Un Nazareth d’incrédulité

Un Nazareth d’incrédulité

Ne considérons jamais comme satisfaisante une vie de médiocrité spirituelle! Ne nous contentons jamais du « minimum vital », pourtant glorieux, qui est le pardon de nos péchés !

Pour quelle unique raison le Seigneur Jésus n’a-t-Il pu accomplir aucun miracle à Nazareth ? Et pour quelle raison y a-t-il si peu de miracles aujourd’hui dans la plupart des églises chrétiennes de notre pays ? Pour la même raison. Et pourtant, si nous avions recours au seul remède que Dieu nous propose pour résoudre ce problème, cela pourrait tout changer !

Après Son baptême d’eau, et après avoir été revêtu de la puissance du Saint-Esprit, Jésus Se rendit dans la ville où Il avait été élevé, pour annoncer clairement à Ses concitoyens quelle était Sa mission :

« L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s’assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. Alors il commença à leur dire : Aujourd’hui cette parole de l’Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie  (Luc 4 v. 18 à 21) ».

Mais tous ceux qui L’entendirent furent très étonnés de ces paroles, au point que Jésus a jugé nécessaire de leur dire : « Je vous le dis en vérité, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie  (Luc 4 v. 24) ».

Et le Seigneur leur rappela alors que, du temps d’Elie, lors de la grande famine, il y avait beaucoup de veuves en Israël, mais le prophète ne fut envoyé vers aucune d’entre elles pour être nourri, si ce n’est vers une pauvre veuve étrangère de Sarepta. Et que, du temps d’Elisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël, mais aucun ne fut guéri par le prophète, si ce n’est Naaman le Syrien, un étranger.

Ces paroles, au lieu de pousser les habitants de Nazareth à la repentance, les remplirent de fureur, au point qu’ils voulurent précipiter le Seigneur du haut de la montagne. On peut comprendre pour quelle raison les habitants de Nazareth ont été très étonnés des paroles du Seigneur. Car ils Le connaissaient depuis qu’Il était tout petit enfant, lorsque Joseph et Marie vinrent se réfugier dans ce village, après leur fuite en Egypte.

Jusqu’à ce que ce petit enfant ait atteint l’âge de trente ans, Il n’était pour les Nazaréens que le fils du charpentier, charpentier Lui-même. Jusqu’à cet âge, Jésus n’avait accompli à Nazareth aucun miracle, aucune guérison. Il n’avait chassé aucun démon, ni ressuscité aucun mort. Il n’était qu’un jeune homme exemplaire, fidèle à la synagogue, sans doute apprécié de tous pour Son honnêteté et Sa compétence, mais sans plus.

Et voici qu’à présent, Il vient Se présenter devant tous, Se déclarant Oint de Dieu, et envoyé pour les bénir, les guérir, les délivrer et leur faire bénéficier de toute la grâce de Dieu. Messie, en hébreu, signifie « Oint », tout comme « Christ » en grec. Donc, dès le début de Son ministère, le Seigneur Jésus Se proclame le Messie, l’Oint. Mais les Siens ne L’ont pas reçu. Au lieu de croire les paroles de Jésus, les Nazaréens ont continué à croire ce qu’ils connaissaient du passé sans histoires du Seigneur. Tout ce qu’ils connaissaient de Lui les a empêchés de Le voir sous un jour nouveau.

N’en est-il pas de même pour la majorité de ceux qui se convertissent à Christ, et dont la vie a été bouleversée par leur nouvelle naissance spirituelle ? Les membres de leur famille, et tous ceux qui les ont connus avant leur conversion, continuent à les voir comme ils étaient auparavant. Et cela les empêche bien souvent de recevoir le témoignage que ces nouveaux convertis voudraient leur donner.

Cela nous permet de comprendre pour quelle raison le Seigneur ne put faire à Nazareth aucun miracle. Car, pour qu’Il ait pu y accomplir des miracles, il aurait fallu que les Nazaréens croient à Ses paroles, ce qui ne fut pas le cas.

