Le caractère central de la croix.1

Le caractère central de la croix.1

Pour avoir une claire révélation de la croix, comme « point fixe » pour la victoire des Chrétiens sur le péché, nous devons nous référer à Romains 6.

➲ L'œuvre de la croix.

Étudions tout d'abord Romains 4 v. 25. L'apôtre déclare le fait accompli de la mort expiatoire de Christ. Récemment, en lisant le livre du Dr Forsyth sur « Le caractère crucial de la croix », j'ai été frappée par cette phrase : « Une claire compréhension de l'expiation permet de répondre exactement au besoin actuel d'un centre de gravité, d'une véritable autorité, d'une force créatrice, d'une direction ferme, et d'un objectif final. La croix répond parfaitement à notre besoin d'avoir un point fixe ».

La croix et la justification du pécheur.

Je reviens donc à Romains 4 v. 25 : « (Jésus notre Seigneur), lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification ». Tout au long des épîtres de Paul, nous voyons cette vérité sans cesse répétée. Car la mort du Seigneur Jésus-Christ a été un sacrifice substitutif et propitiatoire, ou expiatoire.

La croix est donc au centre de la justification du pécheur, et au centre du pardon des péchés. Relisez Romains 5 v. 6 à 8 : « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. À peine mourrait-on pour un juste ; quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous ». Le verset 9 ajoute : « À plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère ». Nous avons participé au sang de Christ, car nous avons participé à Sa mort. Le verset 10 conclut par ces mots : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ».

Ces mots sont clairs et évidents. Pour un esprit ouvert, ils signifient que Christ est mort pour nous. Nous sommes « justifiés par son sang » ; « lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ». Étant réconciliés, nous sommes sauvés en participant à Sa vie. Ce sont là des faits fondamentaux, qui prouvent que la mort de Christ au Calvaire était une mort pour les pécheurs, pour les réconcilier avec Dieu, eux qui étaient auparavant Ses ennemis. Le salut de ces pécheurs se fait par la réception de la vie de Christ, leur Substitut, vie qu'Il leur a obtenue par Sa mort.

La croix est donc notre « point fixe », car c'est là que nous avons obtenu la victoire sur le péché, sur le monde, sur la chair, et sur le diable. Pour avoir une claire révélation de la croix, comme « point fixe » pour la victoire des Chrétiens sur le péché, nous devons nous référer à Romains 6. C'est, dans tout le Nouveau Testament, le chapitre fondamental qui nous révèle la signification profonde de la mort de Christ au Calvaire, dans une langue extraordinaire de clarté et de simplicité, qui nous fait merveilleusement comprendre l'Évangile. Il n'est pas étonnant que le « dieu de ce monde » se soit efforcé de reléguer Romains 6 aux bons soins des théologiens, pour empêcher les Chrétiens de comprendre cette vérité toute simple. Car le séducteur sait parfaitement, d'une manière expérimentale, que la croix est au centre du message de l'Évangile.

Du point de vue de Dieu, la mort du Seigneur Jésus-Christ a accompli l'expiation, la propitiation pour le péché. Mais dans Romains 6, nous comprenons ce que la croix a réalisé pour le pécheur. Il s'agit là d'un message pratique, profond et vital pour le pécheur, destiné à lui montrer le chemin de la délivrance de la puissance du péché, du monde, de la chair et du diable. Dans ce message de la croix de Romain 6, Paul pose une fondation solide et profonde, le roc inébranlable de la croix, « point fixe » pour la vie personnelle de tout Chrétien, qui assure aussi son équipement personnel, et lui confère la victoire dans tous ses besoins.

Lisons ce passage lentement et attentivement : « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? (Versets 1 et 2) » .

La croix et la mort du pécheur.

Nous voyons ici la croix dans un autre aspect, celui de la mort du pécheur avec son Sauveur. Il est clair que la croix de Christ est la croix du pécheur. Vis-à-vis de Dieu, c'est sur la croix que Jésus-Christ a accompli l'expiation. Mais vis-à-vis du pécheur, c'est sur la croix que Christ a cloué la vie de la vieille création, et que le pécheur a été délivré de la puissance du péché, non pas en dominant sur le péché, mais en mourant au péché. C'est la clef de la victoire. Les choses les plus profondes sont toujours les plus simples.

