset pour dire, comme je l’ai entendu :

« Demeure dans l’état où tu étais lorsque tu as été appelé, c’est-à-dire si tu étais divorcé, lorsque tu as été appelé et lorsque tu t’es converti, demeure divorcé, sans vouloir te réconcilier ; les choses anciennes sont passées ; toutes choses sont devenues nouvelles ». Les liens du mariage sont indissolubles. Les dettes que j’avais contractées avant ma conversion ne sont pas annulées par ma conversion. Mes engagements ne sont pas annulés par ma conversion. Lorsque Jésus dit : «... quand tu deviens chrétien, toutes choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles »,cela ne veut pas dire que je ne tiens plus mes engagements passés, que je ne paie plus mes dettes antérieures. Cela veut dire simplement que je suis devenu une nouvelle créature en Christ et que toutes les choses de ma vie passée de péché sont terminées, que mon esprit a été recréé. Je suis devenu une nouvelle créature mais je conserve tous mes engagements sur cette terre et je dois y répondre. Je dois payer mes dettes quand je me convertis, je dois restituer ce que j’ai volé. Je dois respecter les liens du mariage.

Dieu hait le divorce, Dieu hait l’adultère. L’adultère, dans la Parole de Dieu, c’est prendre une femme ou un homme qui n’est pas sa femme ou son mari, et avoir des relations sexuelles en dehors du mariage. Dans Genèse 20, au verset 14, il est écrit : « Abimélek prit des brebis et des boeufs, des serviteurs et des servantes, et les donna à Abraham ; il lui rendit aussi sa femme Sara. Abimélek dit : Voici mon pays est devant toi, demeure où il te plaira. Il dit à Sara : Je donne à ton frère mille pièces d’argent ; cela te sera un voile sur les yeux pour tous ceux qui sont avec toi, et auprès de tous tu seras justifiée. Abraham pria Dieu qui guérit Abimélek, sa femme et ses servantes, et elles purent enfanter. Car l’Eternel avait frappé de stérilité toute la maison d’Abimélek, à cause de Sara, femme d’Abraham ».

C’est un passage qui fait suite au mensonge d’Abraham, qui avait trompé Abimélek, en faisait passer sa femme Sara pour sa sœur. Elle était, en fait, sa demi-sœur. Abimélek l’avait prise avec lui pour qu’elle devienne sa femme. Heureusement il a été arrêté à temps par Dieu, avant que le mariage ne soit consommé. Mais Dieu avait eu le temps de frapper de stérilité les femmes de son pays et Abimélek risquait la vie.

Dieu, qui lui apparaît en songe, lui dit : « C’est parce que tu as été sincère que je n’ai pas jugé plus sévèrement, sinon tu aurais perdu la vie ». Le fait que la femme soit rendue permet à Dieu de bénir à nouveau la maison d’Abimélek. Il y a un danger de mort dans l’adultère. Un danger de mort ! Il est dit dans Genèse 20, au verset 3 : « Dieu apparut en songe à Abimélek pendant la nuit et lui dit : « Voici, tu vas mourir à cause de la femme que tu as enlevée, car elle a un mari ». Vous rendez-vous compte de ce que Dieu lui dit : « Tu vas mourir car elle a un mari ».

 

Dans Exode 20, au verset 14 : « Tu ne commettras pas d’adultère ». C’est un des commandements de la loi. Dans Lévitique 20, au verset 10 : « Si un homme commet l’adultère avec une femme mariée, s’il commet l’adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort ». Dans la loi, c’était très clair, c’était à la fois une mort physique et une mort spirituelle. C’était la condamnation absolue. Dieu a de la haine non seulement pour la séparation et le divorce, mais aussi pour l’adultère. Et nous savons que l’adultère, c’est prendre un mari ou une femme qui n’est pas le sien ou la sienne. L’adultère conduit à la mort physique et nous savons que le péché conduit à la mort spirituelle.