« Jésus partit de là, et se rendit dans sa patrie. Ses disciples le suivirent. Quand le sabbat fut venu, il se mit à enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens qui l’entendirent étaient étonnés et disaient: D’où lui viennent ces choses ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et comment de tels miracles se font-ils par ses mains ? N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit. Et il s’étonnait de leur incrédulité. Jésus parcourait les villages d’alentour, en enseignant  (Marc 6 v. 1 à 6) ».

C’est bien l’incrédulité des Nazaréens qui empêcha Jésus de faire des miracles. Il n’est pas écrit que le Seigneur n’a pas voulu faire des miracles, mais il est bien écrit qu’Il ne put faire là aucun miracle. Et que la cause de cette absence de miracles était l’incrédulité de ceux auxquels Il S’est adressé. Ce n’était donc pas la foi de Jésus qui était en cause. La foi de Jésus était parfaite, mais elle fut complètement bloquée par l’incrédulité des Nazaréens.

Cela signifie aussi que partout ailleurs, où Jésus a pu accomplir des miracles, ce fut en raison de la foi de ceux qui L’entendirent. Il est intéressant de constater que nulle part, dans les Evangiles, nous n’entendons Jésus dire : « Ma foi t’a guéri ». Mais, très souvent, Jésus a pu dire au malade ou à l’infirme guéri : « Ta foi t’a guéri ».

Il est également important de remarquer que Jésus ne Se présentait jamais devant les foules en leur disant : « Approchez-vous, tous les malades, et je vais vous guérir ». Mais Il commençait toujours par prêcher et enseigner, afin de stimuler la foi chez ceux qui L’écoutaient, exactement comme Il l’a fait à Nazareth au début de Son ministère.

Dans le passage de Marc que nous avons cité, il est écrit que Jésus parcourait les villages d’alentour, en enseignant. Car Il savait que « la foi vient de ce que l’on entend, et ce que l’on entend vient de la Parole de Dieu (Romains 10 v. 17) ». Cela a toujours été la méthode de Jésus : « Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité  (Matthieu 9 v. 35) » : « Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l’entendre et pour être guéris de leurs maladies  (Luc 5 v. 15) ».

« Il descendit avec eux, et s’arrêta sur un plateau, où se trouvaient une foule de ses disciples et une multitude de peuple de toute la Judée, de Jérusalem, et de la contrée maritime de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus pour l’entendre, et pour être guéris de leurs maladies  (Luc 6 v. 17) ». Les gens venaient d’abord pour L’entendre prêcher et enseigner, et ensuite pour être guéris de leurs maladies. Il y avait certainement un rapport étroit entre le fait d’entendre d’abord l’enseignement ou la prédication de Jésus, et le fait ensuite d’être guéris.

Bien-aimés, si l’incrédulité était la cause de l’absence de miracles à Nazareth, il en est exactement de même aujourd’hui.

Nous devons réaliser que dans notre pays, comme dans la plupart des pays dits « christianisés » depuis des siècles, les prédications et les enseignements n’ont pas développé la foi en la Vérité, mais bien plutôt enfoncé la quasi totalité du peuple « chrétien » dans la religiosité et dans l’incrédulité vis-à-vis de la Parole de Dieu. Voilà pourquoi, lorsqu’on commence à enseigner la pure Vérité de la Parole de Dieu à ce peuple « chrétien », celui-ci, dans son immense majorité, ne la reçoit pas.

Par exemple, quand on enseigne depuis des siècles, dans certaines religions chrétiennes, que nous devons accepter la maladie comme une souffrance nécessaire pour que nous puissions glorifier Dieu, ou pour l’offrir à Christ afin de contribuer à l’expiation des péchés du monde, il est très difficile de faire changer de conviction ceux qui sont persuadés détenir la « vérité » qui leur a été enseignée par leur « grande religion » historique si puissante !