Si nous avons du mal à comprendre Romains 6, ce n'est pas parce qu'il s'agit d'un passage théologique difficile. C'est un simple problème moral. Si nous voulons sincèrement être délivrés de la puissance du péché, la révélation de Romains 6 est à notre portée. Elle est disponible à l'âme simple qui veut accepter ces paroles comme des faits. Pour l'amour d'un monde perdu, débarrassons-nous de tout obstacle moral à la connaissance de la réalité de la croix. Si les hommes et les femmes voulaient vraiment connaître, comprendre et vivre concrètement l'œuvre la plus profonde de la croix, les puissances de l'enfer seraient terrorisées, et le royaume des ténèbres tremblerait. Tous les secrets du plan de Dieu pour la rédemption d'un monde perdu sont contenus dans Romains 6, à condition que l'on en comprenne clairement le message. La croix du Calvaire est la croix du Sauveur, mais elle est aussi la croix du pécheur !

Bien plus, cette signification de la croix dans Romains 6 doit être considérée comme le fondement absolu de la vie chrétienne, de la même manière qu'une « racine » est absolument nécessaire à la vie de la plante. Un arbre ne peut pas se séparer de ses racines, mais il doit les enfoncer profondément dans le sol. Ainsi, sa croissance extérieure pourra être soutenue par cet enracinement dans la terre, qui lui transmet la force nécessaire à sa survie.

« Nous qui sommes morts au péché… » Comment pourrions-nous encore vivre sous la domination du péché ? L'apôtre écrit aussi : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? (verset 3) ». Nous tous ! Pas seulement ceux qui veulent aller loin avec le Seigneur, mais aussi tous les jeunes convertis ! Si tous les Chrétiens pouvaient passer par la nouvelle naissance en écoutant Romains 6, et s'ils connaissaient la puissance de la croix dès le début de leur vie chrétienne, il y aurait moins de rétrogrades. Cette bonne nourriture les empêcherait de retomber dans le monde, car ils auraient reçu la vie nouvelle de Christ d'une manière bien plus puissante. Ils connaîtraient le Christ Vivant comme un véritable Sauveur.

J'ai pu le constater en Finlande, il y a quelques années. Je revois la fille d'un professeur assise au premier rang, lors d'une série de réunions. J'étais interprétée en Finlandais et en Suédois, et je parlais sur le grain de blé qui tombait à terre pour y mourir. Il y avait des délégués de toute la Finlande. Je voulais profiter de cette occasion très particulière pour exposer tout ce que je connaissais de plus profond sur la croix.

Quelqu'un me dit : « Avez-vous parlé à cette jeune fille ? Elle n'est pas convertie ». Je répondis : « Non, pas aujourd'hui. Je veux attendre ! » À la fin du troisième jour, tandis que les gens s'en allaient, cette jeune fille se dirigea vers moi, et se jeta dans mes bras en sanglotant. Je lui dis : « Que se passe-t-il, ma chérie ? Es-tu venue à Christ ? » - « Oui ! » - « Merci Seigneur ! Qu'est-ce qui t'a touchée, pour te pousser à aller au Seigneur ? » - « C'est le grain de blé tombé à terre pour mourir ! » Le Saint-Esprit lui avait révélé que quand Christ était monté au Calvaire, Il y avait entraîné avec Lui les pécheurs.

C'est cette révélation qui avait conduit cette jeune fille à la conversion. En outre, sa croissance spirituelle, au cours des trois mois suivants, fut bien plus rapide que celle de la majorité des Chrétiens que l'on rencontre aujourd'hui. Alors qu'elle n'avait que trois mois de vie chrétienne, elle pouvait déjà traduire en Suédois mon livre sur « La croix du Calvaire », et en préparer la publication, en toute intelligence spirituelle. Ce sont des convertis de ce genre que connaissaient les apôtres ! À l'époque de Paul, ceux qui naissaient de nouveau étaient fondés sur les vérités de Romains 6 !

