L’Adoration

L’Adoration

Frères et sœurs, la véritable adoration réside dans la reconnaissance que Dieu a tout accompli en Jésus-Christ.

L’adoration est un thème qui peut paraître simple à aborder au premier regard, mais lorsqu’on se plonge dans les textes hébraïques de la Torah, on y trouve des profondeurs stupéfiantes !

Dans le livre de la Genèse (Bérechit) nous pouvons lire, au verset 28 du premier chapitre, que Dieu bénit Adam, c’est-à-dire l’homme et la femme. Le terme « וַיְבָרֶך » « véibarekh », « Il les bénit », vient du mot «ברך », « Bérekh » ou « barakh » qui signifie « bénir » mais également « s’agenouiller, se mettre à genoux pour adorer ».

Nous voyons d’ores et déjà que la première bénédiction de Dieu pour l’homme ne fut pas de « croître et multiplier » comme on l’enseigne en général dans le christianisme, mais de donner à l’homme la capacité de s’agenouiller pour adorer son Créateur. C’est là  la première bénédiction de Dieu envers Adam. Et j’ai envie de dire c’est l’adoration ultime. Pourquoi ?

 Cette bénédiction a été donnée à l’homme par Dieu avant la chute. Avant l’intrusion du péché et de la rébellion dans cette création harmonieuseLorsque l’Adam (Ish et Isha, l’homme et la femme) a péché, une brisure s'est faite dans la création ! Non pas une séparation comme l’Adam l’a vécue, lorsque Dieu sépara la femme « isha » de l’homme « ish ». Cette séparation avait pour but que l’homme et la femme ne soient plus côte à côte mais face à face, afin qu’ils recherchent cette unité qu’ils avaient à l'origine. De cette recherche de l’unité initiale, dans la complémentarité et non dans la juxtaposition de deux entités identiques qui s’additionnent, l’homme et la femme ont la possibilité de porter du fruit en procréant.

Mais une brisure s’est faite entre la créature, la création et le créateur par la désobéissance de l’homme ! Une déchirure qui résultait de cette volonté de l’Adam de se rebeller contre son créateur. Cette déchirure, entre Dieu et l’Adam, introduisit la peur dans l’humanité ! (Genèse 3 v. 10) Plus d’adoration, mais de la peur !

Depuis lors, Dieu n’a de cesse de faire redécouvrir à l’homme cette bénédiction qui réside dans l'attitude de s’agenouiller et d’adorer Dieu !

Il le fit avec tous ceux qui acceptaient son autorité.

Il bénit Noé et ses fils ! (Barakh), Abraham (Barakh), Sarah (Bararh), Isaac (Barakh), Jacob, lorsque celui-ci combattit avec l’Ange de l’Eternel et qu’il le nomma Israël (Barakh), Samson (Barakh) et la liste est encore longue !

Je voudrais ici m’arrêter sur un fait important. Dans la tradition juive, nommer quelqu’un où quelque chose, revient à prendre autorité sur cette  personne ou cette chose. Par exemple, les parents nomment leurs enfants, et ainsi, ils ont une autorité parentale sur eux. C’est-à-dire qu’ils ont la responsabilité d’éduquer leurs enfants et de leur apporter tout ce dont ils ont besoin pour se lancer dans la vie. L’autorité a deux faces : La rigueur dans l’éducation, qui peut mener à la répression, et l’amour qui écoute, comprend, console, chérit. Ces deux faces de l’autorité ont pour seul objectif le bien de l’enfant !

Il en est de même pour Dieu envers nous ! Abram s’est laissé nommer par Dieu, c’est-à-dire qu’il a accepté que Dieu prenne autorité sur lui. Il a accepté de dépendre de Dieu en tous points pour sa vie. En laissant Dieu prendre autorité sur lui en le nommant, il dit en substance, j’accepte de dépendre de Dieu, sachant que Celui-ci me reprendra, me conduira, m’enseignera et prendra pour ma vie les décisions les meilleures !

En reconnaissant que tout sera pour mon bien !