Dans Proverbes 5, au verset 15, il y a un très beau passage : « Bois les eaux de ta citerne, celles qui sortent de ton puits, (il compare l’épouse à un puits), tes sources doivent-elles se répandre au-dehors, tes ruisseaux doivent-ils couler sur les places publiques ? Qu’ils soient pour toi seul, et non pour des étrangers avec toi. Que ta source soit bénie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle pleine de grâce : sois en tout temps enivré de ses charmes (le mot hébreu est : « de ses seins », c’est encore plus cru que la traduction française), sans cesse épris de son amour.

Pourquoi, mon fils, serais-tu épris d’une étrangère, (une étrangère, c’est-à dire une femme qui n’est pas la tienne), et pourquoi embrasserais-tu le sein d’une inconnue ? Car les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Eternel qui observe tous ses sentiers. Le méchant est pris dans ses propres iniquités, il est saisi par les liens de son péché. Il mourra faute d’instruction, il chancellera par l’excès de sa folie ».

C’est triste, parce que c’est quelque chose que l’on n’a pas compris dans l’Eglise de Jésus-Christ. Pour ma part, j’ai quitté deux églises pour ce problème-là, quand j’ai vu les responsables annoncer publiquement des remariages de divorcés, avec l’approbation de la communauté. J’ai été obligé de me lever pour dire : « Je ne participe pas à ce que vous faites, c’est l’adultère qui entre dans cette église, et avec l’adultère, c’est l’adultère spirituel. Dieu va enlever le chandelier, et à ce moment là, la bénédiction du Seigneur partira ».

 

 

 

Il ne faut pas entrer dans la séduction. Il faut regarder la Parole de Dieu en face et accepter le sacrifice que Dieu nous demande. Ce sacrifice est grand et difficile. Regardons Jérémie 29, au verset 21. Jérémie est un prophète qui a beaucoup souffert, car il voyait la destruction arriver, il annonçait ce qu’il fallait faire et il ne voyait personne qui suivait. Au moment où il annonce la destruction de Jérusalem, il dit au verset 21 :

« Ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël, sur Achab, fils de Kolaja, et sur Sédécias, fils de Maaséja qui vous prophétisent le mensonge en mon nom : Voici, je les livre entre les mains de Nébucadnetsar, roi de Babylone, et il les fera mourir sous vos yeux. On se servira d’eux comme d’un sujet de malédiction parmi tous les captifs de Juda qui sont à Babylone, et on dira : que l’Eternel le traite comme Sédécias et comme Achab, que le roi de Babylone a fait rôtir au feu ! Et cela arrivera parce qu’ils ont commis une infamie en Israël, en se livrant à l’adultère avec les femmes de leur prochain et parce qu’ils ont dit des mensonges en mon nom, quand je ne leur avais pas donné d’ordre. Je le sais et j’en suis témoin, dit l’Eternel ».

Là, il parle de sacrificateurs qui étaient chargés d’enseigner la Parole et la Loi de Dieu. C’étaient les premiers à faire de fausses prophéties, à se livrer à l’adultère et à l’encourager. Et le Seigneur dit : « A cause de cela, ils mourront ». C’est une des raisons pour lesquelles le Seigneur annonce la destruction de Jérusalem. Au niveau de la tête, tout était pourri. Des rois aux sacrificateurs, ce n’était qu’adultères, meurtres, mensonges et parjures. Le peuple qui voyait cela suivait dans sa majorité, sauf des hommes comme Jérémie et un petit troupeau qui restait fidèle au Seigneur.

Le Seigneur dit à Ses disciples, dans Matthieu 5, au verset 27 : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras pas d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme (une femme qui n’est pas la sienne, bien-sûr) pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ».

Pour le Seigneur, l’adultère commence déjà dans le cœur. Ce n’est pas seulement le fait d’avoir des relations sexuelles avec une femme qui n’est pas la sienne, ou un mari qui n’est pas le sien. C’est le fait d’avoir déjà de la convoitise dans le cœur, et c’est la convoitise qui provoque ce péché d’adultère. Tant qu’il n’est pas consommé, il n’y a pas de péché, mais c’est la convoitise, au départ, qui amorce le péché.

