Afin que nous vivions pour la justice!

Afin que nous vivions pour la justice!

Voici une parole que nous devons bien comprendre! Mais nous ne pouvons la comprendre que si nous avons d’abord bien compris l’œuvre de la croix, et le don de la grâce de Dieu en Christ.

Voici le verset d’où est tirée cette phrase : « Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris (1 Pierre 2 v. 24) ».

Certains peuvent se demander pourquoi, dans le même verset, Pierre associe la guérison de nos maladies et l’expiation de nos péchés. La raison est toute simple. La maladie et la mort sont entrés dans le monde par le péché d’Adam et d’Eve : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché (Romains 5 v. 12) ».

La maladie n’est qu’un signe avant-coureur de la mort. Elle est la conséquence directe du péché, que ce soit notre péché, ou le péché que nous avons hérité de nos ancêtres. Car, avant le péché, il n’y avait aucune maladie ni aucune mort dans le jardin d’Eden, de même qu’il n’y a aucune maladie ni aucune mort dans le Royaume de Dieu.

En expiant le péché du monde sur la croix, le Seigneur Jésus a détruit la cause unique de la malédiction qui pesait sur nous, malédiction dans laquelle figurent toutes nos maladies et toutes nos infirmités. En outre, en portant nos péchés dans son corps sur la croix, le Seigneur Jésus nous a nécessairement conféré sa justice, car, en nous libérant de tous nos péchés, Il nous a aussi libérés de notre nature de péché, pour faire de chacun nous une nouvelle créature, aussi juste et sainte que Dieu Lui-même.

« Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu (2 Corinthiens 5 v. 21) ».

Jésus est devenu péché dans Son corps sur la croix, afin que nous devenions justice de Dieu EN LUI. En dehors de Christ, point de justice. Mais lorsque nous sommes EN LUI, nous devenons automatiquement un être nouveau, aussi juste qu’Il l’est Lui-même.

En effet, comment le moindre péché, la moindre parcelle d’une nature de péché, pourraient se trouver EN CHRIST ?

L’apôtre Paul nous exhorte « à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité (Ephésiens 4 v. 24) ».

Si Paul nous exhorte à « revêtir l’homme nouveau » que nous sommes en Christ, cela signifie que cet homme nouveau n’est autre que notre esprit régénéré, et que nous devons apprendre à manifester dans notre vie pratique l’homme nouveau que nous sommes dans notre esprit.

C’est le sens de ce que l’apôtre Pierre exprime dans le verset que nous avons cité au début de cet article : « Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ». « Vivre pour la justice » ne signifie pas la même chose « qu’être justice de Dieu en Christ ».

« Être justice de Dieu en Christ » est un état spirituel. « Vivre pour la justice » est une marche pratique, par laquelle nous manifestons dans notre vie de tous les jours ce que nous sommes en esprit : « Vivre pour la justice » est une autre manière de dire « marcher selon l’esprit ».

Si nous voulons vivre pour la justice, nous devons avoir bien compris ce que signifie « être morts au péché ».

« Être morts au péché » signifie que Christ, en nous entraînant avec Lui dans Sa mort, a coupé définitivement tout lien qui nous reliait au péché, et nous a conféré Sa nature parfaitement juste. Il s’agit d’une position spirituelle EN CHRIST, qui est définitivement acquise, une fois pour toutes! En Christ, nous sommes devenus justice même de Dieu.

Toutefois, pour que nous puissions vivre concrètement selon cette justice, notre intelligence doit être renouvelée. Notre âme doit être débarrassée de tous les mensonges qui nous empêchent de comprendre ce que nous sommes en Christ. Nous devons sans cesse réfléchir à ce que représente notre nouvelle naissance spirituelle, et nous habituer à nous identifier à l’homme ou à la femme nouvelle que Jésus affirme que nous sommes en Lui, par Sa grâce pure.

Nous devons cesser de nous regarder comme étant des pécheurs par nature, même s’il nous arrive encore de pécher, parce que nous n’avons pas encore atteint la perfection pratique. En Christ, nous sommes devenus des justes par nature. Nous devons cesser de garder nos yeux fixés sur les chutes, les imperfections et les péchés que nous pouvons encore commettre, pour les garder fixés sur Christ, sur Son œuvre à la croix, et sur la nouvelle personne que nous sommes en Lui.

Si nous sommes conscients que nous avons péché, le Saint-Esprit nous pousse aussitôt à la repentance. Et lorsque nous nous repentons, le sang de Jésus purifie aussitôt notre conscience. Plus rien n’empêche alors le Seigneur de nous guérir de toute maladie, si nous en avons besoin. Dès lors, nous pouvons comprendre pourquoi l’apôtre Pierre associe la guérison de nos maladies au fait que Jésus a porté nos péchés dans Son corps sur la croix.

