Notre foi doit être éprouvée

Notre foi doit être éprouvée

Nous aimons bien parler de foi, et nous exhorter les uns les autres à avoir la foi. Certes, nous devons le faire. Mais avons-nous bien réalisé que toute foi véritable doit être éprouvée ?

Nous aimons bien parler de foi, et nous exhorter les uns les autres à avoir la foi. Certes, nous devons le faire. Mais avons-nous bien réalisé que toute foi véritable doit être éprouvée ? Toutes les bénédictions qui nous sont offertes par Dieu le sont par Sa grâce. Nous ne méritons rien. La grâce et la vérité nous sont venues par le Seigneur Jésus-Christ. Nous avons tout pleinement en Jésus-Christ. Toutes les promesses de Dieu sont oui et amen en Jésus-Christ.

Toutefois, la grâce de Dieu ne suffit pas pour que nous puissions jouir de toutes ces bénédictions. Nous devons nous en emparer par la foi. La grâce et la foi sont donc toutes les deux nécessaires, si nous voulons voir toutes ces bénédictions se déverser dans nos vies.

« En effet, ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c’est par la justice de la foi. Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est anéantie, parce que la loi produit la colère, et que là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression. C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous  (Romains 4 v. 13 à 16) ».

Nous devons hériter de toutes les promesses de Dieu par la foi, pour que ce soit par grâce. Sans la foi, il est impossible d’avoir accès à la grâce de Dieu!

« Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné  (Romains 5 v. 1 à 5) ».

La foi, qui nous donne accès à la grâce de Dieu, nous permet aussi de demeurer fermes dans cette grâce, car nous pourrons ainsi non seulement glorifier Dieu, mais aussi nous glorifier dans l’espérance de la gloire de Dieu. Notez bien que pour atteindre cette espérance, qui constitue un éléments fondamental de la foi, nous devons traverser les afflictions et les épreuves.

« Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ  (Romains 10 v. 17) ».

Quand nous entendons, ou que nous comprenons la Parole de Dieu, la foi vient toujours avec cette Parole. A nous de saisir cette foi et de l’attacher à la Parole. La foi est un don de Dieu, qui la donne à quiconque veut bien la prendre. C’est la foi qui nous donne l’assurance nécessaire pour traverser toutes les épreuves, jusqu’à ce que nous puissions voir s’accomplir la Parole que nous avons saisie.

Mais nous devons employer cette foi pour croire à la Vérité de la Parole de Dieu, et non pour croire aux mensonges de l’ennemi ! Si nous croyons aux mensonges de l’ennemi, nous serons incrédules par rapport à la Parole de Dieu. Mais si nous croyons à la Parole de Dieu, nous serons incrédules par rapport aux mensonges de Satan !

L’incrédulité par rapport à la Parole de Dieu n’est donc pas l’absence de foi. Mais c’est employer notre foi pour croire aux mensonges de l’ennemi : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas  (Hébreux 11 v. 1) ».

Nous avons besoin d’une espérance pour y attacher notre foi. L’espérance nous est donnée par la Parole de Dieu, qui nous présente les choses promises ou déjà accomplies par Dieu, mais que nous ne voyons pas encore. La foi en ces choses nous permet d’avoir la ferme assurance que nous possédons déjà les choses qu’on espère, ce qui nous permet de les voir s’accomplir.

Nous commençons par posséder ces choses dans l’invisible, et c’est par la foi que nous leur permettons de se manifester dans le visible. Entre le moment où nous avons saisi par la foi une espérance qui nous avait été donnée par la Parole de Dieu, et le moment où nous voyons enfin s’accomplir cette espérance, de nombreuses épreuves peuvent nous atteindre. Paul parle même d’afflictions.

Si nous tenons bon dans l’épreuve ou dans l’affliction, si nous ne doutons pas dans notre cœur, cette affliction produira la persévérance. Et la persévérance produira la victoire dans l’épreuve. A son tour, cette victoire dans l’épreuve renforcera notre espérance, ce qui nous permettra de mieux affronter les épreuves suivantes, parce que nous aurons une meilleure assurance que nous possédons déjà les choses que nous espérons.

Nous aurons compris que si Dieu nous donne une Parole, c’est pour qu’elle s’accomplisse dans notre vie, pourvu que nous persévérions dans la foi, au travers des afflictions et des épreuves, jusqu’à la victoire dans l’épreuve.

