Demeurez en Christ (jours 29,30,31).

Demeurez en Christ (jours 29,30,31).

Demeurez en Christ et non en vous-mêmes (vingt-neuvième jour). Demeurez en Christ, le garant de l'alliance (trentième-jour). Demeurez en Christ glorifié (trente-unième jour).

Demeurez en Christ et non en vous-mêmes (29).

« Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi (Romains 7 v. 18) ». Avoir la vie en soi, est le privilège de Dieu seul, et du Fils à qui le Père l'a aussi donné. Quant à la créature, sa gloire est de chercher sa vie en Dieu. Le crime et la folie de l'homme pécheur est de vivre pour lui-même et en lui-même, tandis que le croyant trouve le bonheur en vivant en Christ et pour Dieu : « Si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi. Non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi ». Tel est le témoignage de tous ceux qui ont connu le bienfait de la vie de la foi, qui ont su haïr, perdre leur vie, y renoncer pour recevoir à la place la vie sainte de Christ. Il n'y a qu'un chemin pour arriver à la vraie vie, à la vie en Christ, celui de la crucifixion, que notre Sauveur lui-même a suivi.

Il est rare que nous le comprenions au début de notre vie chrétienne. Dans la joie du pardon, nous nous sentons pressés de vivre pour notre Sauveur ; et nous croyons qu'avec l'aide de Dieu, nous en serons capables, ignorant encore la terrible inimitié de la chair contre Dieu et sa résistance absolue, même chez le croyant, à se soumettre à sa loi ; ignorant aussi que la mort seulement, et la soumission implicite à la mort de tout ce qui tient à notre nature, rend possible en nous la vie divine et la manifestation de sa puissance. Mais les chutes douloureuses se chargent bientôt de nous montrer combien la connaissance que nous avons de Christ pour le salut est insuffisante ; elles font naître en nous un ardent désir de mieux connaître notre Sauveur. Quand Jésus voit paraître ce désir, il nous montre avec amour sa croix nous avons reçu là notre titre à la vie par la foi à sa mort expiatoire ; c'est là aussi que nous devrons faire une expérience plus complète de cette vie. Alors se pose pour nous la question de savoir si nous sommes réellement décidés à boire la coupe que Jésus a bue, à être crucifiés avec lui.

De fait, nous sommes, en lui, déjà crucifiés et morts ; c'est-à-dire que, sans en avoir conscience, à partir de notre conversion, nous sommes devenus participants de sa mort ; mais ce qu'il faut maintenant, c'est de donner à ce que nous avons reçu sans le comprendre, notre libre et entier consentement par un acte volontaire, reconnaissant vouloir mourir avec Christ au péché.

C'est un moment solennel pour le croyant que celui où cette question s'impose à lui. Devant elle, plus d'un recule et souvent ne la comprend pas. Nombre de chrétiens s'accoutument si bien à la médiocrité, à une vie de chutes continuelles, qu'ils désirent à peine une délivrance ; ils n'osent même pas croire à la possibilité de la sainteté, de notre parfaite conformité avec Jésus et de notre communion ininterrompue en son amour. Or, là où il n'y a pas un besoin intense d'être préservé d'une manière absolue du péché et d'entrer dans l'union la plus étroite avec le Sauveur, la pensée d'être crucifié avec lui ne peut trouver accès. Ces chrétiens-là ne voient dans la crucifixion que honte et souffrances, et il leur suffit que Jésus ait porté la croix pour leur gagner la couronne qu'ils espèrent porter eux-mêmes un jour.

Le croyant avide de sainteté considère tout autrement la crucifixion. Il sait, par d'amères expériences que son plus grand obstacle pour la vie d'abandon et de confiance en Christ c'est lui-même, son moi, qui tantôt refuse de se soumettre, tantôt entrave par ses vains efforts l’œuvre de Dieu en lui. Il sent que la vie en Christ lui restera inaccessible tant que ce moi, cette volonté propre et ses œuvres ne seront pas remplacées par Christ, par sa volonté et par ses œuvres ; et cette question : « Veux-tu mourir à toi-même ? » Devient pour lui la question vitale.