Note de bible-foi.com

Sans vouloir affaiblir le message de notre cher frère, il est cependant bon de nous souvenir quand même que Dieu s'est servi de la maladie en tant qu'épreuve, pour accomplir une œuvre de révélation profonde chez Son serviteur Job. Je dois rajouter que le Seigneur a permis la maladie dans ma propre vie, ce qui a eu pour conséquence d'expérimenter un réel abandon plus profond entre Ses mains.

Une foi la leçon apprise, Job proclame : « Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon œil t'a vu. C'est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre (Job 42 v. 5) », Dieu a rétabli Son serviteur. Mais d'une manière générale, nous sommes d'accord sur le fait que l'église du Seigneur a vraiment  perdu quelque chose dans ce domaine, et dans d'autres d’ailleurs.

Ils sont persuadés que leur grande religion n’a certainement pas pu se tromper à ce point depuis des siècles. Et qui sommes-nous pour leur dire qu’ils se trompent et qu’ils croient à des mensonges ? Si, aujourd’hui, la cause du manque de miracles est toujours l’incrédulité, la solution employée et préconisée par le Seigneur pour obtenir des miracles est aussi toujours la même.

Cette solution est simple : Prêcher et enseigner. Mais il ne s’agit pas de prêcher et d’enseigner n’importe quoi. Il s’agit de prêcher et d’enseigner la pure Vérité de la Parole de Dieu, sans rien y ajouter ni rien en retrancher.

Quelques années après ma conversion, dans notre belle église qui me semblait si vivante, nous avons reçu un évangéliste américain, dont c’était le premier voyage en France. Ce frère a exercé sur ma vie une profonde influence, et il est très vite devenu un ami. J’étais son interprète, et je me souviens de sa première réunion, comme si c’était hier. Il donna un beau message, rempli de foi et de la puissance du Saint-Esprit.

A la fin de la réunion, tout heureux de ce que j’avais vécu, je vis pourtant ce frère me prendre à part sur l’estrade, des larmes dans ses yeux, et me dire : « Quelle incrédulité dans cette église » ! Ce fut un choc pour moi. Et il ajouta aussitôt : « Il va falloir prêcher la Parole » !

Ce frère avait très bien compris que l’antidote à employer contre l’incrédulité, c’était la prédication de la Parole. Effectivement, après une semaine de prédications enflammées, nous avons entendu plusieurs témoignages de guérisons. Mais, pour ce frère, cela n’avait rien à voir avec les miracles qu’il pouvait voir constamment ailleurs dans le monde.

Effectivement, après sa mission en France, il m’écrivit une lettre du Canada, où il me décrivait certains des grands miracles qu’il avait pu voir dans ses réunions, notamment des dents neuves qui avaient jailli dans des bouches édentées, ce qui m’avait particulièrement impressionné : « Un jeune homme avait quinze dents pourries. Quelques minutes après la prière, le Seigneur lui a redonné quinze belles dents neuves, vivantes et parfaites. Au cours d’une réunion suivante, une jeune fille, qui avait un trou à la place d’une dent, a vu une belle dent toute neuve jaillir dans le trou, en repoussant au-dehors ce qui restait de l’ancienne dent ».

Oui, rien n’est impossible à notre Dieu, et tout est possible à celui qui croit. Mais c’est bien là le problème, il nous faut croire.

Et croire, c’est simplement faire confiance à notre Dieu et à Sa Parole, telle qu’elle est écrite, sans tenir aucun compte de ce que nos sens, nos pensées et nos sentiments nous disent, lorsque ce qu’ils nous disent est contraire à la Parole de Dieu. Prenons comme modèle de foi notre père Abraham, qui crut, sans considérer l’état de son corps (Romains 8: 18 et 19). Frères et sœurs, si nous prions pour un miracle dans un domaine quelconque de notre vie, en accord avec la Parole de Dieu, et s’il ne se passe rien, ce n’est jamais la faute du Seigneur. Mais nous devons accepter de nous remettre en question, et demander au Seigneur de nous éclairer sur ce qui peut bloquer ou retarder la manifestation de ce miracle.