Lorsque Dieu demanda à Abram de quitter la maison de son père, Il dit textuellement : « Vas pour toi ! pour ta vie ! ». Abram devint Abraham. De même pour Saraï, elle fut nommée Sarah par Dieu ! Jacob devint Israël, etc…

En se laissant nommer par Dieu, l’homme accepte son autorité sur sa vie et permet ainsi à l’Eternel de le bénir (Barakh). L’adoration réside dans le fait d’accepter l’autorité de Dieu en lui obéissant : « Samuel dit: L'Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix de l'Eternel ? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers (1 Samuel 15 v. 22) » ; en s’agenouillant devant son créateur !

Les hommes de Babel ont refusé de se laisser nommer par Dieu : « Faisons-nous un nom (Genèse 11 v. 4) » ; « nommons-nous nous-mêmes !  ». Ils ont refusé l’autorité de Dieu sur leurs vies. Leur roi se nommait Nimrod, en hébreu, veut dire « celui qui se dresse contre », « Le rebelle ». La bénédiction réside dans le mot « barakh », s’agenouiller devant notre créateur ; la malédiction réside dans le fait de se dresser contre Dieu !

Quel est celui qui a parfaitement adoré Dieu ? Le Fils de l’homme ! (Ben Adam) pourquoi ? Dans le judaïsme, les sages disent que la création entière repose sur trois piliers (c’est la raison pour laquelle Dieu est trois fois Saint).

Le premier pilier est la dimension temporelle de la création, le second est le vivant et la matière, enfin le troisième est l’espace. Dans le premier pilier, nous avons les 365 jours de l’année, les 52 shabbatoth (shabbaths, ou semaines) les 26 jours de « kheguim », « חגם », c’est-à-dire les fêtes. La plus importante des fêtes est Yom Kippour, la fête du grand pardon.

Dans le deuxième pilier, nous avons le monde matériel comprenant le vivant et l’inerte. L’Adam a été « élu » pour être à l’image de Dieu. Parmi les hommes, ceux qui ont accepté l’autorité de Dieu, sont, entre autres, Noé, Shem, Abraham et les patriarches qui ont donné le peuple élu : Israël. Et en Israël, les prêtres étaient choisis parmi le peuple et le premier d’entre eux était le grand prêtre (le cohen gadol).

 Dans le troisième pilier, nous avons 100 000 galaxies (selon les astrophysiciens), parmi ces 100 000 galaxies une a été « élue » pour recevoir la vie. Dans cette galaxie, une planète l’a été aussi : La terre. Sur la terre, un pays : Israël, dans ce pays, une ville : Jérusalem. Dans cette ville, un lieu : Le temple, et dans ce temple, le Saint des Saints !Si nous reprenons le sommet de chaque pilier, nous avons la révélation centrale du maintien de l’univers, qui est le grand prêtre faisant l’aspersion du sang dans le Saint des Saints le jour de Yom Kippour. Or, nous savons que le grand prêtre par excellence n’est autre que Jésus le Messie (Mashiah), qui est venu dans le sanctuaire céleste avec son propre sang, en s’étant livré Lui-même comme sacrifice expiatoire  (Hébreux 9 v. 12).

Il est le sacrificateur perpétuel selon l’ordre de Melchisédek  (Hébreux 6 v. 20). En d’autres termes, le sacrifice de Jésus est le fait qui maintient l’univers. Pour les juifs, le messie (Mashiah) est celui qui fera le Tikkoun olam. C’est-à-dire celui qui réparera la brisure du monde. C’est exactement ce que Jésus a fait à la croix !

Permettez-moi de détailler un peu ce lien entre le Messie et la fête de Yom Kippour.

Le grand prêtre faisait l’aspersion du sang sur le propitiatoire « caporeth » « כפרת » de l’Arche, « Aron », « ארון » et devant celle-ci, sur le sol. L’Arche est le seul élément du temple qui n’a pas de dimensions finies, c’est-à-dire, que ses dimensions contiennent des demis. Les sages d’Israël disent que cela s’explique par le texte suivant : « Ils me ferons un sanctuaire et j’habiterai au milieu d’eux  (Exode 25 v.  8) ».