Il l’explique bien dans Jacques, il dit que la convoitise conçoit le péché et le péché, lorsqu’il est conçu lui-même, aboutit à la mort. On parle de la convoitise, ensuite c’est le péché qui est commis dans le cœur, à partir du moment où l’on accepte ce que la convoitise nous donne, nous tente. Le péché étant accepté et commis dans le cœur, il mène à la mort. Mais la tentation n’est pas le péché. A partir du moment où l’on se rend compte qu’il y a une convoitise qui commence à naître, il faut surtout s’arrêter à ce moment-là et dire : « Seigneur, je ne veux pas tomber dans l’adultère dans mon cœur. Je sais que pour Toi qui regardes, je veux être sur mes gardes et m’arrêter là, à la porte de mon cœur ».

Si le Seigneur a de la haine pour l’adultère, Il dit aussi dans Sa Parole quelles sont les conséquences de l’adultère. Dans 1 Corinthiens 10, à propos des Hébreux qui commettaient toutes sortes d’impureté, d’impudicité, dans les plaines de Moab, alors que Moïse était sur le Sinaï en train de recevoir la Loi de Dieu, il est dit au verset 8 : « Ne nous livrons point à l’impudicité, comme quelques-uns d’entre eux s’y livrèrent, de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d’entre eux, qui périrent par les serpents ».

Il parle de l’Ancien Testament et il dit que ces choses ont été écrites pour notre exemple, pour que nous réfléchissions à ce qui leur est arrivé. Ils étaient tombés dans l’impudicité, l’adultère, ils festoyaient devant le veau d’or qu’ils avaient construit. A cause de cela le jugement de Dieu est venu et vingt-trois mille sont morts en un seul jour. Une plaie est apparue. Cette plaie, frères et soeurs, elle est en ce moment sur l’Eglise de Jésus-Christ. En ce moment, l’Eglise est en train de subir le jugement de Dieu à cause de l’adultère organisé.

Dans 1 Corinthiens 6, au verset 9, il est dit : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu ». Il parle, bien sûr, de ceux qui ne se sont pas repentis de ces choses, puisque l’adultère n’est pas un péché impardonnable. Ce n’est pas un péché contre le Saint-Esprit. L’adultère est un péché qui doit être confessé et qui peut recevoir un plein pardon du Seigneur. Il doit recevoir un plein pardon du Seigneur, mais ceux qui le pratiquent, et qui y restent, n’entreront pas dans le royaume de Dieu.

Donc les conséquences de l’adultère sont catastrophiques pour tout le monde, pour ceux qui le pratiquent, ceux qui le subissent, et pour l’Eglise de Jésus quand cela se passe dans l’Eglise de Jésus- Christ. Le signe le plus important qui suit la pratique de l’adultère dans une église, c’est le retrait de l’onction du Seigneur sur cette église. L’onction du Seigneur se retire de l’église qui pratique ces choses. Il y a une impossibilité d’exercer pleinement les ministères et les dons que le Seigneur a donnés, parce que l’onction ne repose plus pleinement sur l’église. L’onction n’est plus là, on la remplace par tout autre chose : Lorganisation humaine. Mais la présence vivante de Dieu n’y est plus, parce que Dieu n’approuve pas ce qui se fait.

Dans 1 Timothée 3, au verset 1, il est même écrit : « Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, ou d’ancien… » Les anciens, je vous le rappelle, ce sont les cinq ministères : apôtre, prophète, évangéliste, pasteur et docteur, le Seigneur donne des exigences pour ces ministères. Il dit ici : « Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque ou d’ancien, il désire une oeuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irréprochable (celui qui veut exercer une fonction d’ancien doit être irréprochable). Mari d’une seule femme ». Cela ne veut pas dire, comme le disent certains à tort, qu’il ne doit pas être polygame. Ce n’est pas cela, frères et sœurs. Cela veut dire simplement que, dans sa vie, il ne doit avoir eu qu’une seule femme. Tout simplement ! Une des qualifications pour être ancien, c’est d’être un homme qui n’a eu qu’une seule femme dans sa vie. C’est écrit, je ne peux pas tourner autour de cette parole.