En général, la raison est toujours la même : Nous avons reçu dans notre cœur une interprétation de la Parole de Dieu qui n’est pas la bonne, et qui a causé en nous de l’incrédulité par rapport à la Vérité.

Par exemple, pour reprendre le cas de la guérison, on a pu nous enseigner que nous ne pourrons jamais être guéris, si nous n’avons pas d’abord mis en règle telle ou telle chose dans notre vie, si nous n’avons pas pardonné à tous ceux qui nous ont offensés, si nous ne sommes pas assidus aux réunions, à l’étude de la Bible et à la prière, si nous n’avons pas payé notre dîme, etc…

Il est très improbable que tous ceux que Jésus a guéris au cours de Son ministère aient satisfait à toutes ces exigences. Mais ils étaient tout simplement certains qu’en s’approchant de Jésus, ils seraient guéris. Il est vrai que des chrétiens qui n’ont pas pardonné, ou qui n’ont jamais voulu régler leurs dettes, par exemple, puissent en éprouver une mauvaise conscience, à cause des enseignements qu’ils ont reçus, et que cette mauvaise conscience, ce sentiment de culpabilité, les a empêchés d’avoir la foi pour être guéris.

Mais, de la part des malades qui sont venus à Lui pour être guéris, le Seigneur Jésus n’a jamais exigé aucune autre condition que la foi en Lui. N’oublions pas non plus que tous ces malades étaient des pécheurs, Juifs ou païens. Le fait qu’ils étaient pécheurs ne les a pourtant pas empêchés de recevoir du Seigneur ce qu’ils étaient venu chercher auprès de Lui, parce qu’ils étaient convaincus qu’Il le leur accorderait.

Rappelez-vous le femme qui avait une perte de sang depuis douze ans : « Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule par derrière, et toucha son vêtement. Car elle disait : Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie. Au même instant la perte de sang s’arrêta, et elle sentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Jésus connut aussitôt en lui-même qu’une force était sortie de lui ; et, se retournant au milieu de la foule, il dit : Qui a touché mes vêtements ? Ses disciples lui dirent: Tu vois la foule qui te presse, et tu dis : Qui m’a touché ? Et il regardait autour de lui, pour voir celle qui avait fait cela. La femme, effrayée et tremblante, sachant ce qui s’était passé en elle, vint se jeter à ses pieds, et lui dit toute la vérité. Mais Jésus lui dit: Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix, et sois guérie de ton mal  (Marc 5 v.  27 à 34) ».

Elle entendit parler de Jésus, comme tant d’autres. Et qu’a-t-elle sans doute entendu dire ? « Tu devrais aller voir cet homme. Il suffit de toucher son vêtement pour être guéri ». Cette femme crut à ces paroles, et elle se mit en route avec foi. Elle était convaincue qu’elle serait guérie si elle pouvait toucher les vêtements du Seigneur. Elle parvint à remplir la condition qu’elle s’était fixée, et elle reçut son miracle.

Et Jésus lui a bien dit que c’était sa foi qui l’avait guérie, et pas seulement la puissance qui était sortie de Lui. La puissance du Seigneur aurait été complètement inactive, si cette femme ne l’avait pas déclenchée par sa foi. La conclusion est simple : Nous baignons, dans notre pays, dans un véritable Nazareth d’incrédulité. Pas seulement au niveau des grandes églises historiques, comme l’Eglise Catholique ou les Eglises Réformées, mais aussi dans la plupart des églises dites de Réveil ou du Plein Evangile !