Relisons ce passage : « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché (Romains 6 v. 1 à 6) ».

Remarquez le nombre de fois où l'apôtre parle de la mort de Christ ! Nous avons été véritablement crucifiés avec Christ ! Nous avons partagé la mort de Christ au Calvaire ! Combien tout cela est clair ! La croix de Christ est bien la croix du pécheur ! Pourquoi ? Parce que notre nature humaine adamique est complètement corrompue par le péché. Elle ne peut pas être améliorée. Elle a été empoisonnée par le serpent depuis la racine ! Tout le plan de la rédemption réside dans le fait que Dieu doit refaire du neuf, pour ainsi dire, et refaire une nouvelle création. Par la mort de Jésus sur la croix, Dieu met un terme à la vie ancienne de la race adamique déchue, et forme une création nouvelle sur les ruines de l'ancienne. Dans la nature de l'homme passé par la chute, il n'y a aucune « étincelle divine » que Dieu pourrait récupérer pour l'utiliser dans cette nouvelle création !

Ce fait est absolument vital pour comprendre le plan divin de rédemption, par la mort de Jésus sur la croix. Le diable s'oppose à la doctrine de la chute. Il sait que si les hommes ne croient pas qu'il y a eu une « chute », ils ne ressentent pas le besoin de la croix. La croix dépend étroitement du péché originel. Nous devons donc être éclairés par le Saint-Esprit pour comprendre que rien ne peut être « amélioré » dans notre nature humaine. Nous avons besoin de venir à cette croix, et de dire : « Quand Jésus est monté au Calvaire, Il a entraîné le pécheur avec Lui.

Enfant de Dieu, si tu es dans la défaite, tu as besoin de croire simplement à ces paroles du Seigneur : Tu es mort avec Christ sur Sa croix. Tu as été « baptisé dans Sa mort ». Tu as été placé en Lui, et enseveli avec Lui. Reconnais-le, abandonne ta vie propre, reconnais que tu es mort au péché, et que tu en es complètement libéré. Reconnais ensuite que tu es uni avec Jésus dans Sa résurrection, et que tu possèdes une nouvelle vie en Lui. En peu de mots, nous pourrions aussi dire qu'au moment où tu prends ta place en Christ, Dieu te donne tout ce qui te permettra de faire Sa volonté ».

Quelle bonne nouvelle pour tous ! Répandons-la largement ! Il s'agit d'un Évangile qui est véritablement une Bonne Nouvelle ! La croix est le lieu où a été remportée la victoire sur le péché, et où nous avons été réconciliés avec Dieu.

La croix et notre victoire sur le monde.

La croix est aussi le « point fixe » de notre victoire sur le monde. Dans toutes ses épîtres, Paul se réfère à l'œuvre de Christ au Calvaire, dans l'un ou l'autre de ses aspects. Tout ce qu'il développe dans ses épîtres est centré sur la croix. Dans l'épître aux Galates, en particulier, il y a tellement de références à la croix, dans tous les domaines de la vie chrétienne, que cette épître pourrait être intitulée « l'épître de la croix ». Galates 6 v. 14 présente un passage très fort concernant la crucifixion du Chrétien par rapport au monde.

L'apôtre Paul parle à la première personne, mais ce qui est vrai pour Paul est aussi vrai pour nous. Paul avait à l'esprit les méthodes de prosélytisme des Chrétiens encore attachés au Judaïsme, qui voulaient éviter d'être persécutés par les Juifs, à cause de la croix. L'apôtre écrit : « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! (Galates 6 v. 14) ».