Étant nés de Dieu, vous êtes déjà en Christ morts au péché et vivants à Dieu. Mais êtes-vous prêts par la puissance de cette mort, à mortifier vos membres, à renoncer complètement à votre vieil homme, à le clouer sur la croix jusqu'à son entière destruction ? Vous demandez peut-être si c'est réellement là ce qui est réclamé du croyant ? Notre nature n'est-elle pas l’œuvre de Dieu, et nos forces naturelles ne peuvent-elles pas être sanctifiées pour son service ? Oui, elles le peuvent ; mais seulement en étant soustraites à la domination du moi, pour être placées sous la puissance de la vie de Christ (Romains 6 v. 18 ; 12 v. 1).

Ce n'est que par une mortification complète du moi que les forces merveilleuses que Dieu nous a dispensées pour le servir, nos dons, nos talents, tout en nous, peut lui être entièrement consacré. Lors même qu'il est impossible, tant que nous sommes dans la chair, de dire que le moi est mort, cependant, quand nous avons permis à la vie de Christ de prendre pleine possession de nous, il peut être, par la foi, maintenu sur la croix et subir sa sentence de mort si réellement, qu'il n'aura plus sur nous aucune puissance, même momentanée. Jésus-Christ étant devenu notre second nous-mêmes, ce n'est plus nous qui vivons, mais Christ en nous.

Cette rupture avec nous-mêmes qui est une condition indispensable à notre communion avec Christ, Christ l'accomplit chez quiconque lui permet de le faire, et il promet de remplir de sa présence celui qui est disposé à le recevoir. Ne reculez donc plus devant le sacrifice, dans la crainte de ne pouvoir y persévérer ; mais appuyez-vous sur la promesse qu'il vous fait de vivre en vous, à votre place.

Faites cette expérience que vous êtes morts à vous-mêmes : Le moi subsiste encore, mais il n'a plus aucun pouvoir sur vous, c'est-à-dire sur votre nature renouvelée, sur le nouvel homme né en Christ, sauf lorsque dans l'ignorance, la négligence ou l'incrédulité, vous consentez à céder à son autorité usurpée (Romains 6 v. 11). Acceptez simplement, en sincérité de cœur, par la foi, la glorieuse position qui vous est faite en Christ, sachant que votre vieil homme a été crucifié avec lui, pour que vous ne soyez plus esclaves du péché (Romains 6 v. 6), et vivez comme ayant en vous la vie en Christ qui est « un esprit vivifiant (Romains 6 v. 7). »

Demeurez en Christ dans cette conviction, reposez-vous sur lui ; mais aussi veillez constamment avec un saint tremblement sur l'ennemi, le moi, qui cherche à reprendre vie et ne cesse de vous solliciter de lui donner du relâche. Réfugiez-vous en Christ. Mettez votre être tout entier à sa disposition, il vous enseignera à être humbles et vigilants, heureux et confiants. Et dans la paix de cette nouvelle vie, vous éprouverez une joie constante, sans cesse renouvelée en constatant la transformation merveilleuse opérée en vous par ce renoncement à vous-mêmes pour ne vivre que de Christ seul.

Demeurez en Christ, le garant de l'alliance (30).

« Jésus est le garant d'une alliance plus excellente (Hébreux 7 v. 22). » Les Écritures parlent de l'ancienne alliance comme n'étant pas sans défaut, et Dieu se plaint de ce qu'Israël n'y a pas persévéré, en sorte qu'il a dû les rejeter (Hébreux 8 v. 7 à 9). Le but de cette alliance, qui était d'unir Israël à Dieu, n'avait pas été atteint. C'est pourquoi Dieu promet de faire une nouvelle alliance, plus excellente que la première et propre à accomplir son dessein, assurant la fidélité réciproque de Dieu et de son peuple.