 

Je connais une femme chrétienne qui a été abandonnée par son mari chrétien, alors qu’elle était toute jeune, avec trois enfants en bas-âge, dont un tout petit qui venait de naître. Son mari est parti, ils ont divorcé. Il s’est remarié, il a eu un enfant avec cette autre femme. Elle connaissait la Parole de Dieu et savait qu’elle devait rester seule ou attendre que son mari revienne, s’il est possible. Je peux vous assurer que cette femme avait un témoignage percutant dans l’Eglise.

 

Il lui est arrivé d’aller trouver des pasteurs qui avaient une position d’autorité reconnue au niveau national, pour les reprendre sur leur enseignement concernant le mariage, le divorce et le remariage. Elle le faisait avec l’autorité et l’onction du Seigneur, parce qu’elle savait dans sa propre vie les fruits que cela avait portés de rester seule et de prier pour que son mari se convertisse, et réalise ce qu’il avait fait. Elle avait compris la Parole du Seigneur.

 

Dans 1 Corinthiens 5, au verset 1, on voit encore les conséquences de l’adultère : « On entend dire généralement qu’il y a parmi vous de l’impudicité (ce pouvait être n’importe quelle forme d’impudicité, l’adultère, les relations en dehors du mariage), et une impudicité telle qu’elle ne se rencontre même pas chez les païens, (vous vous rendez compte jusqu’où cela devait aller, ces Corinthiens qui avaient tous les dons), c’est au point que l’un de vous a pris la femme de son père (donc c’était sa belle-mère, on ne dit pas si elle était séparée ou divorcée, mais il est probable qu’elle était séparée du père, donc un chrétien de l’église a pris comme femme celle qui avait été la deuxième femme de son père), et vous êtes enflés d’orgueil ! Et vous n’avez pas été plutôt dans l’affliction, afin que celui qui a commis cet acte soit ôté du milieu de vous ! Pour moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis un tel acte ».

Jésus dit : « Ne juge pas ». Paul dit : « J’ai déjà jugé ». Donc ce n’est pas dans le même sens que lorsque le Seigneur le dit. Paul a tranché pour dire si c’est bien ou si c’est mal, et il a pris une décision en fonction de ce jugement. « J’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis un tel acte. Au nom du Seigneur Jésus-Christ, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus, qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus ».

Quelle autorité, quelle audace spirituelle ! Et il le faisait sous l’inspiration de l’Esprit. Il les reprenait en disant : « Vous avez supporté cela et vous n’avez pas plutôt ôté le méchant du milieu de vous, tout en continuant à prier pour lui et en intercédant auprès du Seigneur », parce qu’il ne s’agit pas d’avoir le cœur plein de haine. Il s’agit de dire à l’église ce qu’il en est et de prendre les mesures claires et nettes pour que cela ne se reproduise plus dans l’église. Il va même plus loin. Il le livre à Satan, pour que sa chair soit détruite (une maladie, peut-être), afin qu’il soit tellement tourmenté que, dans la douleur, il réalise son péché, qu’il se repente, qu’il se détourne de son péché, et que son esprit soit sauvé au jour de Jésus.

C’est le but ultime de Dieu. Le but ultime de Dieu, ce n’est pas que le pécheur meure, c’est qu’il se repente et qu’il vive. Mais là, dans l’église, la conséquence de la pratique de l’adultère, c’est l’application de la discipline de l’église qui doit être faite non pas d’une manière sentimentale, mais avec amour, parce qu’il y va de la gloire de Dieu et il y va de l’action du Seigneur dans l’Eglise.