Nous apprenons ainsi à éprouver la fidélité du Seigneur à Sa Parole. Tout ce qui y est écrit doit s’accomplir dans la vie de ceux qui croient. Même les épreuves serviront à fortifier notre foi. Et c’est ainsi que nous pourrons considérer même les épreuves comme des sujets de joie complète. Elles nous permettent de développer notre persévérance, jusqu’à la victoire pleinement manifestée.

« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien » (Jacques 1 v.  2 à 4) ».

Le mot grec traduit ici par « patience » devrait plutôt être traduit par persévérance, fermeté, endurance, ténacité. La mise à l’épreuve de notre foi produit en nous cette ténacité à toute épreuve, cette endurance qui nous permet de traverser l’épreuve de notre foi, car nous savons que cette épreuve est passagère, et doit aboutir à une pleine victoire, pourvu que nous ne nous relâchions pas.

Il est facile de parler de foi quand tout va bien. D’ailleurs, quand tout va bien, nous n’avons pas besoin de foi. Mais nous avons besoin de foi pour traverser l’épreuve. Et, comme l’épreuve produit en nous la persévérance, nous pouvons comprendre pourquoi Jacques nous demande de considérer toute épreuve comme un sujet de joie complète !

Combien de Chrétiens mettent en pratique cette parole, lorsqu’ils traversent l’épreuve ? Normalement, une épreuve ne nous plonge pas dans la joie ! Mais nous devons apprendre à considérer toute épreuve comme un sujet de joie complète : « Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment  (Jacques 5 v. 10 et 11) ».

Jacques rejoint ici la même pensée que celle de Paul, qui nous demande de nous glorifier même des afflictions. Ces afflictions peuvent avoir deux sources principales. Elles peuvent être causées soit par des persécutions et des tribulations à cause de notre témoignage pour Christ, soit par des attaques directes de l’ennemi, qui cherche à nous détruire en nous envoyant des maladies et des infirmités.

La différence essentielle entre les persécutions pour Christ, et les maladies ou les infirmités, c’est que la Parole de Dieu nous annonce que nous devrons entrer dans le Royaume de Dieu au travers de beaucoup de tribulations (Actes 14 v. 22), alors qu’elle nous assure que nous pouvons, et devons, lutter contre les maladies, afin d’être guéris, et même de vivre en bonne santé.

Nous pouvons donc éviter les maladies, mais nous n’éviterons pas les tribulations et les persécutions. Et, même dans le cas de maladies, nous ne pourrons les combattre et les vaincre que si nous connaissons l’œuvre de Christ à la croix, et si nous exerçons l’autorité que nous possédons, au Nom de Jésus-Christ, pour détruire les œuvres du malin.

Sur la croix, le Seigneur Jésus S’est chargé de nos péchés et de nos maladies, mais Il ne S’est pas chargé de toutes les tribulations que nous devrons traverser au cours de notre vie terrestre. Il nous a toutefois acquis tout ce qui nous est nécessaire pour pouvoir traverser ces tribulations en vainqueurs, comme Paul a pu les traverser.

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction! Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ. Si nous sommes affligés, c’est pour votre consolation et pour votre salut; si nous sommes consolés, c’est pour votre consolation, qui se réalise par la patience à supporter les mêmes souffrances que nous endurons.

Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation. Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie. Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts. C’est lui qui nous a délivrés et qui nous délivrera d’une telle mort, lui de qui nous espérons qu’il nous délivrera encore, vous-mêmes aussi nous assistant de vos prières, afin que la grâce obtenue pour nous par plusieurs soit pour plusieurs une occasion de rendre grâces à notre sujet  (2 Corinthiens 1 v.  3 à 11) ».

Concernant cette épreuve que Paul venait de traverser, il était arrivé au point où il était certain qu’il allait être mis à mort. Mais il avait aussi placé sa confiance en un Dieu qui ressuscite les morts. Paul ne parlait pas ici de maladies et d’infirmités, mais de persécutions. Il donnera par ailleurs une liste de calamités, où ne figure aucune maladie:

« Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes; par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice; au milieu de la gloire et de l’ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation; étant regardés comme imposteurs, quoique véridiques; comme inconnus, quoique bien connus; comme mourants, et voici nous vivons; comme châtiés, quoique non mis à mort; comme attristés, et nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs; comme n’ayant rien, et nous possédons toutes choses  (2 Corinthiens 6 v. 4 à 10) ».