D'une part il dit : « Je mettrai mes lois dans leur esprit », ainsi la fidélité du peuple est assurée pour toujours ; et d'autre part : « Je ne me souviendrai plus de leurs péchés », la fidélité de Dieu est garantie à perpétuité (Voyez Hébreux 8 v. 10 à 12). Un Dieu qui pardonne et un peuple qui obéit, tels sont les deux éléments qui doivent se rencontrer et s'unir éternellement dans l'alliance nouvelle. Ce qui en fait la valeur, c'est que Jésus en est le garant : « Jésus est le garant d'une alliance plus excellente »

Vis-à-vis de l'homme, il se fait, comme Fils de Dieu, garant de la fidélité du Père à remplir ses engagements, en sorte que l'homme peut compter sur le pardon de Dieu et accepter l'alliance sans crainte de l'abandonner. Comme Fils de l'homme, Jésus se fait, vis-à-vis de Dieu, garant de la fidélité de l'homme à remplir son mandat, en sorte que Dieu peut répandre sur lui les bénédictions de l'alliance. Étant un avec Dieu et un avec nous, Jésus, l'Homme-Dieu est doublement garant de cette alliance nouvelle. Il est dès lors aisé de comprendre que c'est dans la mesure où nous demeurerons en Jésus, garant de l'alliance, que les conditions et les bénédictions de cette alliance se réaliseront en nous.

Nous le comprendrons encore mieux en considérant la nouvelle alliance à la lumière d'une des promesses qui s'y rapportent, celle de Jérémie 32 v. 40, par exemple : « Je traiterai avec une alliance éternelle, je ne me détournerai plus d'eux, je leur ferai du bien, et je mettrai ma crainte dans leur cœur, afin qu'ils ne s'éloignent pas de moi. »

Avec quelle admirable condescendance Dieu infini s'abaisse jusqu'à notre faiblesse ! Lui, le Dieu fidèle, immuable, dont la parole est la vérité, il donne aux héritiers de la promesse un gage de la sûreté de son conseil, il s'engage lui-même à ne jamais varier : « Je traiterai une alliance éternelle, je ne me détournerai plus d'eux ». Heureux celui qui s'approprie Si complètement cette promesse, qu'il y trouve son repos !

Mais dans une alliance, il y a deux contractants ; et qu'en sera-t-il si l'homme est infidèle ou fait défaut ? Par lui-même, il est incapable de donner une garantie de sa fidélité ; mais Dieu y pourvoit. Dans cette nouvelle alliance, il s'engage, non seulement à ne pas se détourner de son peuple, mais aussi à mettre sa crainte dans leur cœur, afin qu'ils ne s'éloignent pas de lui : « Je ferai que vous suiviez mes ordonnances et que vous observiez et pratiquiez mes lois (Ézéchiel 36 v. 27) » Heureux encore celui qui comprend cette condition de l'alliance! Le salut de l'homme est donc, non pas de faire avec son Dieu une alliance qu'il romprait constamment, mais simplement d'entrer dans celle où Dieu s'engage à le maintenir, en sorte qu'il n'a qu’à accepter la promesse de Dieu et attendre en assurance son accomplissement.

L’œuvre de Jésus, donnée par le Père comme garant, commence précisément là. C'est à lui que le Père a dit : « Je t'établirai pour traiter une alliance avec le peuple ». Et le Saint-Esprit rend autre part ce témoignage que : « Toutes les promesses de Dieu sont oui en lui et amen en lui, afin que Dieu soit glorifié par nous (2 Corinthiens 1 v. 29) ». Ainsi le croyant, qui demeure en Christ, possède en lui l'assurance de l'inviolabilité de cette alliance et de l'accomplissement de chacune des promesses qu'elle renferme.

« Christ est le garant d'une alliance plus excellente ». C'est comme notre Melchisédec que Christ est garant (voyez Hébreux 7). Aaron et ses fils sont morts, mais de Christ il est dit qu'il est vivant, Il est sacrificateur pour toujours « selon la puissance d'une vie impérissable » - « Parce qu'il demeure éternellement, il possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible. C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement étant toujours vivant pour intercéder ». Voilà ce qui rend sa garantie efficace. Sa sainte présence devant le Père et son intercession permanente nous rendent participants de la vie céleste avec ses bénédictions et ses puissances. Comme garant de la faveur du Père à notre égard, il ne cesse de prier pour nous ; comme notre garant devant le Père, il ne cesse de travailler en nous et de nous révéler le Père.