La solution divine, pour éradiquer cette incrédulité, est simple, et elle est toujours la même : Prêcher et enseigner toute la pure Parole de Dieu, avec persévérance et insistance. Cela me rappelle le témoignage d’un prophète américain, à présent décédé, qui avait commencé son ministère en tant que pasteur. Nommé dans une certaine église, il avait constaté que la plupart de ses membres étaient malades et dépendants de la médecine. Le Seigneur lui mit à cœur d’organiser une réunion hebdomadaire supplémentaire, consacrée uniquement à enseigner tout ce qui concernait la guérison divine par la foi en l’œuvre de Christ à la croix.

Pendant six mois, il ne se passa rien. Les gens commençaient à se décourager. Mais brusquement, au bout de six mois, il se produisit une première guérison. Puis d’autres suivirent. Et lorsque ce pasteur quitta cette église, plusieurs années plus tard, il a pu témoigner que tous les malades de son église avaient été guéris. Et même un frère très âgé qui avait un cancer. Le pasteur avait refusé de le voir mourir dans cet état, et ce frère fut guéri.

Ce pasteur avait ajouté qu’il ne se souvenait que d’un ou deux miracles instantanés. Tous les autres malades avaient été guéris par leur propre foi, grâce aux enseignements reçus. Prions donc que le Seigneur envoie des ouvriers fidèles et qualifiés pour enseigner la pure Parole de Dieu, seule capable de nettoyer les cœurs de tous les mensonges de l’ennemi et de toutes les traditions humaines qui peuvent s’y trouver, afin de les remplacer par la Vérité qui affranchit.

Inutile de prier que Dieu nous envoie un réveil, comme si c’était Lui qui empêchait ce réveil de se produire, et qu’il fallait Le supplier de nous en accorder un. Faisons ce qui nous est recommandé par l’apôtre Paul : « Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et Christ t’éclairera  (Éphésiens 5 v. 14) ». Le vrai réveil commence par chacun de nous, si nous nous plaçons devant le Seigneur pour Le prier d’ouvrir les yeux de notre entendement, afin que nous puissions voir, sur le plan spirituel, tout l’héritage que Christ nous a acquis à la croix, et que nous possédons donc déjà (Éphésiens 1 v. 16 à 19) ».

Arrêtons de demander à Dieu de nous donner ce qui nous appartient déjà. Mais croyons simplement que nous le possédons, et nous le verrons se manifester. Marchons dans la nouvelle identité qui est la nôtre en Christ (Ephésiens 4 v.  22 à 24). Nous avons été délivrés de toute la puissance des ténèbres, et transportés dans le Royaume du Fils de l’amour de Dieu (Colossiens 1 v. 13 et 14).

Nous avons reçu, au nom de Jésus, toute puissance sur toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra nous nuire (Luc 10 v. 19). Il nous a guéris de toute maladie et de toute infirmité (Esaïe 53 v.  4 et 5 ; Matthieu 8 v. 16 et 17 ; 1 Pierre 2 v. 24). Nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés (Romains 8 v. 37). Nous pouvons tout par Celui qui nous fortifie (Philippiens 4 v. 13).

Ne considérons jamais comme satisfaisante une vie de médiocrité spirituelle. Ne nous contentons jamais du « minimum vital », pourtant glorieux, qui est le pardon de nos péchés. Car beaucoup d’autres bénédictions nous ont été acquises en Christ, par Son œuvre à la croix. Connaissons-les, et croyons qu’elles sont à nous personnellement. En Jésus, toutes les promesses de Dieu sont oui et amen (2 Corinthiens 1 v. 20).

Soyons déterminés à recevoir de notre Dieu d’amour toute la lumière et toute l’aide dont nous avons besoin, afin d’entrer pleinement dans Sa volonté parfaite pour notre vie. Il y va de Sa gloire pleine et entière, et aussi de notre parfait bonheur !

 

Arthur Katz  Un message de Henri Viaud-Murat
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