Il faut aussi dire que, même en cas de pardon demandé et obtenu, il y a des conséquences à subir, dans la vie de ceux qui ont pratiqué l’adultère et le divorce. Il y a des conséquences, bien-aimés. Cela ne veut pas dire que la colère de Dieu va rester. Absolument pas. Quand on confesse un péché, il est pardonné, le Sang de Jésus efface tous les péchés et nous rétablit dans une communion parfaite avec Dieu. Mais certaines conséquences vont rester, notamment s’il y a des enfants qui vont subir les conséquences de la séparation.

Il y a des conséquences que le roi David a dû subir. Vous vous rappelez que David avait commis ce péché avec Bath-Schéba. Il a convoité une femme qui n’était pas la sienne. Ce grand David, ce prophète de l’Eternel, ce roi merveilleux qui avait l’Esprit du Seigneur, est tombé dans l’adultère et le meurtre. Il ne s’en est même pas rendu compte au début. Dieu a envoyé le prophète

Nathan pour lui révéler son péché et là, David s’effondre en pleurs. Relisez le Psaume 51 ; vous verrez la profondeur de la repentance de David.

Nathan lui dit ceci, dans 2 Samuel 12, au verset 9 : « Tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu l’as tué par l’épée des fils d’Ammon. Maintenant, l’épée ne s’écartera plus de ta maison, parce que tu m’as méprisé et parce que tu as pris la femme d’Urie, le Héthien, pour en faire ta femme. Ainsi parle l’Eternel : Voici, Je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre qui couchera avec elles à la vue de ce soleil. Car tu as agi en secret ; et moi, je ferai cela en présence de tout Israël et à la face du soleil. David dit à Nathan : J’ai péché contre l’Eternel. (Il se repent de son péché). Et Nathan dit à David : l’Eternel pardonne ton péché, tu ne mourras pas. Mais parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l’Eternel, en commettant cette action ,le fils qui t’es né mourra ». Et ce fils est mort. Et tout ce que le Dieu avait annoncé à David par la bouche de Nathan le prophète s’est réalisé.

 

Il faut prêcher les conséquences de notre péché, le jugement de Dieu sur notre vie. Notre péché peut être entièrement pardonné par le Seigneur mais nous pouvons en supporter encore le jugement dans notre vie. Il faut le dire, il faut le prêcher. Même avec un plein pardon du Seigneur, il peut y avoir des conséquences voulues par Dieu pour juger le péché. Ces choses ont été écrites pour notre instruction et pour nous servir d’exemple, pour que nous en prenions acte.

Alors que doit faire celui qui n’est pas coupable, c’est-à-dire celui qui a été abandonné par quelqu’un qui a pratiqué l’adultère, un mari chrétien abandonné par sa femme ou une femme chrétienne abandonnée par son mari ? Je crois, pour ma part, d’après la Parole de Dieu, qu’il doit rester fidèle, même si l’autre a été infidèle. C’est l’attitude même de Christ et du Seigneur. Il est dit, dans 2 Timothée 2, verset 13 : « Si nous sommes infidèles, Lui demeure fidèle ». Nous sommes appelés à suivre l’exemple de Christ. Si ta femme a été infidèle, eh bien, mari, reste fidèle, c’est-à-dire prie pour elle, intercède pour elle, présente-la au Seigneur, jeûne, prie pour qu’elle réalise son péché. Si c’est le mari qui a été infidèle, c’est la même chose pour la femme. Que ton mari réalise son péché, qu’il revienne au Seigneur et qu’il te revienne.

La volonté du Seigneur, c’est de restaurer ce qui a été brisé, dans toute la mesure du possible, donc que le mari revienne à sa femme, que la femme revienne à son mari. Le Seigneur dit : « Demeure fidèle dans ton cœur ». Intercède et attends.

Et puis, bien entendu, en ce qui concerne le coupable, celui qui a commis l’adultère ou qui a provoqué volontairement un divorce, il doit se repentir. Il faut que nous priions pour lui ou pour elle, que cette personne se repente de son péché, vienne au Seigneur et dise : « Seigneur, j’ai péché, je veux me repentir de tout mon cœur, réalisant tout ce que j’ai fait de mauvais pour Toi, pour mes proches, et pour l’Eglise ». Et le Seigneur lui dira toujours : « Tu as péché en divorçant, mais j’ai vu ton profond repentir sincère, et je te rétablis dans Ma communion ».