Le mystère de la sacrificature selon l'ordre de Melchisédec, que les Hébreux ne pouvaient saisir, est le mystère de la vie de résurrection (Hebreux 5 v. 10 à 14). La nature même de cette sacrificature éternelle de Jésus notre garant, explique comment nous pou­vons demeurer en lui d'une manière cons­tante. S'il plaide sans cesse pour nous. L'exaucement de ces intercessions descend continuellement sur nous ; et comme il est répondant de l'accomplissement de cette promesse de l'alliance : « Je mettrai ma crainte dans leur cœur, afin qu'ils ne s'éloignent pas de moi », il ne peut nous abandonner un seul instant à nous-mêmes sans manquer à son mandat. Notre incrédulité peut mettre un obstacle pour nous à la réalisation de la promesse ; mais lui ne peut être infidèle. Contemplons-le dans la gloire de cette vie éternelle qui lui a valu son titre de souverain sacrificateur, et notre foi se fortifiera, et nous croirons que nous sommes bien réellement appelés à vivre constamment en lui.

Quand nous saisissons parfaitement ce qu'est Jésus et ce qu'il est pour nous, il nous devient naturel et simple de demeurer en lui dans tous les moments et toutes les circonstances de la vie ; quelle que soit notre disposition, nous trouvons en lui ce qu'il nous faut. Dans les moments de communion directe, nous nous reposons sur lui comme notre Sauveur, notre garant, vivant éternellement. Dans nos moments de faiblesse, d'obscurité, de crainte, nous regardons à lui comme à notre Souverain sacrificateur, revêtu de la puissance d'une vie qui n'a ni fin ni variation. Et quand la communion directe doit faire place aux occupations indispensables de la vie, nous pouvons encore nous reposer sur lui pour nous représenter devant le Père, et compter sur sa puissance pour nous garder en lui.

Demeurez en Christ glorifié (31).

« Votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand, Christ votre vie paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire (Colossiens 3 v. 3 et 4) ». La communion avec Christ crucifié nous apprend à être crucifiés avec lui et réellement morts au péché. La communion avec Christ ressuscité et glorifié nous rend de même participants de sa vie de résurrection et de la gloire dont il a été couronné dans le ciel. Les bienfaits que l'âme retire de cette vie en Christ glorifié sont immenses.

Vie de victoire et de paix. Sur la terre, le Fils de Dieu avait à souffrir, à lutter : Il pouvait être tenté, assailli par le péché ; ressuscité, il est victorieux du péché ; glorifié, il est revêtu dans son humanité, de la gloire divine. En demeurant en Jésus comme étant glorifiés avec lui, nous savons par expérience que la puissance du péché est bien réellement détruite ; l'assurance que notre délivrance complète, éternelle, est un fait accompli, s'empare de notre âme et la remplit d'une paix toujours croissante.

Vie aussi de pleine communion avec l'amour et la sainteté du Père. Jésus considérait sa mort comme un retour au Père : « Je m'en vais au Père », disait-il. « Glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi ». Si nous cherchons quel avantage nous retirons de notre union avec Christ glorifié, nous voyons que la gloire et la joie du Fils sont dans la présence lumineuse du Père où tout est sainteté, parfaite harmonie ; et le croyant, sanctifié par cette sainte communion, connaît, par expérience, la présence de Dieu ; il sent l'accord s'établir de plus en plus entre la volonté du Père et la sienne ; car la vie de Jésus ressuscité est la puissance qui détruit en nous le péché.

Vie d'activité, d'amour et de bienfaisance. Du trône où il est assis, Jésus dispense ses dons, répand son Esprit, travaille avec les siens et ne cesse de veiller avec amour sur eux. Nous ne pouvons être unis à lui dans sa gloire sans nous sentir nous-mêmes remplis de zèle et fortifiés pour accomplir son œuvre, son Esprit et son amour nous communiquant la volonté ci la force d'être en bénédiction aux autres ; car Jésus est monté au ciel dans le dessein même d'obtenir la puissance de bénir abondamment ; et, comme le Cep divin, il bénit par le moyen de ses disciples, les sarments.