Le terme « habiter au milieu d’eux » n’est pas une bonne traduction. C’est « Veshraniti bethouram » c’est-à-dire « j’habiterai EN eux ».

Les sages d’Israël disent que l’Arche du Temple n’est que la moitié de celle-ci et que l’autre moitié doit être construite en nous. C’est ce qu’expliquait Paul aux Galates ! (Galates 2 v. 20) : « J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi ».

Je disais que le véritable adorateur était Jésus. Penchons-nous sur l’Arche qui est une représentation du Messie ( Mashiah). Ses dimensions étaient 1,5 coudée par 1,5 coudées par 2,5 coudées. Le produit de ces dimensions nous donne 5,625 coudées.

Faisons un peu de guématria. Adam s’écrit en hébreu « אדם », mais nous pouvons détailler chaque lettre afin de trouver le sens profond du nom « Adam ». Il y a donc le « Alpeh », « א », qui s’écrit en toutes lettres « אלף », sa valeur numérique est 111. Puis, nous avons le « Dalet », «ד », qui donne en toutes lettres « דלת », valeur numérique : 434. Et enfin, le « mèm » « מ », « מם », valeur numérique : 80. Le total de la valeur numérique de chaque lettre donne 625.

Nous retrouvons ce chiffre dans l’Arche ! 5,625 !

Maintenant, penchons-nous sur ce que contenait l’Arche : Les tables de la loi. Si nous prenons les initiales du décalogue, la somme des lettres est de 238 et si nous prenons les finales du décalogue, la somme des lettres est de 387. 238 plus 387 donnent 625. Là encore nous retrouvons la dimension Adamique. Mais précisons une réalité très importante, c’est la dimension Adamique dans son sens profond, c’est-à-dire dans la réalité de l’Adam selon la pensée de Dieu ! L’Adam qui adore ! Nous allons préciser cette vérité plus loin.

Jésus disait : « Je ne suis pas venu abolir la loi mais l’accomplir  (Matthieu 5 v. 17) », cette vérité était déjà inscrite dans le Saint des Saints. Nous pouvons donc en déduire que l’Arche est éminemment adamique. Christ est le dernier Adam. Poursuivons !

Si nous considérons le nom d’Adam en toutes lettres, nous trouvons le sens caché de ce nom :  « mitpalèl », « מתפלל », qui veut dire « prier ». L’Adam a été, dès l’origine, créé pour prier et adorer !

Revenons à l’Arche. Le résultat du produit des dimensions est 5,625 disions-nous. Nous venons de trouver la relation entre l’Arche et l’Adam selon Dieu, c’est-à-dire le dernier Adam, le Mashiah. Mais que veut dire le 5 devant ? 5 correspond à la lettre « Hé », « ה », en hébreu. Chaque lettre de l’alphabet hébraïque était représentée par un symbole. Le Aleph était une tête de bœuf, le Beth, une tente, le Dalet, une porte, etc…

Eh bien le Hé était représenté par un homme à genoux qui adorait en levant les bras au ciel. De plus chaque lettre a une signification propre en hébreu, et le « Hé » veut dire : « Le souffle de vie », « l’Esprit Saint » ou « un cri de triomphe et de joie ».

Nous pouvons donc résumer ce que nous venons de dire par : Le dernier Adam, le Christ, a adoré Dieu dans une entière obéissance à sa volonté : « ...ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix (Philippiens 2 v. 8) ». En s’offrant Lui-même comme sacrifice expiatoire et, Il a remporté la victoire sur satan. Le sacrifice de Jésus est l’accomplissement concret de la fête de Yom Kippour, et c'est un cri de triomphe et de joie !

Pour terminer, notons une chose importante.

Les sages d’Israël ont vu que la plénitude de la réalité de l’Arche était l’accomplissement de la fête de yom kippour « extérieurement », et l’établissement de cet accomplissement dans chaque homme qui l’accepte, « intérieurement ».

