Symptômes et circonstances

Symptômes et circonstances

Réalisez-vous que ce n’est pas le symptôme ou le problème qui est la chose la plus importante, mais que c’est notre réaction face au symptôme ou au problème qui est la chose la plus importante?

Comment réagir lorsque nous sommes confrontés à divers symptômes inquiétants, ou à toutes sortes de circonstances négatives dans notre vie ? Selon notre réaction, nous connaîtrons immanquablement la victoire ou la défaite.

Vous ressentez une douleur inhabituelle dans votre corps. Au début, vous n’y faites pas trop attention, pensant qu’elle va passer. Mais la douleur persiste. Comment réagissez-vous à ce moment-là ? A quoi pensez-vous alors ? Est-ce que vous commencez à vous inquiéter ? Pensez-vous à quelque chose de grave ? Entretenez-vous toutes sortes de pensées négatives ?

Est-ce que vous commencez à chercher les solutions que tout le monde cherche dans le monde ? Est-ce que vous faites une recherche sur internet pour tenter de diagnostiquer ces symptômes ? Prenez-vous sans tarder rendez-vous avec un médecin, avec la pensée que vous pourrez prier d’une manière « plus ciblée », si vous savez à quoi vous avez affaire ?

Supposez à présent que vous traversiez des circonstances particulièrement désagréables. Par exemple, vous avez reçu un avertissement pour une faute professionnelle involontaire, et vous risquez un licenciement. Vous faites-vous du souci en pensant à ce qui pourrait alors vous arriver ? Commencez-vous à paniquer, et à voir les choses en noir ?

Avez-vous tendance à toujours voir le côté négatif des choses, et à vous faire du souci pour tout et n’importe quoi ?

Comment caractériseriez-vous ces différentes réactions qui viennent d’être décrites ? Diriez-vous que ce sont des réactions spirituelles, ou des réactions charnelles ? Elles sont manifestement charnelles !

Réalisez-vous que ce n’est pas le symptôme ou le problème qui est la chose la plus importante, mais que c’est notre réaction face au symptôme ou au problème qui est la chose la plus importante. Si nous réagissons dans la chair, c’est-à-dire dans l’incrédulité, nous ne pourrons jamais espérer trouver une solution radicale, pleinement satisfaisante et définitive à notre problème. Tandis que si nous réagissons dans l’esprit, c’est-à-dire dans la foi, alors nous pourrons recevoir du Seigneur la solution parfaite, parce que tout ce qui nous vient du Seigneur est parfait.

Déjà, nous devrions comprendre que le fait de nous inquiéter, devant une circonstance ou un symptôme qui nous semble grave ou négatif, signifie que nous ne faisons pas confiance au Seigneur, et que nous allons alors chercher à résoudre nous-mêmes ce problème, ou en ayant recours à des solutions inspirées par la chair. Or Jésus a dit : « C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie  (Jean 6 v. 63) ».

Dieu seul est Esprit et Vie. Et seules Ses Paroles sont Esprit et Vie. Tout ce qui vient de la chair, du monde, et de la terre ne sert à rien. C’est-à-dire qu’elle n’a absolument aucune utilité réelle devant Dieu et devant l’éternité.

S’adressant à Satan, Jésus a dit aussi : « Arrière de moi, Satan. tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes  (Matthieu 16 v. 23) » ; « Arrière de moi, Satan. car tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n’as que des pensées humaines  (Marc 8 v. 33) ».

En fait, Jésus répondait à Pierre, qui, animé d’une pensée toute humaine et toute charnelle, voulait L’empêcher d’aller mourir à la croix. Le Seigneur avait alors discerné que les paroles prononcées par Pierre étaient directement inspirées par Satan. Satan possède donc le pouvoir de nous envoyer ses pensées, et il ne s’en prive pas. Parce qu’il sait que la plupart des chrétiens ne se soucient pas de discerner l’origine de leurs pensées, ni de les amener captives à l’obéissance de Christ.