Jésus est assis à la droite de Dieu, attendant que ses ennemis soient mis sous ses pieds, le regard fixé vers le temps où il recevra sa pleine récompense, quand sa gloire sera manifestée et que son peuple sera pour toujours avec lui dans cette gloire. L'espérance de Christ est celle de ses rachetés : « Je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi (Jean 14 v. 3). »

Cette promesse est aussi précieuse à Jésus qu'à nous : La joie de la rencontre est aussi grande pour l'époux qui vient que pour l'épouse qui attend. Et le croyant, intimement uni à Christ, s'en réjouit, non pas tant en vue de son bonheur personnel, que comme un sujet fidèle à son roi qu'il lui tarde de voir venir dans la gloire, victorieux de ses ennemis, alors que l'amour éternel du Père sera pleinement révélé. « Jusqu'à ce qu'il vienne » est le mot d'ordre du croyant sincère : « Quand Christ votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire (Colossiens 3 v. 4). »

Cette attente est un sujet de joie et de force. Jésus revenant, nous prenant à lui ; Jésus adoré comme le Seigneur de tous, est le résumé et le centre de l'espérance de l'Eglise entière. C'est en contemplant Jésus glorifié et en demeurant en lui comme tel, que le croyant parviendra à cette conception vraiment spirituelle de sa venue, qui seule apporte à l'âme une vraie bénédiction. Il y a souvent dans l'étude des choses à venir un intérêt plus intellectuel que spirituel, qui se complait dans les discussions plus que dans la contemplation de la gloire promise. Ce qui nous préparera à la rencontre avec Jésus et ce qui convaincra l'Eglise et le monde que notre espérance est selon la puissance de Dieu et non selon la sagesse humaine, ce n'est pas la justesse de nos vues ni le zèle avec lequel nous les défendons ; mais c'est un esprit d'humilité et d'amour qui témoigne que Celui qui vient est déjà en vérité notre vie ; c'est cette communion avec lui qui, faisant pénétrer en nous sa gloire, nous donne de refléter en nos personnes l'image du Christ glorifié.

Qu'elle est bénie, la vie cachée avec Christ en Dieu ! Demeurer en Christ glorifié, être assis avec lui dans les lieux célestes ! Mais, encore une fois, de misérables créatures, nées de la poussière, peuvent-elles réellement demeurer dans la communion du Roi de gloire ? Oui, grâces à Dieu ; et l’œuvre même de Christ est de maintenir cette union.

Il dispose pour cela de la toute puissance dans le ciel et sur la terre en faveur de quiconque s'en remet à lui et persévère dans la foi. Par un simple acte de foi, l'âme s'est d'abord abandonnée au Sauveur ; par un simple acte de foi encore, mais d'une foi devenue puissante en grandissant, l'âme reçoit le Christ glorifié et la plénitude de grâce qu'il apporte avec lui. Saisissant toujours mieux la réalité de cette gloire, elle y participe par sa communion, si bien que la vie du croyant commence à reluire, comme la face de Moïse, d'un éclat qui n'est pas de ce monde.

Vie glorieuse ! Et qui nous appartient puisque nous possédons Christ. Sa puissance cachée agit déjà en nous, en attendant son épanouissement complet dans la gloire. Puissent la joie et la paix, dans notre vie journalière, en être une preuve éclatante. Puisse notre communion avec Christ glorifié être notre force pour vivre à la gloire du Père et nous rendre participants de la gloire du Fils !

ET MAINTENANT PETITS ENFANTS, DEMEUREZ-EN LUI, AFIN QUE LORSQU'IL PARAITRA NOUS AYONS DE L'ASSURANCE, ET QU'A SON AVÈNEMENT NOUS NE SOYONS PAS CONFUS ET ÉLOIGNÉS DE LUI (1 JEAN 2 v. 28).

 

Arthur KatzUn message de Andrew Murray
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