 

Je voudrais aussi vous mettre en garde contre certaines séductions.

La première séduction est celle qui consiste à dire que les mariages conclus avant la conversion ne sont pas valables, parce qu’ils ont été contractés par des personnes qui ne connaissaient pas Dieu. C’est une séduction, bien-aimés, ne vous laissez pas attraper par cette séduction. Voici un exemple biblique : lorsque Jean-Baptiste reproche au roi Hérode d’avoir pris la femme de son frère, il lui dit : « Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère ». Hérode était-il chrétien ? Hérode n’était pas chrétien et pourtant, Jean-Baptiste, rempli de l’Esprit, lui dit : « Il ne t’est pas permis de faire cela », parce que la volonté de Dieu, pour cet homme qui n’était pas chrétien, était qu’il reste avec sa femme.

Il ne t’est pas permis de prendre la femme d’un autre. Alors ne soyons pas séduits par cette séduction qui consiste à dire : Tout ce qui a été fait avant la conversion n’est pas valable. Cela voudrait dire que pour tous ceux qui ont été mariés avant leur conversion, leur mariage n’est pas valable, ils peuvent, s’ils le désirent, se séparer, leur mariage n’est plus valable. Frères et sœurs, c’est valable devant Dieu. Si l’un se convertit dans cette situation, même si l’autre est quelqu’un d’impossible, celui qui se convertit reçoit l’Esprit de Dieu et reçoit la capacité de faire face à ce problème et de bénir son conjoint non converti. Il reçoit de Dieu tous les dons qui lui manquent pour avoir la solution à ce problème.

Deuxième séduction, il n’est pas possible de dire : « La femme ou le mari que j’ai, je comprends maintenant, après 10 ans de mariage, que ce n’était absolument pas la femme ou le mari qui me convenait, puisqu’on ne s’entend plus du tout, on n’a rien de commun ou si peu, alors que je viens de rencontrer la femme ou le mari idéal. C’est celui ou celle que Dieu avait prévu pour moi. La première, ce n’est pas la bonne. Je n’étais même pas chrétien, elle non plus, nous sommes libres, la seconde est la bonne ». Et ensuite on se met ensemble, parce qu’on a trouvé l’âme-soeur. C’est une séduction encore pire que la première. On va rompre un mariage conclu normalement, pour entrer dans un adultère, sous prétexte que Dieu nous l’aurait dit et nous l’aurait confirmé !

Alors que si les caractères s’opposent dans le couple, si rien ne va, quand l’un se convertit ou les deux, ils vont recevoir du Seigneur tout ce dont ils ont besoin, en grandissant en Christ, pour parvenir à la stature parfaite de Christ. Ce seront des hommes et des femmes qui vont aimer leur femme et leur mari, qui vont trouver dans le Seigneur tout ce qui leur manquait auparavant.

Ils étaient auparavant coléreux, ils ne se supportaient pas, maintenant ils sont doux et paisibles comme des agneaux. Pourquoi ? Parce que Dieu a agi dans leur cœur. Maintenant, ils vont avoir une relation de couple idéale. La femme ou le mari idéal, ce n’est pas celle ou celui que tu vas rencontrer après dix ans de mariage, parce que la première ou le premier ne va plus, le mari idéal ou la femme idéale, c’est le tien ou la tienne que tu as eu dès le début, parce que Dieu va travailler dans ton cœur et dans le sien, pour que vous puissiez avoir une relation parfaite. Le Saint-Esprit le fera parce qu’Il veut nous faire grandir « à la mesure de la stature parfaite de Christ ».