 En d’autres termes, et ce que les juifs qui ne reconnaissent pas Jésus ne peuvent comprendre, toute personne qui reconnait dans le sacrifice de Jésus cette réalité centrale, est bénie par Dieu (Barakh), qui lui donne la capacité de s’agenouiller au pied de la croix pour adorer Dieu. En recevant la Vie du Christ en elle, en acceptant l’autorité de Dieu sur sa vie, en mourant à elle-même, elle adore Dieu par la vie du Christ en elle, dans l’obéissance ! Cette personne adore Dieu en Esprit et en vérité : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité (Jean 4 v. 24) ». En Esprit car l’Esprit Saint est en elle, et en vérité car c’est par le Christ, qui est la vérité et sa vie en elle, qu’elle a la capacité d’adorer Dieu dans l’obéissance !Un peu plus haut nous disions que la réalité Adamique de l’Arche se trouvait dans l’Adam selon le cœur de Dieu.

Le sens profond de l’Adam est en Ish et Isha, l’homme et la femme. Les deux forment l’Adam. Il en est de même pour le Messie (Mashiah), la plénitude de son adoration se trouve dans son obéissance à la croix, et il en est de même pour son Epouse : « Et l’Esprit et l’église disent : Viens (Apocalypse 22 v. 17) ».

Frères et sœurs, la véritable adoration réside dans la reconnaissance que Dieu a tout accompli en Jésus-Christ. Et c'est notre volonté de nous laisser « nommer » par Dieu pour lui obéir, acceptant ainsi son autorité sur notre vie, par la vie du Christ en nous qui manifeste la réalité de la croix par le moyen de la foi. En un mot : La pentecôte !

 

Arthur KatzUn message de Philippe Dehoux
© Reproduction gratuite autorisée en indiquant l'auteur et la source bible-foi.com

 

Bonjour à tous,

En premier lieu, je voudrais remercier notre frère Frédéric, de me réserver un espace dédié, pour me permettre de partager mes « découvertes » issues du texte original de la Bible.
En effet, j’ai été souvent frustré, lors de mes méditations de la Parole de Dieu, car je ressentais au fond de moi que je passais à côté de vérités profondes, du fait de lire la Bible dans une traduction et non dans le texte original. Ce sentiment de frustration m'a conduit à me lancer dans l’apprentissage de l’hébreu.

Quelle ne fut pas ma surprise en constatant que de nombreux « secrets » se cachaient dans le texte original. L’hébreu est une langue orientale, mais de plus la Bible fut entièrement rédigée dans la PENSÉE orientale. Bien sûr la Torah le fut, mais également le nouveau testament, car bien que rédigé en grec, pour la plupart des livres, il fut pensé de manière hébraïque !

Le christianisme a perdu de vue cette réalité ! Et en se coupant du judaïsme, depuis les pères apologètes de l’Eglise ! Il n’a pas tenu compte de l’avertissement des premiers apôtres que nous retrouvons notamment dans actes 15, mais également dans de nombreuses épîtres de Paul et tout particulièrement celle aux Romains.
« C’est pourquoi moi, je suis d’avis de ne pas inquiéter ceux des nations qui se tournent vers Dieu, mais de leur écrire qu’ils s’abstiennent des souillures des idoles, et de la fornication, et de ce qui est étouffé, et du sang; car Moïse, dès les générations anciennes, a dans chaque ville ceux qui le prêchent, étant lu dans les synagogues chaque sabbat. »

« Car Moïse a dans chaque ville, ceux qui le prêchent, étant lu dans les synagogues chaque shabbat ».

Et oui… les frères issus des « nations » dans l’Eglise primitive, recevaient l’enseignement de la Torah dans les synagogues afin que ces « fameux secrets » leurs soient révélés. Mais depuis que le « païens » convertis au christianisme, ont été majoritaires dans l’Eglise, et qu’ils ont rejeté leurs frères issus du judaïsme, la compréhension hébraïque de la Bible leur a été voilé !

Je ne me suis pas contenté d’apprendre l’hébreu, mais j’ai également souhaité apprendre la culture du peuple juif dans les temps bibliques. En effet, certains passages de la Bible ne peuvent êtres saisis dans toutes leurs pensées que si nous sommes familiarisés avec cette culture.

Prenons un petit exemple : Regardez cette insert dans l’évangile de Jean !