Quand nous avons été crucifiés avec Christ sur Sa croix, cela signifie donc que nous avons été crucifiés pour le monde dans tous ses aspects ; pas pour devenir un Chrétien misérable et sans joie, mais pour être remplis de la joie et de la gloire d'un autre monde. Ce n'est pas la croix qui nous rend misérables, mais l'absence de croix ! Il s'agit d'une croix qui délivre, d'une croix qui libère. Nous pouvons goûter des prémices du Ciel en nous-mêmes, car nous participons déjà à la puissance de l'ère à venir. Que chacun d'entre nous use donc de son droit d'être délivré du monde, afin qu'il ne nous influence plus jamais, que ce soit dans nos intérêts, notre manière de nous habiller, nos actes, ou nos comportements. Si ce message de la croix était réellement prêché et cru, il mettrait fin au problème des divertissements des Chrétiens !

Notez bien que pour expérimenter cette victoire de la croix, nous devons réellement nous unir à Christ dans Sa mort. Ceux qui l'on fait peuvent témoigner que cette application pratique de la croix dans leur vie les a réellement coupés du monde. Il y a un abîme infranchissable entre le monde et nous, et nous pouvons réellement considérer que les gens de ce monde sont de l'autre côté de cet abîme.

Si nous regardons le monde à partir de la croix, nous pouvons aller vers les hommes, envoyés comme Christ a été envoyé, pour leur révéler le cœur de Dieu, Sa compassion, Son amour, et Son Esprit de sacrifice. Si vous occupez votre place en Christ, vous pourrez contacter les âmes et répondre à leurs besoins véritables, parce que vos propres besoins ont été pleinement satisfaits par votre union avec le Seigneur ressuscité. Gloire à Dieu pour la croix, qui nous a séparés du monde et de l'esprit du monde, et nous a ouvert le chemin d'un nouveau monde, où tout est paix, joie et amour !

La croix et notre victoire sur la chair.

Toujours dans l'épître aux Galates, Paul nous montre que la croix est le lieu de délivrance de la puissance de la chair : « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs (Galates 5 v. 24) ». Ceux qui ont compris la signification de leur mort avec Christ ont prouvé qu'il leur était pratiquement possible d'être libérés de la puissance des « désirs de la chair ». Au verset 16 de ce même chapitre, nous constatons que le véritable conflit est entre la chair et l'esprit. Tous deux sont fondamentalement opposés. Quand c'est l'esprit qui contrôle, les désirs de la chair sont tenus en échec. Le verset 24 nous révèle le secret de la domination de l'esprit, rendue possible par la croix. La chair ne doit pas seulement être maintenue sous contrôle, elle doit être crucifiée. C'est une nécessité, même en ce qui concerne les aspects normaux de notre existence, comme la nourriture ou la boisson.

Si les enfants de Dieu savaient cela, ils cesseraient de déshonorer le nom du Seigneur. Ils cesseraient de suivre les modes et les caprices du monde, et ne se plaindraient plus de tout ce qui concerne leur corps. Hélas, les enfants de Dieu sont trop indulgents envers leur chair, d'une manière qui fait honte à leur témoignage chrétien. Il est donc essentiel d'avoir la victoire sur la chair, notamment dans le contexte du violent combat spirituel que nous menons contre les puissances des ténèbres. Car si le Chrétien est esclave de la chair, ne serait-ce que dans un seul domaine, il est impuissant en tant qu'enfant de Dieu. « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs ». Cela concerne aussi toutes sortes d'habitudes et de pratiques physiques. Je pense au tabac, à l'alcool et aux drogues. Il est vrai que, même si la chair a été crucifiée en Christ, nous continuons à marcher dans la chair, pour tout ce qui concerne le corps et les choses qui nous sont permises. Mais la chair ne doit pas « marcher » sur nous. Elle ne doit nous dominer dans aucun domaine. (Voir 2 Corinthiens 10 v. 3 et 1 Corinthiens 6 v. 12).

La croix et notre victoire sur Satan.

Enfin, la croix est le lieu de la victoire sur Satan. Colossiens 2 v. 14 à 15 le montre clairement : « Il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix ; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix ».

Ces paroles nous rappellent la déclaration triomphale faite par le Seigneur dans Jean 12 v. 31 à 33, peu avant de monter sur la croix : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir ».