Une troisième séduction, c’est : « J’ai eu des confirmations que Dieu m’a données dans la prière ». C’est une séduction qui est dangereuse, parce que si nous ne faisons pas la volonté de Dieu clairement indiquée dans Sa Parole, et si nous demandons à Dieu des confirmations, nous allons les avoir, mais elles ne viendront pas du Seigneur. Vous en aurez tant que vous voudrez.

La preuve, c’est Balaam, le faux prophète. Dieu lui avait dit : « Je ne veux pas que tu ailles là bas pour maudire mon peuple ». Et Balaam, qui avait un cœur rempli de convoitise, aurait bien voulu y aller, parce que le roi ennemi voulait le couvrir d’or, pour maudire le peuple de Dieu. Dieu avait dit à Balaam : « Tu n’iras pas ». Et Balaam continua à prier : « Seigneur, permets-moi d’y aller, confirme-moi que je dois bien y aller ». Dieu a fini par lui dire : « Vas-y ». Mais Balaam a été arrêté en chemin par un ange qui allait le tuer, si l’ânesse ne s’était pas arrêtée, parce qu’elle avait vu l’ange. Donc, Dieu a confirmé en disant : « Tu veux absolument me désobéir, eh bien vas-y, mais tu vas en payer le prix ».

Et le prix, pour Balaam, ce fut la mort, puisque que, non seulement il n’a pas pu maudire le peuple de Dieu, mais il a essayé de le faire chuter en l’amenant dans l’adultère et la fornication avec les filles du peuple ennemi. Et en faisant cela, le peuple d’Israël a été détruit par les ennemis.

Le résultat, c’est que Balaam est mort dans le combat. Il est mort lamentablement, comme un faux prophète qu’il était. C’était un vrai faux prophète, puisqu’il a reçu de belles prophéties. Voyez ce qu’il a fait : Son cœur mauvais voulait à tout prix faire quelque chose que Dieu lui avait interdit. Dieu lui a permis de le faire, mais il est allé à la mort. Donc si la Parole de Dieu nous dit clairement que quelque chose est interdit par Dieu, si la Parole de Dieu nous dit clairement qu’un homme est lié à sa femme tant qu’il est vivant, c’est valable non seulement pour les chrétiens, mais pour tous les hommes. Si vous demandez une confirmation à Dieu et si vous insistez, vous aurez des confirmations, mais elles vous mèneront à la mort. C’est la Parole de Dieu qui le dit, parce que vous demandez une confirmation contre la volonté clairement affichée par la Parole du Seigneur.

 

En conclusion

Je vais vous lire deux passages de la Parole. Tout d’abord dans Jérémie 6, au verset 13 : « Car depuis le plus petit jusqu’au plus grand, tous sont avides de gain (la convoitise était dans leur cœur) ; depuis le prophète jusqu’au sacrificateur, tous usent de tromperie. Ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple ». Frères et sœurs, quand on est sacrificateur, on ne doit pas panser à la légère, et vous savez ce que c’est que « panser à la légère » la plaie de ceux qui ont divorcé et qui ont subi tant de blessures dans leur cœur ? C’est de leur dire : Tu peux refaire ta vie avec une autre personne, le Seigneur te le permet. Cela les amène à des catastrophes encore plus grandes. C’est beaucoup plus difficile de dire : Dieu ne te le permet pas. Imaginez un jeune de 25-30 ans qui se trouve seul, à qui un serviteur de Dieu dit : Dieu ne te permet pas de te remarier, parce que tu l’as été.

Vous pensez que ce n’est pas difficile de dire cela ? C’est difficile aussi de l’entendre. Et vous croyez que, si nous sommes dans la volonté de Dieu, Dieu ne va pas nous donner tout ce qu’il nous faut pour obéir à Sa Parole ? Vous croyez que nous n’allons pas recevoir du Seigneur la grâce, la puissance, la force pour obéir ? « Je suis jeune, Seigneur, tu vois, ma femme est partie ; je suis jeune, qu’est-ce que je vais faire ? Rester seul toute ma vie ? Seigneur, donne-moi la grâce. Je vais consacrer ce temps à Ton service et je ne vais pas brûler en commettant l’adultère, parce que Tu vas me donner Ta force, puisque j’ai compris que Ta volonté est que j’attende ma femme et que j’intercède pour elle. Donc Tu vas me donner la force, je vais recevoir Ton Saint-Esprit, je vais être un serviteur de Dieu rempli de l’onction du Seigneur ».