Le Seigneur dit clairement à Pierre que ses pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes. Cela signifie que, depuis la chute, les pensées de Satan ont envahi les pensées des hommes, qui sont alors devenues des pensées charnelles.

La chair est une puissance de péché et de mort qui reste attachée à notre corps mortel. Elle est directement reliée à Satan. La chair a des pensées, des passions, des désirs et des sentiments qui sont en fait ceux de Satan, et qui sont directement opposés à ceux de Dieu et de notre esprit régénéré. Lorsque nous nous convertissons à Dieu, et que nous acceptons Jésus-Christ comme notre Sauveur et Seigneur, notre esprit passe par une nouvelle naissance. Il reçoit la pleine justice et la pleine sainteté de Dieu, et passe de l’état de « vieil homme » à celui « d’homme nouveau » en Christ.

Toutefois, notre âme, qui est notre personnalité consciente, ne passe pas par une nouvelle naissance à notre conversion. Elle reste entièrement contrôlée par la chair, et a besoin de passer par un renouvellement complet. Elle a besoin d’être purifiée, sanctifiée, perfectionnée, grâce à l’action conjointe de la Parole de Dieu et du Saint-Esprit. Mais cette purification de notre âme ne peut se faire que si nous en réalisons la nécessité absolue, et si nous sommes déterminés à travailler avec le Seigneur à cette purification.

C’est alors que l’Esprit et la Vie de Dieu peuvent pénétrer progressivement dans notre âme, et que nous devenons ainsi des instruments de plus en plus utiles entre les mains de Dieu. Sans cette purification de notre âme, nous ne seront guère utiles au Seigneur. Bien au contraire, nous continuerons à servir d’instruments utiles au malin, car les pensées de Satan continueront à être les nôtres.

Par exemple, le fait de nous inquiéter, en présence de circonstances ou de symptômes négatifs, traduit en nous la présence de pensées charnelles. En outre, nous désobéissons à la volonté du Seigneur, clairement exprimée dans Sa Parole, qui nous dit ceci : « Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ  (Philippiens 4 v. 6 et 7) ».

« Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable; et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous  (1 Pierre 5 v.  6  et 7) ».

Le verbe grec traduit par « se décharger » signifie en fait : « Jeter, faire retomber sur quelqu’un ». C’est l’image d’un camion-benne qui décharge toute sa cargaison. Si nous nous déchargeons complètement de TOUS nos soucis sur le Seigneur, qui désire S’en occuper Lui-même, comment pourrions-nous ensuite avoir la moindre inquiétude en quoi que ce soit ?

Surtout si nous pouvons aussi nous appuyer sur une promesse ou une parole de Dieu. Lorsque Paul demande aux Philippiens de faire connaître à Dieu nos besoins, il ajoute : « ...avec actions de grâces ». C’est-à-dire en remerciant Dieu de nous avoir écoutés, parce que nous avons prié en accord avec Sa volonté.

« Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée  (1 Jean 5  v. 14 et 15) ».

Le chrétien qui s’inquiète de quoi que ce soit est donc celui qui n’a pas appris à se décharger complètement sur le Seigneur de tous ses problèmes et de tous ses soucis, quels qu’ils soient. Pourquoi ne le fait-il pas ? Parce qu’il n’a pas compris que son Dieu, dans Son amour, peut et veut S’occuper personnellement de tous les aspects de sa vie, et régler tous ses problèmes, en accord avec Sa volonté parfaite, qui est toujours bonne et agréable !

Alors ce chrétien va péniblement s’efforcer de trouver lui-même une solution à ses problèmes, ou un moyen de se débarrasser de tous ses soucis. Mais peut-il espérer mieux le faire que Dieu ? Cela ne peut être qu’une source continuelle de stress permanent, qu’une occasion de vivre dans la crainte constante de voir les choses empirer, de voir les symptômes s’aggraver et devenir des montagnes infranchissables, et de subir des circonstances toujours plus angoissantes !