Dans Jean 16 v. 8 à 11, le Seigneur ajoute : « Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement : En ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi ; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé ».

Le Saint-Esprit doit donc nous convaincre du péché de ne pas croire en Dieu. Il doit aussi nous convaincre que Christ est notre Justice en la présence du Père. Mais Il doit enfin nous convaincre que notre ennemi a été vaincu au Calvaire. La Parole de Dieu est parfaitement claire à ce sujet. Dans Jean 12 v. 31, le Seigneur nous révèle ce qui allait se passer à la croix, et Il le répète avec force dans Jean 16 v. 11.

C'est au Calvaire que le diable et toutes les puissances qu'il contrôle ont été dépouillés de leur puissance. Quand nous observons tout ce que Satan fait dans ce monde, ainsi que l'accroissement apparent de sa puissance, seule la conviction, donnée par le Saint-Esprit, de la victoire de Christ au Calvaire peut garder notre cœur en paix, tout en nous permettant de triompher et de persévérer.

Bien plus, si vous croyez en la victoire de Christ sur Satan, vous découvrirez toujours mieux à quel point il est essentiel de connaître l'œuvre de la croix, afin de crucifier la vie adamique de la vieille nature. Quand nous sommes unis en esprit au Christ Victorieux, nous sommes transportés bien haut avec Lui. Il nous rend capables de triompher sur notre ennemi, et de prouver que, pour ce qui nous concerne, le prince de ce monde a bien été jeté dehors. Il est déjà vaincu. Selon les propres paroles de Christ, le diable, et toutes ses hordes maléfiques, ont été « livrés publiquement en spectacle », au moment même où le monde croyait que c'était le Seigneur qui avait été vaincu.

Je n'ai abordé que brièvement ces trois aspects de la croix, pour montrer à quel point la croix est au centre de tous ces aspects. Elle est au centre de la justification par la foi. Elle est au centre de la victoire sur le péché. Elle est au centre de notre vie personnelle et de notre comportement pratique. Elle est aussi au centre de la victoire sur notre ennemi. Les Chrétiens qui connaissent tous ces aspects de la croix se rendent compte qu'ils se tiennent sur un fondement solide, celui de l'œuvre parfaite de Christ. L'enfer ne peut plus les faire trembler ni les vaincre. Quelle que soit la variété de leurs expériences, ils s'appuient sur le solide fondement de Dieu.

Ils sont plantés sur le roc de l'œuvre accomplie par Christ au Calvaire, qui leur a acquis non seulement une parfaite expiation pour leurs péchés, mais aussi une parfaite délivrance, par la victoire sur le monde, la chair et le diable. Même si l'œuvre de la croix ne s'est pas encore pleinement traduite dans leur expérience concrète, ils s'appuient sur elle et se l'approprient à chaque instant, notamment au moment d'un besoin précis.

Ils ont placé leur foi en ce que Christ a accompli, et non sur la manière dont ils le vivent. Ils savent que la « prédication de la croix est la puissance de Dieu ». Ce qui importe, ce n'est pas ce que l'homme pense de la croix, ni même la prédication de la croix elle-même, mais ce que la Parole de Dieu révèle au pécheur en ce qui concerne la croix de Christ. Le message de la croix nous révèle les pensées les plus profondes de Dieu, quant au moyen qu'Il avait prévu pour libérer l'humanité des conséquences de la chute et de l'esclavage du Malin. Car c'est le diable qui a chuté le premier, et qui a voulu entraîner l'homme dans sa chute.

L'archange déchu a été vaincu au Calvaire. C'est aussi au Calvaire que le premier Adam a été crucifié.

La prédication de la croix, d'après le Dr Mabie, a été « conçue par Paul comme la clef permettant de résoudre toutes les énigmes de l'univers, de dévoiler tous les mystères, et de réconcilier toutes choses ». C'est à Paul qu'a été confiée la tâche de nous révéler cette clef de tous les mystères, que le monde a toujours besoin de connaître aujourd'hui.

 

Arthur KatzUn message de Jessie Penn-Lewis
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