 

« …ils usent de tromperie. Paix, paix, disent-ils, et il n’y a pas de paix  (Jérémie 6 v.14) ». Moi, si vous voulez divorcer, je ne vous annoncerai pas la paix, bien aimés, je vous annoncerai la guerre du Seigneur parce que vous attirez sur vous la colère de Dieu. « …ils seront confus car ils commettent des abominations. Ils ne rougissent pas, ils ne connaissent pas la honte. C’est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent, ils seront renversés avec ceux que je châtierai, dit l’Eternel ».

Regardez ce que dit le prophète, il ne s’arrête pas là. Il dit au verset 16 : « Ainsi parle l’Eternel : placez-vous sur les chemins, regardez, et demandez quels sont les anciens sentiers… ». Vous voyez le cœur de celui qui dit : « Seigneur, je ne veux pas être dans cette voie où je suis maintenant, je veux retourner à l’ancien sentier ». « …quelle est la bonne voie ? Marchez-y, et vous trouverez le repos de vos âmes ! »

Le joug de Jésus est léger, le chemin est rocailleux, montant, difficile, mais le joug de Jésus est léger, parce que Jésus le porte avec nous. Il nous donne la grâce d’obéir à Ses commandements. Le joug de Jésus est léger. « Et vous trouverez le repos de vos âmes ». Ceux qui ne se repentent pas de l’adultère, ne trouveront jamais le repos pour leurs âmes. Jamais, jamais. Mais quand ils se sont repentis, ils retrouvent la communion et le repos. Même s’ils ont à supporter certaines conséquences difficiles pendant un temps, ils retrouveront le repos pour leur âme et la communion avec le Seigneur.

Et enfin dans 1 Jean 2, aux versets 15 à 17 : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair (l’adultère est toujours provoqué par la convoitise de la chair), la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi. Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. Petits enfants, c’est la dernière heure… ». Combien plus, maintenant, sommes-nous à la dernière heure, bien-aimés ! Nous sommes à la dernière heure, est-ce que nous allons risquer de manquer notre enlèvement, de manquer le ministère que Dieu a prévu pour nous, de manquer l’onction du Seigneur, de manquer toutes ces choses par désobéissance à la volonté du Seigneur ?

 

« Seigneur ma prière c’est que tu complètes toi-même par ton Saint-Esprit dans les coeurs ce que j’ai dit ce soir. Parce que tu nous dis que c’est ton Saint-Esprit qui nous enseigne. Seigneur, s’il n’y a pas l’enseignement de ton Esprit, de ta Parole, nous sommes soumis à tout vent de doctrine. Mais, nous qui sommes tes enfants, nous ne voulons pas être flottants à tout vent de doctrine, nous voulons être enseignés par ton Saint-Esprit.

 

Je te supplie, Seigneur, que tu fasses ton œuvre dans les cœurs par ton Saint-Esprit. Que tu fasses une œuvre parfaite pour la gloire de ton saint Nom. Convaincs toi même dans les cœurs, ceux qui veulent savoir la vérité, qui ont le cœur ouvert. Je te demande de confirmer ta Parole par le Saint-Esprit. Seigneur, fais-le toi-même, parce que ton nom est en cause, ta volonté, ta gloire est en cause, l’action de ton Esprit dans ces derniers temps, dans ton Eglise est en cause.

 

Le bonheur de tes enfants est en cause. Seigneur, je te prie que tu accomplisses une œuvre parfaite. Je te remets ta Parole, Seigneur, je te remets tous mes bien-aimés. Je te remercie d’agir dans ta fidélité. Amen ».

 

 

 

 


 

 

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