Étant donné que la maladie est la conséquence du péché, nous pouvons comprendre que, puisque le péché a été ôté, la maladie n’a plus de raison d’être. Aucune maladie ne peut subsister, si toute cause de maladie est supprimée. C’est la raison pour laquelle le Seigneur Jésus a toujours guéri tous les malades qui sont venus à Lui pour être guéris! Parce qu’Il était d’abord venu pour expier leurs péchés.

Souvenez-vous de l’histoire du paralytique descendu du toit par ses quatre amis aux pieds de Jésus.

« Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au dedans d’eux: Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul? Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au dedans d’eux, leur dit : Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos cœurs ? Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant: Nous n’avons jamais rien vu de pareil (Marc 2 v. 5 à 12) ».

Nous voyons clairement, dans ce passage, que la guérison de cet homme a été la conséquence directe du pardon de ses péchés. C’est parce que le Seigneur Jésus a pris dans Son corps nos péchés sur la croix, que nous avons ensuite été guéris par Ses meurtrissures.

Les chrétiens qui n’ont pas compris que la guérison de nos maladies est comprise dans l’œuvre de la croix, en tant que conséquence de l’expiation de nos péchés, ne peuvent pas non plus comprendre qu’une fois leurs péchés pardonnés, ils ont un droit légal à la guérison de toutes leurs maladies. La guérison de nos maladies est même la preuve que nos péchés ont été pardonnés. C’est la preuve que nous sommes devenus, en Christ, justice même de Dieu.

Comment la moindre maladie pourrait-elle subsister dans le corps d’un chrétien qui a compris et accepté la vérité qu’il est justice de Dieu en Christ ? En nous rendant malades, Satan essaye de nous faire croire que nous ne sommes pas justes en Christ. Ou, plutôt, il profite du fait que la plupart des chrétiens ignorent qu’ils sont justes en Christ pour les rendre malades.

Si nous vivons en permanence dans la conscience que Dieu nous a conféré Sa justice, nous pourrons toujours résister victorieusement à toute tentative de Satan de nous attaquer ou de nous rendre malades, car nous saurons alors, avec certitude, qu’il n’y a aucun rapport entre la justice de Dieu et la moindre maladie, la moindre malédiction.

« Tu seras affermie par la justice ; bannis l’inquiétude, car tu n’as rien à craindre, et la frayeur, car elle n’approchera pas de toi. Si l’on forme des complots, cela ne viendra pas de moi ; quiconque se liguera contre toi tombera sous ton pouvoir. Voici, j’ai créé l’ouvrier qui souffle le charbon au feu, et qui fabrique une arme par son travail ; mais j’ai créé aussi le destructeur pour la briser. Toute arme forgée contre toi sera sans effet ; et toute langue qui s’élèvera en justice contre toi, tu la condamneras. Tel est l’héritage des serviteurs de l’Eternel, tel est le salut qui leur viendra de moi, dit l’Eternel (Esaïe 54 v. 14 à 17) ».

Alleluia !

Lorsque nous savons, sans l’ombre d’un doute, qu’EN CHRIST, nous sommes justice même de Dieu, notre cœur est en paix, sans aucune crainte. Car nous savons alors que toute arme forgée contre nous sera sans effet, et que nous pourrons condamner toute langue qui s’élèvera en justice contre nous.

Nous pourrons, par la foi en l’œuvre de Christ, non seulement rejeter toute maladie qui commencerait à se manifester en nous, mais aussi être certains qu’aucune maladie ne peut nous toucher, tant que nous sommes conscients que nous sommes justice de Dieu en Christ, et que nous sommes prompts à nous repentir, quand le Saint-Esprit nous le demande.

La réalisation que nous sommes, en Christ, justice même de Dieu, est sans doute la vérité la plus importante que le Seigneur veut nous révéler. Car, en nous conférant Sa justice, Dieu a fait aussi de nous Ses héritiers, et les co-héritiers de Christ. Tout ce qui appartient à Dieu et à Christ nous appartient aussi.

Et dans cet héritage céleste, il n’y a pas seulement le pardon de nos péchés et la guérison de nos maladies, mais la possibilité de vivre dès à présent selon cette justice, ainsi que l’accès au trône céleste à la droite de Dieu, le règne avec Christ sur la terre du millenium, et le règne éternel dans la Jérusalem céleste, sur la nouvelle terre que Dieu va créer, après le jugement dernier et la destruction de la terre actuelle.

Gloire à Dieu pour Sa grâce infinie ! Et merci Seigneur pour Ta justice que Tu nous a accordée en Christ.

 

Arthur Katz  Un message de Henri Viaud-Murat
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- Andrew Murray

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