Paul écrit encore aux Thessaloniciens : « Et vous-mêmes, vous avez été mes imitateurs et ceux du Seigneur, en recevant la parole au milieu de beaucoup de tribulations, avec la joie du Saint Esprit, en sorte que vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe  (1 Thessaloniciens 1 v. 6 et 7) ».

Paul et ces premiers Chrétiens avaient appris à traverser des tribulations et des persécutions avec la joie du Saint-Esprit ! Notre témoignage serait bien plus percutant, si nous faisions de même, au lieu de nous plaindre de nos tribulations !

Paul ajoute : « C’est pourquoi, impatients que nous étions, et nous décidant à rester seuls à Athènes, nous envoyâmes Timothée, notre frère, ministre de Dieu dans l’Evangile de Christ, pour vous affermir et vous exhorter au sujet de votre foi, afin que personne ne fût ébranlé au milieu des tribulations présentes; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela. Et lorsque nous étions auprès de vous, nous vous annoncions d’avance que nous serions exposés à des tribulations, comme cela est arrivé, et comme vous le savez. Ainsi, dans mon impatience, j’envoyai m’informer de votre foi, dans la crainte que le tentateur ne vous eût tentés, et que nous n’eussions travaillé en vain.

Mais Timothée, récemment arrivé ici de chez vous, nous a donné de bonnes nouvelles de votre foi et de votre charité, et nous a dit que vous avez toujours de nous un bon souvenir, désirant nous voir comme nous désirons aussi vous voir. En conséquence, frères, au milieu de toutes nos calamités et de nos tribulations, nous avons été consolés à votre sujet, à cause de votre foi. Car maintenant nous vivons, puisque vous demeurez fermes dans le Seigneur. Quelles actions de grâces, en effet, nous pouvons rendre à Dieu à votre sujet, pour toute la joie que nous éprouvons à cause de vous, devant notre Dieu !  (1 Thessaloniciens 3 v. 1 à 9) ».

Paul se réjouissait de voir que ces Thessaloniciens si éprouvés étaient restés inébranlables dans la foi, au milieu de toutes leurs tribulations. Et leur témoignage de fermeté dans la foi avait rassuré et consolé Paul lui-même, et avait été un modèle pour tous les croyants qui avaient pu entendre parler de leurs épreuves et de leur attitude exemplaire.

Paul leur adresse encore ces paroles magnifiques : « Aussi nous glorifions-nous de vous dans les Eglises de Dieu, à cause de votre persévérance et de votre foi au milieu de toutes vos persécutions et des tribulations que vous avez à supporter. C’est une preuve du juste jugement de Dieu, pour que vous soyez jugés dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez. Car il est de la justice de Dieu de rendre l’affliction à ceux qui vous affligent, et de vous donner, à vous qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de notre Seigneur Jésus.

Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force, lorsqu’il viendra pour être, en ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru, car notre témoignage auprès de vous a été cru. C’est pourquoi aussi nous prions continuellement pour vous, afin que notre Dieu vous juge dignes de la vocation, et qu’il accomplisse par sa puissance tous les desseins bienveillants de sa bonté, et l’oeuvre de votre foi, pour que le nom de notre Seigneur Jésus soit glorifié en vous, et que vous soyez glorifiés en lui, selon la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus-Christ  (2 Thessaloniciens 1 v. 4 à 12) ».

Nous devons donc faire une distinction claire entre, d’une part, les afflictions et les épreuves que nous devons endurer pour Christ, en raison du fait que nous sommes Chrétiens et que nous donnons un témoignage digne du Seigneur et, d’autre part, les attaques du malin, qu’il nous envoie pour tenter de nous détruire, sous la forme de maladies, d’infirmités, de liens démoniaques, ou de mort prématurée.

Dans tous les cas, nous avons besoin de la foi pour traverser toutes les difficultés et épreuves que nous devons affronter, quelles qu’elles soient. La foi nous permet de donner un témoignage à la gloire de Dieu, quand nous sommes persécutés pour Christ, et que nous Lui restons fidèles. Et cette même foi nous permet aussi de détruire les œuvres de Satan, lorsqu’il s’efforce de nous envoyer des maladies ou des infirmités.