« Au milieu de la nuit, on cria : Voici l’époux, allez à sa rencontre (Matthieu 25 v. 6) ». Ce texte de Matthieu que tout le monde connait, est très intéressant car il renferme une vérité magnifique.

Le verbe « crier » est, dans ce texte, employé au parfait, en grec, c’est-à-dire, qu’il est le résultat toujours présent d’une action passée. Pour comprendre la portée de cette vérité, il nous faut revenir à la résurrection de Jésus (Yéshoua).

« Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. Elle courut vers Simon Pierre et vers l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit : Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis. Pierre et l’autre disciple sortirent, et allèrent au sépulcre. Ils couraient tous deux ensembles. Mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre ; s’étant baissé, il vit les bandes qui étaient à terre, cependant il n’entra pas.
Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le sépulcre ; il vit les bandes qui étaient à terre, et le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, mais plié dans un lieu à part. Alors l’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi ; et il vit, et il crut  (Jean 20 v. 1 à 8) ».

Ce texte de la résurrection nous dit que le disciple que Jésus (Yéshoua) aimait, c’est-à-dire Jean, arriva au tombeau et il vit les bandes à terre.
« A terre » se dit « keimai », « κειμαι », en grec et cela signifie : A terre, allongé comme un mort, affaissé avec la forme ! Cela nous dit que les bandes que les disciples ont vu, n’était pas le résultat d’un « d’emmaillotage » d’un corps, mais que les bandes avaient gardées la forme du corps du Seigneur et s’étaient affaissées sur elles-mêmes. La mort n'a pu le retenir !

En d’autres termes, Jésus (Yéshoua) passa à travers les bandes lorsqu’il ressuscita, son corps traversa les bandes tout comme il traversa les murs de la chambre haute. Cela est aussi en rapport avec notre propre vie spirituelle. Dans la mesure où nous acceptons la mort de la croix dans notre vie, nous expérimenterons la vie de résurrection ; et cette vie de résurrection nous fera passer à travers tout ce qui peut nous lier en termes de péchés. La résurrection efface le pouvoir du péché, de la mort, et de notre vieille nature, le péché et la mort ne peuvent plus nous retenir.

Enfin, le texte nous dit que Jean entra, vit et il crut. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il vit le linge qui recouvrait le visage de Jésus, plié dans un endroit à part. Pourquoi le fait de voir ce linge fit croire Jean ?
Et bien dans la culture juive de l’époque, lorsque le maître de maison mangeait, s’il quittait la « table » en laissant son linge pour s’essuyer la bouche sur le sol (on mangeait allongé sur le coude gauche), et non plié, cela voulait dire qu’il avait terminé son repas et que son serviteur pouvait débarrasser. Mais s’il pliait son linge, alors cela voulait dire qu’il s’absentait un court instant et qu’il revenait bientôt.

Lorsque Jean vit le linge plié à part dans le sépulcre, il entendit la clameur de notre texte de Matthieu. Le Seigneur lui disait : « Je reviens bientôt ! », « l’Epoux revient ».
Frères et sœurs, la clameur : « Voici l’Epoux, allez à sa rencontre (Matthieu 25 v. 6) » retentit depuis ce jour, dans un présent continu. Cette clameur est le résultat présent de la résurrection. Oui, depuis la croix, le retour de Christ est ainsi proclamé à qui veut l’entendre, comme un cri ininterrompu.

Jean a eu la preuve de la résurrection de Jésus (Yéshoua), car les bandes n’avaient pas été ôtées, mais son corps les avait traversés, mais de plus, le linge du visage lui fit entendre la clameur : « l’Epoux revient » !

Je me propose donc, dans cet espace dédié, de vous faire part de mes découvertes à partir des textes originaux, mais également de partager avec vous cette culture juive qui nous permettra de mieux comprendre certains passages un peu obscurs de la Parole de Dieu, sur lesquels nous avons tendance à passer sans trop nous y attarder, alors que des « joyaux » Bibliques s’y trouvent !

Que le Seigneur nous accorde sa grâce afin que nous puissions mieux le connaître à travers la révélation de sa Parole !

  








 

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