Est-ce ce genre de vie que le Seigneur a prévue pour Ses enfants ? Certainement pas. Il voudrait au contraire que nous puissions entrer et vivre en permanence dans Son repos, qui n’est autre que le repos de la foi, lorsque nous la plaçons en Dieu et en Sa Parole.

« Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent. Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu’il dit: Je jurai dans ma colère: Ils n’entreront pas dans mon repos! Il dit cela, quoique ses œuvres eussent été achevées depuis la création du monde. Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour :

Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour. Et ici encore: Ils n’entreront pas dans mon repos! Or, puisqu’il est encore réservé à quelques-uns d’y entrer, et que ceux à qui d’abord la promesse a été faite n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance, Dieu fixe de nouveau un jour-aujourd’hui-en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs. Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance  (Hébreux 4 v. 1 à 11) ».

Ce repos de Dieu, qu’Il réserve à ceux qui attachent leur foi à Sa Parole, leur permet de se reposer de leurs propres œuvres. Cela ne signifie pas que nous n’aurons plus rien à faire, bien au contraire. Mais cela signifie que nous n’aurons plus à nous soucier de produire nos propres œuvres, ce qui est épuisant, mais que Dieu nous conduira Lui-même dans les œuvres qu’Il a préparées d’avance pour nous.

« Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions  (Ephésiens 2 v. 4 à 10) ».

De même que nous avons été sauvés par la grâce divine, Dieu, dans Sa grâce, a préparé pour nous de bonnes œuvres, pour que nous les pratiquions. Mais cela implique que nous cessions ne nous occuper de nos propres œuvres, ce qui ne nous est d’aucune utilité. Il nous suffit de savoir que, dans Sa grâce, Dieu a préparé pour chacun de nous des œuvres parfaites, et de nous attendre à ce qu’Il nous y conduise fidèlement Lui-même, ou qu’Il les place Lui-même sur notre chemin.

Ainsi, lorsque nous observons dans notre corps, par exemple, des symptômes, ou si nous traversons des circonstances que Satan nous envoie pour tenter de nous inquiéter, apprenons à discerner quelles sont les pensées qui nous viennent aussitôt! Et refusons de laisser entrer dans nos âmes les pensées qui ne sont manifestement pas en accord avec ce que Dieu nous dit dans Sa Parole ou par Son Esprit.

Par exemple, si la pensée suivante nous vient : « C’est peut-être un début de cancer ! », ou bien : « Tu ne t’en sortiras pas cette fois ! », comment réagissons-nous ? Nous devons absolument prendre l’habitude d’évaluer ces pensées à la lumière de la Parole de Dieu, en nous posant la question suivante : « Qu’est-ce que Dieu dit dans Sa Parole à ce sujet ».

Concernant un symptôme qui pourrait être inquiétant, Dieu nous dit dans Sa Parole que, sur la croix, Il a fait porter par Son Fils Jésus non seulement nos péchés, mais aussi nos maladies et nos infirmités, afin de nous en délivrer. Nous lisons aussi dans la Bible que Dieu est l’Eternel qui guérit, et que le Seigneur Jésus a toujours guéri, sans aucune exception, tous les malades qui se sont présentés à Lui pour être guéris : « Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies  (Matthieu 8 v. 16 et 17) ».

Connaissant ces Paroles, nous pouvons alors prendre position, face à ces symptômes, et dire : « Je refuse d’accepter dans mon corps ces symptômes, et je les rejette au nom de Jésus, parce qu’Il S’est chargé de toutes mes maladies et infirmités ». Et nous demeurons alors dans la foi que nous avons déjà été guéris par les meurtrissures de Jésus.

Concernant une circonstance négative que nous pourrions traverser, par exemple une période de chômage où nous avons perdu tous nos revenus, nous pouvons alors nous appuyer sur ces versets : « Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, selon qu’il est écrit: Il a fait des largesses, il a donné aux indigents; Sa justice subsiste à jamais. Celui qui Fournit de la semence au semeur, Et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice. Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces  (2 Corinthiens 9 v.  8 à 11) ».

« Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ  (Philippiens 4 v. 19) ».

Y a-t-il là matière à s’inquiéter, lorsque nous plaçons notre confiance en Celui qui est Fidèle et Véritable ? Nous pourrons toujours trouver dans la Parole de Dieu une promesse ou une parole dont nous pourrons nous emparer pour faire face victorieusement à toute circonstance et tout symptôme négatifs.

Bien-aimés, apprenons à nous élever au-dessus des symptômes et des circonstances, pour ne pas nous laisser ni décourager ni inquiéter par ceux qui ne manqueraient pas de nous inquiéter, si nous gardions nos regards fixés sur eux, au lieu de les garder fixés sur le Seigneur et Sa Parole! Nous sommes toujours transformés à l’image de ce que nous contemplons.

Si nos yeux restent fixés sur la circonstance pénible ou le symptôme douloureux, nous les ferons grandir et grossir démesurément, parce que nous ouvrons alors la porte au diable, qui se trouve derrière ce symptôme ou cette circonstance. Mais si nos yeux restent fixés sur le Seigneur et Sa Parole vivifiante, ce symptôme ou cette circonstance deviendront insignifiants, parce que nous ouvrons alors la porte au Seigneur et à Ses solutions miraculeuses.

« Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles (2 Corinthiens 4 v. 17 et 18) » .

« Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit  (2 Corinthiens 3 v. 18) ».

« C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus, qui a été fidèle à celui qui l’a établi  (Hébreux 3 v. 1 et 2) ».

« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée  (Hébreux 12 v. 1 à 3) ».

Les verbes grecs traduits par « considérer » signifient : « Garder attentivement les yeux fixés sur quelqu’un ou quelque chose, méditer, fixer du regard ». Les yeux de notre intelligence et de notre cœur doivent être constamment fixés sur Celui qui nous donne la foi en Lui et qui l’amène à la perfection. Une foi parfaite, c’est une foi qui n’est fixée que sur le Seigneur et Sa Parole, sans être distraite ni inquiétée par les circonstances ou les symptômes négatifs.

Cette foi, Dieu nous l’a déjà donnée (Romains 12 v. 3). Sachons toujours l’employer de la bonne manière, et nous aurons alors pleinement accès à la toute-puissance de notre Dieu d’amour. Employer notre foi de la bonne manière, c’est décider de ne croire qu’au Seigneur et à Sa Parole, et refuser de croire à tout ce que nous voyons ou ressentons, quand c’est contraire à ce que la Parole de Dieu affirme.

Et si nous avons du mal à le faire, n’hésitons jamais à aller hardiment devant le trône de la grâce, afin d’être secourus dans tous nos besoins par Celui qui a été tenté comme nous en toutes choses, mais sans jamais commettre de péché.

Le plus souvent, quand nous avons du mal à faire confiance à Dieu, c’est à cause d’un esprit de condamnation, de culpabilité ou d’indignité. Le malin a réussi à nous convaincre que nous ne méritons pas que Dieu S’intéresse à nous, et qu’Il n’écoutera pas nos prières. N’oublions jamais que le Seigneur Jésus, dans Son corps sur la croix, a été fait péché et malédiction pour nous (2 Corinthiens 5 v. 21 ; Galates 3 v. 13).

Son sang précieux versé pour nous nous a purifiés de tout péché, et nous purifie en permanence, lorsque nous marchons dans la lumière, c’est-à-dire lorsque nous marchons humblement, en reconnaissant nos torts dès que le Saint-Esprit nous le montre, et aussi lorsque nous marchons dans l’amour ( 1 Jean 1 v. 7 et 9 ; 2 v. 10).

Ayons l’humilité de reconnaître que le Seigneur a fait de nous de nouvelles créations en Lui, et qu’Il nous a rendus dignes de bénéficier de tout l’héritage glorieux qu’Il nous a acquis par Son sacrifice. A Lui seul soit toujours toute la gloire !

 

Arthur Katz  Un message de Henri Viaud-Murat
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