Il nous faudra donc toujours la foi. Mais cette foi ne produira pas les mêmes résultats, selon qu’il s’agisse de persécutions ou de maladies. La foi nous permettra de traverser les persécutions comme le Seigneur Jésus les a traversées, sans que nous puissions les éviter. Tandis que la même foi nous permettra de guérir de nos maladies, et de marcher ensuite dans la santé que le Seigneur veut nous accorder.

Nous devons supporter les persécutions pour la gloire de Dieu, mais nous ne devons en aucun cas penser que nous glorifions Dieu en supportant des maladies et des infirmités, sans chercher à les détruire au Nom de Jésus. Nous devons détruire ces œuvres du diable, et triompher d’elles par la foi, sachant que notre Seigneur S’en est chargé sur la croix, pour nous en délivrer.

Que nous traversions des persécutions ou que nous luttions contre des maladies, notre foi sera éprouvée et fortifiée dans l’épreuve, si nous gardons nos yeux fixés sur le Seigneur et sur Sa Parole.

« Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles  (2 Corinthiens 4 v. 17 et 18) ».

Quelles que soient nos épreuves, que ce soient des tribulations et des persécutions inévitables, ou des œuvres de Satan que nous devons détruire, nous ne pourrons avoir la victoire que si nous regardons, non pas aux choses visibles, mais aux choses invisibles, qui nous sont annoncées par la Parole de Dieu.

Ces choses visibles sont passagères, tandis que les choses invisibles, qui nous sont promises ou annoncées par la Parole du Seigneur, sont éternelles. C’est à cette condition que nos « légères afflictions du moment présent » pourront produire pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire! Nous glorifierons le Seigneur par l’accomplissement de Sa Parole dans nos vies, et nous serons nous-mêmes associés à cette gloire !

Fortifions-nous par ces paroles, bien-aimés ! Et n’oublions jamais que, quelles que soient nos épreuves, nous sommes entourés de l’amour éternel de Christ! Il est en nous, pour nous et avec nous au milieu de l’épreuve, prêt à nous relever si nous flanchons, et à nous conduire au but qu’Il veut nous voir atteindre!

« Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde  (Jean 1 v. 33) ».

« Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous !

Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? selon qu’il est écrit: C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, Qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur  (Romains 8 v. 29 à 39) ».

Soyons donc déterminés à vaincre par la foi toutes les œuvres mauvaises de Satan: maladies, infirmités, liens démoniaques, ou mort prématurée. Mais soyons tout aussi déterminés à traverser en vainqueurs toutes les épreuves que nous devrons affronter, même si nous ne pouvons pas les éviter. Seule la foi nous permettra de le faire. « Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi  (1 Jean 5 v. 4) ».

C’est le Seigneur Jésus qui suscite en nous la foi, et qui l’amène à la perfection! (Hébreux 12 v. 2). Ne craignons pas la pensée que notre foi doit être éprouvée ! Si notre foi ne passe pas par le feu de l’épreuve, elle restera fragile et ne se fortifiera pas.

N’abandonnons donc pas notre foi quand elle est éprouvée ! N’oublions jamais que le Seigneur est Fidèle, et qu’Il ne nous abandonnera jamais dans l’épreuve! S’il veut fortifier notre foi, c’est pour nous rendre inébranlables dans l’épreuve, quelle que soit l’épreuve! Car c’est dans l’épreuve que nous aurons l’occasion de mettre en pratique Sa Parole.

« C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande  (Matthieu 7 v. 24 à 27) ».

Dans tous les cas, la tempête viendra, et le vent soufflera. Mais la maison de celui qui l’a bâtie sur le roc résistera ! Et Jésus dit bien que « bâtir notre maison sur le roc », c’est entendre Ses paroles et les mettre en pratique !

C’est avant tout dans l’épreuve que nous devons mettre la Parole du Seigneur en pratique ! Toutefois, nous ne mettrons pas en pratique une Parole à laquelle nous n’avons pas attaché la foi. Car la foi sans l’action correspondante est morte. Mais si nous attachons la foi à la Parole de Dieu, nous la mettrons en pratique dans l’épreuve. L’épreuve ne nous ébranlera pas, et nous verrons la Parole de Dieu s’accomplir.

Qu’il en soit ainsi pour chacun de nous, afin que le Seigneur soit toujours glorifié dans notre vie !

 

Arthur KatzUn message de Henri Viaud-Murat
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